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  • LE FÉLIN PRÊT A RUGIR

    La Jaguar Type E, le mythe des sixties

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    Un châssis directement issu de la Type D victorieuse au Mans, un look d’enfer avec son long capot, la Type E lancée en 1961 possédait tous arguments pour devenir une star.

    La clientèle répondit présente puisque la production dura jusqu’en 1975 et que 75.507 exemplaires furent vendus.

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    Un seul regret, un palmarès en compétition nettement moins brillant que celui des Cobra et Ferrari malgré la présence de pilotes tels que Jackie Stewart et Graham Hill. La faute sans doute au défaut d’implication de l’usine.

    Pour les techniciens, nous rappellerons les trois étapes de l’évolution de la Type E :
    - 1961 à 1964 : moteur 6 cylindres en ligne de 3.781 cm3 développant 220 ch à 5.500 tr/mn ;
    - 1964 à 1971 : moteur de 4.235 cm3 ;
    - 1971 à 1975 : moteur V 12 de 5.343 cm3 développant 272 ch.

    NOTE MODIFIÉE LE 25 MAI 2015

     

    QUELQUES LIENS  A SUIVRE

     

    Françoise Sagan évoque Jaguar  http://bit.ly/1IG7PSz

     

    Une Jaguar Art Car sur le grand circuit du Mans http://bit.ly/1FtMfkI

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    Une autre Jaguar dans mon dernier polar, un roman automobile, vintage, épicurien, glamour  http://bit.ly/1xpO1Q7

     

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    Thierry Le Bras

  • COURSE AUTO ET COURSE AU LARGE

    medium_ALAIN_COLAS.jpgAlain Colas parrain d’un pilote automobile

    1978, un vent d’aventure souffle sur notre société. Le Rallye-Raid Paris-Dakar et la Route du Rhum voient successivement le jour à quelques mois d’intervalle. Leurs promoteurs, Thierry Sabine et Michel Etevenon, apportent un rêve à un public amateur d’horizons lointains.

    Parmi les favoris de la Route du Rhum, Alain Colas.

    Mi-octobre, à quelques jours du départ de la Transat française, Alain assiste au Volant ACO. Il s’agit de la Finale d’une école de pilotage, dont l’enjeu consiste en la mise à disposition d’une monoplace de Formule Renault et d’un budget pour le Championnat de France de cette discipline. Le rendez-vous des aspirants à la F1.

    Cette année-là, Alain fait partie du jury de l’École de pilotage du Mans en compagnie de personnalités du monde de la compétition automobile telles que Guy Ligier et Marie-Claude Beaumont. Grâce à son culot et à une prise de risque plus importante que ses concurrents, Dominique Pigeon remporte l’épreuve. Alain devient son parrain.

    « J’ai été impressionné par la personnalité d’Alain, m’avouera Dominique quelques années plus tard. Lors du dîner qui suivit la finale du volant, Alain manifesta beaucoup de curiosité et d’intérêt pour la course automobile. Il m’a promis de venir me voir courir en 1979. Parallèlement, il m’a invité à venir naviguer avec lui sur Manureva. »

    Contrairement à ses habitudes, Alain ne pourra malheureusement pas tenir les promesses faites à Dominique qui, ne le connaissant pourtant que pour avoir passé une journée avec lui, sera sincèrement affecté par sa disparition.
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    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel. Des skippers apparaissent d’ailleurs dans ces scenarii :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • VENDREDI 13

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    Vendredi XIII, nom de baptême du voiler géant construit par Claude Lelouch

    « Petit duplex au Sacré-Cœur
    Et le complexe du bonheur,
    Vendredi treize., »

    Chante Michel Sardou dans l’Autre femme, un texte qu’il a écrit avec Pierre Delanoë et Jacques Revaux.

    « Elle ne croit pas avoir son âme
    Plus noire que celle des autres femmes
    Que l'on culbute
    Mais dans ce monde unisexué,
    Y a autant d'hommes en vérité
    Que de jeunes femmes qui font la pute. »

    poursuit le chanteur préféré des Français.

    Celles et ceux qu’il évoque ne sont pas les seuls à fantasmer sur les chances de gain du mythique Vendredi 13. Ils ont raison d’ailleurs, au moins pour ce qui concerne la Française des Jeux, grande gagnante de la position des astres à cette date calendaire.

    Le monde du sport n’aime pas le 13

    Seul Yves Courage ose engager en course des voitures portant ce numéro.

    Dans l’univers de la course au large, le vendredi n’est pas en odeur de sainteté. Celui qui ose quitter le port ce jour là s’expose à la vengeance implacable des éléments.

    Pourtant, en 1972, Claude Lelouch brave la superstition. Il fait construire un monocoque géant long de 39 mètres en vue du tournage d’un film et le baptise ... Vendredi XIII. Mais avant de devenir une star du grand écran, le voilier devra faire ses preuves en mer et remporter la célèbre Transat anglaise. Claude Lelouch met toutes les chances de son côté et confie la barre à un skipper expérimenté, Jean-Yves Terlain.

    Au départ à Plymouth au mois de juin, les médias n’ont d’yeux que pour Vendredi XIII, grand favori de la course. Un journaliste pourtant croit aux chances d’une autre concurrent, Alain Colas, qui vient de racheter le trimaran Pen Duick IV à Éric Tabarly.

    Un trimaran long de 20,50 mètres que les Anglais surnomment « court de tennis flottant » contre un monocoque de 39 mètres, telle est l’affiche de cette somptueuse transat. Durant la première moitié de l’épreuve, les voiliers navigueront au près, c’est à dire face au vent. L’avantage devrait revenir au monocoque. Puis ensuite, ils toucheront des vents portants favorables au multicoque.

    Le suspense est total, d’autant que les navigateurs ne disposent ni de balises Argos ni de moyens de communication avec la terre. Le public ignorera le nom du vainqueur jusqu’à son arrivée à Newport.

    Les skippers se font un film 

    A part les deux coureurs au large, personne n'apprendra donc avant l’arrivée la scène aux couleurs de tragédie antique qui se déroule au milieu de l’Atlantique, le dixième jour de course. Un hasard extraordinaire va faire vivre un moment hallucinant aux deux coureurs au large. A mi-parcours en effet, Alain Colas et son Pen Duick IV rattrapent le Vendredi XIII de Jean-Yves Terlain. Dans l’immensité de l’océan, la probabilité pour que deux concurrents se rencontrent est extrêmement faible. Pourtant, l’impossible se produit !

    Soudain, Alain voit Vendredi XIII devant lui, à 2 milles au plus. Il le remonte lentement. Les deux bateaux naviguent bord à bord. Leurs skippers se photographient, se filment, s’adressent un geste de la main. La lutte est d’une grande intensité. 24 heures d’un rude combat avant que Pen Duick IV prenne irrésistiblement l’avantage, frappant un grand coup comme un boxeur réunissant ses dernières forces.

    Pour Vendredi XIII, c’est le KO. Le bateau géant n’a-t-il pas dérangé Neptune et Éole en bravant les superstitions ? En tout cas, il ne remportera pas la Transat anglaise et Claude Lelouch renoncera à son film.

    NOTE MODIFIÉE LE 6 NOVEMBRE 2012

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE :

     

    A l’heure du VendéeGlobe, un petit clin d’oeil à la famille Viau (Viaucom), dont les maquettes de F1 des mers sont sublimes

    http://www.viaucom.com/Main_fr.htm

     

    Pour les amateurs de bateaux et aussi  d’automobile vintage, le site de Sylvain Viau, un des fils http://sylvain.viau.free.fr/indexFREE.html

     

    GARE A LA MAIN DU DIABLE, roman cross-age dans l’univers de la course au large désormais disponible en ePub

    http://0z.fr/fRC-J

    (un livre où les superstitions maritimes sont bien pésentes)

     

    Un excellent site de cartes postales de voiliers

    http://yves.serazin.pagesperso-orange.fr/pages/fsindexpo.htm

     

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    @ThierryLeBras2

     

    Thierry Le Bras