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sylvie vartan

  • Un plat saignant et une addition indigeste 3/3

    Renseignez-vous bien sur la composition du menu avant de commander…

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    Comme chaque année, chers amis, je vous invite à déguster un petit texte mijoté pour célébrer la Fête de la gastronomie. Amateurs de bonne chère, d’humour pimenté  et/ou d’automobile, ce menu de lecture  en 3 plats vous attend. Voici le troisième et dernier épisode. Le dessert en somme !

     

    Les premiers épisodes de ce feuilleton culinaire sont racontés dans les 2 notes précédentes : 

    ÉPISODE 1 : http://bit.ly/1rlBhnh

    ÉPISODE 2 : http://bit.ly/1yuTHIC

     

    Philippe, le narrateur de l’histoire, s’est réveillé troublé par un cauchemar terrible. Les Français, poussés par leur jalousie pathologique, avaient porté à l’Élysée Flan aux framboises, un nouveau chef qui les mettait au pain sec et à l’eau après avoir salé leurs impôts jusqu’à  lyophiliser la population. C’était la fin des haricots dans l’Hexagone. Une fois réveillé, il avait réalisé qu’il passait quelques jours de vacances au bord de la mer avec ses proches… Ils étaient en 1967. Le Général De Gaulle et son Premier ministre Georges Pompidou ne voulaient que du bien aux Français.

     

    Flash-back

     

    Sur la grande table de camping dressée entre les caravanes, il y avait du jus d’orange, du café, de l’eau pétillante, des croissants, des brioches, des tartines de pain grillé, du beurre salé, de la confiture de fraises, de la confiture de mûres. Laurent lui remplit son bol de café pendant qu’il étalait de la confiture sur un morceau de baguette grillée.

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    Il entreprit de raconter la fin de sa nuit et fit rigoler les autres qui ne croyaient pas plus que lui à l’émergence de Flan aux framboises.

     

    - Je vais consigner ton cauchemar dans un carnet, plaisanta sa cousine Christina qui travaillait à ‘occasion pour des journaux et des éditeurs. Nous pourrions  en faire un livre d’horreur à l’attention des gamins qui font des bêtises. Mangez votre soupe ou Flan aux framboises va venir vous punir. Je m’occupe de finaliser la rédaction et de prendre des contacts à Paris avec les éditeurs. Nous signerons tous les deux la couverture du livre et nous partagerons la galette des droits d’auteur.

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    - C’est ça, fit mine de protester Philippe. Après, nous allons rester dans l’histoire de la littérature jeunesse comme les horribles monstres qui donnent des cauchemars aux enfants avec un Flan aux framboises encore plus terrifiant que le grand méchant loup, la marâtre de Cendrillon ou Barbe Bleue. Nous serons honnis par des générations de mioches traumatisés à vie !

     

    - Peut-être admit Christina. Je garde quand même l’histoire. Nous en reparlerons un jour.

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    Philippe avait déjà dévoré deux tartines et une brioche. Tout à coup, il avala de travers une bouchée de pain nappé de confiture de fraises. Il réalisait  avec horreur que ça pouvait se produire. Un incident lui revint en mémoire.

     

    La saison des marrons

     

    Quelques mois plus tôt, il était allé rendre visite à une camarade de collège qui était malade. Une intoxication alimentaire après avoir mangé une brandade de morue – une préparation facilement toxique -  plus tout à fait comestible vendue par l’amère Mullet, une épicière vorace d’oseille. La petite commerçante cupide nageait en eau trouble et écoulait sans scrupule des plats préparés à base d’ingrédients avariés. Après un bref passage à l’hôpital, Noémie, dernière victime en date de la sorcière, se voyait contrainte de passer quelques jours de  convalescence chez elle avant de reprendre les cours. Philippe et son cousin Laurent se relayaient pour lui porter les devoirs et la tenir informée des chapitres à étudier dans les manuels scolaires. Noémie souhaitait que sa famille déménage car elle ne sentait pas à l’aise dans le pavillon de la rue des Perdrix où elle habitait à Paramé. La plupart des voisins étaient plutôt gentils, mais aux dires de la jeune fille, « d’autres n’étaient vraiment pas de la crème. Pas le haut du panier, des vrais fruits pourris. »

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    Philippe constata un mercredi après-midi que ces nouveaux Paraméens-là n’avaient pas les qualités des succulents gâteaux sortis de la meilleure pâtisserie du quartier. Sortant de chez sa camarade, il enfourchait sa mobylette Peugeot aux allures de moto lorsqu’un bras dodu le saisit par derrière. Le gars à qui appartenait le jambon plein de gras profita de son déséquilibre pour le faire tomber par terre. Malgré son apparence policée et bien élevée, Philippe était à peu près aussi doux et inoffensif qu’un régiment de chars blindés. Il pratiquait assidument le judo ainsi que l’escrime et s’entraînait tous les jours à la lutte en chahutant avec son cousin. Son agresseur n’eut pas le temps de le plaquer au sol comme il le prévoyait. Au moment où il se sentit déséquilibré, Philippe se jeta en arrière. L’autre recula, déséquilibré à son tour et surpris par la manœuvre. Philippe poursuivit un mouvement de retournement arrière. Son pied droit frappa l’arête du nez et l’œil de son agresseur. Philippe se félicita d’avoir choisi le matin de porter des chaussures de ville aux semelles protégées par des fers plutôt que des tennis  souples. Le gros lard saignait comme un porc. Sous sa pommette en marmelade, une étrange mixture ressemblait à la chair à saucisse qui garnit une paupiette. Philippe s’était relevé et avait fricassé quelques côtes du porc d’un coup de tatane  bien martelé. Il n’avait pas eu le temps de profiter de sa victoire éclair. Un gibier de potence ressemblant au premier voyou avec juste quelques centimètres de moins  l’avait cueilli par surprise en lui balançant une tarte dans la poire. Une grosse châtaigne. Le nouvel attaquant crut que Philippe était cuit. Il paraissait sonné et se laissa tomber en avant sur lui. Il le repoussa  et ne comprit pas ce qui lui arrivait. Philippe se projeta un arrière en exécutant un Sumi gaeshi qui fit voler l’autre dans les airs avant un écrasement  sur le macadam qui lui pela les mains, le menton et les genoux avec la sauvagerie d’une râpe à gruyer. Eh oui, rue des Perdrix, le perdreau de six semaines s’était fait rouler dans la farine. Encore un peu tendre pour un plat de résistance.  Au moment des  coups de pieds dans le ventre, le foie du veau se recroquevilla comme dans le beurre brûlant d’une poêle à frire.

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    Philippe avait neutralisé les deux voyous en deux coups de cuiller à pot. Le dernier combattant ne se relèverait pas avant plusieurs minutes. Le premier paraissait tout blette aussi. Après avoir ajusté ses vêtements et remis ses cheveux en ordre, Philippe lui posa cependant une question.

     

    - Pourquoi tu as voulu m’aplatir, gros lard ? T’as de la chance que je sois bonne pâte. J’aurais pu t’attendrir la couenne plus longtemps.

     

    - Simple, avait gémi le plat de nouilles couleur sauce tomates. Je ne t’aime pas.

     

    - Ah bon ? On ne se connaît même pas.

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    - Mais moi, je sais qui tu es. Je sais ce que font tes parents. Je sais que ton père a une Taunus 20 M et que ton oncle roule en DS 21. Je sais qu’un jour, il pleuvra sur ton écuelle.  Mon frère et moi, on s’en fout que nos parents ne puissent jamais changer leur Ami 6 pour une Peugeot 204  ou même une 404. Ce qui nous ferait plaisir, ce serait que ton père et ton oncle, ils perdent leur Taunus et leur DS. Pour voir ça, j’accepterais volontiers que nous n’ayons plus qu’une 2cv, une vieille 4cv, et même plus de bagnole du tout. C’est pas grave que tu m’ais pété la gueule aujourd’hui. Un jour, un président nous permettra de te pendre à un lampadaire, ou mieux. de te couper tes noyaux d’olives. Tu voulais savoir pourquoi nous nous en sommes pris à toi ? Ça nous a couru sur les roustons de voir ton polo Lacoste quand tu es entré chez la Noémie. On avait l’intention de le mettre en pièces et de te tabasser jusqu’à ce que tu nous supplies en rampant de te laisser partir.

     

    - Raté, avait rigolé Philippe. Toi et ton frangin, vous avez du jus de navet dans les veines. Si j’avais voulu, je vous aurais mis en miettes. Compte pas trop m’envoyer sucrer les fraises, minable. Je ne suis pas un lapin de six semaines et un jour, c’est peut-être moi qui te logerai un pruneau dans le buffet.

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    Philippe avait observé dans le rétroviseur de sa mob que son visage rougissait à l’endroit où il avait pris un marron. Sa peau le brûlait et sa paupière le gênait. De retour dans la maison familiale à Saint-Servan, son cousin Laurent l’avait soigné avec le contenu du frigo en suivant deux vieux remèdes. D’abord l’application de glaçons placés dans un torchon. Puis une tranche de viande de la taille d’une escalope découpée dans un rôti de veau. Le soir, la marque de coup était atténuée. Le vendredi matin, jour de retour au collège, elle n’était pas décelable, à moins d’avoir eu connaissance de ce qui était arrivé à Philippe. Le bon usage des glaçons et de l’escalope  avaient évité au patient  de se faire mettre sur le grill par les questions saignantes de petits carnivores comme Brice, toujours prêt à appuyer là où ça faisait mal. Noémie étant de retour, il ne serait pas utile dans l’immédiat d’organiser une brigade pour aller la voir en toute sécurité…

     

    Prémonition ?

     

    Philippe avait déjà fait au moins un rêve prémonitoire. Il le rappela aux autres.

     

    - Notre retraite, c’est dans longtemps, rassura Laurent.. En ce temps-là les gens auront évolué, ils ne seront plus assez naïfs pour se laisser berner par un candidat médiocre.

     

    - Je me le disais aussi tout à l’heure, admit Philippe.

     

    L’invitation de Xavier qui projetait un match de volley dissipa le malaise.

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    Au même moment pourtant, dans une colonie de vacances à La Rochelle, un garçonnet rondouillard de  13 ans hurlait de douleur. Ses camarades l’avaient surnommé Flan aux framboises. Ils le méprisaient tous et le raillaient volontiers. Le petit gros venait de se faire mordre au mollet par Valentine Doberwoman, une petite fille à qui il faisait des bisous avant de donner son croissant à Juliette Gaté, une figurante du club de théâtre. Un liquide rouge ressemblant à du coulis de framboises coulait sur la jambe du petit gros. Il pleurait, l’air abattu, impuissant.

    - Tu n’aurais pas dû lui dire que la crème au chocolat qu’elle t’a donnée, c’était de la daube, se moqua Andrée Comtesse, une brune à l’air dur qui lui plaisait au début de la colo. Elle s’est vengée. Je t’avais prévenu qu’elle avait la dent dure. »

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

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    Vous voulez partager de bons moments avec Philippe, Laurent, Christina et les autres ? C’est possible. Ils sont les personnages principaux de VENGEANCE GLACÈE AU COULIS DE SIXTIES, un polar vintage, automobile, humoristique et gourmand à consommer sans modération au prix très light de 3,55 €  http://amzn.to/1nCwZYd

     

    Philippe, Laurent et Christina découvrent l’Estafette Gordini, premier véhicule rapide  de la Gendarmerie Française ? http://bit.ly/1gX19TJ

     

    Quelques icônes des sixties  http://bit.ly/VKxBQ1

     

    En 1967, Sylvie Vartan chantait Comme un garçon   http://bit.ly/1udNUV0

     

    Un déjeuner bien peu convivial… http://0z.fr/PgIf4

     

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    Thierry Le Bras

  • QUAND J’AVAIS 16 ANS

    je n’aimais pas trop me faire photographier…

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      Mais j’aimais déjà les voitures de sport de telle sorte qu’à côté d’une auto, je me laissais convaincre.

     

    Ici, je suis devant l’Opel Manta SR que venait d’acheter mon père. Une machine sympa qu’il remplacerait 18 mois plus tard par une Alfa Romeo 2000 GTV encore plus méchante, une des reines du groupe 1 à son époque.

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     Quand j’avais 16 ans, j’avais hâte de débuter en course automobile, même si j’avais renoncé à en faire mon métier comme je le rêvais au temps de l’école primaire. Je m’imaginais tout de même volontiers piloter des BMW, Alfa Romeo, Porsche, Alpine ou Opel.

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     Quand j’avais 16 ans, j’ai lu une bonne partie de La Comédie humaine de Balzac, La Mousson de Louis Bromfield, Les Mémoires de guerre de Charles de Gaulle, mais j’aimais aussi les ouvrages de la collection Marabout sur la compétition automobile ainsi que les albums de Michel Vaillant.

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     Quand j’avais 16 ans, ma chambre était un musée de la course automobile avec des posters de mes pilotes préférés sur les murs et une vitrine pleine de voitures de course miniatures fabriquées principalement par Solido, Dinky Toys, Corgi Toys, Mebetoys, Norev…

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     Quand j’avais 16 ans, je me disais qu’à mon âge, les frères Pedro et Ricardo Rodriguez s’étaient déjà illustrés en course automobile et que la valeur n’attendait pas le nombre des années.

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     Quand j’avais 16 ans, mon jour préféré de l’année, c’était celui de la Course de côte de Saint-Germain sur Ille où je pouvais approcher et photographier des voitures de course.

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     Quand j’avais 16 ans, Sylvie Vartan chantait Parle-moi de ta vie et son fils David, futur gentleman driver de haut niveau, avait 4 ans.

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     Quand j’avais  16 ans, je trouvais qu’il n’existait pas assez de romans, de récits, de biographies ayant pour thème la course automobile…

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     Je n’ai plus 16 ans… et je découvre toujours avec un grand plaisir les fictions dans le monde des sports mécaniques. Les producteurs de films et les éditeurs nous gâtent cette année. Je m’en réjouis. Devenu auteur, je n’ai pas attendu la vague médiatique pour surfer sur la passion des fictions dans le monde automobile. Dans quelques jours, mon dernier polar, LE PACTE DU TRICHEUR, sera disponible en Ebook. Le héros, David, a 16 ans au moment de l’action et il dispute un rallye en qualité de navigateur. Le scénario se déroule dans la région du Mont-Dore. Quant à l’auteur de la préface, l’excellent rallyman Yoann Bonato engagé cette année en Opel Adam Cup, il a couru son premier rallye comme copilote quand il avant 16 ans !!! Merci à toi Yoann d’avoir accepté de préfacer mon roman.

     

    J’espère que vous serez nombreux à lire ce livre et que vous m’aiderez dans sa promotion en le recommandant à vos amis passionnés comme nous de course automobile. D’autant que dans un pays volontiers autophobe et sournoisement hostile à la compétition, promouvoir une fiction qui présente la course automobile sous un jour favorable, c’est la défendre !!!

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    QUELQUES LIENS A SUIVRE

    Le roman LE PACTE DU TRICHEUR est disponible en cliquant sur http://amzn.to/1jAhsoF

    Le compte Facebook de Yoann Bonato http://www.facebook.com/pages/Yoann-Bonato/68465946477

    Un souvenir personnel en course automobilehttp://bit.ly/QFvt41

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     Chronique d’une haine agissante : sale temps pour David un an avant LE PACTE DU TRICHEUR  http://0z.fr/PgIf4

     

    Angoisse au bord de la piste : David sur le site du PACTE DU TRICHEUR quelques semaines avant l’action http://0z.fr/U10ZB

     

    David Sarel sur le site du Comité 12 de la Fédération Française de Sport Automobile

    http://www.ffsa.org/article.php?comite=comite12&titre_url=-circuit-mortel-a-loheac-&id=10763

     

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    Thierry Le Bras

  • ICÔNES DES SEVENTIES

    Des voitures, des vinyles, un tourbillon d’insouciance

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    Avant d’allumer le feu sur la piste, les pilotes des seventies écoutaient avec plaisir les chansons des leurs vedettes préférées que diffusait la sono du circuit.

    Éric Trélor, personnage récurrent des Aventures de David Sarel, évoque des souvenirs des seventies avec son fils Fabien et un ami de ce dernier, Jeremy, qui apparaissent  dans Chicanes et dérapages de  Lorient au Mans (1). Éric se rappelle ici le temps où il pilotait une Alfa Romeo flamboyante, l'époque de l'insouciance de sa jeunesse, des copains, des soirées  à Larmor Plage, de l'enthousiasme des seventies... 

    - Quelle musique écoutais-tu à l’époque ? interroge Fabien.

     medium_J_AI_UN_PROBLEME_VINYLE.2.jpg- Moi, j’écoutais surtout du Sardou et du Sylvie Vartan, raconte Éric. J’aimais à peu près tout de Sardou, notamment Le France, J’accuse, Le bon temps c’est quand, Je vais t’aimer… Il possédait un répertoire très riche en fait. Il faisait un spectacle par an au Palais des sports à Rennes, et j’allais toujours le voir. J’adorais aussi Sylvie Vartan. Une femme et une chanteuse fascinante. Elle était encore mariée avec Johnny à cette époque. D’elle aussi, j’aimais tout le répertoire. De La Maritza à L’amour c’est comme les bateaux en passant par Baby Capone, J’aimais beaucoup Mon testament aussi. Sylvie l’a enregistrée sur le même 45 tours que Comme un garçon . J’ai rêvé Que sur un grand mur blanc Je lisais Mon testament A tous mes amis Je laisse bien peu L’occasion de souffrir A mes ennemis Je laisse bien mieux L’occasion de mentir C’est tellement juste comme analyse. Les paroles retracent si bien le cynisme des rapports humains. Dommage que cette chanson ne soit pas reprise aujourd’hui.

     - Et Johnny ? demande Jeremy. Mon père en était fou quand il était jeune et il va encore le voir en spectacle. Pourtant, il est devenu notaire, pas vraiment le genre à casser des fauteuils dans les salles.

     medium_GABRIELLE.jpg- Si bien sûr. Johnny, c’était déjà un mythe, et pas que pour les blousons noirs. Je l’aimais aussi. Surtout quand il chantait J’ai un problème avec Sylvie, mais pas seulement. Gabrielle par exemple, c’était irrésistible. L’été 1976, j’étais allé à un de ses concerts avec Mikaël et Ronnie qui était un vrai fan. D’abord, tout le monde était debout. Les numéros de places ne servaient à rien. Les premiers arrivés devant, les autres derrière. Heureusement que nous avions peur d’être en retard. Nous nous sommes trouvés dans les premiers rangs. Johnny se défonce en scène. Tu ne peux pas rester indifférent. Et quand la salle était bien chauffée et qu’il chantait : Dix ans de chaînes sans voir le jour, C'était ma peine forçat de l'amour Et bonne chance à celui qui veut ma place {oui ma place} Dix ans de chaîne sans voir le jour C'était ma peine forçat de l'amour J'ai refusé, mourir d'amour enchaîné Toute la salle levait les poignets comme si chaque spectateur était enchaîné. Tout le monde reprenait « mourir d’amour enchaîné » avec lui. C’était comme un sort sur la foule, une communion totale entre l’artiste et ses fans. Tu ne pouvais pas faire autrement.

     medium_VINYLE.gif- Ma mère aimait beaucoup Claude François, ajoute Jeremy. Elle a gardé précieusement ses vieux vinyles et racheté les nouveaux supports CD et DVD de ses chansons et spectacles. Mais mon père n’en parle pas trop en bien…

     - Je n’ai jamais accroché aux chansons ni aux spectacles de Claude François non plus, reconnaît Éric. Il était travailleur, exigeant, novateur, mais en matière de variétés comme dans toute discipline artistique, il existe un feeling qui passe ou pas avec ce que fait l’artiste. Je suis comme ton père. Je n’aimais pas vraiment. De toute manière, je crois que c’était surtout les filles qui l’adoraient

    . - Vous aviez un point commun avec ces artistes, lance Jeremy. La passion des bolides.

    JHMYDORE67JPG.jpg

    - Oui, c’est vrai, on peut dire ça, répond Éric. Johnny adorait les voitures puissantes et rapides. Il en a possédé pas mal, notamment une Lamborghini Miura. Durant leurs tournées, Michel Sardou, Johnny et Sylvie Vartan utilisaient souvent des Rolls parce qu’elles étaient confortables et sûres. Quelquefois de grosses américaines aussi. Quelques mois plus tard, Michel Sardou se laisserait tenter par une petite bombe, la Golf GTI, pour ses déplacements en région parisienne. Johnny quant à lui avait déjà participé à pas mal de courses dont le  Rallye de Monte-Carlo sur une Ford Mustang.

    - Quand je participe à une course, avoue Fabien, j’aime bien entendre des musiques que j’aime, même si ce n’est pas que « toute la musique que j’aime » avant le départ. Et toi ?

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    - Pareil. La sono diffusait souvent des bandes musicales avant la course ou avant les essais. En côte par exemple, les montées de course commençaient souvent vers 14 heures le dimanche après-midi. Quand j’entendais du Sylvie Vartan ou du Sardou à ce moment-là, je me disais que c’était de bon augure pour le résultat. En plus ça me détendait, car lorsqu’on est dans la file de voitures en bas du circuit en attendant que l’épreuve commence, on se sent quand même un peu stressé.

     - C’est à peu près le moment où tu as connu Yannick, non ? questionne Fabien.

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    - Absolument, répond son père. Yannick était un fan absolu de Johnny. Il ne roulait pas en Rolls, ni en Lamborghini, ni en Mustang, mais dans une vieille 4L orange. Il travaillait souvent sur les tournées de Johnny et de Sylvie. Il se coiffait comme Johnny, portait des blousons de cuir noir et des tiags, un gros médaillon et un ceinturon… C’était – et c’est resté - un type très sympa. Je venais de finir mes études et je commençais à travailler comme avocat stagiaire. Daniéla (2) le connaissait et me l’avait adressé parce qu’il n’arrivait pas à se faire payer son cachet par un producteur véreux pour qui il avait tourné un rôle secondaire dans un film. Bien que parisien, Yannick venait souvent à Larmor Plage parce que sa grand-mère s’y était retirée. Donc, lorsqu’il avait quelques jours de congés l’été, nous le voyions débarquer. Quand il faisait la fête avec nous, la soirée se terminait invariablement par ses exercices d’imitation de Johnny. Il possédait un charisme réel et avait parfaitement assimilé la gestuelle de l’idole.

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    Il nous avait confié que si un jour il devenait une vedette, il chercherait une Lamborghini Miura, comme celle qu'avait possédée Johnny. A défaut d'en faire une star, un copain qui exploitait un restaurant grill à Larmor Plage lui demandait d’animer la salle en fin de soirée quand il venait dans le coin. Lorsque notre Yannick-Johnny se défonçait sur le dernier couplet de J’ai oublié de vivre, A force de courir sur les routes du monde Pour les yeux d'une brune Ou le corps d'une blonde A force d'être enfin sans arrêt le coupable, Le voleur, le pilleur, le violent admirable J'ai oublié de vivre, j'ai oublié de vivre, Oui, j'ai oublié de vivre, j'ai oublié de vivre. Quand, en sueur, il s’agenouillait, qu’il lançait la tête en arrière et que ses yeux dirigés vers le ciel exprimaient un désespoir intense, qu’il cherchait sa respiration comme un boxeur sonné après la dernière note du disque original sur lequel il effectuait sa prestation, il souffrait vraiment comme son modèle. D’ailleurs, Ronnie, notre spécialiste es-Johnny, le décrétait tout à fait crédible. Yannick-Johnny n’est jamais devenu une star du rock. Mais il a tout de même fait carrière comme animateur ensuite. Sa passion a guidé sa vie professionnelle.

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    NOTES MODIFIEE LE 16 MAI 2015

    QUELQUES  LIENS A SUIVRE :

    (1) Un polar dans l'univers de cette nouvelle, au bord d'une piste de Rallycross  http://bit.ly/29fHooI

    Flash-back dans l’univers un peu fou de jeunes pilotes des seventies  http://bit.ly/2bAFnbr

    Mon interview sur Monsieur Vintage http://bit.ly/1w6ZleA

     

    1964, une autre époque avec des voitures tellement plus attachantes et une vie tellement plus simple… http://bit.ly/1iY1Yfh

     

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    Thierry Le Bras

     (1) Daniéla Merle, personnage récurrent des Aventures de David Sarel. Elle exerce le métier de comédienne et est l’épouse de l’ancien pilote de Formule 1 Freddy Vivien, autre personnage récurrent de cette série de thrillers.