DU GRAND YOANN BONATO

vainqueur en Opel Adam Cup au Rallye du Mont-Blanc Morzine

 Après sa victoire au Rouergue en juillet dernier, l’objectif de Yoann était de récidiver dans cette manche presque à domicile !

 

Le Mont-Blanc, c’est à 250 kilomètres des 2 Alpes où réside Yoann. Autant dire presque la porte à côté, ou plutôt presque la montagne à côté. Une épreuve forcément chère au cœur du pilote de l’Opel Adam aux couleurs des 2 Alpes et des Transports MARSY !

 

« Nous allons essayer de faire du mieux possible, annonçait Yoann Bonato avant le départ. C’est un rallye que j’aime bien, dans une formule où nous pouvons donner le meilleur de nous-même. La formule (NDLR : l’Opel Adam Cup) est économique et nous éprouvons beaucoup de plaisir au volant. »

 

Une trêve « façon Bonato »

 

Après une première partie de saison conclue en feu d’artifice au Rouergue le 14 juillet (cf Yoann Bonato, le retour : http://bit.ly/14qpj2J ), le pilote des 2 Alpes et sa machine méritaient bien une pause estivale.

 Mais une trêve « façon Bonato ». L’Opel Adam aura  évité l’ennui et les fourmis dans les roues durant les semaines traditionnellement consacrées à la villégiature. Yoann avait en effet programmé le 2 août une « Rencontre au sommet » avec Marion Rolland, championne du monde de ski, La skieuse est elle-aussi originaire des 2 Alpes et elle fait partie des amis d’enfance du rallyman. La manifestation s’organisa autour du partage des passions des deux champions : matinée de ski sur le glacier de leur station, après-midi de pilotage pour Marion qui découvrait les sensations éprouvées aux commandes d’une voiture de rallye. Au volant donc, Marion, avec Yoann redevenu navigateur comme lorsqu’il avait 16 ans. Une belle journée qui enthousiasma les champions ainsi que leurs invités. « Les 2 Alpes et  Opel By My Car m’ont soutenu de A à Z dans la mise en place de l’événement pour transformer l’expérience en succès », témoigne Yoann.

 

Lors de cette opération, Yoann aura démontré qu’outre ses qualités de pilote d’exception, il possède un talent de communiquant qui assure à ses partenaires un coefficient  multiplicateur de leurs investissements sur ses programmes.

 

Une rentrée des classes réussie

 

Le Rallye du Mont-Blanc Morzine, c’était la rentrée pour les pilotes de l’Opel Adam Cup. Une rentrée remplie de bonnes résolutions. Yoann Bonato s’est engagé dans l’Opel Adam Cup avec la volonté de la gagner. Il sait que le challenge est difficile car le niveau de la formule est relevé et que ses concurrente ne manquent ni de talent, ni d’ambitions.

 « L'objectif avant tout de cette année est de se remettre dans le bain de la compétition et de remporter le volant de fin de saison, confiait-il en mars. Par expérience je sais que pour remporter une formule de promotion il faut que tous les ingrédients soient réunis. A nous de mettre toutes les chances de notre côté pour réussir ce nouveau challenge. » L’Isérois a déjà remporté deux formules de promotion. Il possède toutes les qualités pour s’imposer à nouveau et poursuivre sa carrière au plus haut niveau. Déjà excellent lors des premières manches alors qu’il revenait à la compétition après trois saisons d’arrêt, il monte en puissance à chaque course.

 Une des forces de Yoann, c’est son adaptation aux conditions difficiles. « Je sais que j’analyse rapidement les choses et que j’ai une vision globale de la course, confie-t-il. Cela fait que plus c’est compliqué, mieux je me débrouille. » Au Mont-Blanc Morzine justement, des conditions météo changeantes rendirent les routes piégeuses et les choix de stratégies délicats. Yoann Bonato a signé la course parfaite. « 7 meilleurs temps sur 11 spéciales », constatait-il à l’arrivée. Son principal rival, Jouines, est parti à la faute et a abandonné. Sirot lui a donné une belle réplique, mais Yoann a su creuser l’écart dans la seconde journée.  Il termine le rallye avec 35’’ 2 d’avance sur Sirot et plus de 3’ 28’’ devant Vaillant. Bravo aussi à Thierry Michaut, le navigateur de Yoann, lui aussi résident des 2 Alpes. Il n’avait pas d’expérience du rallye et a été formé par son pilote. Il se montre parfaitement à la hauteur de sa tâche depuis le début de l’année. Il faut du cran pour naviguer un pilote ultra rapide car la route défile très vite.

  "Cette victoire nous place en tête de l'Opel Adam Cup avec 20 points d'avance », se réjouit Yoann. Certes, rien n’est jamais joué dans les sports mécaniques. Nul n’est à l’abri de l’incident, voire de l’erreur humaine. Mais la régularité, la solidité et la pointe de vitesse de Yoann en font l’homme fort de l’Opel Adam Cup. Il abordera les 2 derniers rallyes de la saison en pleine confiance et avec une détermination absolue.

 

Souvenirs et projets

 

L’Opel Adam Cup permet à la marque allemande de renouer avec un passé glorieux en compétition.

Des rallymen de très haut niveau ont défendu les couleurs de la marque à l’éclair dans le passé. Je pense notamment à Jean Ragnotti, Walter Röhrl, Henri Toivonen, Guy Fréquelin (en photo ci-dessus au Touraine 1985)… Opel a souvent mené une politique favorisant l’expression des talents avec des voitures performantes et abordables.

L’Opel Adam se révèle aujourd’hui une digne descendante de  la Kadett GTE de la fin des seventies avec laquelle Jean-Louis Clarr, Jean-Louis Ravenel, Hervé Knapick, Jacques Panciatici, Yves Loubet, Alain Oreille et d’autres encore collectionnèrent les podiums et les victoires. Je suis convaincu que l’Opel Adam aidera Yoann à enrichir son palmarès de nouvelles victoires et à poursuivre sa carrière de rallyman sur les routes de nouveaux championnats !

J’avoue éprouver une sympathie particulière pour la marque Opel. C’est au volant d’une Ascona 19 SR strictement de série à part 4 amortisseurs De Carbon et les équipements de sécurité que j’ai commencé à courir en côte quand j’étais encore étudiant. Elle n’était pas assez puissante pour aller chercher la gagne dans sa catégorie, mais ce fut une bonne voiture école grâce à laquelle je n’ai pas mis longtemps à remporter des victoires de classe une fois armé d’une Golf GTI. Bon, ça, c’était avant comme dit la publicité. Maintenant, j’ai rangé mon casque et ma combinaison (à moins qu’un jour, la tentation du VHC…) sans avoir jamais eu la prétention de rouler au niveau de Yoann.

 Maintenant, j’exprime ma passion de la compétition en écrivant des romans et nouvelles dans cet univers formidable. Le prochain, dont je vous parle depuis quelques semaines, sera très bientôt disponible dans sa version E-book. Il s’intitule LE PACTE DU TRICHEURet Yoann m’a fait le plaisir et l’honneur de le préfacer. Le personnage principal est copilote lors d’un rallye difficile. Il a un peu plus de 16 ans, comme Yoann lors de sa première épreuve dans le baquet de droite !

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Le site officiel de Yoann Bonato

http://www.yoann-bonato.com/

 

Le récit de la nouvelle victoire de Yoann Bonato sur le site Opel

http://media.opel.fr/content/media/fr/fr/opel/news.detail.html/content/Pages/news/fr/fr/2013/opel/09-09-rallye-mont-blanc.html

 Pour télécharger l’application BONATO RALLY LIVE

https://itunes.apple.com/fr/app/bonato-rally-live/id623515834?mt=8&ign-mpt=uo%3D4

ou

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.l308.appbuilder.app21350&hl=fr

 

Le compte Facebook de Yoann Bonato, pilote

http://www.facebook.com/pages/Yoann-Bonato/68465946477

 

Le compte Twitter de Yoann Bonato

https://twitter.com/yoannbonato

 

Une interview décalée de Yoann Bonato sur le site de la FFSA

http://www.ffsa.org/article.php?id=27605

 

Deux fictions avec David, héros du PACTE DU TRICHEUR

Angoisse au bord de la piste : David sur le site du romans quelques jours avant l’action http://0z.fr/U10ZB

Premier Scratch au Rallye des Vins de Touraine où David goûte l’ivresse de la course http://bit.ly/17ZTQTh

 

David sur le site du Comité 12 de la Fédération Française de Sport Automobile

http://www.ffsa.org/article.php?comite=comite12&titre_url=-circuit-mortel-a-loheac-&id=10763

 

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Thierry Le Bras

RALLYCROSS DE LOHÉAC,

flash-back en images sur des éditions de diverses périodes

 « Lohéac, ça ne se raconte pas, ça se vit », affirme Patrick Germain, président de l’Écurie Bretagne et du Rallycross.

 

Il faudrait effectivement une encyclopédie pour raconter l’épopée de Lohéac. Alors, comme je n’ai pas le temps de la rédiger mais que je suis sensible à l’histoire du Rallycross et à cette édition 2013 qui verra Sébastien Loeb et Petter Solberg en piste, voici quelques souvenirs épars de l’épreuve bretonne. Ces photos n’ont pas de lien entre elles à part la passion de la course automobile et le respect des pilotes. Elles illustrent juste quelques souvenirs de l’épreuve.

 

La photo en tête de note, je l’ai prise en 1990. Il s’agit de la BMW M3 de Pierre Flament qui finira 5^ème de sa catégorie ce week-end-là.

  Un clin d’œil à Jody Lannoye, souvent appelé Le Belge. Un pilote attachant, aussi gentil dans la vie que combatif sur la piste. Un gars que j’aimerais bien revoir en course un de ces jours, que ce soit en Rallycross ou dans une autre discipline. Le voici en 2002, quand il pilotait la Seat ibiza qui précéda l’Astra OPC.

 En 1988, Jean-Luc Pailler n’était pas encore le plus titré des pilotes français. L’ex double champion de France de 2 cv-cross  se faisait remarquer dans sa division avec la BX. Une légende allait naître.

 1990 à nouveau,  avec Christian Rio, pilote Alfa Romeo. Retour au statut de pilote officiel, cette fois dans les rangs de l’écurie dirigée par Jacques Panciatici. Il portera haut les couleurs de la 75 Turbo.

 Cette année-là, Jean-Manuel Beuzelin se montrera impressionnant avec la 205 T16 év 2 groupeB. Il remportera Lohéac et le titre de Champion de France.

  Le Rallycross, c’est aussi la convivialité, la fête, une atmosphère amicale. La meilleure image que j’ai trouvée pour le rappeler, ce sont celles de mes amis du Team Hervieux, l’écurie au sein de laquelle Denis Vaillant fait courir Stéphane Dréan, le Lucky Luke des départs !

Le Rallycross de Lohéac représente quelque chose de particulier pour moi. Il m’a inspiré un roman policier, CIRCUIT MORTEL A LOHÉAC, une histoire où les pilotes réels se mêlent aux personnages de fiction. Le premier tirage est épuisé et ne se trouve plus que sur le marché de l’occasion. Une version Ebook est prévue pour bientôt, peu après LE PACTE DU TRICHEUR, mon prochain polar au cœur d’un rallye qui lui, arrive en septembre !

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Jody Lannoye, le Belge qui voulait devenir champion de France

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/07/15/jody-lannoye-le-belge-qui-voulait-devenir-champion-de-france.html

 

Christian Rio pilote Citroën

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/11/30/visa-pour-christian-rio-au-rallye-de-touraine-et-ailleurs.html

 

Quand le lion rugissait avec Jean-Manuel Beuzelin

http://circuitmortel.hautetfort.com/archives/tag/rallycross/index-2.html

 

Le pilote Team Hervieux Stéphane Dréan, Lucky Luke des départs !

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/31/st%C3%A9phane-dr%C3%A9an-le-lucky-luke-des-d%C3%A9parts.html

 

En attendant LE PACTE DU TRICHEUR, Angoisse au bord de la piste en compagnie de David Sarel : http://0z.fr/U10ZB

 

Une pige à Trappes, une course qui a contribué à l’idée de mon premier polar

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/02/19/une-pige-a-trappes.html

 

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Thierry Le Bras

LES 4 MOUSQUETAIRES A PIKES PEAK

avec un Sébastien Loeb qui pourfend la concurrence

 Au Colorado, le nonuple champion du monde a conquis un sommet de plus dans sa carrière hors du commun.

 

L’an dernier déjà, Romain Dumas s’était pris pour Alexandre. Le Comte Athos du domaine de la Porsche avait croisé le fer avec les spécialistes de la montagne américaine. Il était L’étudiant étranger qui avait presque remporté son duel. En 2013, il est revenu avec une arme affûtée, une Norma pressée d’en découdre et de prendre de la hauteur Un été au Colorado sans craindre les bucherons habitués des lieux.

 3 compères l’ont accompagné. Des fines lames du pilotage. Le Capitaine Loeb - D’artagnan d’abord, armé jusqu’aux dents, chevauchant les 875 chevaux d’un carrosse 208 T16 Peugeot. Le Baron Jean-Philippe Dayraut - Porthos, un géant aux commandes d’une Mini à l’appétit d’ogre. Et le bien-pensant Simon Pagenaud - Aramis dont le monospace politiquement correct Honda Odyssey est beaucoup moins sage qu’il n’y paraît avec son moteur issu de l’Indy Car développant 530 chevaux.

 

40 ans après

 

En 2013, nos 4 mousquetaires français ont voulu conquérir l’Amérique. Normal. Rappelez-vous ce qui s’est passé il y a 40 ans.

 Les Chrysler Hémicuda, Ford Mustang, Chevrolet Camaro faisaient donner la cavalerie contre nos Opel Commodore GSE, BMW 2002 TI et Alfa Romeo 2000 GTV. Chacun son tour ! affirmerai-je avec une pointe d’humour.

 Certes, nous n’avons pas laissé nos amis américains jouer tout seuls pendant toutes ces années. En 1985, une Française est partie à la conquête de l’Everest des courses de côtes. Une très grande championne et une femme remarquable qui a marqué l’histoire du sport automobile. Cette année-là, Michèle Mouton a remporté Pikes Peak en battant le record de l’épreuve. Dans Le Parisien – Aujourd’hui en France du 30 juillet, la vice –championne du monde 1982 témoigne de ses impressions sur place. « Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle (Ndlr : Pikes Peak) la course des nuages. A un moment, on n’a plus de relief. La seule chose qu’on voit, c’est le ciel bleu. C’est alors difficile de savoir si on se trouve à 20 ou 50 cm du précipice. Je me souviens aussi de ces 4 ou 5 virages où tu n’as pas intérêt à te louper… » Des propos qui traduisent toute la difficulté de l’épreuve et qui montrent que la course de côte n’est pas une partie de rigolade. L’escapade de nos 4 mousquetaires dans le Colorado n’avait rien d’une villégiature en pays conquis.

 

Défi 2013

 

D’autant que la course automobile est soumise à de nombreux aléas. Sébastien Loeb se méfiait des obstacles imprévus. « Avec les casseroles qui montent, on se demande toujours ce qu’on va trouver sur la route, confiait-il à L’Équipe. Des boulons et des amortisseurs, ou même un concurrent qui descend pour faire un demi-tour après un tête-à-queue. » Pikes Peak est une course atypique. 20 kilomètres d’ascension dans un paysage changeant.

  Les pilotes décollent du sol et se propulsent dans un univers extra-terrestre où la végétation disparaît. Des aléas compte tenu de la disparité des voitures engagées. Des ravins, des obstacles naturels comme en rallye, mais avec des voitures qui poussent comme des bolides d’endurance, voire des F1. Une atmosphère inquiétante pour les femmes de pilotes. « J’ai découvert la montée avec Seb la veille de la course et après, je flippais » a avoué Séverine, l’épouse du vainqueur.

 Quand j’ai appris l’engagement de Sébastien Loeb sur la Peugeot 208 T16 en mars dernier, j’ai craint un poisson d’avril. Un buzz comparable à ce qu’avait entrepris BMW quelques années plus tôt avec la M3 pick-up présentée quelques jours avant la fête des blagues ou encore au gag Carambar annonçant la suppression de ses fameuses blagues. Heureusement, il n’en était rien. Peugeot a bien préparé un monstre reprenant des éléments du proto 908 d’endurance. Une machine extrême. « Je craignais que cette voiture soit difficile à piloter sur une route typée rallye, avouait l’Alsacien. » Les séances de mise au point ont permis d’adapter le comportement de la bête aux habitudes de son dompteur pour un numéro magistral. Daniel Elena a parfaitement secondé son pilote. Il n’était pas dans la voiture le jour de la course, mais il a reconnu avec Seb, a pris les notes que le pilote a apprises par cœur pour mémoriser les 156 virages du tracé et les négocier en suivant les meilleures trajectoires.

 « Avec cette voiture, ce serait inroulable sur le mouillé, prévenait Seb. On serait à l’arrêt. » Le jour de la course, l’incertitude sur l’heure de départ occasionna quelques inquiétudes. Le temps devenait inquiétant au haut du parcours. La pluie aurait pu gâcher la fête. Mais le tonnerre mécanique de Loeb et de la 208 T16 a fait trembler la montagne et devancé l’averse. Seb a claqué un temps canon, un 8’13’’878 qui pulvérise le précédent record de plus de 1’30’’. Sébastien Loeb s’est donné à fond. « Quand je suis monté, témoigne-t-il, je me suis posé la question de savoir si j’attaquais à bloc pour battre le record ou si j’assurais la gagne. Dans la 208, je me suis senti bien. J’ai attaqué car c’est ce que j’aime faire. 8’15’’, c’était le temps idéal soi-disant irréalisable. Je suis bien content d’avoir battu le temps de la simulation… »

 Joli ooup de communication pour Peugeot qui a exploité la victoire avec un slogan habile : « Pour monter aussi haut, nous avons préféré envoyer une fusée ». Une excellente publicité au moment où Peugeot met tout en œuvre pour booster les ventes de la 208, y compris le clonage des mythes  de la 205 GTI et T16 au profit de  la petite dernière.

 

Prochain défi pour Sébastien Loeb, le Rallycross de Lohéac, une autre épreuve qui m’est chère en tant que Breton et aussi qu’auteur du polar Circuit Mortel à Lohéac dont une nouvelle édition sortira cet été.

 

La course de côte à l’honneur

 

A Pikes Peak, Porthos (alias Jean-Philippe Dayraut) a hissé sa Mini sur la 3^ème marche du podium avec un chrono de 9’42’’. Pas de chance par contre pour le Comte Athos  du Domaine Porsche (alias Romain Dumas) dont la Norma s’est immobilisée peu après le départ suite à un problème électrique. Jolie performance pour Aramis (alias Simon Pagenaud) qui finit 2^nd en catégorie exhibition class. Les pilotes tricolores ont fait honneur au sport automobile français chez nos amis américains. Et je conclurai en soulignant un autre aspect positif de la médiatisation de Pikes Peak cette année grâce à la présence de Sébastien Loeb et des autres mousquetaires français. Ils ont mis en valeur la course de côte en général, discipline injustement oubliée et peu suivie par les médias.

 J’éprouve un intérêt particulier pour cette discipline, je l’avoue bien volontiers. Sans doute un peu pour des raisons subjectives, parce que j’ai effectué plusieurs saisons en course de côte et que les premières épreuves que j’ai pu suivre du bord de la piste quand j’étais gamin étaient des courses de côtes. Mas pas seulement. D’authentiques champions du rallye, de la F1 et des épreuves d’endurance ont couru en côte. Rappelez-vous Jean-Pierre Beltoise, vainqueur au Mont-Dore en 1968 avec sa Matra F2, Jo Siffert, premier aux Rangiers la même année sur une Lotus Ford 49 B, Guy Fréquelin, Champion de France de la Montagne en 1979, Gérard Larrousse (ici à Urcy en 1971) et tant d’autres…

 Car de tous temps, les Martin, Touroul, Debias (en photo ci-dessus au volant de BMW 320 G 5 en 1981), Tarrès, Dosières, Petit, Almeras, Baverey et beaucoup, beaucoup d’excellents pilotes ont offert des spectacles incroyables aux spectateurs de courses de côtes. La course de côte mérite mieux que son audience de spécialistes et de voisins des épreuves. Elle souffre des normes de sécurité tatillonnes imposées par les pouvoirs publics, du coût des gendarmes obligatoires sur les épreuves, de la concurrence d’autres disciplines aussi. Mais en côte, les pilotes livrent un véritable sprint sur une distance courte. Il faut aller vite, très vite d’entrée, attaquer à fond et ne commettre aucune erreur. C’est une belle discipline. Merci à nos 4 Mousquetaires de l’avoir rappelé à l’occasion de Pikes Peak.

Vous pouvez également me retrouver sur http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/ , http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Américaines contre Européennes sur nos courses de côtes :

http://bit.ly/PlWytv , http://bit.ly/12sm9ED et http://bit.ly/10DAq7O

 

Souvenirs de la Course de côte du Mont-Dore – Chambon-sur-Lac

http://bit.ly/VsJVhk et http://bit.ly/TJVEqb

 Quelques BMW sur le tracé du Mont-Dore – Chambon-sur-Lac  

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/08/07/quelques-bmw-a-la-course-de-cote-du-mont-dore-chambon-sur.html

 

Des fictions illustrées dans le monde de la course de côte

http://0z.fr/DwoeM et http://0z.fr/MkBH9

 

Trajectoires et Gommes brûlées

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/06/17/trajectoires-et-gomme-brulee.html

 

2013, l’année des fictions automobiles ? http://0z.fr/1Bk2l

 

Une nouvelle édition de mon polar Circuit Mortel à Lohéac cet été. En attendant, l’histoire ce livre inspiré d’une course que j’ai faite à Trappes

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/02/19/une-pige-a-trappes.html

 

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Thierry Le Bras