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Sport - Page 109

  • LA COURSE DE CÔTE DE SAINT-GOUËNO ET SON FER A CHEVAL (1)

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    1974, problème de frein ou freinage raté pour cette Fiat 128 groupe 2 qu’on reverra en course après quelques travaux de carrosserie

     

    La course de côte de Saint-Gouëno dans les Côtes d’Armor fait partie du patrimoine du sport automobile dans l’Ouest. Dans l’Ouest et au-delà devrais-je écrire, car cette belle épreuve a compté pour le championnat de France durant les années 70 et 80. A ce titre, elle a accueilli les rois de la montagne. Pour des raisons de divers ordres, les courses de côtes sont bien moins nombreuses aujourd’hui que par le passé. Celle de Saint-Gouëno renaît cependant depuis 2003. Souhaitons qu’elle soit bientôt réinscrite au Championnat de France de la montagne. Elle mérite, tout comme ses organisateurs.

     

    Saint-Gouëno offre un tracé intéressant aux pilotes et aux spectateurs. Les enfilades au bas du circuit exigent un gros cœur pour faire un temps, d’autant qu’elles se ressemblent toutes à l’entrée, mais que certaines se referment tandis que d’autres s’ouvrent à la sortie. Ensuite, un virage en fer à cheval oblige les pilotes à un gros freinage. Ce gauche serré ne permet pas de gagner beaucoup de temps, mais il en fait parfois perdre beaucoup, comme quantité de virages lents. Une montée, un long droite en appui suivi d’un gauche qui se termine en léger dévers (tout au moins se terminait-il ainsi l’année où j’ai disputé l’épreuve) conduisent les pilotes à la ligne d’arrivée.

     

    Outre l’édition que j’ai disputée, je me suis souvent rendu à Saint-Gouëno en qualité de spectateur équipé de mon appareil photo. Il est des virages sur les pistes où le photographe un peu avisé sait qu’il se passera quelque chose. Tel est le cas du fer à cheval, passage très chaud de ce circuit. Je m’en rappelle car j’ai moi-même failli y laisser une caisse de Golf GTI en 1977 après un freinage trop tardif. Par chance, j’ai juste abimé un peu un pare-choc et j’ai remporté ma classe sur le temps d’une deuxième montée plus sage.

     

    Voici quelques images ramenées de Saint-Gouëno au fil d’anciennes éditions. Dans quelques jours, je mettrai en ligne d’autres beaux passages au fer à cheval, ceux exprimant le pilotage parfait des Francis Dosières, Christian Dzierzbicki et autres rois de la montagne.

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    1976, Daniel Postic attaque très fort sur ses terres. Sa Simca  1000 Rallye 2 groupe 2 glisse des quatre roues. Une démonstration de contre-braquage de ce sympathique pilote qui tenait à briller sur ses terres

     

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    1981, Patrick Germain, un des gros bras de la classe 1301 – 1600 cm3 au début des années 80, sauve sa caisse de Golf GTI, à peu près comme je l’avais fait quatre ans plus tôt. Lui aussi remportera la classe sur son temps de la seconde montée

     

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    1981, Jean-Luc Moreau possède un pilotage agressif et spectaculaire. Il se fait plait plaisir au volant de sa R5 groupe 2 ex Christian Rio. Jean-Luc ne va pas sortir de la piste, il franchira le fer à cheval sans rien toucher

     

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    Guillaume Samson, un sens certain de la limite avec sa Porsche groupe B

     

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    La Martini F2 de Marcel Tarrès en glisse  comme une R8 Gord du bon vieux temps

     

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    1984, démonstration d’appui signée Alain Gadal au volant de sa Porsche 930 groupe B

     

    NOTE MODIFIÉE LE 12 AOÛT 2015

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Le site Internet de la Course de côte de Saint-Gouëno  http://www.coursedecote-saintgoueno.fr/

     

    Un week-end agité à la Course de côte de Saint-Gouëno http://bit.ly/OKCzJB

     

    Trajectoires et gomme brûlée  http://bit.ly/1MthLPs

     

    Une nouvelle dans le monde de la course de côte  http://bit.ly/1muWeWR

     

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    Thierry Le Bras

  • LOÏC DUVAL A L’HONNEUR

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    J’avais déjà évoqué en début d’année les belles performances de Loïc Duval en A1 GP ainsi que  son projet de disputer les 24 Heures du Mans.

     

    L’année 2008 s’est poursuivie sur la dynamique du succès pour le jeune pilote chartrain.

     

    Quelques jours avant les 24 Heures du Mans, il remportait une épreuve en Championnat de Formule Nippon au Japon.

     

    Engagé au Mans sur la Courage-Oreca N° 5 aux côtés de Laurent Groppi et de Soheil Ayari, il fêtait son anniversaire le jeudi 12 juin 2008, jour de la seconde séance d’essais officiels de la classique mancelle.

     

    Les 24 Heures sont une course dure. Et cette année, les conditions météorologiques se sont invitées au festival des difficultés qui guettent les pilotes.

     

    A mi-course, la Courage Oreca poursuit sa route malgré quelques interventions des mécaniciens. Elle s’arrête à 3 heures 56 pour un problème de commande de boite. Puis à 6 heures 26, il faut  changer de démarreur. Il faudra aussi purger une nouvelle fois l’embrayage. Des interventions qui la priveront d’un combat serré avec la Pescarolo Judd N° 17 pour la place de premier prototype LMP1 essence.

     

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    La pluie qui commence à tomber vers 5 heures du matin rend la course de plus en plus difficile. Loïc est au volant. Il effectue un triple relais et s’empare de la huitième place en prenant le meilleur sur la Porsche Spyder N° 34. Sur la piste détrempée, il réduit l’écart avec les diesel. « Ce n’est pas facile de piloter dans ces conditions climatiques », reconnaîtra-t-il.  A certains endroits la piste est sèche, à d’autres elle est détrempée. Malgré les quelques problèmes que nous avons connus, nous répondons présents. Nous tentons de conserver un bon rythme. Il faut être prudent, mais comme tout pilote, on aime attaquer. Personnellement, je me sens à l’aise dans la voiture et la pluie ne me dérange pas. Mais il y a tellement de monde derrière nous que nous avons une certaine pression sur les épaules. »

     

    L’équipage de la 5 continuera sa course parfaite jusqu’à la ligne d’arrivée qu’elle franchira en huitième position, seconde des voitures essence derrière la Pescarolo de Primat, Tinseau et Treluyer.

     

     « Je pense que le bilan est positif », analysera Olivier Panis… « Hier soir, nous sommes montés en régime et c'était très sympa : La voiture marchait bien, nous étions dans le bon rythme. Malheureusement, il y a eu l'accident de Marcel (un de ses équipiers). La n°5 a "répondu présente" et il faut souligner le bon boulot effectué par les trois pilotes (dont Loïc). Cette prestation est prometteuse… »

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    Loïc ne bouda pas son plaisir. « Je suis très heureux d'avoir rallié l'arrivée », déclara-t-il… « J'ai beaucoup apprécié mon dernier relais. Je dois dire que l'émotion au moment de passer sous le drapeau à damiers était assez intense ! »

     

    Satisfaction supplémentaire pour le jeune Chartrain, il reçut le Prix Jean Rondeau décerné chaque année à un jeune espoir du sport automobile français ayant fait preuve de talent, courage et obstination. Ses performances lors des 24 Heures 2008, notamment pendant ses superbes relais sous la pluie, font de Loïc un beau vainqueur de trophée.

     

    Depuis Le Mans, Loïc continue à s’illustrer. Il a notamment gagné une nouvelle manche du Championnat Formule Nippon à Motegi cet été.

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       Et le premier week-end d’octobre, il a réalisé une performance  magnifique à l’épreuve d’ouverture du nouveau Championnat A1 GP. Troisième de la première course, vainqueur de la seconde, il place d’entrée la France en tête du classement provisoire du Championnat !

      

    Loïc est une star au Japon où il dispute le Championnat de Formule Nippon et celui des voitures de Grand Tourisme. Les décideurs de chez Honda le connaissent bien. Ne ferait-il pas l’équipier idéal de Jenson Button au sein du Team Honda la saison prochaine ?

     

    Pour tout savoir sur Loïc Duval, n’hésitez pas à visiter  son site :

    http://www.loicduval.com/home.htm

     

    Thierry Le Bras

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  • BASTIEN BRIÈRE IRRÉSISTIBLE A NOGARO

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     Peut-on concilier sport automobile et préoccupations écologiques ? Oui, répondent les BIORACING SERIES, une catégorie de prototypes fonctionnant au bioéthanol. Les épreuves de cette discipline se déroulent cette année dans le cadre des Super séries FFSA.

    Les lecteurs des Aventures de David Sarel, l’avocat – pilote héros récurrent des romans de Thierry Le Bras (1) connaissent bien Bastien Brière. Le jeune pilote manceau est en effet l’auteur de la préface et un des héros de « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », un roman policier dont l’action se déroule dans le cadre du Championnat LMS et des 24 Heures du Mans. Dans cette fiction, Bastien est le premier pilote du proto Vivia LMP2 qui se bat pour le podium avec les prototypes Audi et Pescarolo, notamment celui du fabuleux Sébastien Loeb.

     

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      Dans le monde réel, Bastien Brière se montre tout aussi brillant que dans l’univers de fiction de David Sarel. Après une saison 2007 remarquable dans le très relevé Championnat de France GT3 où Bastien amena son Aston Martin plusieurs fois à la victoire, le jeune Manceau dispute cette année les BIORACING SERIES. Et au volant du proto V6 4000 cm3 de 350 cv, Bastien vient de signer deux nouvelles victoires. « Brière a été impeccable tout au long du week-end », souligne d’ailleurs le magazine spécialisé AUTOhebdo.

    Après un week-end frustrant lors de la course de la rentrée début septembre, Bastien attendait avec impatience la course de Nogaro. En effet, Albi ne lui a pas permis de s’imposer en raison à nouveau de problèmes de coupures moteur. Il termine deux fois second, et une fois sixième, confortant néanmoins sa seconde place au classement général.

    Geoffrey Dellus, leader du championnat n’était pas encore hors de danger mathématiquement en arrivant à Nogaro.

    Les deux séances d’essais chronométrées étaient très serrées entre trois pilotes: Bastien, Geoffrey Dellus, et un nouveau venu expérimenté Christophe Lefranc. Bastien réalisait la pole position de la première séance en 1’29s 035 devant Geoffrey en 1’29s 143 et Lefranc en 1’29s 211. L’ordre de la seconde séance était inversé puisque Lefranc arrachait le meilleur temps devant Dellus et Bastien qui n’avait pas réussi à trouver un tour clair.

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     Course 1:

      Bastien partant de la pole position maîtrisait parfaitement son départ et prenait la tête devant Dellus et Lefranc. Rapidement Lefranc réussit à prendre le dessus sur Dellus et se rapprocher de Bastien qui résistait bien à ses premières attaques. Bastien alignait de bons tours qui lui permettaient de reprendre ses distances et de finir avec quelques longueurs d’avance.  Il remportera ainsi  sa première course de la saison. Il comptabilise également le point supplémentaire du meilleur temps en course.

    Course 2:

    Partant de la seconde ligne, Bastien entame le premier tour en 3ème position. Au bout de la longue ligne droite de l’aérodrome, lorsqu’il lève le pied de l’accélérateur sa voiture continue à accélérer. Un “énorme “ freinage lui permet de rester sur la piste et de conserver sa place. Un incident technique nouveau venait de se produire puisqu’un capteur était défaillant. Par précaution, il rallongeait ses distances de freinage et préservait sa troisième place jusqu’à l’arrivée. Dellus, qui avait pris la tête, la perdait en vue du drapeau à damier suite à une erreur de pilotage qui entraînait un tête-à-queue. C’est donc Lefranc qui profite de cette situation pour remporter la victoire.

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    Course 3:

      Meilleur temps absolu des deux courses précédentes, Bastien prend le départ de la troisième course en pole position. Il parvient à rééditer sa performance de la veille en prenant un très bon départ et en conservant sa première place, n’étant jamais réellement menacé par Lefranc qui se fait progressivement distancer.  DELLUS occupe la troisième position. L’ordre ne changera pas jusqu’à l’arrivée que Bastien franchit en vainqueur pour la seconde fois en deux jours.  Avec à nouveau le meilleur temps en course !

    Dellus se trouve maintenant à l’abri et remporte dores et déjà le championnat, Bastien occupe définitivement la seconde place puisqu’il ne peut plus être rattrapé par le troisième.

    Le dernier meeting ne comprendra que deux courses, mais Bastien est bien décidé à les remporter toutes les deux.
    Prochaines courses les 11 et 12 octobre 2008 sur le circuit de MAGNY-COURS.