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  • FORD GT 40, L'ARME DU DUEL CONTRE FERRARI

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    RETOUR AU TEMPS DU TERRIBLE DUEL FORD - FERRARI

    Nous sommes en 1962. Le groupe Ford réalise l’impact publicitaire d’une victoire aux 24 Heures du Mans et décide de tout mettre en œuvre pour remporter l’épreuve. Des contacts sont noués avec Enzo Ferrari dans le but d’acheter la Scuderia. Les négociations durent un an.

     

    Au dernier moment, le Commendatore les rompt car il considère que le protocole ne lui permettra pas de rester le patron de l’écurie Ferrari Ford. En fait, il paraît aujourd’hui vraisemblable qu’Enzo Ferrari ait surtout voulu faire évaluer son entreprise dans le but de la vendre au groupe Fiat.

     

    La riposte

     

    Henry Ford II va répliquer. Il recrute John Wyer, patron du service compétition chez Aston Martin, et Éric Boadley, concepteur des Lola. Mission, concevoir un prototype capable de battre le Ferrari.

     

    En juin 1964, trois GT 40 à moteur 4,2 L s’alignent au départ de l’épreuve mancelle. Des ennuis de boites de vitesses les contraignent à l’abandon. Une satisfaction toutefois pour le géant américain. En catégorie GT, une Cobra a battu les Ferrari GTO.

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    Ford revient en force l’année suivante avec six voitures dont deux 7 litres. Les Ford tentent d’entrée de faire la différence. Elles cassent toutes avant le milieu de la nuit. Mais les Ferrari officielles qui ont voulu suivre le rythme connaissent des problèmes de disques de freins. Le constructeur de Modène l’emporte, mais grâce à des voitures privées.

     

    Le temps des plus Ford

     

    En 1966, Henry Ford II vient lui-même sur le circuit et donne le départ. Cette fois, les Ferrari ne tiennent pas la cadence. Les moteurs 4 litres des P 3 ne suivent pas le rythme imposé par les 7 litres de Ford. Le constructeur italien place trois voitures aux trois premières places. Rappelons qu’un des pilotes de la voiture victorieuse était Bruce McLaren, le créateur de l'écurie de F 1.

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    Ford gagnera encore en 1967, 1968 et 1969. La victoire de 1967 fut obtenue avec une monstrueuse MK IV 7 litres. Puis la réglementation ayant prohibé les moteurs de 7 litres. John Wyer engagea des versions 5 litres en 1968 et 1969 qui enrichirent le palmarès de la marque.

     

    De nombreuses GT 40 courent encore en VHC. Et Ford commercialise désormais une GT qui est la réplique de l’arme qui lui permit de créer son image sportive.

     

    Pour les amateurs de technique, nous rappellerons les caractéristiques de la formidable 7 litres :

    * le moteur 7 litres : V 8 à 90 ° de 6.982 cm3 (108 x 96) ; 1 arbre à cames central ; 16 soupapes ; 485 ch à 6.200 tr/mn ; 1.200 kg

     

    NOTE MODIFIÉE LE 27 OCTOBRE 2014

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

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    Vous voulez revivre les 24 Heures du Mans 1966 au sein d’une écurie ?  C’est possible. Entrez dans  VENGEANCE GLACÈE AU COULIS DE SIXTIES, un polar vintage et automobile dont l’action se dénoue aux 24 Heures du Mans pendant le duel de Titans que se livrent les Ford et les Ferrari. Cliquez ici  pour découvrir l’ouvrage  http://amzn.to/1nCwZYd

     

    Belles de course : la Ford MKIV, la MKII, la Cobra Daytona… http://bit.ly/1mpLQkr

     

    Ford MKII, la première à terrasser le cheval cabré http://bit.ly/1khJtDY

     

    Carroll Shelby, un acteur des victoires Ford ! http://bit.ly/1lZ7Im1

     

    Le duel Ford – Ferrari bientôt sur grand écran http://bit.ly/LHGHst

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    LE PACTE DU TRICHEUR, un autre polar automobile que j’ai écrit pour vous :http://amzn.to/1jAhsoF

     

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    Thierry Le Bras

  • MICHEL VAILLANT, UN VRAI PILOTE

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    Aux dernières nouvelles, l’Écurie Vaillante, qui fête cette année ses 50 ans, participe bien aux 24 Heures du Mans. A sa façon, en sortant un nouvel album où ses voitures vont affronter les redoutables Audi. Nous y reviendrons.

    Michel Vaillant s'est imposé dans toutes les disciplines, que ce soit en Formule 1, à Indianapolis, en rallye, et naturellement aux 24 Heures du Mans. Nul doute qu’il donnera du fil à retordre aux voitures allemandes.

    Car non content d'afficher un palmarès éclectique que tous ses rivaux lui envient, le pilote français fait preuve d'une belle longévité. Il a couru avec Jim Clark, Jean-Pierre Beltoise, Niki Lauda, Didier Pironi, Ayrton Senna, a tenu la dragée haute à Michael Schumacher, et compte bien se battre pour le titre avec Kimi Räikkönen, Felipe Massa et les autres grands fauves du peloton, à commencer par Lewis Hamilton et Nico Rosberg !

    Quel autre pilote aura côtoyé sur les pistes Graham Hill et son fils Damon, Keke Rosberg et son fils Nico ? Aucun !

    Gageons qu’au terme de la saison 2017, pour fêter dignement les 60 ans de l’Écurie Vaillante, Michel sera encore là. Au GP du Maroc en novembre 2017, dernière manche de la saison, j’imagine bien une première ligne avec Nico Rosberg et Loïc Duval, en tête du championnat à égalité de points, et juste derrière, en deuxième ligne, à 3 points des deux leaders, Michel Vaillant partant à côté de Lewis Hamilton. Bien sûr, les moteurs des F1 tourneront à l’hydrogène à cette époque.

    Quand j’étais gamin, la couverture des médias sur le sport auto n’était pas celle d’aujourd’hui. Internet n’existait pas. Il n’y avait même pas de téléphones portables (les plus jeunes auront sans doute du mal à me croire). Outre Ferrari, les mythes de la course auto s’appelaient Lotus, Cooper, Matra, Alpine, Porsche, Alfa Roméo

    J’avais 11 ans en 1966 quand Ford a remporté sa première victoire au Mans avec Bruce McLaren, alors pilote de premier plan et déjà constructeur.

    Mes principales sources d’information sur le sport auto qui me passionnait déjà étaient le Cahier compétition du magazine L’Automobile, quelques reportages de Tommy Franklin sur France Inter, les rares reportages TV (une seule chaîne d’abord, puis deux, en noir et blanc et qui n’émettaient pas toute la journée) et les livres des Éditions Marabout consacrés à la course (dont l’autobiographie de Jim Clark, un ouvrage qui fut vraiment mon livre de chevet l’année de ma 6ème).

    J’avais commencé à écrire un livre sur un cahier de brouillon. C’était l’histoire d’une bande de jeunes qui, n’ayant pas assez d’argent pour acheter une AC Cobra ou une Ferrari GTO, construisaient eux-mêmes une GT dans le garage de leur grand père. Je n’ai pas réussi à le finir, bien que j’y aie travaillé régulièrement pendant plusieurs mois.

    A l’époque, les Aventures de Michel Vaillant paraissaient d’abord dans l’hebdomadaire Tintin qui arrivait en kiosque en début de semaine et que j’attendais avec une grande impatience pour me plonger quelques minutes dans l’ambiance des circuits très bien rendue par Jean Graton. C’était génial dans un contexte où peu de médias faisaient vraiment vivre les préparatifs de l’épreuve, le travail des mécanos dans les stands, toute l’atmosphère d’un week-end de course. Donc forcément, Michel Vaillant représentait plus pour ma génération que pour les jeunes d’aujourd’hui qui ont bénéficié de sources d’information très complètes quand ils étaient enfants.

    Ça fait un peu vieux combattant tout ça, mais je peux vous affirmer que la passion et l’enthousiasme sont restés intacts nonobstant les années qui ont passé et la constatation que je ne réaliserai pas le rêve que j’avais l’année de mes 12 ans, devenir pilote de l’Écurie Lotus quand je serais grand. Mais attention, je n’en suis nullement aigri et je continue à vivre ma passion de la course en me faisant plaisir. D’ailleurs, j’ai couru en amateur et je n’exclus pas de reprendre le volant en VHC.

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    Le Mans vous intéresse et vous aimeriez vous plonger dans son ambiance par le biais de fictions ?

    C’est possible en vous plongeant dans les bandes dessinées de Jean et Philippe Graton bien sûr, mais aussi en lisant les romans de Thierry Le Bras, notamment « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » (Éditions Astoure, diffusées par Breizh). Vous découvrirez l’atmosphère enfiévrée de la semaine du Mans au sein du Team Vivia pour lequel court David Sarel, héros du scénario.

  • ALONSO DE RETOUR CHEZ RENAULT ?

    medium_VIGNETTE_RENAULT_F1.jpgFICTION OU RÉALITÉ ?

    Nous sommes dans l’univers de fiction de l’avocat-pilote David Sarel et du Team Vivia. En direct du Mans où il prépare les 24 Heures avec l’équipe Vivia, Freddy Vivien, ex champion du monde de F1, répond aux questions du journaliste Sébastien Ménier.

    Sébastien Ménier : Que t’inspirent les récentes déclarations d’Alonso à la radio espagnole SER ? Le pilote McLaren se plaint que son équipier Lewis Hamilton serait mieux traité que lui.
    Freddy Vivien : Elles ne me surprennent pas du tout. Elles correspondent parfaitement au personnage. J’ai toujours dit que les relations se dégraderaient très vite entre Alonso et le Team McLaren. A la première contrariété, il était évident qu’Alonso irait étaler ses prétendus états d’âme dans les médias. Flavio Briatore aussi s’y attendait et prévenait qu’il mettrait le feu. En plus, Alonso est d’une mauvaise foi inacceptable. Il est malhonnête intellectuellement. Jusqu’à présent, il a été plutôt favorisé par Ron Dennis au plan stratégique.

    Sébastien Ménier : Cette situation te rappelle-t-elle quelque chose ?
    Freddy Vivien : Bien sûr. Poser la question, c’est y répondre. Les tristes lamentations d’Alonso rappellent curieusement les mesquineries de Prost quand il prétendait que Honda favorisait Senna à ses dépens. Un pilote malmené sur la piste par son équipier cherche à sauver la face en mentant avec une audace prodigieuse devant les micros.

    Sébastien Ménier : Tu vas te faire des amis.
    Freddy Vivien : Je n’ai jamais caché mon peu de sympathie pour Prost et Alonso. Ce furent certes de bons pilotes. Mais pas les meilleurs de leurs générations. Ils ont bénéficié l’un et l’autre de circonstances tout à fait exceptionnelles et, sans vouloir entrer personnellement dans la comparaison, je dirai qu’ils ne furent ni Senna ni Schumacher.

    Sébastien Ménier : Que penses-tu de la course d’Alonso à Montréal ?
    Freddy Vivien : Quatre passages dans l’herbe, il est clair qu’Alonso a perdu les pédales sous la pression d’Hamilton. A la régulière, le Britannique est toujours plus rapide que lui, comme Senna dominait nettement Prost.

    Sébastien Ménier : Comment vois-tu l’avenir chez McLaren ?
    Freddy Vivien : Très vite sans Alonso. L’Espagnol ne supportera pas la domination d’Hamilton. Il cherchera à partir. Et Ron Dennis, qui a subi les caprices de Prost et l’ambiance insupportable qu’ils avaient causée a compris la leçon. Il laissera Alonso s’en aller. En plus, je me demande si Briatore n’avait pas raison quand il déclarait qu’Alonso n’est pas un si bon pilote que ça. Après sept ans de F1, il se fait tout de même devancer par un débutant, fût-il génial. Et qu’on ne me dise pas qu’il a été souvent devant les Ferrari. Cette année, McLaren a réussi une voiture exceptionnelle et la limitation du régime des moteurs a solutionné leur problème de fiabilité.

    Sébastien Ménier : Où ira Alonso à ton avis ?
    Freddy Vivien : Je le vois retourner chez Renault. Briatore et lui se consoleront peut-être de leurs déboires 2007. Je pense de toute façon qu’Alonso arrêtera très vite sa carrière. Il a gagné ses titres face à Kimi et Schumi grâce à une voiture exceptionnelle et aux faiblesses passagères des écuries rivales. En 2005, c’est le manque de fiabilité de la McLaren qui a fait perdre le titre à Kimi, pas la réplique d’Alonso qui lui fut largement inférieur sur la piste. Et en 2006, le Ferrari ne marchait pas en début de saison. Alonso a pris de l’avance. Mais dès que la Scuderia Ferrari s’est redressée, Schumi a refait son retard. Il méritait le titre comme Kimi le méritait l’année précédente.

    Sébastien Ménier : Crois-tu que Renault ait sous-estimé l’importance d’Alonso dans ses succès comme le prétendent certains supporters de l’Espagnol ?
    Freddy Vivien : Absolument pas. Les problèmes de Renault cette saison proviennent d’abord des perturbations aérodynamiques dues à la déformation des pneumatiques, un problème que les ingénieurs n’avaient pas prévu. En outre, je pense que Flavio Briatore a déstabilisé ses pilotes en les rendant responsables des mauvais résultats. Or, entre un pilote en confiance et un pilote maltraité par son team, il y a une demi seconde au tour, sans compter les fautes et les sorties de piste.

    Sébastien Ménier : Alonso semble pourtant conserver de nombreux supporters.
    Freddy Vivien : En France, Alonso bénéficie encore de son ancien statut de pilote Renault, écurie nationale. C’est ce qui lui vaut la sympathie d’une partie du public et de la presse française malgré un comportement de star inaccessible, même avec ses fans. Mais lis la presse anglo-saxonne et tu trouveras des opinions bien différentes…

    Sébastien Ménier : Kimi semble aussi connaître quelques soucis chez Ferrari. Crois-tu qu’il redressera la barre ?
    Freeddy Vivien : Kimi a gagné son premier Grand Prix chez Ferrari en réalisant la pole et en signant le meilleur tour en piste. Kimi ne se plaint jamais. C’est un pilote loyal et fidèle à son équipe. Il respecte l’image de son employeur. Pourtant, contrairement à Alonso, il n’est pas bien traité chez Ferrari. Massa est favorisé dans la stratégie dès les qualifications. Pour une raison toute simple, parce qu’il est le client et l’ami du fils Todt. Mais on voit que dans une course chaotique à Montréal, Kimi sauve les meubles et Massa sombre. Ce sera la même chose à chaque fois que les conditions deviendront difficiles, par exemple s’il pleut. Il faut que Kimi retrouve toute sa confiance. A partir de ce moment-là, il sera irrésistible.

    ET SI C’ÉTAIT VRAI ? SI ALONSO QUITTAIT MCLAREN DÈS LA FIN 2007 ? AU JEU DES PROBABILITÉS, JE DIRAI PLUS DE 50%.
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    La F1 nous offre parfois des scénarios pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous aimeriez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne  dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).