Sébastien Loeb ne participera aux 24 Heures du Mans cette année.
Il l’avait annoncé sur son site Internet depuis plusieurs mois. Sébastien Loeb ne participerait pas aux 24 Heures du Mans 2007 malgré son attachement à l’équipe de Henri Pescarolo. Il n’a pas changé d’avis. Sauf coup de théâtre de dernière minute, Sébastien ne sera pas sur la grille de départ le 16 juin prochain.
Avec la réglementation favorable aux moteurs diesel des Audi et des Peugeot, il faut avouer que les chances des Pescarolo sont minces. Peut-être Sébastien se serait-il laissé convaincre si les voitures équipées de moteurs à essence avaient conservé leurs chances de victoire grâce à une autre équivalence entre les deux types de motorisation.
Dommage en tout cas. Sébastien Loeb est un coureur hors normes. Pour une fois, un pilote issu d’une autre discipline que la F 1 fait vibrer les foules. L’enthousiasme des spectateurs au Mans en 2005 et 2006 en apportèrent la preuve irréfutable. Combien de billets vendus pour voir Seb ? Et surtout, quel bonheur au bord de la piste à chacune de ses apparitions !
Sur le circuit justement, Seb fit mieux que tenir son rang. Le samedi soir en 2005, il se montra le pilote le plus rapide en piste pendant plus d’un quart d’heure et gagna deux places durant son relais. Sébastien craignait d’éprouver des difficultés à comprendre les phénomènes aérodynamiques spécifiques aux protos à grande vitesse. Il n’en fut rien. Le champion français maîtrisa cette difficulté nouvelle par rapport au rallye et se montra d’entrée l’égal des meilleurs pilotes d’endurance.
« S’il en a assez du rallye, moi je l’engage tout de suite en endurance », s’enthousiasmait Henri Pescarolo, l’ancien maître de la discipline devenu patron d’écurie.
L’an dernier, notre Seb national réalisa un festival aux essais chronométrés sous la pluie le mercredi soir. Et il réussit une course parfaite le samedi et le dimanche. La Pescarolo qu’il partageait avec ses coéquipiers se classa seconde derrière une Audi diesel. Une deuxième place qui vaut une victoire dans le contexte d’une équivalence trop pénalisante pour les moteurs à essence.
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SUSPENSE AUX 24 HEURES DU MANS 2007
LE COMPTE Á REBOURS A DEJÁ COMMENCÉ
Premier temps fort de ces 24 Heures du Mans 2007, les essais préliminaires.
Ils ont lieu le 3 juin sur le grand circuit où s’affronteront bientôt les bolides durant deux tours d’horloge. Les 16 et 17 juin, pour être précis comme l’exige le monde de la course automobile. Mais dimanche soir déjà, les pilotes et les team-managers se feront une idée plus précise du potentiel de leurs voitures et de leurs chances sur la piste mancelle.
Peugeot parviendra-t-il à faire jeu égal avec Audi ? Les Pescarolo brilleront-elles ? En GT, les Corvette battront-elles à nouveau les Aston Martin, Lamborghini et autres Saleen ? Du suspense en perspective !
Quelques anciens pilotes de F1 au départ, notamment Jacques Villeneuve, Champion du monde 1997, Johnny Herbert, Jan Magnussen (vainqueur en LMGT1 les 3 dernières années au volant de sa Corvette). Un star du show-bizz s’aligne aussi dans cette prestigieuse épreuve. Il s’agit du sympathique et performant David Hallyday. Il pilotera une Chevrolet Corvette du team PSI. David est un excellent pilote. Il connaît Le Mans pour y voir couru au volant d’un prototype Courage en 2003. Nous reviendrons prochainement sur ses performances et ses titres. Par contre, ne cherchez pas David Hallyday sur la liste des engagés. Le pilote court l’épreuve mancelle sous son nom patronymique : David Smet !
Les 24 Heures, c’est un événement extraordinaire, une véritable fête de la course automobile.
Souhaitez- vous plonger dans l’ambiance magique et enfiévrée du Mans par le biais de la fiction ?
C’est possible. Le dernier roman de Thierry Le Bras, « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », vous guide dans les coulisses de la course sur les traces de l’avocat-pilote David Sarel. Ce roman a été publié par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).
Il est présenté dans les archives de ce blog (cf mois de mai 2007). Vous pourrez aussi vous immerger dans l’atmosphère des 24 Heures en surfant sur des archives plus anciennes de ce blog, celles du mois de juin 2006. Sur le mode du docu-fiction, Thierry Le Bras entraînait le lecteur dans le sillage de son héros David Sarel durant les préparatifs de la course.
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THIERRY LE BRAS, un ancien pilote devenu journaliste, écrivain et consultant en communication
La passion de la course ne s'éteint jamais
NOM : LE BRAS PRÉNOM : Thierry
VOITURES : Opel Ascona groupe 1 ; Golf GTI groupe 1 ; Visa groupe B
PALMARÈS : 11 victoires de classe en courses de côtes ; 4ème aux 24 Heures de Paris 1988 (avec Ségolen)
Contact : thierrylebras@wanadoo.fr
Les fidèles de ce blog connaissent Thierry Le Bras comme le créateur de David Sarel, le héros récurrent d’une série de romans qui se déroulent dans l’univers de la course automobile. Mais si Thierry a placé son personnage favori dans ce milieu, c’est parce qu’il lui a transmis ses propres passions.
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« Enfant, je rêvais de devenir pilote, se souvient Thierry. Le jour où j’ai remporté ma première victoire de catégorie en course de côte me procura une des plus belles joies de ma vie. »
C’est en 1976 que Thierry fait ses premières armes au volant d’une Opel Ascona SR. La voiture manquait cruellement de puissance face aux Alfa 2000 GTV qui dominaient la classe à cette époque. Qu’importe, Thierry cherche la limite, effectue quelques figures spectaculaires et emmagasine de l’expérience.
La saison suivante, il s’aligne au volant d’une Golf GTI. Il sympathise avec Marcel Grué et Christian Rio, reconnaît les tracés avec eux. Il applique à la compétition les méthodes apprises durant ses études universitaires : étude du tracé, analyse de ces données, choix très précis des trajectoires. Le travail porte ses fruits. Thierry remporte ses premières victoires et devient l’homme à battre dans sa catégorie.
Une grosse sortie de route abrège la saison suivante. Puis Thierry effectue quelques rallyes. Le manque de temps et de budget l’incitera à revenir à sa discipline préférée, la côte. Il y retrouve le chemin des podiums et des victoires de classe.
« J’adorais les pistes rapides, les tracés où tu prends de gros appuis, où tu trouves des enchaînements rapides qui font monter l’adrénaline, raconte-t-il. Par contre, je n’aimais pas trop les épingles. Je m’amusais aussi sur le mouillé, là où la finesse de pilotage fait la différence. »
Ses obligations professionnelles le conduisent à ranger son casque. Provisoirement, pense-t-il. En fait, les années passent bien trop vite sans programme de course à l’exception d’une pige aux 24 Heures de Paris avec Segolen.
« Ceci dit, la course m’a beaucoup apporté, constate thierry. J’y ai développé le goût de l’effort et de la compétition indispensable dans la vie professionnelle. Une bonne préparation psychologique pour relever les défis du monde passionnant de la presse, de l’édition et de la communication ! »
La passion reste toujours aussi forte. Devenu journaliste, écrivain et consultant en communication, Thierry a rédigé la biographie officielle du pilote de F 1 Olivier Panis ainsi que des romans qui se déroulent dans le monde de la course automobile. D’autres ouvrages dans cet univers sortiront d’ici quelques mois. Notamment un roman dont l’action se déroule en 1966 et de nouvelles aventures de David Sarel, son héros récurrent. Thierry s’attachera tout particulièrement à offrir la meilleure diffusion possible à ces ouvrages.La fièvre de la compétition recommence à monter. Thierry se verrait bien au départ de quelques épreuves d’endurance VHC…
Vous souhaitez lire les romans de Thierry Le Bras. ?
C’est possible. Vous découvrirez les épisodes stupéfiants, parfois terrifiants, toujours passionnants de la vie de ses personnages. Une vie qui ne ressemble décidément pas à « un long fleuve tranquille ». N’hésitez pas non plus à vous plonger dans ses nouvelles qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel. Pour tout savoir sur ces scénarios ::
- des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
- trois romans de Thierry sont actuellement disponibles : « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans ». Il ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).