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  • LORSQUE LA 4 CV COURAIT AU MANS

    medium_4_CV_MANS_CLASSIC_04.jpgRenault 4 cv 1063, une sacrée petite bombe

    Dans quelques jours, les plus petites voitures à s’affronter sur la piste mancelle seront des Porsche 911 GT3 RSR, des Ferrari F 430 GTC (look Modéna), des Panoz Esperante ou des Spyker C8 Spyder GT2 R développant plus de 450 cv.

    Les temps changent. Au début des années 50, des Renault 4 cv 1063 participèrent aux 24 Heures.

    La 4 cv 1063 représenta l’esprit R 8 Gord avant l’heure. Avec cette version, Renault transforma sa voiture populaire en petite bombe capable de briguer les victoires en compétition. La 4 cv reçoit un nouvel arbre à cames, un carbu double corps, une direction directe, une suspension plus ferme. Elle perd sa banquette arrière, chasse au poids oblige. Ainsi équipée, elle dépasse les 135 kilomètres heure.

    Jean Redelé, le créateur des Alpine Renault et François Landon, le premier patron du service course de la marque au losange feront partie des pilotes de cette version.

    La 1063 se forge un beau palmarès. Nous citerons notamment les victoires suivantes : Rallye des Alpes, Liège – Rome – Liège ; Mille Miles et 24 Heures du Mans 1951 (catégorie moins de 750 cm 3).

    Efficace entre les mains de pilotes expérimentés, elle se montrait toutefois fort délicate à mener à la limite. Pour l’anecdote, nous rappellerons que les 1063 engagées aux deux premières éditions du Mans Classic finirent leur week-end sur le toit !

    Pour les techniciens, nous rappellerons ses caractéristiques :
    * Moteur 4 cylindres en ligne 748 cm3 (54,5 x 80) ; un carburateur double corps ; régime maxi : 6.500 tr/mn ; boite 5 vitesses ; 530 kg.

  • DEDICACE A LA BIBLIOTHEQUE DU LUDE

    medium_MODENA_NUIT.10.jpg
    Débat et discussion sur les 24 Heures du Mans avec le journaliste - écrivain Thierry Le Bras, vendredi 8 juin 2007 à 20 heures 30 à la bibliothèque du Lude.

    « La course automobile, je suis tombé dedans quand j’étais petit, affirme Thierry Le Bras. Il paraît que quand j’étais enfant, les seuls jouets qui m’intéressaient étaient déjà les voitures. Tout au moins si j’en crois ma mère. Je me souviens encore des commentaires de Tomy Franklin les week-ends de course sur France Inter. Mon père les écoutait tout le temps et je m’y suis intéressé aussi. »

    La course passionne tant Thierry qu’à l’âge de 10 ans, il se lance dans une aventure.

    « J’ai commencé à écrire un livre sur un cahier de brouillon. C’était l’histoire d’une bande de jeunes qui, n’ayant pas assez d’argent pour acheter une Ford AC Cobra ou une Ferrari GTO, construisaient eux-mêmes une GT dans le garage de leur grand père. Je n’ai pas réussi à le finir, bien que j’y aie travaillé plusieurs fois par semaine pendant quelques semaines. J’étais quand même un peu jeune pour un tel exercice ».

    Bientôt pourtant, Thierry Le Bras réussira à faire publier une histoire de sport mécanique.

    « J’avais 17 ans, j’étais encore lycéen. J’ai participé à un concours organisé par les Éditions Gaultier Languereau. J’ai fait partie des 15 lauréats. Mon histoire de moto-cross est parue dans le livre 15 Histoires de moto. J’ai signé mon texte d’un pseudo. Je ne voulais pas susciter la jalousie de certains copains ni déplaire à des profs qui galéraient peut-être pour trouver un éditeur. »

    Puis une fois adulte, Thierry va prendre le volant en compétition. Il raconte cette formidable expérience sur une note récente de ce blog.

    « La compétition m’a beaucoup apporté, se souvient-il encore aujourd’hui. Notamment au niveau de le gestion du stress, de la concentration et de la façon de gérer l’effort à un moment donné. J’étais encore étudiant quand j’ai commencé à courir. Tout se passait bien. Mais j’ai senti que la course me permettait de franchir un cap supplémentaire les jours d’examen. Je pense d’ailleurs que c’est pareil pour tous les sports de compétition. »

    Devenu journaliste et écrivain, Thierry place bien sûr ses scénarii dans l’univers de la course automobile. Son premier personnage récurrent, David Sarel, est à la fois avocat et pilote. Dans « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », David participe aux 24 Heures du Mans 2006 au volant d’une Vivia LMGT1. Mais de nombreux faits étrangers à sa volonté viennent perturber sa course.

    Vendredi soir, Thierry vous fera partager la fabuleuse atmosphère de la nuit du Mans. Il expliquera comment il construit ses personnages, comment il les fait vivre, comment il les mélange à des pilotes réels qu’il apprécie dans ses romans. Il répondra aussi à toutes les questions, même les plus indiscrètes, par exemple les rapports qui existent entre un écrivain et ses héros. Le héros d’un auteur est-il un personnage autobiographique ? Sa vie correspond-elle à la réalisation des fantasmes de son créateur ? Un héros de roman doit-il vieillir ou se figer à un âge déterminé ? L’angoisse de la page blanche existe-t-elle ?

    En attendant, vous pouvez faire connaissance avec David Sarel, héros récurrent des romans de Thierry Le Bras, en lisant les nouvelles (au sens littéraire du terme), le mettant en scène dans le monde de la course automobile. Elles sont en ligne dans les archives de ce blog.

    Venez le plus nombreux possible vendredi 8 juin 2007 à 20 heures 30 à la Bibliothèque du Lude !

    A la fin de la soirée, Thierry Le Bras y dédicacera "Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans" ainsi que ses autres romans.

  • PEUGEOT ET PESCAROLO

    medium_SEBASTIEN_LOEB_2.jpg2008, LA DREAM TEAM PEUGEOT ET PESCAROLO
    ET SI C’ÉTAIT VRAI ?


    Les lignes qui suivent relèvent de la pure fiction, hélas !

    Nous sommes le 10 janvier 2008. Je dis bien 2008, pas 2007.

    Au terme de la saison 2007, l’équipe Peugeot a réalisé que le meilleur moyen d’atteindre ses objectifs de résultats était d’associer ses moyens technologiques et financiers au savoir-faire incomparable d’un patron d’écurie. Un nom s’est imposé tout naturellement, celui d’Henri Pescarolo.

    Disposant enfin de moyens financiers à la hauteur de ses qualités de patron d’écurie, Henri annonce la composition des trois équipages sélectionnés afin de remporter la victoire au Mans :
    - la première voiture sera confiée à des pilotes venus d’horizons différents ; leur talent, leur sérieux et leur sens de l’intérêt de l’équipe en font de redoutables candidats à la victoire. Il s’agit d’Olivier Panis, de Sébastien Loeb et de Sébastien Bourdais ;
    - des pilotes qui connaissent Henri Pescarolo depuis plusieurs saisons se relaieront sur la seconde voiture : Jean-Christophe Boullion, Emmanuel Collard et Didier André ;
    - quant à la troisième auto, elle sera entre les mains de jeunes pilotes dont le talent ne demande que l’occasion de s’exprimer dans de bonnes conditions : Bastien Brière, Mathieu Zangarelli et Loïc Duval.

    Et si la fiction devenait réalité ? Ne serait-elle pas belle cette équipe Peugeot – Pesca ?