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  • NICO ROSBERG BRILLE EN ESSAIS PRIVÉS

    medium_VIGNETTE_NICO_ROSBERG.16.jpgNICO DEUXIÈME PERFORMER A SILVERSTONE

    Au terme de trois jours d’essais privés à Silverstone ((19 au 21 juin), le tableau des temps s’établit comme suit :
    1) Felipe MASSA – FERRARI – 1’20’’80
    2) Nico ROSBERG – WILLIAMS – 1’21’’274
    3) F. ALONSO – McLaren-Mercedes – 1’21’’284

    Certes, les temps en essais privés ne sont pas des séances de qualification. Nous ne savons pas avec quelle quantité d’essence les pilotes ont tourné. Mais il apparaît tout de même que Nico place une Williams bien moins performante que les McLaren et les Ferrari (son patron le reconnaît lui-même) à une superbe position.

    De quoi faire chaud au cœur à quelques jours du Grand Prix de France.

  • ALONSO FINI ?

    medium_VIGNETTE_RENAULT_F1.2.jpgDOCU – FICTION DANS LE PARC DE REQUINS

    Freddy Vivien, l’ancien champion du monde de F1 et le journaliste Sébastien Ménier apparaissent régulièrement dans les romans racontant les Aventures de l’avocat – pilote David Sarel. Ces personnages de fiction abordent aujourd’hui une question bien réelle. Malmené par son équipier qui découvre la F1, Alonso est-il un pilote fini ?

    Sébastien Ménier : L’attitude d’Alonso à la fin du Grand Prix d’Indianapolis démontrait son mécontentement. Il ne cache pas sa déception et ne congratule pas Lewis Hamilton comme il est d’usage lorsque deux voitures du même team franchissent la ligne d’arrivée l’une derrière l’autre. Cela traduit-il un malaise dans l’équipe McLaren ?
    Freddy Vivien : A l’évidence, oui. Le visage d’Alonso trahit ses sentiments. Il est furieux. Il n’accepte pas que Lewis le malmène. A part à Monaco dans des conditions très particulières et avec l’aide d’une stratégie qui l’a favorisé, l’Espagnol a subi la domination de son jeune équipier depuis plusieurs semaines. Durant la course d’Indianapolis, alors qu’il suit Lewis, Alonso fait une embardée brutale devant les stands afin de montrer à Ron Dennis qu’il attend une intervention de sa part, un ordre passé à Lewis de s’effacer devant sa seigneurie. Elle ne viendra pas. Nul doute que le malaise entre le taureau des Asturies et son team s’est encore accentué le week-end dernier.

    Sébastien Ménier : n’est-il pas surprenant qu’Hamilton domine son rival alors qu’il débarque à peine en F1 ?
    Freddy Vivien : Si, bien sûr. Cela démontre bien sûr que Lewis est un futur très grand pilote, comme Nico Roberg et quelques autres. Mais une autre question se pose. Alonso est-il le champion que certains ont mis en exergue ? Senna ou Schumacher se seraient-ils laissé bouffer par un débutant ? Sûrement pas. Alonso est un bon pilote, il serait idiot de prétendre le contraire. Mais comme je l’affirme depuis 2005 lors de son combat avec Kimi Räikkönen, Alonso a été servi jusqu’à présent par une chance absolument incroyable pendant que le sort s’acharnait sur Kimi et Schumi en 2005 et 2006. Cette année, il a la meilleure voiture du plateau, mais il n’est pas capable de dominer un équipier qui, fût-il génial ce dont je ne doute pas, est tout de même un gamin qui découvre la F1. Rappelons nous que Lewis n’avait jamais posé une roue sur la piste d’Indy avant le week-end dernier. Voilà une comparaison qui n’est pas à l’honneur d’Alonso.

    Sébastien Ménier : Crois-tu qu’Alonso va réagir ?
    Freddy Vivien : Devant les micros ou sur la piste ? Franchement, je pense qu’Alonso va se plaindre de plus en plus de son team. L’an dernier chez Renault, alors que l’équipe l’avait remarquablement servi et qu’elle lui avait déjà offert un titre grâce à la supériorité de son matériel, Alonso a pleuré qu’il se sentait seul, le pauvre chou, dès que Shumacher a commencé à le menacer très sérieusement. Je ne vois comment il n’en serait pas de même chez McLaren.

    Sébastien Ménier : Et sur la piste ?
    Freddy Vivien : Il manifeste des velléités de réaction. Mais elles se terminent mal. Quatre passages dans l’herbe à Montréal, une faute en qualification et une faute en course lorsqu’il suit Hamilton à Indy C’est Lewis, le débutant, qui gère parfaitement la pression, et Alonso qui craque malgré son expérience de sept saisons en F1. Alonso ne supporte pas le talent de Lewis. Il perd son sang froid dès qu’il lui livre un duel.

    Sébastien Ménier : Crois-tu qu’Alonso soit fini ?
    Freddy Vivien : Je n’irai pas jusque là. Alonso fait tout de même partie des bons pilotes de la F1. Ceci dit, je pense que sa carrière va évoluer d’une façon qu’il n’a ni prévue ni souhaitée. Il va probablement quitter McLaren pour une écurie qui lui assurera un équipier qui soit un vrai second pilote ayant l’interdiction de le concurrencer. Ce ne sera pas Ferrari. Pas tant que Jean Todt reste aux affaires en tout cas. Il a confirmé récemment ne pas vouloir de l’Espagnol. Renault me paraît fort vraisemblable. A condition bien sûr que Briatore passe l’éponge sur la trahison d’Alonso à son égard.

    Sébastien Ménier : Pour combien de temps ?
    Freddy Vivien : Franchement, je crois qu’Alonso arrêtera très vite sa carrière. D’autant que Lewis, Nico, Damien Brémant et quelques autres vont continuer à progresser et qu’Alonso souffrira de plus en plus. Je ne sens pas de joie de piloter chez ce garçon. Quand on écoute Lewis ou Nico, ils sont joyeux d’être là, de participer à la formidable aventure de la F1. Alonso pour sa part a toujours l’air d’un adolescent boudeur. Même l’an dernier quand il gagnait, ses tristes pitreries aux arrivées me choquaient. Je ne sentais pas la joie d’un pilote heureux et fier de ce qu’il avait réalisé. Certaines mimiques, par exemple lorsqu’il faisait mine de planter des banderilles, inspiraient plutôt la rage et un manque de respect de ses adversaires, à commencer par Schumacher. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me permets de critiquer ouvertement et sévèrement Alonso, ce que j’ai toujours évité de faire avec d’autres pilotes de la discipline reine, à part Prost bien sûr, aussi pour des raisons humaines. J’aime les gens qui ont une personnalité affirmée. Mais je n’ai jamais considéré que le mauvais caractère soit un signe de forte personnalité.

    Sébastien Ménier : Alors, Alonso, fini ou non ?
    Freddy Vivien : Non, pas fini. Mais sûrement très mal dans sa peau et en plein doute.
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    La F1 nous offre parfois des scénarios pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous aimeriez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • NICO ROSBERG OPTIMISTE

    medium_VIGNETTE_NICO_ROSBERG.15.jpg« ÇA ME SOURIRA UNE AUTRE FOIS, J’EN SUIS CERTAIN », affirme Nico Rosberg à l’arrivée du Grand Prix d’Indianapolis.

    Une fois encore, Nico a frôlé l’exploit. Seul un moteur défaillant l’a privé d’une superbe sixième place en fin de course.

    Après d’excellents essais libres, Nico ne réussit pourtant que le 14ème temps en qualifications.

    « J’ai été handicapé par mes freins, explique-t-il, ce qui m’a un peu fait perdre confiance, car je ne pouvais plus freiner fort ».

    La gêne se révèle d’autant plus sensible que Nico a embarqué beaucoup d’essence. Il a pris le difficile pari de ne s’arrêter qu’une fois pendant la course.

    La stratégie s’avèrera efficace. Nico pointe un moment en quatrième position.

    « J’étais heureux parce que je pensais que la sixième place était dans le sac, confirme-t-il. Nous avions choisi la bonne stratégie et la voiture était performante. Nous avons prouvé que nous avons progressé… »

    Hélas, le moteur Toyota de sa Williams le trahit à quelques encablures de l’arrivée (4 tours exactement).

    Mais cet aléa ne le décourage nullement. Nico conserve tout son enthousiasme.

    « Je ne peux pas être fâché parce que j’ai vraiment bien piloté. Ça me sourira une autre fois, j’en suis certain. Parfois, les choses tournent mal. C’est ainsi et je dois l’accepter. »

    Nico sur le podium, c’est pour bientôt !