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pilotes - Page 7

  • PREMIER SCRATCH AU RALLYE DES VINS DE TOURAINE

    un temps fort vécu par David Sarel l’année de ses 17 ans

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    Le Coupé Vivia 2.0 Turbo groupe A avança jusqu’à la ligne de départ. Dans une minute, son pilote la propulserait dans la première épreuve spéciale du rallye.

     A son volant, Éric Trélor, un gentleman driver breton expérimenté et éclectique qui courait régulièrement en rallye, en course de côte et même aux 24 Heures du Mans. S’il ne faisait de la course son métier, Éric pilotait pour devancer ses adversaires. La douceur de vivre qui règne sur la Touraine ne calmait pas sa soif de victoires.

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     Dans le baquet de droite, David, seize ans et demi. Le jeune homme était le filleul et le neveu du pilote. Il courait déjà en kart et entendait  s’installer le plus vite possible au volant d’une auto de course. A son âge, c’était impossible. Par contre, depuis son dernier anniversaire, il avait le droit de jouer le rôle de navigateur en rallye. Mickael, le coéquipier habituel d’Éric depuis ses débuts, lui cédait gentiment sa place jusqu’à ce qu’il réalise son rêve de piloter lui-même. David profitait pleinement de cette faveur. Le Rallye des vins de Touraine était sa deuxième course après La Ronde de Guérande.

     

    Dans la cour des grands

     

    Cette année-là, le calendrier de la saison faisait bien les choses. La course tombait en plein milieu des vacances de Pâques. David  avait pu effectuer les reconnaissances avec Éric sans jongler avec les cours, devoirs et travaux personnels liés à sa vie  de lycéen. Une existence plutôt douce par rapport  à ce qui l’attendait mais ça, il n’en avait pas encore conscience. C’était tant mieux d’ailleurs, car à chaque âge suffit sa peine. Si David paraissait favorisé, il subissait son lot de problèmes parmi lesquels une marâtre à la haine active, un père hypocrite et lâche dans sa vie personnelle qui le rejetait, une grand-mère hostile depuis sa naissance  et une mère qui ne l’avait jamais compris ni tout à fait accepté. Aucune complicité n’avait existé avec ses parents. Au point qu’il lui arrivait de se demander si c’était sa faute, si quelque chose en lui faisait qu’il ne méritait pas qu’on l’aime et qu’on souhaite le voir content.  Heureusement qu’Éric le traitait comme un fils et qu’il avait des amis auxquels il était attaché, à commencer par Nick, lycéen parisien qui grandissait également dans un cadre familial peu épanouissant. Éric accueillait David et Nick chez lui pendant la plus grande partie des vacances. David était fier de disputer  cette course devant son meilleur ami.

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     L’enjeu était de taille. L’épreuve comptait pour le Championnat de France des rallyes 2ème division.  Face à la Vivia d’Éric et de David, des BMW M3, Lancia Delta et Sierra Cosworth, affûtées parmi lesquelles celle de Marion et Margo Martinet, deux sœurs qui ambitionnaient de suivre les traces de Michèle Mouton et Françoise Conconi. Blondes, minces, aussi gracieuses que Claudia Schiffer, les deux jeunes femmes ne laissaient pas  David et Nick indifférents. Pas au point d’oublier la course cependant. David portait une lourde responsabilité et les jalousies que suscitait son intégration au sein du Team Vivia s’exprimeraient sans retenue en cas d’erreur de sa part. Il le comprenait. Mais il se sentait fort psychologiquement. Sa situation familiale l’avait mûri et habitué aux environnements hostiles. Il était déterminé à se montrer à la hauteur de la situation.

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     Plus que 30 secondes avant le départ de cette première ES, la seule de la journée du samedi. Elle était courte, 4,9 km, et ne servirait qu’à déterminer l’ordre des départs le lendemain. Claquer un chrono n’assurerait pas un  avantage significatif sur  les adversaires. Psychologiquement toutefois, les plus rapides annonceraient la couleur et enverraient un message aux autres : nous sommes là pour jouer la gagne !

     

    Action

     

    Pilote et copilote étaient sanglés dans leurs baquets, équipés des combinaisons et des casques qui font ressembler les rallymen à des extra-terrestres, des êtres dotés de pouvoirs surnaturels que le commun des mortels n’ose pas imaginer.

     

    15 secondes avant de rejoindre un autre univers, celui de la vitesse, de l’adrénaline, du bonheur absolu. Éric avait enclenché la première. David  était prêt à annoncer les notes, c’est-à-dire le profil de la route qui sauterait à la figure des occupants de la Vivia dès que ses 325 chevaux hurleraient rageusement  leur puissance.

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     100 mètres à fond pour bosse à fond, lança le navigateur au moment où Éric lâchait l’embrayage et écrasait l’accélérateur. Le moteur monta dans les tours. La voiture se cabra malgré sa suspension d’athlète. L’accélération colla David au dossier de son baquet quand le turbo se mit en route. Le rugissement du moteur et le sifflement du turbo n’avaient rien à envier au tonnerre d’un réacteur de Mirage. Le paysage défilait de plus en plus vite. David  adorait ces sensations physiques qu’offrait la course. La Vivia décolla sur la bosse puis retomba sur le train avant en secouant son équipage. Les deux garçons encaissèrent sans sourciller, comme des boxeurs. Éric domina l’auto, la maintint en ligne. 150 mètres à fond pour gauche 90 (NDLR : c.à.d. 90°), enchaîna David d’une voix décidée qui soutenait le rythme infernal imposé à la voiture par son pilote. 80 mètres à fond pour droite 120 dévers sur sortie. Cela signifiait un piège. La voiture risquait d’être entraînée vers l’extérieur et le fossé si le pilote se montrait trop optimiste…

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     Dans la descente qui suivait, le Coupé Vivia 2.0 T dépassa les 200 kilomètres/heure. David tenait le rythme dans l’annonce des notes. D’autres équipiers doutaient qu’il y parviendrait en raison de son jeune  âge et de son manque d’expérience. Notamment Benoît, le navigateur de Luc Crillon, engagé en groupe N sur une autre Vivia. Les jaloux n’avaient pas saisi que la passion de la course, la confiance absolue dans le pilotage d’Éric et l’insouciance de la jeunesse compensaient le défaut d’expérience. David avait été préparé et formé à ce rôle par Éric. Il se savait prêt et, contrairement à Benoît, ne pensait pas une fraction de seconde à la sortie de route lorsqu’ il se sanglait dans la voiture. Quand il était sur le bord de la piste lors d’une course de côte ou d’une épreuve en circuit, il lui arrivait de s’inquiéter pour Éric et d’autres pilotes. Jamais quand il montait dans le baquet de droite.

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     La spéciale passa comme un éclair. Nick, artiste dans l’âme, photographe et dessinateur doué, s’était positionné peu avant l’arrivée, dans une enfilade où la Vivia passerait d’un appui sur l’autre en légère dérive des quatre roues. Il suivrait ta course de spéciale en spéciale avec Ronnie, un ami et supporter d’Éric qui courait en course de côte mais pas en rallye. En constatant la vitesse à laquelle Ronnie menait sa 605 de tourisme sur les petites routes menant à l’ES, Nick lui conseilla d’envisager de faire du rallye aussi. Il devrait bien s’y débrouiller. Sur le tracé de la spéciale, Éric et David roulaient en mode attaque absolue. La  Vivia déboula devant ses supporters sur la  trajectoire la plus tendue.  Elle coupa allégrement les bordures, faisant voler un nuage de poussière dans son sillage. Éric et David avaient vérifié la veille que les bas-côtés étaient propres, qu’aucune pierre ni aucun trou dissimulé par l’herbe ne leur joueraient de mauvais tour. Quand on veut gagner, chaque détail compte.

     

    Retour sur terre

     

    Une fois la ligne d’arrivée franchie, l’équipage regagna le parc fermé par le parcours routier ouvert à la circulation. Le rôle du navigateur changeait. Le magicien qui aide le pilote à catapulter  son bolide de virage en virage  se transforme en métronome qui le guide jusqu’au point d’assistance en respectant les obligations de pointage et en prenant garde de respecter les délais impartis.

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     Objectif rempli. La Vivia d’Éric et de David signait le meilleur temps de la première épreuve chronométrée. Elle partirait la première le lendemain. Une fois la Vivia garée dans le parc fermé et toutes les formalités remplies, Éric et David répondirent aux questions des journalistes spécialisés ou locaux qui suivaient le rallye. David expliqua longuement les spécificités de l’épreuve à Isabelle Demange-Challet, une correspondante du Pays de Neuvy Le Roy, commune sur le territoire de laquelle avait débuté la course.

     

    - J’assure la communication pour le team, plaisanta-t-il quand Éric se moqua malicieusement de son empressement à satisfaire la curiosité de la jolie journaliste.

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     Puis ils regagnèrent le motor-home dans lequel l’équipe logeait. Ronnie et Nick les y attendaient. David avait soif. Il demanda une bouteille d’eau. Nick le déchargea de son casque pendant qu’il se désaltérait. Puis les deux garçons se dirigèrent vers la cabine qu’ils partageaient dans le motor-home. Nick posa le casque de David sur sa couchette.

     

    - Ça va  pas, non ? s’indigna Michel, l’ingénieur traditionnellement chargé de la voiture d’Éric au sein du Team Vivia.

     

    - Ben, qu’est-ce que je t’ai fait ?  s’étonna Nick.

     

    - Jamais un casque sur le lit un week-end de course ! reprocha Michel. Ça porte malheur.

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     Nick enleva prestement le casque de son ami de la couchette tandis que David haussait les épaules, irrité par l’intervention de Michel. Il ignorait encore que cinq mois plus tard exactement, lors d’un autre rallye, en Auvergne, il allait se trouver confronté à des événements stupéfiants, inquiétants, incompréhensibles, qui mettraient son esprit rationnel à rude épreuve avant de le sensibiliser aux superstitions qui hantent les paddocks depuis la naissance de la course automobile…

     

    NOTE MODIFIEE LE 18 AVRIL 2014

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    Les sports mécaniques  intègrent tous les ingrédients d’un bon roman : des personnages attachants auxquels s’identifier, du suspense, de l’angoisse, des temps forts… Ce Rallye des Volcans en Auvergne qui va faire douter David, je vous le raconte dans un roman policier au prix de 1,00 €. Pour lire gratuitement les premières pages puis le commander si vous le souhaitez,  c’est ici  http://amzn.to/1jAhsoF

    Vous pouvez également me retrouver sur http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/ , http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Angoisse au bord de la piste, une autre nouvelle avec David, quelques jours avant le Rallye des Volcans : http://0z.fr/U10ZB

     

    Copilote-actu, le site de Bruno J où on parle automobile, mais aussi bagnoles... du mug à la dernière expo du coin : http://www.copilote-actu.com/

     

    Le jour de gloire de Ronnie, pilote au gros cœur : http://0z.fr/DwoeM

     

    Ronnie contre la mère Poupoune : flash-back sur l’adolescence d’un pilote turbulent ! http://0z.fr/SBfWH

     

    Le site officiel de Yoann Bonato, un des meilleurs rallymen français  : http://www.yoann-bonato.com/

     

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    Thierry Le Bras

  • ÇA PASSE OU ÇA CASSE…

    le premier roman noir de Seb Sarraude

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    Grand amateur de course automobile, l’auteur qui a déjà écrit et publié de nombreuses nouvelles nous conduit sur les traces de Laurent Barrère, un jeune pilote de F3 qui ambitionne d’accéder au sommet, la Formule 1.

     

    La piste est sinueuse, glissante, et la course est longue avant de réaliser ce projet. D’autant que la concurrence se révèle féroce. « Un parc de requins » pour paraphraser Nico Rosberg décrivant sa découverte du milieu. En outre, les pilotes sont les cibles de conseilleurs qui ne se révèlent pas toujours de vrais amis…

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    « La course, c’est un truc d’égoïste », m’a avoué Olivier Panis lors d’un entretien au cours duquel nous travaillions à sa biographie officielle. Les équipes d’assistance de tous les pilotes du monde, y compris auprès des gentlemen drivers, pensent que le pilote qu’ils suivent est égoïste. Je parle en connaissance de cause pour avoir subi cette critique quand je courais. Autour d’un pilote, il y a du monde. Ceux qui font marcher la voiture, ceux qui amènent de l’argent, des VIP parfois envahissants, ceux qui tremblent parce qu’ils aiment celui qui est en piste et redoutent l’accident. Des bénévoles aussi qui panneautent les concurrents ou assument la dangereuse mission de commissaire de piste. Ces autres acteurs du monde de la course ont leur place dans le roman de Seb Sarraude. Comme sur les vrais circuits. Comme dans la vraie vie.

     

    Un pilote n'est pas une personne comme les autres

     

    Pourquoi ? Parce qu’il vit des moments magiques. Un champion de rallye français confiait que la seule chose comparable en intensité au pilotage à la limite, c’était l’orgasme. Mais avant de s’installer régulièrement dans un baquet, il faut surmonter des tas d’épreuves. Il faut se montrer le plus fort. Une saison décevante, sans résultat, et c’est le retour à la vie banale et terne qu’un surdoué chargé à l’adrénaline ne peut plus supporter.

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     Pour les futurs pros, tout commence dès le karting. C’est là que Laurent, le personnage principal du roman de Seb Sarraude, va devenir un gagneur. Le gamin est attachant. Délaissé par ses parents pour qui il existe des choses plus importantes que le soutenir, il va faire de la course sa raison de vivre. Pour réussir, la course doit passer avant tout le reste. Même les filles pour les jeunes fauves aux hormones en ébullition.

     

    Une bombe prête à exploser à tout moment

     

    C’est ainsi que Seb Sarraude définit Laurent Barrère au tiers de l’histoire. Pas question de vous dévoiler les événements, angoisses et décisions qui mettent Laurent sous pression. Au fil des pages, vous découvrirez que la vie du garçon ne ressemble pas du tout à l’existence d’enfant gâté qu’imaginent les spectateurs jaloux et volontiers disposés à dénigrer ceux qui se trouvent un peu plus en vue que les autres.

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     Inutile d’attendre un comportement de père tranquille  d’un pilote automobile qui doit s’imposer à une bande de furieux aussi bien armés que lui. « La F1, c’est un combat de rue, reconnaît Olivier Panis (ici avec Charles Pic). Tu y arrives en prenant la place de quelqu’un. Une fois que tu y es, tu te bats pour que personne ne prenne ta place ». Cette bagarre permanente existe dès les formules de promotion. C’est dans cette jungle que combat Laurent Barrère. Il doit dominer le peloton de la Formule 3, une des marches vers son objectif suprême.  Peu de places se libèrent chaque année au niveau supérieur. Il faut vaincre à tout prix, trouver de l’argent, satisfaire les sponsors, se faire bien voir par la presse.

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     Une vie qui ne laisse pas de place aux autres. « On est obligé d’être égoïste, et quand on a une famille, on ne peut pas l’être », avouait récemment Jenson Button. L’Anglais est pourtant un des plus grands gentlemen du peloton et tous ceux qui le connaissent vantent ses qualités humaines. Foncièrement un type bien, un seigneur sur la piste comme au dehors. Pourtant, Jenson avoue qu’il serait incapable de s’occuper correctement d’une famille tout en courant en monoplace. Alors, comment un jeune un peu paumé comme Laurent satisferait-il tout le monde ?

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    Autre gentleman universellement apprécié, Jacky Ickx va encore plus loin. « Pour faire un bon pilote, il faut deux personnalités – l’une à l’extérieur, l’autre dans la voiture – et des qualités qui n’en sont pas dans la vie courante : individualiste, égoïste, presque à la limite de la moralité. On ne peut pas être enclin à faire des cadeaux, je vous en prie, passez… » Laurent est confronté à l’éternel dilemme, l’équilibre entre la combativité  et les limites à ne pas franchir. Des champions reconnus tels que Vettel et Webber ont du mal à trouver le point d’équilibre. L’histoire du sport automobile est pleine de combats hors norme qui ont fait couler beaucoup d’encre. Laurent devrait-il faire mieux que les rois de la F1 ?

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    Jacques Laffite, qui jouit pourtant d’une réputation de type sympa, franchit encore un seuil supplémentaire. « Les pilotes sont des caractériels. Pour faire ce métier, il faut être courageux, un peu enfoiré. » Prost, Pironi, Senna, Schumacher, Montoya, Hamilton, Vettel, Perez, tous ceux qui veulent gagner se sont fait reprocher un jour où l’autre leur gestion d’un duel, des dépassements, des prises de risques… Impossible de vaincre sans se faire respecter, sans montrer qu’on est le patron, qu’on conquiert sa place sur la piste, que les rivaux ont intérêt à se méfier et que les médiocres qui font de la figuration doivent s’écarter et ne pas gêner les gros bras du peloton. Laurent saura-t-il devenir le boss sans attirer les foudres de ses pairs et des autorités sportives ? N’oublions pas que le plus titré des pilotes de F1, Michael Schumacher, se trouva au cœur de nombreuses polémiques à cause de son comportement en course.

     

    Jusqu’où dérapera Laurent ?

     

    Si l’extase du pilotage est inégalable, de nombreux ennuis et frustrations fondent sur les pilotes. Problèmes mécaniques, incidents de course causés par le sort ou des concurrents moins doués, composition avec une machine qui n’est pas toujours la meilleure, incompréhension de l’entourage… Comme disait un ancien Président de la République, « Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».

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     Laurent va l’apprendre à ses dépens. Le lecteur s’angoisse pour lui, aimerait lui venir en aide, lui apporter les soutiens et conseils qu’il n’a pas, le sortir de la solitude dans laquelle il s’enferme. Laurent s’autorise des libertés dans certaines circonstances. Il ne se conduit pas toujours en parfait gentleman. Bien sûr… Ses trajectoires tendues créeront-elles des dommages collatéraux ? Tous ceux qui ont couru ou/et ont entretenu des relations amicales avec des pilotes savent que c’est dur d’atteindre son but dans l’univers sauvage et ultra-concurrentiel de la course automobile. Et il ne faut pas oublier non plus que malgré les énormes progrès en matière de sécurité, la course automobile ne saurait écarter totalement le danger. Il arrive encore que des drames viennent briser un destin, faire souffrir un acteur dans sa chair, apporter de la souffrance à des amis et à une famille. De moins en moins souvent, heureusement, mais tous ceux qui sont vraiment impliqués dans ce milieu conservent des souvenirs douloureux.

     

    Les fictions dans le monde des sports mécaniques sont assez rares

     

    Et je le regrette vivement. D’autant que les concepts qui ont été suivis par des promoteurs marchent fort. L’exemple le plus fameux est sans doute Michel Vaillant dont les scenarii mêlant compétition et histoires de malversations se sont vendues dans le monde entier. « Le sport est le lieu parfait pour voir se commettre des crimes », déclare Harlan Coben, le roi du thriller. Les records de vente atteints par ses ouvrages mettant en scène Myron Bolitar prouvent qu’il ne se trompe pas.

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    Mëme s’il existe des contre-exemples  (dont F1 de Jean Périlhon et plus récemment 3 de mes livres), les éditeurs français restent frileux face aux polars, thrillers et romans noirs ou traditionnels dans le monde du sport. Pourquoi ? D’une part, le monde de l’édition, carrément bobo dans sa majorité, se montre condescendant face à celui du sport. D’autre part, la tradition française en matière de littérature sombre est de mettre en valeur des héros paumés, complètement asociaux, marginaux et victimes de la grande méchante société capitaliste, bourgeoise, mondialisée etc, etc… Alors le sportif, travailleur acharné, peut-être sain, qui ne rêve que d’insertion dans la société et, pire crime possible dans la France actuelle, futur riche s’il réussit, il n’a pas sa place chez nombre d’éditeurs soumis aux dogmes de leur milieu. Les ouvrages de Coben échappent à ce diktat parce qu’ils ont d’abord cartonné aux US et en GB. Pourtant, je connais par expérience (vécue) des chiffres de ventes de polars au cœur des sports mécaniques qui ont réalisé des performances supérieures à celles des autres compétiteurs de leurs collections (avec des prises de possession de la piste plus rapides et explosives).

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    Face à ce constat, Seb Sarraude a courageusement décidé de forcer le destin. Il a financé lui-même l’édition de son livre. Il paraît que certains éditeurs, jaloux de leurs prérogatives et imbus de leur métier n’aimeraient pas ça et boycotteraient par la suite les auteurs audacieux. Peut-être ces professionnels installés espèrent-ils décourager de nouveaux concurrents de venir jouer sur leur créneau. Une stratégie protectionniste peu convaincante.  Aujourd’hui, c’est sur Amazon que les grands éditeurs américains vont chasser le futur best-seller et pas parmi les tapuscrits qu’ils reçoivent de manière traditionnelle, En outre, qu’apporte un éditeur ? Un géant garantit la diffusion (les piles de livres dans les points de vente qui comptent) et la promotion (passages dans les médias et prise en charge des déplacements de l’auteur). Mais les autres valent-ils ce qu’ils ponctionnent à l’écrivain ? Pas si sûr… De toute façon avec Amazon et les autres éditeurs d’E-books, combien seront encore là pour payer les droits d’auteur dans un an, dans deux ans, dans trois ans ??? Combien de petites et moyennes maisons peuvent-elles encore justifier d’une visibilité dans les grandes surfaces spécialisées ou généralistes ? Une analyse objective tend rapidement à démontrer que Seb Sarraude a eu raison d’oser l’autoédition.

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    Il existe une large clientèle pour des romans tels que le sien. Celle des fans de sports mécaniques. Celle des habitants de Pau et de sa région qui ne peuvent rester insensibles à une histoire ancrée dans des lieux qu’ils aiment. Celle des femmes, mères, sœurs de pilotes, de mécaniciens, de commissaires qui savent que leur pire ennemie, c’est la course. Celle des jeunes qui rêvent de courir et découvriront les coulisses du milieu. Car les aspirations des lecteurs sont plus variées que les principes étriqués de quelques éditeurs formatés qui admettent mal qu’il arrive à l’acheteur d’un livre d’avoir envie de rencontrer au fil des pages des gens différents de son voisin de palier. Eh oui, il reste des lecteurs, nombreux, qui apprécient de se confronter à d’autres dangers que ceux auxquels les exposerait la traversée d’un quartier sordide et trash au milieu des dealeurs et gangs de cités. Et ces lecteurs-là, pourquoi devraient-ils ne trouver la réponse à leur envie de lecture que chez les écrivains étrangers ?

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    Pour ma part, j’attendais de découvrir le livre de Seb Sarraude depuis plusieurs mois puisque nous avions échangé à de nombreuses reprises sur son projet. J’ai d’ailleurs été touché qu’il me mentionne dans les remerciements. Après l’attente, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ÇA PASSE OU ÇA CASSE. Je vous le recommande. Le livre bénéficie déjà de nombreuses retombées dans les médias, par exemple dans ÉCHAPPEMENT Classic. Une reconnaissance méritée !

     

    Où trouver le livre ?

     

    En version papier, chez TheBookEdition :

    http://www.thebookedition.com/ca-passe-ou-ca-casse-seb-sarraude-p-93205.html

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    En E-Book, chez Adventure Book

    http://www.adventure-book.fr/ca-passe-ou-ca-casse-sebastien-sarraude/

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE :

     

    Le tumbir de Sébastien Sarraude

    http://sebsarraude.tumblr.com/

     

    Deux recueils de nouvelles dans l’univers du GP de Pau avec des textes de Sébastien Sarraude

    Les NOIRES… plein Pauhttp://0z.fr/6idAo

    et LES NOIRES… remettent la gomme

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/06/27/les-noires.html

     

    La course automobile, un paradis, un enfer : la preuve par un week-end de juin 2012

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/06/index.html

     

    Rencontre avec un autre pilote de fiction confronté à une affaire criminelle (avec de l’humour noir et cynique)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/09/12/recette-de-crime-parfait.html

     

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    Thierry Le Bras

  • 2012, l’année de la relance décomplexée du plaisir automobile !

    L'année 2011 se sera terminée dans une ambiance morose.

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    Crise omniprésente, menace de perte du triple A, récession, rigueur synonyme de sacrifices, peur de l’avenir… Mais tout va changer en 2012 ! Voici le scénario salvateur et automobile qui nous attend dès les prochains mois.

     

    Nous entrons dans une année électorale. Dans toutes les familles politiques, les états-majors planchent sur leurs devoirs de vacances. Leurs candidats leur ont imposé un thème de réflexion avant la trêve des confiseurs. Comment convaincre les Français que je suis plus beau, plus crédible que les autres, qu’avec moi ils auront plus de joujoux qu’avec mes adversaires, que je leur demanderai moins de participer aux tâches ménagères du pays, que je serai… leur père Noël ?

     

    Les secrets d’une cuisine de régime électoral

     

    Ce fut le cœur moins léger que d’habitude que les conseillers partirent en vacances. C’est que les garçons et les filles sortis de l’ENA, de Science-Po ou des bonnes Universités qui conseillent nos politiques sont des premiers de classe, pas de sinistres glandeurs qui rêvent des réductions de temps de travail et des autoflagellations proposées par miss Eva glacée, l’ex surgée des conseils de discipline, celle qui exaspérait la classe, voulait coller tout le monde en retenue et piquer tous les jouets. Alors, les conseillers se sont torturé les méninges. Habitués à raisonner dans un cadre rigide, ils tournèrent autour des mêmes axes de réflexion, orientation de la pression fiscale, flexibilité ou rigidité doctrinale du temps de travail, gestion de l’emploi dans la fonction publique, ouverture à tout va des frontières ou contrôle de l’immigration, politique de sécurité volontariste ou angélisme vis-à-vis des atteintes aux biens et aux personnes, élargissement de l’Europe à des pays extérieurs à son continent ou garantie de préserver ses frontières naturelles, maintien de la zone euro ou sortie de la monnaie unique… Les conseillers travaillèrent avec acharnement. Ils rédigèrent de beaux plans de dissertation. Les arguments qu’ils s’apprêtaient à développer intégraient les intérêts de la France – tout au moins pour ceux qui y pensent encore un plus qu’aux dogmes les plus vieillots de leurs partis, mais surtout les formules qui balancent comme des musiques de tubes afin de flatter les catégories électorales ciblées.

     

    La révolution automobile démarre

     

    Le choc qui allait ébranler la France se produisit le 26 décembre. Dans le contexte banal d’un petit déjeuner matinal partagé entre Thomas, 35 ans, issu de l’ENA, et son père, Martin, un soixantenaire patron d’une PME implantée dans la région redonnaise.

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    - Tu n’as pas l’air dans ton assiette, Martin. Aurais-tu mal digéré les excès de Noël ?

     

    - Non, c’’est ma mission. Je travaille sur les propositions de mon parti pour 2012. J’ai l’impression de rédiger un mémoire qui n’intéressera que les profs de science politique. Mes règles pour la France ne toucheront pas les électeurs. Si je ne trouve pas mieux, je ne suis pas près de décrocher une investiture…

     

    - Pas étonnant, Thomas.

     

    - Mais pourquoi ? J’étais parmi les meilleurs à l’ENA.

     

    - Oui, je sais, mais tu as vu ta voiture ? Un monospace gris, terne, banal, sans personnalité, diesel, automatique, tous les défauts. Un truc qui ferait pleurer un bataillon de lycéens français à la chasse aux petites anglaises à Londres.

     

    - Mon monospace labellisé made in France  est conforme à toutes les normes de pollution, de bruit, de sécurité. J’ai un régulateur de vitesse qui m’empêche de dépasser les limitations, une assistance à la conduite qui me prévient des zones à risques. Je possède une voiture citoyenne, respectueuse de l’environnement.

     

    - Et blablabla, et blablabla. Dis-moi, tu rigoles quand avec tes normes, tes règlements, tes théories ? Jamais. Ta voiture, elle est à l’image de la société que ton parti et les autres proposent aux électeurs. Sinistre, sans intérêt, déprimante, alignée sur le plus mauvais pour ne froisser personne et brimer ceux qui aiment la vie. Comme il existe des nuls qui conduisent comme des pieds, des trouillards qui font dans leurs culottes à 90 à l’heure, des jaloux qui ne supportent pas que le voisin en ait une plus belle, tout le monde doit rouler dans des cubes qui ne ressemblent à rien et passent inaperçus. Qu’est-ce que j’avais comme voiture de tous les jours quand tu étais petit ?

     

    - Une BM gonflée pour mieux entendre le son de l’échappement et aller plus vite, se souvint Thomas.

     

    - Qu’est-ce que je faisais le week-end ?

     

    - Des courses de côtes et des rallyes avec une Alfa Roméo.

     

    - Est-ce que j’avais l’air triste ? insiste Martin.

     

    - Non, jamais.

     

    - Et tu en déduis quoi ?

     

    - Ben, c’était avant la crise, professe Thomas. L’économie allait bien et les gens avaient le moral.

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    - Oui, mais l’économie et le moral des gens, les politiques sortis de l’ENA comme toi les ont cassés en tapant sur l’automobile. L’automobile, c’est un symbole de liberté, de plaisir. Donc, les politiques et les technocrates qui voudraient tout contrôler la détestent. L’automobile, c’est un des principaux moteurs de l’économie. Les politiques et les technocrates veulent quand même l’assassiner parce qu’elle favorise le plaisir de l’individu. Mais en 2012, comment veux-tu vendre des voitures si tu fais les poches des acheteurs dès qu’ils sortent de chez le concessionnaire ? Taxes, PV, points de permis, les politiques n’arrêtent pas. Et puis, la bagnole, c’est un joujou, un des derniers auxquels tu as droit quand tu es grand, un espace où tu vis quand tu vas au boulot, un lieu convivial, un instrument de plaisir. Alors, si tu veux faire quelque chose d’original qui fasse gagner ton parti, prends courageusement le contre-pied des autophobes rabat-joie, propose la relance décomplexée du plaisir automobile. Baisse des taxes sur les carburants, les assurances, assouplissement des limitations de vitesse sur route (et suppression sur autoroute), autorisation des détecteurs de radars, campagnes d’État vantant la liberté et les joies qu’apporte la bagnole, programme de construction de circuits pour revigorer le sport automobile amateur et permettre à tout un chacun de se défouler sur des pistes, aménagement de parcours tout-terrain dans les campagnes à l’attention des propriétaires de 4X4, incitation des constructeurs français à fabriquer des modèles sportifs et 4X4  politiquement incorrects. Les gens auront envie d’acheter des bagnoles. Ça les motivera, ça leur donnera envie de croire à nouveau en la société, de se faire plaisir, de casser leurs bas de laine, de bosser, de faire des heures sup plutôt qu’écouter les apparatchiks déguisés en monsieur tout le monde mais bourrés d’oseille qui vantent sournoisement le partage de la pénurie. N’oublie pas qu’on sort toujours d’une crise par le haut, en travaillant, en produisant plus de richesses, en allant vers la satisfaction des désirs, pas en tirant la société vers le bas et la répartition de la misère. Quand l’automobile va, tout va. Quand elle ne va plus, une société crève.

     

    - Les écologistes vont s’étrangler, s’angoissa Thomas.

     

    - Tant mieux, ricana son père. Pendant ce temps-là, ils se tairont et ils nous foutront la paix. Et puis crois-moi, les gens vont vite comprendre qu’entre ta société de retour au plein emploi, de satisfaction des besoins, de remise de l’individu au cœur des préoccupations et les pisse-froid qui veulent imposer la pénurie pour mieux assurer leur petit pouvoir d’apparatchiks, il n’y aura pas photo. L’homme providentiel de 2012, ce sera celui qui portera ton programme de relance décomplexée du plaisir automobile !

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     Le credo de Martin se vérifiera. Malgré quelques réticences dues au formatage autophobe imposé pendant plusieurs décennies par la classe politique française, le candidat soutenu par le parti de Thomas se laissera convaincre. C’est un homme courageux. Le défi d’une fracture totale avec les politiques précédentes nécessitera une force tranquille durant la campagne, La relance décomplexée du plaisir automobile assurera une rupture tranquille avec un passé simplement dépassé, une France automobile qui gagnera, plus juste et plus forte. Ce n’est pas un programme de droite, ce n’est pas un programme de gauche, c’est un programme pour la France. Les passionnés d’automobile et de compétition sortiront vainqueurs de cette présidence qui… roulera autrement !

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     Bon, je me suis peut-être laissé emporter par mon imagination de romancier. Je vous ai servi un plat intégrant des ingrédients interdits, à commencer par la vitesse. Après tout, Mitterrand se serait bien laissé tenter par des ortolans – espèce protégée - à la Saint-Sylvestre, si on en croit certains de ses proches. Ce beau rêve de société de plaisir automobile qui relancerait l’économie deviendra difficilement  réalité au XXIème siècle, hélas, tant les blocages doctrinaux sont pesants. Mais pour qu’au moins le traitement de l’automobile n’empire pas encore, chaque passionné de belle mécanique  et de compétition doit faire du lobbying envers le parti qu’il soutient. N’hésitons pas exprimer nos opinions en faveur de l’automobile et de la compétition sur les sites proches de nos candidats préférés. Osons créer un mouvement d’opinion fort qui hurle notre rage contre ce prétendu « politiquement correct » qui incrimine les amateurs d’automobile et les transforme en délinquants d’opinion asociaux. Dans le monde, l’automobile produit moins de CO2 que les gaz des bovins, alors restons raisonnables quant à sa prétendue nocivité pour la planète !

     

    Puisse en tout cas 2012…

     

    vous apporter ainsi qu’aux vôtres la sérénité et la force de gagner la course à la poursuite de vos objectifs les plus chers.

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    En 2012, Circuit Mortel poursuivra sa trajectoire. Au programme, des photos, souvenirs et récits consacrés aux pilotes, voitures et épreuves des sixties, des seventies, des années 80 et quelques sujets plus récents. Les pilotes préférés de l’animateur du blog seront évoqués sous des angles différents des articles proposés par la grande presse. Si outre la course et l’automobile Vintage, vous aimez Kimi Räikkönen, Nico Rosberg, Jenson Button, Nico Hülkenberg, Vitaly Petrov, Sergio Perez, Sébastien Loeb, Yoann Bonato, François Duval, Loïc Duval et quelques autres, vous ne devriez pas être déçus.

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Des voitures à vivre, qui donnaient envie de faire marcher l’économie avant que la société « « « politiquement correcte » » » devienne terne, démotive les populations et sclérose les cerveaux

    Des Ford et autres Lotus

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/10/03/belles-de-course-de-la-ford-mk-iv-a-la-lotus-38.html

    des Belles des sixties

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/08/06/le-tourbillon-estival-et-mecanique-des-sixties.html

    Une BMW 1973

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/04/08/une-bmw-2002-groupe-1-a-la-course-de-cote-de-saint-goueno.html

     

    Des petites fictions humoristiques illustrées sur fond tourbillonnant d’automobile et de sixties

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-une-dame-un-chapeau-une-dauphine-92333449.html

    et

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-premiere-sortie-de-piste-pour-ronan-86011129.html

     

    Thierry Le Bras