ROMANS POLICIERS ET COURSE AUTOMOBILE

Il faut les faire connaître !

 J’ai besoin de votre aide pour promouvoir mes polars au cœur de la course auto, et en premier lieu LE PACTE DU TRICHEUR.

 

Si vous lisez cette note, c’est que, comme moi, vous aimez la course automobile.

 

La compétition, j’en ai rêvé quand j’étais gamin. Je l’ai photographiée dès que j’ai pu aller sur des circuits. Je l’ai pratiquée dès que c’est devenu possible. Puis, après avoir rangé mon casque et ma combinaison, je l’ai à nouveau suivie, à nouveau  photographiée, racontée.

 

"La course, c'est la vie! Avant et après, il n'y a que l'attente", déclare Steve McQueen dans le film Le Mans. J’adhère à 1000% aux propos de l’acteur pilote. Devenu écrivain, je considère que la course automobile est un univers si fantastique qu’elle est le théâtre idéal pour des nouvelles et des romans policiers. J’éprouve peut-être le besoin d’écrire les livres que j’ai envie de lire. En tout cas, après CIRCUIT MORTEL A LOHÉAC et CHICANES ET DÉRAPAGES DE LORIENT AU MANS, j’ai publié LE PACTE DU TRICHEUR. Il s’agit cette fois d’un polar cross-age teinté de fantastique dont l’action se déroule pendant un rallye en Auvergne. Le livre (un Ebook) s’adresse principalement aux jeunes lecteurs, mais pas seulement. Il intéressera aussi les grands enfants, c’est-à-dire les adultes qui savent conserver leur enthousiasme et leur dynamisme.

 Le livre est disponible. Des sites et blogs l’ont présenté et je les en remercie très sincèrement. Un pilote aussi attachant que rapide, Yoann Bonato, l’a préfacé et je ne l’en remercierai jamais assez car sa préface a enrichi le roman. Mais j’ai aussi besoin de vous pour que la vie de ce livre soit un succès complet. Alors, j’ose vous exposer quellques bonnes raisons de m’aider à promouvoir et à vendre LE PACTE DU TRICHEUR, disponible ici pour 0,98 € http://amzn.to/1jAhsoF

 

Un roman sur fond de course automobile contribue à faire aimer notre sport préféré

 

La course automobile ne fait pas l’unanimité, malheureusement. Polluante, sport de riches, truc de fils à papa, d’enfants gâtés, sport de dingues, activité poussant à conduire dangereusement, autant de reproches injustes mais courants. Hollande a même présenté comme argument de campagne en  2012  qu’il n’aimait pas la F1.

 Les fictions écrites par des auteurs qui aiment la compétition automobile et la connaissent  contribuent à donner une image positive de la course et donc à la faire aimer. Ceux qui la découvrent dans des fictions auront envie de mieux la connaître et d’aller voir de vraies épreuves ! Contribuer à faire vendre des romans, BD, polars dont les scénarii intègrent l’univers de la compétition représente un acte militant en faveur de sa cause. C’est particulièrement vrai pour le rallye qui n’a pas encore donné d’idées à Hollywood (messieurs les producteurs de là-bas, si LE PACTE DU TRICHEUR  vous plait, nous pouvons discuter !!! Vous verrez, je suis un gars sympa, raisonnable et plein d’humour). Pourtant, le rallye est une discipline extraordinaire  qui demande des qualités exceptionnelles aux pilotes.

 

Le sport n’est pas encore apprécié à sa juste valeur par le monde de l’édition. Nous devons tous y remédier

 

Curieusement, le sport n’est pas un univers présent dans beaucoup de romans malgré les émotions et les tensions qu’il met en scène. « Le sport est un lieu parfait pour voir se commettre des crimes », déclare pourtant Harlan Coben dans une interview diffusée dans L’Équipe du 11 janvier 2013. C’est pourquoi Myron Bolitar, un de ses personnages récurrents, est agent de sportifs.“Le processus d’écriture d’un roman est très semblable à un entraînement sportif, témoigne pour sa part John Irving. Il faut aimer répéter le même geste ».

 Beaucoup d’auteurs aiment le sport… mais peu ont l’audace d’y installer leurs scenarii, tout au moins en France. Pourquoi ? Je crois que la réponse vient en grande partie de la mentalité de nos éditeurs et du fonctionnement de leurs entreprises. Le monde de l’édition française se montre volontiers intello-bobo, et chez ces gens-là mes amis, évoquer un bolide qui vrombit ou un boxeur qui encaisse un crochet, serre les dents et riposte par un uppercut n’entre pas dans les réflexes du métier. En outre, les projets et tapuscrits sont  le plus souvent triés par des petites mains qui appliquent  sans réfléchir des consignes de base et jettent a priori toute idée non conforme à 100% au formatage dictatorial  de la collection. Dommage, car ce formatage assassine quantité de projets. J’entendais récemment un écrivain renommé d’amuser dans une émission littéraire des chances qu’aurait Victor Hugo d’être publié aujourd’hui : « aucune car il se permettait beaucoup de digressions et ne faisait pas entrer ses personnages dans l’action à la vitesse d’une série télé ». Splendeur et misère de l’écriture ? Dans le même ordre d’idées, Columbo serait jeté à la poubelle par les décideurs contemporains. Pourquoi ? L’assassin est connu dès les premières minutes et pas à la fin du film.

  Autre élément qui dessert les scenarii sur fond de sport, y compris de sport automobile, la réticence de certains journalistes spécialisés face aux fictions policières. Pourquoi ? Parfois en raison des aspects les moins glorieux du sport. Eh oui, il existe des gougnafiers partout, même dans les activités que nous adorons. Il serait aussi vain que naïf de le nier. A mon sens, ce n’est pas desservir une discipline d’imaginer dans un roman qu’un concurrent peut ne pas se comporter comme un gentleman face à des rivaux honorables, ni qu’un journaliste cède à des intérêts personnels ou aux souhaits de la régie publicitaire de son média et masque dans ses reportages les comportements anormaux d’un pilote. D’autres chroniqueurs pensent que la réalité du sport est si sacrée qu’il est sacrilège de la détourner dans une fiction. C’est leur droit, bien sûr. Et c’est aussi le droit des auteurs de privilégier les médias qui les relaient et de beaucoup moins s’intéresser aux autres…

 

En tout cas, si vous pensez que le sport automobile a droit de cité dans les fictions, soutenez mes efforts pour promouvoir LE PACTE DU TRICHEUR  et les romans, BD, films sur fond de course automobile. Les habitués de ce blog savent que je ne me contente pas de prêcher pour ma paroisse. Je présente également très régulièrement d’autres fictions.

 

Comment faire exister un roman sur la course automobile aujourd’hui ?

 

Avez-vous observé les campagnes de communication dont bénéficient les ouvrages qui pointent parmi les meilleures ventes dans les rayons des grandes surfaces et des hebdos ? Piles de livres entassés comme des boites de petits pois dans les lieux stratégiques, pavés publicitaires dans des magazines comme L’Express et Le Point, pub aussi sur les radios à des heures de grande écoute (notamment sur Europe), campagnes d’affichage, sans parler des interviews des auteurs dans les JT des plus grandes chaines TV. Un matraquage publicitaire aussi coûteux que celui qu’entreprend un constructeur automobile pour lancer un nouveau modèle.

 Loin de moi l’idée de critiquez ces pratiques. C’est la loi du marché et je serai ravi si je parviens à convaincre un des plus grands groupes d’édition de me suivre sur un projet. Malheureusement, une place chez Fleuve Noir ou chez Albin Michel, c’est à peu près aussi difficile à décrocher qu’un bon baquet en F1. Comme en course automobile, il n’y a pas assez de places pour ceux qui mériteraient de s’exprimer dans les meilleures conditions. Et comme en F1 encore, des éléments un peu subjectifs entrent en considération au-delà du potentiel pur. Les pilotes français ne sont pas une priorité pour les décideurs de la  F1. Les auteurs français ne sont pas davantage une priorité pour les éditeurs de polars. Ou plus exactement, le monde de l’édition attend d’eux un certain type d’ouvrages, des histoires très noires, sordides, dans des univers glauques, avec des héros marginaux, hostiles à la société. . Si un héros français se montre ambitieux, gagneur dans l’âme et essaie de forger son destin, c’est un abominable crime de lèse-bobo.  Le personnage à peu près normalement intégré qui se trouve face à une situation extraordinaire ressemble pourtant plus au lecteur traditionnel. Oui, mais ces scénarii-là, nos plus grands éditeurs préfèrent les récupérer chez des auteurs anglo-saxons ou nordiques. Nos principaux  éditeurs n’aiment pas le sportif né de la plume d’un auteur français.

  Les éditeurs de taille moyenne qui avaient réussi en région ont paru une solution intéressante à une période. Mais ça, c’était avant… L’évolution de la distribution du livre les place aujourd’hui dans la situation d’épiciers de quartier face à un géant de la distribution alimentaire. Observez la place que leur laisse votre grande surface préférée dans ses rayons culture. Plus rien, ou presque. Je connais même un réseau qui les sort des rayons au moment des fêtes de fin d’année, période particulièrement propice aux ventes. Certains de ces éditeurs ont cherché ce qui leur arrive en n’exploitant pas intelligemment le potentiel que leur offrait leurs équipes d’auteurs et en négligeant la communication. Dans ce genre de maisons, il arrive que les auteurs les plus performants, les plus agressifs commercialement, les plus efficaces en termes de retombées médiatiques se trouvent, toutes proportions gardées, dans la situation de Kimi Räikkönen chez Lotus en 2013 : mal servis, mal (ou pas) payés, et plus vraiment aimés quand ils montrent les dents.

 Faut-il pour autant renoncer à ses projets de livres ? Certainement pas. Il convient simplement de chercher d’autres solutions d’édition et de diffusion, par exemple en Ebook, avec peut-être des tirages papier sur commande quelques mois après la version électronique. Aux USA, le chiffre d’affaires de la vente de livres électroniques dépasse celui de la distribution des livres de poche. La révolution de l’Ebook est en marche. Je devrais plutôt dire en piste dans une note où je défends les romans de course automobile. D’ailleurs, le livre électronique présente beaucoup d’avantages : téléchargeable immédiatement et sans se déplacer, moins cher, meilleur confort de lecture (adaptable à votre vue, à la luminosité ambiante), moins encombrant, offre d’une image branchée, voire geek au lecteur, et dans un avenir proche des versions enrichies vraiment intéressantes. Si vous souhaitez conserver une variété dans l’offre de livres et trouver des titres incluant vos passions, soutenez cette démarche !

 

Téléchargements, partages et mentions Like sur Facebook, RT (sur Twitter) sont les bienvenus et ne vous coûteront pas grand-chose…

 

Les réseaux sociaux aident à la promotion d’un livre. Oui, bien sûr, un peu… Il ne faut pas rêver non plus. D’abord, ils sont avant tout l’expression du besoin des gens de se mettre en scène et de parler d’eux. Analysez les mentions Like, les partages et les RT sur les interventions qui vous tiennent à cœur vous donnera une idée précise du potentiel réel de Twitter et surtout de Facebook. La plupart de vos relations  ne vous donneront un coup de pouce (clin d’œil au signe de la mention Like) que lorsque vous posterez un lien qui correspond à leur violon d’Ingres. Pas pour vous faire plaisir et encore moins pour vous aider. Et peu importe que vous vous soyez montré généreux en « Like » et partages de leurs posts ou en RT…

  « Les gens sur qui je peux compter, si j’en ai cinq, je suis un roi », chante Michel Sardou dans Le prix d’un homme. Je dois sans doute me sentir un vrai roi dans le mesure ou plus de cinq supports ont relayé mes communiqués et que plus de cinq amis et followers ont appuyé la communication du PACTE DU TRICHEUR. Un grand merci à ceux qui l’ont fait, d’ailleurs. Je sais maintenant qui sont ceux sur qui je peux compter et je m’en souviendrai dans le choix de mes lectures favorites comme dans celui des mentions Like et des RT à privilégier. La notion de retour d’ascenseur  existe fort justement sur les réseaux comme dans la vraie vie et c’est tant mieux.

 Faire connaître un livre est un vrai parcours du combattant dans la jungle des titres qui paraissent sur papier comme en Ebooks. Les plus grands producteurs de films et d’ouvrages dépensent des fortunes en marketing et en communication. Savez-vous que le budget marketing moyen d’un film de Disney sur le marché français est de 6 Millions d’euros ? Imaginiez-vous que plusieurs mois avant le lancement  d’Hunger Games,  21 personnes travaillaient sans relâche sur les réseaux sociaux afin de préparer le buzz ? Alors, j’ai encore besoin de vous, de vos partages et mentions Like sur FB, de vos RT sur Twitter, et de vos téléchargements sur Amazon. Car, pour ceux qui aiment la course automobile, payer 0,98 € pour télécharger une histoire de sport auto, ce n’est quand même pas un frein. J’ai consenti un effort en lançant LE PACTE DU TRICHEUR  à ce prix pour que tout le monde puisse se l’offrir. Aidez-moi à faire exister des fictions sur le sport automobile dans le paysage éditorial ! Et n’oubliez pas non plus de défendre les autres romans, BD et films qui vous plaisent. Les auteurs ont besoin de votre soutien pour continuer à travailler.

 

Une occasion de partager une passion commune avec les vôtres

 

LE PACTE DU TRICHEUR est un polar cross-age, ce qui signifie qu’il s’adresse en priorité à de jeunes lecteurs mais qu’il est conçu pour plaire aussi à un lectorat d’adultes. Autrement dit, vous pouvez faire plusieurs heureux en le téléchargeant. Vous, mais aussi vos enfants, neveux, nièces, filleul(e)s… C’est possible avec un seul téléchargement puisque je l’ai édité sans DRM, ce qui vous permet de le transférer gratuitement  sur d’autres ordinateurs ou tablettes avec un câble USB.

 Autrement dit, grâce au PACTE DU TRICHEUR, vous pouvez offrir à vos enfants un roman de course automobile pour le prix d’un pain au chocolat !

 

Si vous souhaitez qu’ils s’éveillent à l’automobile et que cela contribue au partage de moments privilégiés avec eux, faites leur lire LE PACTE DU TRICHEUR ? Beaucoup  se plaignent à juste titre de la téléréalité, des feuilletons nullissimes qui abêtissent les jeunes générations. Alors, incitez ceux  que vous aimez à s’intéresser à autre chose. Je ne voudrais pas me montrer prétentieux. Sûrement, les dialogues de mon roman n’atteignent-ils pas les fulgurances littéraires de la Comédie humaine. Mais les jeunes y utilisent au moins un vocabulaire dépassant  « Allô, non mails allô quoi ». Et puis, Clarisse, un des personnages de l’histoire, ne parle pas de shampoing. Elle se soucie moins de sa petite personne que du sort de ses amis. Valeur dépassée ? Sans doute dans la téléréalité qui vante le mensonge, la trahison, l’apparence… Pas si sûr dans la vraie vie. Les ados se sentent naturellement très solidaires entre eux et se montrent moins égoïstes que leurs aînés.

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Où commander LE PACTE DU TRICHEUR ? C’est simple, en cliquant sur

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Pour mieux connaître Yoann Bonato, l’auteur de la préface du livre

http://bit.ly/1cG0XAA

 

David, lycéen et copilote en rallye http://0z.fr/PB0ED

 

Polar et rallye, les mêmes pistes sinueuses et glissantes

http://0z.fr/qEq-F

 

Lutte et écriture http://0z.fr/ffluo

 

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Thierry Le Bras

UN NOUVEAU POLAR DANS LE MONDE DU RALLYE !

LE PACTE DU TRICHEUR, écrit par Thierry Le Bras et préfacé par Yoann Bonato, est disponible en E-Book KDP pour 0,98 € sur http://amzn.to/1jAhsoF

 Partagez la vie d’un équipage le temps d’un rallye particulièrement animé.

 

"La course, c'est la vie! Avant et après, il n'y a que l'attente", déclare Steve McQueen dans le film Le Mans. Telle est aussi la conviction de David, le personnage principal de l’histoire.

 

Je vous invite à vous sangler dans le baquet  d’une voiture candidate à la victoire pendant le fameux Rallye des volcans d’Auvergne.

Attention, il ne s’agit pas d’une promenade de santé mais d’une aventure sportive et humaine perturbée par des personnages sans scrupules et des manifestations inexplicables en l’état actuel de la science.

 

Pourquoi un polar  au cœur d'un rallye ?

 

D’abord parce que je suis un grand passionné de course automobile depuis ma plus tendre enfance. Je fais partie de ceux pour qui le vrombissement d’un bolide représente la plus belle mélodie du monde, de ceux qui apprécient les pilotes comme des virtuoses, de ceux qui ne se  sentent vivre qu’au rythme des décharges d’adrénaline et redoutent l’asepsie et la sinistre morosité d’un monde sans compétition, sans défi, sans dépassement de soi.

 Rien, absolument rien, ne procure des émotions aussi fortes que le pilotage. « Je pense que j’étais possédé », témoigna Juan Manuel Fangio après une course. « J’avais l’impression de me regarder dans la voiture », raconta Ayrton Senna au sujet d’un de qualification parfait au Grand-Prix de Monaco. Des sensations surnaturelles dans un univers où pénètrent ceux qui, équipés de leurs combinaisons, de leurs casques intégraux, de leurs gants et de leurs bottines, ressemblent à des extraterrestres. La course automobile est bien le cadre idéal pour une fiction !

 

Compte tenu de la ligne rédactionnelle du blog CIRCUIT MORTEL, ses visiteurs partagent ces convictions, ces centres d’intérêt, ces passions. Mes amis, ce livre est écrit pour vous !

 

Que raconte LE PACTE DU TRICHEUR ?

 

David a presque 17 ans. C’est un grand adolescent qui pratique le karting et attend avec impatience le jour où il prendra le volant d’une voiture en course.

 En attendant, il se réjouit que son parrain, gentleman driver de haut niveau, l’invite à être son copilote à l’occasion de quelques rallyes. La course compte d’autant plus pour David qu’il est issu d’une famille recomposée au sein de laquelle il sait ne plus avoir de place. Son investissement dans les sports mécaniques lui permet de grandir plus vite et de se construire nonobstant l’hostilité farouche d’une partie des siens. Le garçon ne manque ni de réactivité ni de combativité. Il en aura besoin pendant la course.  

Car la réalisation des rêves de David s’accompagne de conséquences inattendues. A la rivalité exacerbée de la couse s’ajoutent la jalousie de certains, puis des incidents qui ne laissent aucun doute. Un sorcier malfaisant et son chat rôdent autour de la Vivia Côte sauvage de David et de son parrain. L’équipage échappe de peu à des accidents provoqués dans des circonstances qui évoquent curieusement d’inquiétantes légendes auvergnates.

 

L’étrange a-t-il sa place dans l’univers hautement technologique du sport automobile ?

 

Les sports mécaniques font appel à des techniques sophistiquées, à des méthodes de préparation précises, à une véritable science du pilotage impliquant la maîtrise de lois physiques.

Mais malgré de grands progrès en matière de sécurité, ils n’excluent pas une part de danger. Or, le risque engendre des comportements irrationnels. Face aux aléas qu’il n’est pas certain de maîtriser, l’être humain cherche à se rassurer. Il se réfugie volontiers à l’abri de rites censés lui éviter les mauvaises surprises. La règle vaut tant pour les montagnards confrontés à la rigueur du climat que pour les marins perdus dans la tempête entre mer et ciel. Les pilotes qui se projettent sur des trajectoires millimétrées à des vitesses de vaisseaux spatiaux n’y échappent pas non plus.

Sceptique au début du week-end quand ses amis auvergnats le préviennent que des forces obscures l’ont pris pour cible, David finit par convenir qu’il traverse des événements échappant à sa logique. Il lui faut penser autrement s‘il veut survivre et voir l’arrivée du rallye. Il doit accepter l’aide de compères moins cartésiens que lui, adeptes de méthodes de défense inhabituelles, voire paranormales.

S’il adopte une nuance fantasy, le scénario reste un polar réaliste. Quelqu’un veut la peau du héros. L’atmosphère des rallyes est fidèlement retranscrite. Les scènes de pilotage, y compris les plus étonnantes, sont d’ailleurs inspirées de faits réels.

 

Le livre se termine par d’authentiques histoires de superstitions de pilotes. Vous constaterez que toutes les générations comptent des champions sensibles aux rites de protection et aux signes extérieurs de richesses supposées protectrices.

 

Une préface de Yoann Bonato

 

Je m’intéresse aux résultats de Yoann depuis longtemps. Les plus anciens lecteurs du blog auront remarqué qu’en 2007 déjà, je relayais ses performances. J’ai toujours été convaincu qu’il était un des meilleurs de sa génération, voire le meilleur. Qu’il accepte de préfacer mon roman m’a vraiment fait très plaisir. Je ne savais pas encore comment se déroulerait sa saison 2013 quand nous avons commencé à évoquer le projet de préface. Elle a été exceptionnelle – j’y reviendrai dans quelques jours. Engagé en Opel Adam Cup, le pilote des 2 Alpes a dominé la compétition en remportant 4 épreuves sur 6. Il sera pilote officiel Opel Motorsport – Team France en 2014. Nul doute qu’il contribuera à la gloire de la marque à l’éclair et que ses chronos explosifs frapperont la concurrence comme la foudre !

La préparation du lancement de ce roman  a été l’occasion de faire la connaissance d’un pilote dont  je suivais les résultats sans avoir eu l’occasion de m’entretenir directement avec lui. J’ai découvert un garçon dont les valeurs humaines sont à la hauteur de l’exceptionnel talent de pilote. Un homme dont la passion pour le rallye s’exprime naturellement, simplement, avec une gentillesse naturelle, mais avec force et intelligence. Sa préface est un récit passionnant qui enrichit le livre. Yoann a commencé le rallye en qualité de copilote à l’âge de 16 ans, comme David, le personnage principal du livre auquel s’identifieront naturellement les jeunes lecteurs. Yoann était le préfacier idéal pour ce scénario.

 

Pourquoi le choix de l’E-book ?

 

Le monde du livre change. Beaucoup  d’éditeurs « papier » disparaissent des rayons ou se trouvent relégués dans les étagères inférieures, un peu comme dans un placard. Rares sont ceux qui se révèlent capables de soutenir une vraie promo et d’assurer un service presse digne de ce nom. Beaucoup trichent sur les chiffres de ventes pour rogner quelques droits d’auteur. Certains payent ces droits avec le même enthousiasme que Lotus aura apporté à régler son salaire à Kimi Räikkönen. D’ailleurs, il existe des éditeurs aussi ingrats et irrespectueux vis-à-vis de leurs auteurs que Boullier le fut face au champion du monde finlandais. Avec quelques-uns, il vaut mieux compter ses doigts après leur avoir serré la main…

Et surtout, je suis convaincu qu’Amazon, les tablettes et autres supports numériques  bouleversent l’économie de l’édition. Une révolution a commencé. Aux US déjà, les ventes  de livres numériques dépassent celles de livres de poche. Les lecteurs de toutes les générations se laissent tenter par l’E-book. Les plus jeunes pour s’afficher comme tendances, geeks ! Les aînés parce que le numérique leur permet d’adapter la lecture à leur vue en réglant la luminosité de l’écran et en configurant la taille des caractères dans le but d’optimiser le confort et le plaisir de lecture. Enfin, le support numérique permet de lancer des livres à des prix ultra-compétitifs. Certes, ils augmentent après quelques semaines de lancement, mais ils restent raisonnables.

Je suis convaincu qu’Amazon va tout simplement  pulvériser les éditeurs papier parmi lesquels seuls quelques géants survivront. Et les lecteurs inconditionnels du livre papier, demanderez-vous ? La plupart se convertiront très vite au numérique. Pour les autres, il sera opportun de prévoir des versions papier quelques mois après la sortie numérique. Sans doute des versions disponibles sur commande, plus chères sans décourager l’acheteur motivé, car il ne sera pas possible d’atteindre le coût de fabrication de l’objet livre qu’imposent des éditeurs commandant d’entrée 40.000 exemplaires à l’imprimeur. Je l’envisage pour LE PACTE DU TRICHEUR et pour mes prochains ouvrages. Une collection spécifique…

 

L’heure de la promo

 

LE PACTE DU TRICHEUR concerne toutes les générations de lecteurs. Les plus jeunes, amateurs d’aventure, de fantasy, s’identifieront à David. Ils rêveront de circonstances leur permettant d’accéder au milieu qui les fait rêver, qu’il s’agisse du sport, de la télé, du show-bizz. Les inconditionnels du polar chercheront à dénouer les énigmes avec le héros et sa bande. Les amateurs de rallye se réjouiront de cette immersion dans leur discipline de prédilection et rêveront peut-être d’une prime jeunesse où ils auraient, eux aussi, bénéficié d’un concours de circonstances les plaçant dans une voiture de course avant-même la fin des années lycée…

Si vous aimez la course automobile et les fictions qui en parlent, n’hésitez pas à soutenir ce roman. Notre sport préféré mérite d’’être à l’’honneur dans les offres E-books comme il l’a été cette année au cinéma grâce à Ron Howard et à Roman Polanski. Pour ça, aidez-moi. Les mentions Like et les partages sont les bienvenus sur Facebook, comme les twitts et RT, comme les commentaires positifs sur le site Amazon, comme vos contacts avec les journalistes que vous connaissez ou encore les mentions sur vos blogs, forums et supports préférés. Sans oublier bien sûr les achats directs sur http://amzn.to/1jAhsoF !

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Où commander LE PACTE DU TRICHEUR ? C’est simple, en cliquant sur

http://amzn.to/1jAhsoF

 

Une autre présentation du PACTE DU TRICHEUR : http://0z.fr/b3kUa

Pour suivre régulièrement Yoann Bonato, auteur de la préface du livre,

Son site officiel : http://www.yoann-bonato.com

L’application BONATO RALLY LIVE

https://itunes.apple.com/fr/app/bonato-rally-live/id623515834?mt=8&ign-mpt=uo%3D4

ou

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.l308.appbuilder.app21350&hl=fr

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Thierry Le Bras

LE CERCUEIL ROULANT D’HALLOWEEN… (Épilogue 2/2)

et les frissons d’effroi de David

David est le personnage principal  du PACTE DU TRICHEUR, mon prochain polar à venir dans quelques jours. Pour vous faire mieux connaître sa vie à l’époque de son adolescence, j’ai le plaisir de vous offrir un feuilleton qui le met en scène dans le même univers que le roman, celui du rallye et des superstitions qui rôdent auteur des pilotes… A la fin de l’histoire, vous trouverez un vrai souvenir de rallye illustré par une photo.

 

Dans l’épisode précédent ( http://bit.ly/17Dei0E ), nous avions laissé David  et ses proches mijotant leur recette de vengeance contre sa belle-mère. Fidèle aux contes populaires qui font des marâtres d’abominables sorcières, celle de David – surnommée la morue -  tentait d’utiliser l’atmosphère endiablée d’Halloween afin d’attirer des ondes maléfiques sur le Coupé Vivia 2.0 Tdont il était le navigateur à l’occasion du Rallye des Monts d’Arrée. Un cercueil roulant miniature jeté dans la voiture par un nervi complice devait l’aider dans sa tâche. Maintenant David contre-attaquait, fermement décidé à faire sa fête d’Halloween à la morue…

 Les minutes suivantes furent consacrées à la mise au point des détails de la riposte destinée à envoyer la sorcière dans le décor. Boris composa et apprit son rôle. Charles partit se poster près de la maison du cousin toxique. Colin, déterminé à se montrer utile au même titre que les autres, songea que le livreur de cercueil roulant  irait peut-être panser ses plaies au lieu de la soirée qu’il organisait avec son frère plutôt que chez ses parents. Il n’eut pas de mal à en trouver l’adresse, un hangar au Rheu. Il partit sur place à moto Par sécurité, les jeunes gens décidèrent que Boris attendrait d’avoir confirmation de l’état de l’agresseur présumé avant d’appeler la Sorbet. A défaut, ils aviseraient à 18 heures.

 

A 17 Heures 18, la Vivia 2.0 Turbo sortait de la 3^ème ES où elle réalisait le meilleur chrono. Éric et David avaient maintenant du temps devant eux. La prochaine épreuve spéciale ne débutait qu’à 21 heures, une fois la nuit tombée. En attendant, la voiture resterait au parc fermé. Dès qu’elle y fut garée après un passage au point d’assistance, le pointage réglementaire et la consultation du classement dont ils occupaient désormais la tête un seconde devant  la BMW M3 des frères Feuillet et 5 secondes devant la Sierra Cosworth RS des sœurs Martinet, David se dépêcha d’appeler ses amis restés dans la région rennaise. Colin fut le premier à répondre.

 - Tu avais raison, l’informa-t-il. Le fils du cousin toxique est bien amoché. Il a la tête en citrouille d’Halloween et marche courbé comme une vieille sorcière. Il a préféré rentrer au hangar du Rheu que chez ses parents. Il y est arrivé dans une vieille Fiat Uno grise conduite par une grande perche dégingandée, vraisemblablement sa copine. J’ai tourné une vidéo. Ils m’’ont repéré. Le frère est sorti voir ce que je voulais. Je lui ai demandé s’il avait  raqué ce qu’il fallait pour que sa soirée soit protégée des esprits frappeurs Il m’a pris pour un racketteur et il a voulu me casser la gueule. Je lui ai mis un marron et il s’est barré. Au moindre grincement ce soir, il va croire que l’Ankou arrive prendre la caisse et l’âme de sa teuf.

 

David rigola en imaginant la scène. Il fallait s’appeler Charles pour espérer bousculer Colin. Les deux gnomes du cousin toxique n’avaient aucune chance.

 

A son tour, Boris raconta ses exploits. Il avait appelé la Sorbet givrée d’une cabine publique afin d’éviter tout risque de retraçage de l’appel.

 - Appelle-moi Tom Cruise. Je mérite un Oscar. La Sorbet n’était pas surprise que je connaisse ses histoires de pendule et que je l’appelle. Tu aurais entendu les trémolos dans ma voix quand je l’ai suppliée de m’aider en pleurnichant que c’était trop dur de ne pas connaître mon papa. J’ai prétendu que ma mère avait fini par m’avouer qu’il avait fait fortune dans l’immobilier, qu’il avait divorcé de sa première femme, qu’il s’était remarié avec une fille pas commode du tout et qu’il avait des enfants de ses deux mariages. Elle a couru. Elle m’a demandé des précisions. Je me suis servi de ce que je sais de toi. J’ai raconté que j’étais né à Avranches. C’est plausible parce que tu y es né, toi. Plus j’en disais, plus je la sentais fébrile. J’ai prétendu que j’avais consulté une voyante qui trouvait avec son pendule que mon père habitait dans une propriété située quelques kilomètres à l’Est de Rennes mais que je ne pouvais pas continuer avec elle parce qu’elle était trop chère pour mes moyens de lycéen. Si je ne trouvais pas avant, je consacrerais l’argent des cadeaux de Noël à de nouvelles consultations. Seulement, je préférais trouver mon papa avant Noël, ce serait le plus beau cadeau pour moi et pour lui aussi. J’en ai rajouté. Bon, d’accord, il n’a pas assumé que ma mère tombe enceinte, mais j’ai une bonne tête, j’suis plutôt beau gosse, il sera content de me voir, c’est sûr. Et puis maintenant, comme il a divorcé de la femme avec qui il était marié à l’époque, il n’a plus besoin de me cacher. En plus, puisque la voyante et ma mère affirment qu’il a de gros moyens, il sera ravi de m’aider à faire mes études et d’arranger les problèmes financiers de ma mère qui tire le diable par la queue. Et pis j’ai très envie de connaître mes frères, etc, etc… Finalement, elle refusé de m’aider bien sûr et elle a tenté de me soutirer mes coordonnées. Je lui ai répliqué que je ne lui dirais pas puisqu’elle ne voulait pas permette à un fils abandonné de retrouver son papa, mais que la personne qui me l’avait recommandée serait très déçue. Oui, très déçue et pas contente du tout… J’ai dit que je la rappellerais et j’ai raccroché.

 - Boris a été excellent, approuva. Charles. Je ne dirais pas Tom Cruise, plutôt Rémi dans Sans famille. J’ai tourné une vidéo, tu verras.

 

- L’écoute pas, protesta Boris. Je suis Tom Cruise, en mieux ! Je voudrais bien forcer Charles à l’admettre, mais il est plus fort que moi, alors, je le laisse dans son délire. Enfin, t’inquiète pas, la Sorbet a fondu en m’écoutant et la morue va mordre à l’hameçon.

 

- Génial, les gars, se réjouit David. Je ne sais pas comment vous remercier.

 

- C’est simple, en signant une perf au Rallye des Monts d’Arrée, répondit Charles. Maintenant, tu es en sécurité. Les sorcières sont neutralisées pour un moment. Nous, nous allons faire un tour avec les motos du côté de la propriété de Betton  afin de humer l’ambiance…

 Depuis l’enfance, Nick possédait une sorte de sixième sens qui le rendait sensible aux atmosphères perturbées.

 

- Le poids du danger qui rôdait autour de toi s’est éloigné, garantit-il à David. Le climat est redevenu  favorable.

 Éric et David prirent le départ de l’étape de nuit sans appréhension. Ils ne pensèrent plus au cercueil roulant d’Halloween et se concentrèrent complètement sur le duel sportif qui les opposait à la BMW M3 des frères Feuillet et la Ford Sierra RS Cosworth des sœurs Martinet. Une bagarre acharnée qui dura jusqu’à l’arrivée, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

***

De retour à Rennes quelques jours plus tard, David provoqua une rencontre avec Justine, la sœur de la reine du Pendule. Il l’invita à boire un pot dans une brasserie.

 

- Je n’ai pas compris ce qui s’est passé le week-end d’Halloween, raconta la gentille des sœurs Sorbet. La terreur se lisait sur les visages de Soizick et Valentine. Au point qu’elles ont dormi ensemble et que ton père a émigré dans une chambre d’amis. Attends-toi à une surprise. Il paraît que tu as un frère caché à peu près de ton âge qui cherche sa famille…

 

- Tant mieux, je serai content d’avoir un frère qui ne sorte pas des entrailles du Diable, moi, ricana David en se mordant les lèvres de crainte de pouffer de rire. Au fait, seulement un frère ?

 - C’est ce que sait ma soeur… continua Justine. Depuis, Soizick pleure et gémit toute  la journée. Valentine s’est installée provisoirement auprès d’elle dans la maison de la rue des Betteraves à Betton. Soizick et elle ne se quittent quasiment pas, même la nuit. Elles sont rondes comme des queues de pelles tous les soirs à force de boire du Jus d’andouille…

 

- C’est quoi le Jus d’andouille ? coupa David.

 

- Une recette  macérée avec du vin blanc, de l’eau de vie, du sucre, du citron, d’autres fruits…

 - C’est la boisson du Diable, ce truc !

 

- Ce n’est pas mauvais à dose raisonnable. Ton père rajoute du gingembre au breuvage dans l’espoir de réveiller la libido de Soizick. Parce que depuis Halloween, il crèche à L’Auberge du cul tourné, si tu vois ce que je veux dire…

 

- Ouais, ouais… Avant c’était à L’Auberge du Diable. Je ne sais pas ce qui est le pire. Il n’a qu’à se chercher une gentille fée qui remplacera avantageusement sa vilaine sorcière bien aimée. Tu devrais tenter ta chance.

 

Justine rougit et s’empressa de changer de sujet.

 

- Quand je vais voir Valentine, elle murmure que Soizick frissonne pour ses sous. Elles sont en arrêt maladie toutes les deux. Elles se plaignent de brûlures et de crises d’angoisse sans que les médecins comprennent. Elles prétendent que le Jus d’andouille apaise un peu leurs maux. Par moment, elles délirent. Lucrèce a des boutons partout. Peut-être la rougeole. Le pédiatre est perplexe. Elle crache de rage à chaque fois qu’elle entend sa mère ou ma sœur prononcer ton nom. Soizick et Valentine te peignent sous un jour sombre. Elles  racontent que ce qui leur arrive, c’est de ta faute  et radotent que ton parrain et toi, vous êtes des démons. La petite Lucrèce applaudit quand elles disent ça.

 

- Rien que ça… Elles ne se sont pas regardées toutes les trois. Qu’en dit mon père ?

 - Il a l’air gêné… Il croit qu’elles ont pété une durite à force de monter en zone rouge quand elles pensent à toi. Il redoute qu’elles soient victimes  de petits AVC et  qu’elles restent maboules…

 

- Maboules ? Avec ou sans boules de cristal ? Je les plaindrais presque si elles étaient moins venimeuses, ces vipères. Je n’étais même pas à Rennes le week-end d’Halloween. Je courais en rallye avec Éric. Au passage, nous nous sommes bien débrouillés. Alors, Soizick Pierret, ta soeur et la petite bâtarde, c’était le cadet de mes soucis.

 - Je sais, j’ai vu ta photo sur le podium avec la coupe dans Ouest-France. Ton père aussi. Il ne croit pas une seconde que tu aies pu les intoxiquer ni les rendre dépendantes au jus d’andouille. Elles sont malades et elles ont besoin d’aide, c’est tout. A mon avis, elles font tout simplement de la dépression et des crises d’hallucinations après avoir appris que tu avais un demi-frère. Tu sais, le week-end de la Toussaint n’a pas été bon du tout dans la famille Pierret. Tu te rappelles JeanJean, le fils du cousin de Soizick, son chouchou parmi les jeunes de sa famille ?

 

- Vaguement, répondit David d’un ton évasif… C’est un parent de la morue, donc un goret présumé toxique et jugé sans intérêt.

 - Moi, je le trouve plutôt sympa. Il a été tabassé par un molosse le jour d’Halloween. Tout ça parce qu’il avait franchi une barrière de sécurité par inadvertance dans une foire, a raconté son frère qui, au passage, a ramassé un œil au beurre noir en venant à son secours. En plus, ils ont été menacés et ils ont annulé leur soirée d’Halloween, ce qui leur a causé une perte sèche. Les  bosses de Jeanjean ne se résorbent pas et ses plaies restent à vif. Il dit qu’il a l’impression que le bouledogue lui tanne encore la couenne. Franchement, que Soizick ait des problèmes de santé ne me perturbe pas plus que ça. La mayonnaise n’a jamais pris avec elle. Par contre, je m’inquiète au sujet de ma sœur, de JeanJean et de Lucrèce. J’espère qu’ils vont vite se remettre.

 

- C’est leur méchanceté qui ressort, se moqua David. Un trop plein de poison dans leurs corps et leurs âmes. Tu verras que dans un mois, ils auront tous retrouvé la forme. La mauvaise graine, c’est solide.

 

- Dieu t’entende.

 

Un fou rire gagna David. Évoquer Dieu dans l’environnement de créatures vouées au Diable, c’était trop drôle.

 

- Ton père a l’air tout malheureux, dit Justine. Tu devrais l’appeler. Je suis certaine qu’en ce moment, il serait content de te parler.

 - Nan, répliqua David. Pas question. Ni en ce moment, ni plus tard. Que nous dirions-nous ? Je n’ai pas envie de l’entendre pleurnicher sur le sort de sa morue, de ta frangine, de la petite bâtarde ou des rejetons caillera du cousin toxique. Notre relation aurait pu être saine et franche, comme il est naturel entre un père et un fils. Seulement, elle a été empoissonnée à jamais par une sorcière maléfique et la vermine qui l’entoure. Lui, il pense que si je n’existais plus, sa morue serait contente et que le mieux serait donc qu’un accident en rallye, en kart ou à moto me transforme en marmelade de fruits rouges. La meilleure chose possible dans le meilleur des mondes possibles... Moi, je risquerais de lui balancer que la méchanceté, c’est comme la brutalité au judo. Elle se retourne contre ceux qui s’en servent en jouant les apprentis-sorciers. Les mauvaises sorcières s’écrasent dans le décor, victimes de l’effet boomerang de leurs propres sorts. Eh oui, le retour de bâton, ce n’est pas de la sorcellerie, juste un principe issu des arts martiaux que j’ai appris avec un ami loyal et fort au judo.

 

Le jeune homme perçut la stupéfaction de son interlocutrice qui considérait à cet instant précis qu’elle vivait décidément dans un monde de dingues.

 

- J’me comprends, se contenta-t-il de grommeler avant de s’emparer du ticket des deux Schweppes que la serveuse posait sur la table…

 

FIN du feuilleton…

 

DINARD, ÉTÉ 73 : un souvenir dans le monde du Rallye

 

Cette année-là, le Grand National Tour Auto s’élançait de Dinard.

 Au même titres que la R8 Gordini, la Rallye 2 fit partie des voitures écoles qui permirent à de nombreux talents d’éclore. Observer les meilleurs pilotes des petites catégories en action a toujours illustré  la notions de pilotage à la limite. Faire partie des meilleurs en Rallye 2 groupe 1 en côte ou en rallye quand il y avait 30 ou 40 voitures de ce type engagées, ça demandait du talent et un sacré sens de l’attaque. D’ailleurs les Dosières, Vuillermoz et autre « Gomme » sont passés par cette catégorie, tout comme dans l’Ouest les Sinsoulier (après avoir brillé sur d’autres autos), Hardy, « Hagar » (pseudo de Thierry Chouffeur), Renou, Merle, Cheutin, David, « Breb », « Heu El Paix », Boutin, Sorin, Poulard… Ici celle de Renou – Paineau qui finira 38ème au scratch au terme d’une très belle course.

 

NOTE MODIFIÉE LE 24 OCTOBRE 2014

 

LE PACTE DU TRICHEUR, qui se passe quelques semaines pendant le Rallye des Volcans, quelques semaines avant LE CERCUEIL ROULANT D’HALLOWEEN,  est disponible. David en est le héros. Téléchargez le ICI au prix de 0,98 € : http://amzn.to/1jAhsoF

 

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

LE CERCUEIL ROULANT D’HALLOWEEN, les premiers épisodes :

Episode 1 - http://bit.ly/1gymC5i

Episode 2 - http://bit.ly/1blNzlY

Episode 3 - http://bit.ly/1h3Cm0D

Epilogue 1 - http://bit.ly/17Dei0E

 

David, héros de polars http://0z.fr/PB0ED

Le site officiel de Yoann Bonato, auteur de la préface du PACTE DU TRICHEUR, mon prochain polar dont David est le héros : http://www.yoann-bonato.com/

 

Vainqueur de l’Opel Adam Cup 2013, Yoann Bonato portera les couleurs d’Opel Motorsport – Team France en Championnat de France des rallyes la saison prochaine http://bit.ly/171Cdkv

 

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Thierry Le Bras