Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Livre - Page 38

  • RALLYE DE LA BAULE : DES ÉMOIS INOUBLIABLES

    911 WEGNER.jpg

    FICTION VINTAGE POUR LES GOURMETS

     69, année érotique, chantent Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

     

    69, âge d’or de l’automobile aussi. Nous sommes à la fin du tourbillon des sixties. Les radars n’existent pas. La vitesse est libre sur la plupart des routes. Cela m’a donné l’idée de créer des personnages de fiction qui évoluent à cette époque. Les souvenirs de Philippe Georjan, le principal héros de ce monde Vintage, se situent au cœur des sixties et s’inspirent de cette période pleine d’espoir et d’optimisme. Philippe était adolescent. Il croquait la vie à pleines dents. Ses histoires savoureuses enchanteront ceux qui se rappellent qu’avant de devenir des adultes responsables, ils furent des adolescents turbulents. Et, cerise sur le gâteau, lls les replongeront  dans leur propre adolescence, un moment unique dans la vie de chacun, des années qui font généralement naître la nostalgie lorsqu’elles sont évoquées plus tard dans l’existence.

     

    En 69 justement, Philippe se souvient d’une émotion particulière, d’un émoi inoubliable à La Baule les Pins, juste avant le rallye. Une histoire légère, avec un discret hommage à une belle époque révolue, à Gainsbourg et Birkin, à la gastronomie française, à la Porsche 911, joyau éternel de la performance automobile et à … Baudelaire.

     

    “ Nous vivions la dernière semaine de juin 1969, se souvient Philippe Georjan. Georges Pompidou venait d’être élu Président de la République. Son épouse Claude, grande amatrice d’art, roulait en Porsche et adorait la vitesse. Le sculpteur Aslan décidait d’immortaliser Brigitte Bardot comme symbole de Marianne, figure de la République. La belle chantait qu’elle n'avait besoin de personne en Harley Davidson. Elle ne reconnaissait plus personne en Harley Davidson. Elle allait à plus de cent et elle se sentait à feu et à sang. Que lui importait de mourir les cheveux dans le vent… Dieu avait créé la femme en utilisant comme outil la main de Vadim.

    brigitte-bardot-20070312-224776.jpg

     « Moi, j’allais sur mes 17 ans. Je venais de passer mon bac de français. J’avais une confiance totale en l’avenir. Je me sentais en osmose totale ave le tourbillon des sixties, la croyance que tout irait de mieux en mieux, que rien ne me résisterait, que dans quelques années je partagerais ma vie avec une créature de rêve encore plus ensorcelante que BB.

     « Je me sentais parfaitement heureux. Et pour cause, le week-end suivant, j’allais disputer le Rallye de La Baule comme navigateur de mon ami Xavier Ferrant, pilote automobile confirmé malgré son jeune âge, 24 ans. A cette époque, les pilotes couraient encore dans toutes les disciplines. Ainsi, Xavier pilotait-il à la fois en endurance, en F1, et parfois en rallye. Nous courions à La Baule pour une raison précise. Xavier pilotait pour le team UTP (Univers Travaux Publics) créé par Mathieu Daramon. UTP faisait partie des leaders européens sur le marché des TP et de la construction. Monsieur Daramon avait décroché des marchés importants à La Baule et il en visait d’autres. Aussi voulait-il mettre son entreprise en valeur en engageant une voiture qui se battrait pour la victoire. Nous nous sommes donc retrouvés au départ dans une Porsche 911. Notre mission, tout faire pour remporter la course. » 

    168 copie.jpg

     Certains s’étonneront que Philippe ait pu courir avant l’âge du permis. Pourtant, cette possibilité existe en rallye pour le co-pilote. Celui-ci ne prend pas le volant. Durant la course, son rôle consiste à annoncer à son pilote les notes sur le tracé de l’épreuve spéciale. Exactement ce que fait encore aujourd’hui Daniel Elena aux côtés de Sébastien Loeb. Daniel quant à lui possède son permis depuis longtemps. Mais il suffisait à Philippe, encore mineur, d’obtenir une autorisation parentale pour demander sa licence de navigateur à la Fédération. Cela ne lui posa aucun problème particulier. D’habitude lorsqu’il courait en rallye, Xavier faisait appel à Alain, un copain habitué à ce rôle. Mais Alain, tout jeune marié, ne souhaitait pas courir à La Baule. Une défection bien compréhensible qui faisait le bonheur du jeune Philippe.

     «  Nous disposions d’une Porsche 911 orange aux ailes magnifiquement galbées, raconte Philippe. C’était une voiture envoûtante. Sanglé dans le siège baquet du co-pilote, je sentais la fièvre monter en moi quand Xavier faisait rugir les chevaux sauvages du Flat 6 Porsche. Les dérobades du train arrière me plongeaient dans une extase totale. Quelques années plus tard, Jacques Henry, un Champion de France des rallyes, déclara qu’il ne connaissait qu’une sensation aussi forte que celle que procure une voiture de course, l’orgasme. Sans le formuler, j’ai ressenti cette impression magique au Rallye de La Baule cette année-là. »

     

    Le rallye se disputait le samedi et le dimanche. Mais Xavier et Philippe arrivèrent à La Baule le dimanche précédent en fin d’après-midi. Ils auraient le temps de reconnaître les spéciales et de profiter de la vie bauloise. En outre, monsieur Daramon organisait plusieurs manifestations pour la promotion de son entreprise, notamment un cocktail avec présentation de la voiture dans un restaurant installé sur le Remblais le mercredi soir et un dîner à l’attention de ses partenaires le jeudi. Naturellement, Xavier et Philippe assistaient à ces mondanités. Leur présence faisait partie de leurs obligations vis à vis du Team UTP. Ils y satisfaisaient bien volontiers tant  le couple Daramon se montrait charmant à leur égard.

    HOMARD ARMORICAINE.jpg

     Mathieu Daramon veillait d’ailleurs tout particulièrement au bien être de son équipage. Au même titre que le couple Daramon, le pilote et son navigateur bénéficiaient d’un hébergement avec vue sur l’océan à l’hôtel L’Hermitage. C’était une grande bâtisse blanche d’architecture anglo-normande, édifiée face à la mer. Xavier et Philippe dînaient chaque soir au restaurant avec leurs hôtes et se faisaient inviter à choisir les meilleurs mets, A la fin des sixties, la préparation physique des pilotes comportait moins de contraintes qu’aujourd’hui.

     « Le midi, nous nous contentions de sandwichs entre deux passages dans les spéciales à reconnaître, précise Philippe. Le soir, nous ne pensions pas à la diététique. Nous nous contentions d’éviter des plats qui nous seraient restés sur l’estomac le lendemain. A nos yeux, La Baule symbolisait la douceur de vivre. Alors, comment résister à la fraicheur d’huitres plates qui nous plongeaient dans la subtilité des saveurs océanes, à un homard dont la chair ferme se mariait avec volupté à une sauce armoricaine aux parfums emprunts de perfection, à un filet de bœuf si tendre qu’il fondait sur langue, à un soufflé au Grand Marnier dont la simple présence sur la carte des desserts attisait toutes les convoitises ?.La cuisine de qualité et la course automobile possèdent en commun la faculté d’exciter les sens. Pendant le rallye, nous dévorerions sauvagement tous nos adversaires grâce à notre recette mijotée avec des ingrédients de premier choix, le talent de pilote de Xavier et notre préparation minutieuse. Avant le goût de la victoire, nous dégustions en fins gourmets les performances du chef de L’Hermitage dans la convivialité qu’inspire traditionnellement la gastronomie.

    SOUFFLE GRAND MARNIER.jpg

      « J’avais l’impression de flotter en plein rêve, poursuit Philippe. Mon seul regret était que mon cousin Laurent, parti quelques jours en croisière avec son père, ne puisse pas voir ça. Laurent  avait mon âge et nous étions comme des frères jumeaux. Je ne manquerais pas de lui raconter ma semaine de préparation du rallye dans les moindres détails ! »

     Philippe marque une pause. Ses yeux marron semblent se perdre dans la contemplation d’un horizon lointain. Puis il reprend la parole. « Le mardi en soirée, l’apparition d’un soleil confirma l’influence paradisiaque qui régnait sur ces jours magiques. Attablés à la terrasse d’un café de l’avenue du Général de Gaulle, Xavier et moi dégustions des oranges pressées agrémentées par un nuage de sucre et une glace pilée rafraichissante avant de rejoindre les Daramon pour le dîner. Soudain, la femme apparut dans mon champ de vision. Blonde à la peau bronzée et satinée, le regard mystérieux masqué par des lunettes noires, des jambes découvertes par une jupe blanche très courte, un chemisier assorti dont le décolleté découvrait juste les formes nécessaires à l’excitation de l’imagination, la perfection absolue de la création. Son sourire mutin accéléra encore mon rythme cardiaque. Une seconde plus tard, elle s’était évanouie, comme un mirage. »

    Copie de 911 PHILIPPE ET XAVIER.jpg

     Un poème de Baudelaire me revint en mémoire. A une passante, extrait des Fleurs du mal…

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.

    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

    Une femme passa, d'une main fastueuse

    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

     

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.

    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

    Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,

    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

     

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté

    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,

    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

     

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !

    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,

    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais

     

    « Ce poème, je l’avais commenté en cours de français au mois d’avril précédent, se souvient Philippe. J’avais reçu une excellente note, 17. Mais si j’avais  recommencé mon commentaire à cet instant précis, j’aurais décroché un 20/20 tant mon émoi rejoignait celui du poète. Une anecdote me revint. Karine, une copine de classe, m’avait demandé si Baudelaire se trouvait bien à la terrasse d’un café au moment de la scène. Je lui avais répondu par une boutade. Oui, bien sûr, il te dit qu’il buvait. Donc il était dans un café. C’était une blague. Ce que buvait Baudelaire, c’était la douceur qui fascine et le plaisir qui tue. A ce moment-là, j’imaginais plutôt Charles Baudelaire déambulant sur un trottoir, pris dans un flot de marcheurs parisiens stressés qui l’emportaient loin de la beauté fatale. J’avais tort. Karine voyait juste. Charles Baudelaire se trouvait forcément à la terrasse d’un café, comme moi, lorsqu’il vit cette femme sublime. Ma passante était différente de la sienne. Elle reflétait le bonheur, la plénitude, pas la douleur du deuil. Je ne l’oublierai jamais. Je sais que rien n’était possible entre nous. Je n’avais pas encore 17 ans. Elle avait au moins deux fois 17 ans. Mais qu’importe… »

    POCHETTE 69.jpg

    Cinq minutes plus tard, nous remontâmes dans la Porsche 911 de série que nous utilisions pour les reconnaissances du rallye afin de regagner l’hôtel. A la radio, Serge Gainsbourg et Jane Birkin chantaient :

     

    Gainsbourg et son Gainsborough

    Ont pris le ferry-boat

     

    De leur lit par le hublot

    Ils regardent la côte

     

    Ils s'aiment et la traversée

    Durera toute une année

     

    Ils vaincront les maléfices

    Jusqu'en soixante-dix

     

    Soixant'neuf année érotique

     

    Soixant'neuf année érotique…

     

    « Ma femme va me manquer tout à l’heure », plaisanta Xavier. 

     

    « Mon copain pilote  partageait la vie d’une speakerine de l’ORTF, se rappelle Philippe. Cette soirée était décidément celle des émois… »

     

    NOTE MODIFIÉE LE 22 SEPTEMBRE 2014

    philippe georjan,xavier ferrant,rallye,rallye de la baule,gastronomie,cuisine,porsche 911,vintage,serge gaisnbourg,jane birkin,baudelaire,brigitte bardot,polars,romans,fictions,variétés

    Philippe et Xavier sont désormais deux des personnages principaux de   VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES, LE polar vintage, gourmand automobile et humoristique. Plus de précisions et possibilité de lire gratuitement les premières pages en cliquant ICI  http://bit.ly/1zmPqE6

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Une autre présentation de VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES  http://0z.fr/u88wT

     

    PREMIÈRE FAN, ou la face cachée de la célébrité. Confidences d’une star du sport qui a brisé le cœur de sa plus grande supportrice. L’amour, l’amour, l’amour… http://bit.ly/1rIFFzY

     

    Suivez-moi sur Twitter   https://twitter.com/ThierryLeBras2

     

    Et pourquoi pas sur Facebook ?  http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

     

    Thierry Le Bras

  • QUELQUES BMW A LA COURSE DE CÔTE DU MONT-DORE – CHAMBON SUR LAC

    mini-Roll1_B009785-R1-15-15.JPG 

    Francis Dosières, souverain en groupe A en 1985

     

    Il est des constructeurs comme BMW, Alfa Roméo, Porsche et quelques autres encore, dont la tradition rime avec excellence et performances. Rien d’étonnant dès lors à ce que leurs voitures jouent souvent les premiers rôles à diverses époques. Cette note ne prétend pas à la qualification de catalogue exhaustif, loin s’en faut. Je me suis contenté d’extraire de mes archives quelques photos de pilotes qui m’ont marqué au volant de BMW lors de diverses éditions de la CC du Mont-Dore – Chambon-Sur-Lac.

     

    mini-Roll1_A009792_image014.JPG
    mini-Roll1_A009792_image004.JPG

    Francis Dosières fait incontestablement partie des rois de la montagne.

    En 1983, il courut avec une BMW 323 groupe N.

    En 1984, s’ennuyant un peu au volant de la groupe N qu’il trouve trop policée,

    il achète une 528 groupe A. Au Mont-Dore, où la concurrence des européens risque

    d’éclipser la 528 dépassée par la 635, il loue une de ces machines.

     

    mini-Roll1_A009792_image008.JPG 
    mini-Roll1_A009792_image002.JPG

    En 1984 comme chaque année, les candidats allemands au titre européen

    Défendent crânement leurs chances. Bien que plus légère et plus maniable que

    la 635, la 323 manque de puissance face à sa redoutable rivale que ses pilotes

    ne ménagent pas

    mini-Roll1_A009792_image003.JPG

    mini-Roll1_A009792_image013.JPG

    Giovanni Rossi fit partie des grands animateurs des championnats de France

    et d’Europe durant près de 3 décennies. Alfa Roméo 2000 GTV, Opel Commodore GSE,

    Ford Escort 2000 RS, BMW 528, 635, M1, R5 Turbo lui permirent de remporter de très nombreuses victoires. Quoique qu’excellent pilote, Giovanni Rossi (comme d’ailleurs son ami Francis Dosières) est toujours resté un homme simple et abordable. Certains pilotes de circuit qui se prennent pour des Dieux vivants feraient bien de s’inspirer de ces deux pilotes qui, s’ils avaient eu les moyens assez jeunes de piloter de bonnes autos en circuit, auraient, j’en suis convaincu, su s’imposer parmi les meilleurs dans n’importe quelle discipline.

    Les photos ci-dessus furent prises en 1983 (la 528) et 1985 (la M1).

    mini-Roll1_A009792_image001.JPG

    Avec Francis Dosières et Giovanni Rossi, Henri Vuillermoz

    reste dans les mémoires comme un des meilleurs pilotes de voitures fermées

    à cette époque. Après les Simca 1000 Rallye 2 et Rallye 3, la Ford Escort, la BMW 528 groupe A, Henri Vuillermoz décida en 1984 de revenir au groupe N avec une BMW 323 à la quelle succèderait ensuite une 325. Le voici en groupe N à l’édition 1985.

    mini-Roll1_A009792_image009.JPG

    Marc Thilloy fit un passage assez bref mais remarqué dans le monde

    de la course de côte.

     

    Les BMW M1 ne furent pas très nombreuses en France. Les amoureux de cette voiture se rappellent le modèle décoré aux couleurs de la carte de France engagé par BMW France aux 24 Heures du Mans 1980. Didier Pironi partagea alors  le volant de cette voiture avec Dieter Quester et Marcel Mignot.

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/24/retour-au-mans-pour-didier-pironi.html

     

    Philipe Alliot disputa plusieurs courses avec une M1 groupe 5.

     

    Bernard Béguin osa avec Oreca le pari fou d’engager une M1 en rallye.

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/09/27/23-ans-plus-tôt.html

     

    Giovanni Rossi disputa le championnat de France et le championnat d’Europe de la montagne avec sa M1 aux couleurs Merlin pneus.

     

    Mais une autre M1 courut en France durant la première partie de la saison 1985. Elle était pilotée par Marc Thilloy. Ce pilote adorait la M1. Il en chercha une pendant plusieurs mois, en vain. On imagine aisément que les  M1 préparées  d’occasion étaient plus difficiles à trouver que les Golf GTI ou les R5 GT turbo groupe N. Marc Thilloy se rabattit donc sur une AGS Formule 2. Une voiture sympa aussi. Puis il trouva in extremis une M1 prête à courir. Il en fit l’acquisition. Une fois au volant, il se montra à son avantage. Hélas, il la détruisit dans une sortie de route peu avant le Mont-Dore. Il loua alors une 635 groupe A pour la classique estivale d’Auvergne. Aujourd’hui, Marc Thilloy court en VHC (si un lecteur a des infos ou/et des photos sur la M1 de Marc Thilloy – ou si par chance Marc lui-même lit cette note - , qu’il n’hésite pas à laisser un commentaire et à me contacter. Je mettrai une ligne l’hiver prochain une note sur cette merveilleuse GT et je serais ravi d’obtenir des photos de cette M1 qu’on oublie parfois).

     

    Aujourd’hui encore, de nombreux pilotes défendent les couleurs de BMW à la Course de côte du Mont-Dore – Chambon-Sur-Lac. Francis Dosières reste fidèle au poste avec sa 320 ST groupe A. La relève s’affirme avec des garçons comme par exemple Rémy Baby qui est déjà intervenu dans les commentaires de ce blog.

     

    Grâce à l’organisation d’une épreuve VHC en prologue de l’épreuve, le public peut encore voir des BMW Vintage vrombir et prendre de vrais appuis sur la montée vers le Col de la Croix Saint-Robert.

     

    mini-Roll1_B009785-R1-16-16.JPG

    Philippe Burkhardt attaque au volant de sa 328 en 2002

     

    mini-Roll1_B009785-R1-02-2.JPG

    Ceux qui ont connu les seventies se souviennent du spectacle

    Des BMW 2002 groupe 2 à l’attaque. Ici celle de

    Jaroslav Straka en 2002

     

    mini-Roll1_B009785-R1-11-11.JPG

    Anne Baverey, un des meilleurs pilotes de F2,

    à l’édition 1983

     

    BMW, ce sont bien sûr de nombreux modèles qui s’illustrèrent dans de nombreuses catégories au fil de l’histoire de la course automobile. Mais ce sont aussi des moteurs qui animent des protos et des monoplaces. Pendant les années 80, Marcel Tarrès et Anne Baverey firent partie des rois de la montagne dont les F2  étaient animées pat des moteurs BMW. Il aurait été injuste de ne pas le rappeler.

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    NOTE MODIFIÉE LE 8 AOÛT 2014

     

    La course de côte du Mont-Dore m’a inspiré un polar dans l’univers de la course automobile. L’histoire s’intitule LE PACTE DU TRICHEUR. Elle se déroule en Auvergne. La course emprunte le tracé de la route du Col de la Croix Saint-Robert. 

    bmw,courses de côtes,course de côte du mont dore chambon sur lac

    Après la fiction, des annexes abordent la question des superstitions des pilotes en se fondant sur des anecdotes véridiques mettant en scène des pilotes d’hier et d’aujourd’hui.

     

    Le livre est disponible en cliquant sur http://amzn.to/1jAhsoF

     

    Je vous invite également à lire (gratuitement) cette courte histoire illustrée qui se déroule pendant une édition de la course de côte du Mont-Dore Chambon-Sur-Lac

    http://0z.fr/U10ZB

     

    Thierry Le Bras

  • SOUVENIRS DE LA COURSE DE CÔTE DU MONT-DORE – CHAMBON SUR LAC

    mini-12.JPG
    Il faudra rentrer moins fort en course

    (1981 – 2nde montée d’essais pour le pilote de cette VW Scirocco groupe 2)

     

    L’épreuve du Mont-Dore – Chambon-sur-Lac représente une véritable institution dans le petit monde de la course de côte. Elle compte pour le championnat de France et pour le championnat d’Europe de la discipline, ce qui lui assure un plateau de grande qualité chaque année. En outre, comme elle se déroule début août, en pleine période de vacances estivales, des pilotes qui ne disputent pas l’intégralité du championnat faute de temps ou de budget profitent des vacances pour venir se frotter aux gros bras. Autant dire que les spectateurs ne sont pas déçus du spectacle qui se déroule dans un cadre grandiose.

     

    La Course de côte du Mont-Dore Chambon-sur-Lac 2009 se déroule le week-end prochain. Un moment propice à une petite plongée dans le passé de l’épreuve.

    mini-Roll1_A009792_image010.JPG
    Une petite frayeur pour Vladimir Barras en 2002

     

    Et comme en matière de sport automobile, le choc des photos illustre parfaitement le poids des mots, voici quelques photos du gauche du transformateur en bas du parcours. C’est la première difficulté après 400 mètres d’accélération sur un tracé qui développe 5 kilomètres. A chaque édition, plusieurs pilotes s‘y font piéger.

    mini-Roll1_B009785-R1-12-12.JPG
    Contrairement aux apparences, Jean-Luc Moreau n’est pas en perdition

    Il pilote simplement sa R5 Alpine groupe 2 à la Finlandaise, tout en travers.

    Un régal permanent pour les spectateurs (édition 1981)

    mini-Roll1_B009785-R1-13-13.JPG
    Un habitué  de la discipline, Biancone  sur Porsche 934 groupe 4 Almeras
    mini-Roll1_A009792_image005.JPG

    La Porsche 924 que pilotaient les frères Almeras au Mans 1981 sera pilotée par Jacques, le cadet, sur la pente du Col de la Criox Saint-Robert

    mini-Roll1_A009792_image012.JPG

     Reboul fut un pilier de l’équipe Almeras

    En 1983, sa groupe F au look de 935 joue les épouvantails dans la catégorie

     

    mini-Roll1_A009792_image011.JPG
     La bagarre fait rage dans toutes les catégories.

    Ici, Christian Dzierdzbicki, une pointure lui-aussi,

    au volant de Rallye 3 groupe A en 1983

     

    mini-Roll1_A009792_image007.JPG

    Francis Dosières au volant de sa BMW 635 groupe A en 1985.

    Il remportera le groupe A dans toutes les courses du championnat cette année-là

     

    mini-Roll1_B009785-R1-00-0.JPG
    Après la destruction de sa M1,

    Marc Thilloy dispute l’édition 1985 au volant de cette 635 groupe A de location

     

    mini-Roll1_B009785-R1-18-18.JPG

    Le nom de Serge Bermant figure souvent en bonne place dans les colonnes d’Échappement.

    Le  pilote du Sud-Ouest reste associé à la Sierra Cosworth.

    Le voici en 1989, qui était, je crois,  sa première  saison

     

    GASQUET 1.jpg
    GASQUET 2.jpg
    Sur le site de Chevallier Compétition consacré à la course de côte,

    Anthony Gasquet termine sa présentation par une citation de

    JM Fangio : « il faut toujours chercher à devenir meilleur, mais il ne faut

    jamais croire qu’on l’est devenu. » Anthony fait aujourd’hui partie

    des pilotes de F 3000 en course de côte. Au Mont-Dore 2002, il s’alignait

    sur une Lucchini équipée d’une moteur 1600. Bien sûr, cette figure ne fut pas

    exécutée lors de sa meilleure montée. Mais avec la devise qu’il s’est choisi, nul doute

    que le jeune pilote qui possède un beau coup de volant continuera à progresser

    et jouera un jour la victoire au scratch

    mini-Roll1_B009785-R1-09-9.JPG
    Avant de devenir constructeur, Yves Courage fut pilote,

    et un .fameux pilote

    Il remporta l’édition 1980 de la CC du Mont-Dore.

    Le voici en 1981

     

    Vous aimez la course de côte et plus particulièrement l’atmosphère très particulière de celle du Mont-Dore ? Moi-aussi, vous l’aurez compris. J’ai d’ailleurs rédigé une fiction – presque un docu-fiction – qui se déroule durant l’édition 2002. Vous y trouverez un des personnages de mes romans au départ au volant d’une groupe N 2 litres. Pour découvrir cette course au sein de la course, cliquez sur :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/12/mont-dore-chambon-sur-lac-une-sacrée-course-de-côte.html

     

    Dans quelques jours, je mettrai en ligne un nouveau texte sur le Mont-Dore. Vous y trouverez quelques superbes BMW qui s’y sont illustrées.

     

    Mais avant, je ne résiste pas au plaisir de clore cette note sur la seule photo mise en ligne aujourd’hui dont je ne suis pas l’auteur. Je ne l’ai pas prise, parce que je suis sur la photo, assis sur le plateau, à droite au premier rang. C’était l’été 1977. Je participais à l’épreuve sur une Golf GTI groupe 1 que je tractais avec une Opel Ascona SR. Cette année-là, j’ai remporté la classe 1301 – 1600 cm3 à 7 des 11 épreuves auxquelles j’ai participé. Le Mont-Dore fait hélas partie des 4 déceptions quant au résultat. Mais ce fut tout de même une belle expérience d’y participer.

    mini-MONT DORE 1977.JPG

    Je suis en bas à droite sur la photo

    Derrière moi, c’est Guénaël Le Saux, qui assura fidèlement l’asssistance toute la saison

    avec Hervé Mouraud assis de l’autre côté du plateau

     

    En arrière-plan les Commodore GSE, Simca 1000 Rallye 2, Peugeot J7, DS, Alpine, Kadett GTE, illustrent oarfaitement l’atmosphère courses de côtes de l’époque, tant au niveau du plateau des concurrents que des véhicules tracteurs.

     

    NOTE MODIFIÉE LE 8 AOÛT 2014

     

    La course de côte du Mont-Dore m’a inspiré un polar dans l’univers de la course automobile. L’histoire s’intitule LE PACTE DU TRICHEUR. Elle se déroule en Auvergne. La course emprunte le tracé de la route du Col de la Croix Saint-Robert. 

    courses de côtes,course de côte du mont-dore-chambon-sur-lac,fictions

    Après la fiction, des annexes abordent la question des superstitions des pilotes en se fondant sur des anecdotes véridiques mettant en scène des pilotes d’hier et d’aujourd’hui.

     

    Le livre est disponible en cliquant sur http://amzn.to/1jAhsoF

     

    Je vous invite également à lire (gratuitement) cette courte histoire illustrée qui se déroule pendant une édition de la course de côte du Mont-Dore Chambon-Sur-Lac http://0z.fr/U10ZB

     

    Thierry Le Bras