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  • LA REVOLUTION DE 1968 (2)

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    Londres – Sydney, le marathon né en 1968 repartira, notamment en 2004. De nouvelles émotions au programme.

    Les débuts de la course automobile consacrèrent les épreuves de ville à ville. A la fin du XVIIIème siècle et au début du XIXème, les fous roulant dans leurs drôles de machines s’affrontèrent sur les parcours de Paris –Saint-Malo, Paris-Perlin, Paris- Vienne. E 1903, 275 équipages s’engagèrent au Paris-Mardrid, une course folle où s’affronteront des Panhard Levassor, des Renault Frères, des Mercedes, des Mors… Les chevaux mécaniques dévorent les routes d’Europe et surclassent la plus noble conquête de l’homme. La révolution mécanique est en route. Rien ne l’arrêtera.

    La course de tous les dangers
    A quelques kilomètres de Poitiers, Marcel Renault roule à 130 kilomètres heure. Il double un autre concurrent qui, croit-il, s’incline face à sa supériorité. Derrière le nuage de poussière soulevé par l’adversaire qu’il double, il découvre horrifié un contrôleur qui agite un drapeau annonçant un virage serré. La Renault-Frères freine trop tard, s’envole sur le talus bordant la route, puis part en tonneaux dans un champ. Le conducteur et le mécanicien sont tués sur le coup.

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    A l’approche de Bordeaux, Louis, le frère de Marcel, mène la course. Il ignore tout de la douzaine d’accidents qui ont tué huit personnes depuis le départ. Paris-Madrid s’arrête à Bordeaux. La République tremble. Le Ministère Combes retire l’autorisation accordée à la course. En Espagne, le Roi Alphonse XIII prend la même décision. C’en est fini des courses de ville à ville. Les pilotes devront trouver d’autres terrains de jeux.

    Nous le mentionnions récemment sur ce blog, le Dakar et la Route du Rhum sont nés à quelques mois d’intervalle. Curieusement, dix ans plus tôt, deux grandes aventures, l’une maritime, l’autre terrestre, allaient aussi voir le jour quasi simultanément et passionner le public ainsi que les média.

    Un journal anglais, le Sunday Times, décide d’organiser le Golden Globe, une compétition entre tous les navigateurs disposés à tenter un tour du monde en solitaire et sans escale. Les règles de la course sont simples. Il suffit de partir d’Angleterre entre le 1er juin et le 31 octobre 1968 et de ramener son bateau au point de départ après avoir franchi les trois grands caps. Ce pari fou séduit neuf marins dont le Français Bernard Moitessier. Cinq d’entre eux abandonnent très rapidement de telle sorte que quatre hommes seulement se mesurent au mers du Sud. Robin Knox –Johnston sera le premier à revenir. Et le seul. Le bateau de Nigel Tetley se désintégrera après avoir franchi le Cap Horn. Son barreur sera sauvé par un pétrolier mais, trop éprouvé par l’aventure, il ne parviendra pas à s’en remettre et se suicidera quelques mois plus tard. La victoire semble un temps promise à Bernard Moitessier. Il y renonce et entame un second tour du monde… pour sauver son âme. Le dernier bateau en mer est celui de Donald Crowhurst. Le Britannique tente une imposture magistrale qui le dépassera. Au lieu d’effectuer un tour du monde complet, il reste flâner le long des côtes du Brésil en attendant que les autres regagnent l’Atlantique. On retrouve son voilier vide. Le navigateur s’est suicidé.

    A la poursuite des horizons lointains
     La même année, en 1968, le concept des courses terrestres de ville à vielle renaît de ses cendres. Sera-t-il aussi éprouvant qu’un tour du monde sur mer ? Là encore, c’est un patron de presse, Max Aitken, qui lance l’idée et y associe le Dayly Miror. Ce nouveau rallye de 16.000 kilomètres partira de Londres et s’achèvera à Sydney après avoir traversé 11 pays dont l’Afghanistan, l’Iran, les Indes. 98 voitures prendront le départ de ce grand périple. Parmi elles des Ford 20 M RS, Cortina Lotus, Falcon, une R 16 TS, des Porsche, des DS 21, des BMC, des Hillman Hunter…

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    Parmi les favoris, le récent vainqueur des 24 Heures du Mans, Lucien Bianchi qui pilote une DS 21. Lucien mérite sans conteste le titre de pilote le plus éclectique de l’année. En F1, il a conduit sa Cooper sur la troisième marche du podium du prestigieux Grand-Prix de Monaco et à la sixième place du GP de Belgique. Avec Pedro Rodriguez, il a triomphé aux 24 Heures du Mans. A 150 miles du premier marathon Londres-Sydney, le voilà en tête de ce rallye extraordinaire ! Hélas, le sort frappe Lucien et son équipier Ogier. Il prend la forme d’une voiture de touristes qui percute la DS 21. La DS 21 est immobilisée. Le pilote et le co-pilote sont conduits à l’hôpital. Tout ça par la faute de la bêtise d’un conducteur du dimanche ! La victoire revient finalement à une Hillman Hunter.

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    La dernière édition du Marathon Londres – Sydney s’est déroulée en 2004, du 5 juin au 4 juillet. La course était ouverte aux voitures du groupe N ne dépassant pas 2000 cm3 et aux véhicules historiques fabriqués au plus tard en 1977. La première épreuve spéciale se disputa à Lohéac, en Bretagne. Elle faillit bien être fatale à Joe McAndrew. Mais le Champion de Nouvelle-Zélande est un pilote combatif et performant. Au prix d’une course poursuite infernale, il parviendra à refaire son retard et à s’imposer à Sydney avec 18 minutes d’avance sur son dauphin.
     
    Les souvenirs épiques de Philippe Georjan (16 ans en 1968) (1) :
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    « Bien sûr, cette course me fascinait », raconte Philippe.

    DOCU-FICTION

    « Mon ami Xavier Ferrant, pilote professionnel, avait hésité à y participer. Il avait envie de partir avec une Ford Cortina Lotus ou une Porsche 911. Mais il avait renoncé car Mathieu Daramon, le patron du Team UTP qui le faisait courir n’était pas chaud. Il préférait consacrer son budget compétition à l’acquisition d’une Porsche 908 pour la saison d’endurance 1969 ainsi qu’à de nouveaux châssis pour faire courir Xavier et son équipier Dany et F1 dans de bonnes conditions. Xavier aurait sans doute pu trouver un sponsor ponctuel pour cette course. Mais monsieur Daramon semblait craindre un accident et des problèmes divers sur cette course un peu folle. En outre, il ne souhaitait pas voir ses pilotes s’y engager sous d’autres couleurs. Xavier s’était donc abstenu.

    « Mon cousin Laurent adorait les DS 21. C’était la voiture de son père et Laurent considérait alors que rien ne valait une DS. Moi, j’avais un faible pour les Porsche 911 et les Cortina Lotus. J’avais essayé l’année précédente de convaincre mon père de troquer sa Ford 20 M TS pour une Cortina Lotus. En vain. Il avait trouvé le modèle qui me faisait rêver inconfortable, trop brutal et trop cher. Il lui avait préféré une Opel Rekord certes plus civilisée, mais moins enthousiasmante.

    « Notre ami Christian, fils de garagiste, ne jurait que par la grosse Ford Falcon. Quant à Brice, un autre copain qui voulait courir plus tard lui-aussi, il supportait inconditionnellement un équipage privé irlandais qui prenait le départ avec une 404 Injection. Atavisme familial sans nul doute. Son père et son grand-père roulaient en Peugeot…

    « Nous fûmes cependant tous déçus de l’accident de Lucien Bianchi. C’était si cruel d’être éliminé de la course si près du but.

    « Je rêvais naturellement de courir plus tard. Et je m’imaginais volontiers au départ d’un futur Londres-Sydney en 1978. Je ne réalisais pas encore que les amateurs qui gagNent leur vie dans l’exercice d’un autre métier peuvent difficilement participer à des courses aussi longues et aussi dures. Je faisais aussi l’impasse sur mes carences en mécanique – j’étais en première littéraire - et je ne m’inquiétais pas du fait que Laurent, qui suivait la même filière et serait mon futur navigateur en rallye, n’était pas plus bricoleur ni dépanneur que moi. L’optimisme de le jeunesse nous plongeait agréablement dans le rêve en nous préservant des basses contingences que nous découvririons bien assez tôt. Pour l’heure, à nous les projets de grands espaces avalés à des vitesses infernales dans l’excitation des sauts sur les bosses, des dérapages sur la terre battue et des vrombissements de moteurs rageurs ! Les autres n’avaient qu’à bien se tenir. Ils ne verraient que les nuages de poussière soulevés par les roues arrière de notre bolide.

    Thierry Le Bras
     
    (1) Philippe Georjan est le héros d’une future série de romans automobiles, Vintage et gourmands dans le tourbillon des sixties ! Thierry Le Bras vous fera partager la vie de Philippe, Laurent, Xavier et les autres dans l’atmosphère enfiévrée des années soixante. Des aventures policières menées au rythme endiablé de ces années passionnantes, du danger, de l’angoisse et de l’insouciance, des courses automobiles incroyables, l’ambiance des tubes de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, France Gall, Serge Gainsbourg, Dalida et les autres stars qui firent les années 60, voilà ce qui vous attend dans les souvenirs épiques de Philippe Gorjan. Sans oublier quelques références gastronomiques et le langage culinaire qui s'empare non seulement de la vie quotiidienne, mais aussi du sport et des conversations des truands.

  • LA RÉVOLUTION DE 1968 (1)

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    Pour la première fois dans l’histoire de l’épreuve, les 24 Heures du Mans ne se dérouleront pas mi-juin, mais en septembre.

    Les manifestants du mois de mai ne pensaient sûrement pas à cette conséquence qui ne faisait pas partie de leurs revendications. Pourtant, ils bousculèrent une institution de plus !

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    La révolution gagne le sport automobile. 1968 marque en effet l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation. Fini les monstres de 7 litres de cylindrée engagés par Ford les années précédentes, tout comme les protos à moteur V12 4 litres de Ferrari. Désormais, la cylindrée des prototypes est limitée à 3 litres, et celle des Sport – voitures construites au moins à 50 exemplaires - à 5 litres. Résultat, les Ford MK II et MK IV ainsi que les Ferrari P3 et P4 entrent au musée. Elles n’en sortiront que pour disputer des épreuves de VHC. En désaccord avec les décisions de la Fédération Internationale, Enzo Ferrari boude Le Mans.

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    La course promet d’être disputée. La lutte pour la victoire semble devoir opposer Ford et Porsche. Plusieurs écuries privées, dont celle de John Wyer, engagent des GT 40 5 litres en catégorie Sport. Face à elles, les Porsche 908 s’affirment comme de redoutables rivales. Le public français éprouve un faible pour les Alpine A 220 V8 3 litres, d’autant que nos compatriotes suivent les performances de leurs pilotes, Mauro Bianchi, Gérard Larrousse, Henri Grandsire, Patrick Depailler, Jean-Pierre Jabouille, Jean Guichet… La Matra 630 V12 de Johnny Servoz Gavin et Henri Pescarolo recueille aussi bien des sympathies, tout comme les petites Alpine A 210 1300 cm3 qui visent la victoire à l’indice énergétique et à l’indice de performance. Quant aux prototypes Alfa Roméo 2 litres à la coupe agressive, ils ne laissent pas les esthètes insensibles.

    A 15 heures (et non 16 heures comme les années précédentes), Giovanni Agnelli, président du groupe Fiat, baisse le drapeau à damier qui libère la meute des concurrents. Les voitures sont encore rangées en épis devant les stands. Les pilotes, debout de l’autre côté de la piste, courent jusqu’à leurs voitures, se glissent dedans et démarrent en trombe … sans boucler les harnais de sécurité.

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    C’est parti pour 24 heures. La course s’annonce plus dure encore que les éditions précédentes. La nuit sera plus longue. Les risques de mauvaises conditions météorologiques se révèlent accrus. D’ailleurs, il pleut dès le départ. Tout le monde l’ignore encore, mais la nuit qui s’annonce fera entrer Henri Pescarolo dans la légende.

    Les supporters d’Alpine par contre seront très déçus. La 3 litres ne brillera pas longtemps. La marque au losange attendra sa revanche 10 ans, jusqu’à ce que Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud triomphent sous le soleil de plomb d’un superbe mois de juin.

    Mais en 1968, l’heure de Matra et d’Alpine n’a pas encore sonné. La GT 40 de Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi apporte à Ford une troisième victoire d’affilée

    Durant l’été 1968, les radios diffusaient souvent « Si j’avais des millions », le dernier tube de la belle Dalida.
    Si j'avais des millions
    Tchiribiribiribiribiribiriboum
    Tout le jour à Bidibidiboum
    Ah si j'étais cousu d'or,

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    Pour beaucoup de jeunes qui aimaient l’automobile à cette époque, la réponse était simple. « Si j’avais des millions, j’achèterais une Triumph TR4, ou une MG, ou encore une Alfa Roméo. J’irais draguer les filles sur la côte, l’été à La Baule ou à Saint-Trop, l’hiver à Chamonix. ». Et certains songeaient « Oui, bien sûr, si j’avais des millions, j’irais draguer les filles dans des stations sympa avec un cabriolet. Mais j’achèterais aussi une Porsche ou une Alpine et je ferais de la course automobile avec ».

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    Bientôt une nouvelle série de romans dans l’atmosphère des sixties ! Thierry Le Bras vous fera partager la vie de Philippe, Laurent, Xavier et les autres dans l’atmosphère enfiévrée de sixties. Des aventures policières menées au rythme endiablé du tourbillon de ces années passionnantes, du danger, de l’angoisse et de l’insouciance, des courses automobiles incroyables, l’ambiance des tubes de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, France Gall, Serge Gainsbourg, Dalida et les autres stars qui firent les années 60, voilà ce qui vous attend dans les souvenirs épiques de Philippe Gorjan. Vous pouvez déjà lire des nouvelles mettant ce personnage et ses proches en scène :

    - Icônes des sixties 1, 2, 3 et 4 dans les archives de novembre et décembre de ce blog ;

    et :
    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/07/31/la-baule-les-pins-des-émois-inoubliables.html

    Philippe Georjan ne remplace pas David Sarel, héros récurrent et contemporain dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans d’autres romans et nouvelles. En attendant un nouveau roman dont l’avocat pilote du Clan Vivia sera le personnage principal, vous pouvez bien sûr lire des nouvelles et docu-fictions où il joue un rôle important dans les archives de ce blog .

    Sans oublier bien sûr les romans déjà parus (Éditions Astoure, diffusées par Breizh) , « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac », et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans ».
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  • UNE FERRARI … cassée

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    « La sortie de route, c’était le lot des voitures de sport, souligne Philippe Georjan (1). Cette Ferrari 250 GT Berlinetta 1960 a de la chance. C’est la voiture d’un collectionneur. Elle retrouvera vite le chemin des courses de véhicules historiques. J’étais adolescent à la période des sixties. Un mes copains, Christian, était fils de garagiste. Son père se spécialisait dans les VO récents et haut de gamme. Il disait toujours qu’une voiture de sport était faite pour avoir trois accidents, trois passages au marbre. Après, il fallait la vendre. Le châssis manquait de rigidité. L’assureur de mes parents émettait une opinion comparable. Il prétendait que rouler en voiture de sport, cela signifiait un accident par an. Pas forcément corporel, heureusement, mais une sortie de route.

    « A cette époque, la vitesse était libre. Les contrôles d’alcoolémie supposaient un accident ou une infraction grave. La société automobile séduisait la France et le monde. Au prix de nombreux morts sur les routes, il est vrai. Mais l’insouciance minimisait la portée des drames dans la conscience collective. L’accident, ça n’arrivait qu’aux autres, au pont d’inspirer les chanteurs de variétés.

    « En 1954, Boris Vian composa J’suis snob. La chanson serait reprise au cours des sixties et des seventies, notamment par Mouloudji et les Charlots. L’accident en voiture « classe » y apparaît comme un symbole d’appartenance à une classe supérieure, même si les paroles expriment une ironie féroce.

    J'suis snob... J'suis snob
    J'suis ravagé par ce microbe
    J'ai des accidents en Jaguar
    Je passe le mois d'août au plumard
    C'est dans les p'tits détails comme ça
    Que l'on est snob ou pas
    J'suis snob... Encor plus snob que tout à l'heure
    Et quand je serai mort
    J'veux un suaire de chez Dior !


    « L’accident n’inquiète pas davantage Brigitte Bardot lorsqu’elle interprète les paroles de Serge Gainsbourg.

    Je tiens bien moins à la vie
    Qu’à mon terrible engin,


    affirme-t-elle avant de préciser sa pensée :

    Et je me sens à feu et à sang,
    Que m'importe de mourir
    Les cheveux dans le vent !


    « Un peu plus tard, en 1975, Michel Sardou traitera l’accident sur un ton très différent

    Qu'un flic arrête les sirènes
    Et que s'en aillent les hommes en blanc.
    Pour moi, c'est mort : tout mon corps saigne,
    Mais reste-t-il un survivant ?

    J'espère que je n'ai tué personne.
    Ma vie ne vaut pas une vie.
    Mon étoile n'était pas la bonne.
    Tant mieux si ce soir, c'est fini.


    « Les esprits changeaient. L’insouciance laissait place à plus de responsabilité, mais aussi corrélativement à une société obsédée par la sécurité routière, policée, aseptisée, terne... Les prémices d'une France détestant ceux qui réussissent un peu mieux que d'autres, s'offrent un plaisir en récompense de leurs efforts et suscitent les jalousies haineuses des plus médiocres avides de basse normalité. »

    NOTE MODIFIÉE LE 16 AOÛT 2014

     

    (1) Philippe Georjan est le héros de  VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES, LE polar vintage, gourmand automobile et humoristique. Plus de précisions et possibilité de lire gratuitement les premières pages en cliquant ICI http://bit.ly/1zmPqE6

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    LE POLAR tendance sixties à lire cet été !

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE :

     

    (1) Philippe Georjan est aussi le personnages  de plusieurs nouvelles (gratuites)  en ligne sur ce blog. Retrouvez  dans :

     

    La Baule les Pins, des émois inoubliables (une Porsche nerveuse, des souvenirs de BB, l’ambiance Birkin – Gainsbourg dans 69, année érotique...)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/08/25/rallye-de-la-baule-des-emois-inoubliables.html

     

    Clin d’œil à la R8 Gordini (en 4 chapitres)

    CH1 :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/09/30/le-clin-d-oeil-de-philippe-georjan-a-la-r8-gorde-1.html

    CH 2 :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/10/02/le-clin-d-oeil-de-philippe-georjan-a-la-r8-gorde-2.html

    CH 3 :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/10/05/le-clin-d-oeil-de-philippe-georjan-a-la-r8-gorde-3.html

    CH 4 :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/10/08/le-clin-d-oeil-de-philippe-georjan-a-la-r8-gorde.html

     

    Pour mieux me connaître : http://0z.fr/T46eh

     

    Suivez-moi sur twitter@ThierryLeBras2

     

    Et si vous vous vous intéressiez à mon dernier ouvrage : 7 Nouvelles pimentées, découvrez le sur http://bit.ly/TWfRtG

     

    Thierry Le Bras