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lancia stratos

  • UNE LANCIA STRATOS EN COURSE DE CÔTE REGIONALE

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    Un spectacle rare, capté à la Course de côte de Montreuil-sous-Pérouse 1977.

    La Stratos est devenue la reine des rallyes. Moteur central d'origine Ferrari développant 270 chevaux en groupe 4, tenue de route hallucinante, look d'enfer, la belle Italienne fascine les foules. Ce mois-là, Bernard Darniche et Alain Mahé la font triompher au Tour Auto devant la Porsche Carrera groupe 3 de Michèle Mouton et Françoise Conconi. L'équipage de la Stratos est composé de récidivistes. Ils l'ont déjà emporté en 1975 sur la même monture et gagneront encore de futures éditions.

    Une Stratos en course de côte régionale par contre, c'était rare. Delahoulière a pourtant relevé le défi.

    La Stratos était une auto chère et compliquée pour des amateurs. La préparation de celle-ci était fort éloignée des machines officielles ou engagées par de grandes écuries. Pour son pilote, il s'agissait avant tout d'aligner une future machine de légende. A ce niveau, le pari fut gagné. La belle Italienne conquit le public local comme les pilotes engagés sur des machines plus conventionnelles !

    Texte : Thierry Le Bras

    Photo : Jean-Bernard Pannetier

  • RALLY CROSS DE LOHÉAC : Flash-back sur l’édition 1978 (3)

     

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    La Lancia Stratos de Bentza rattrape la petite Daf d’Alain Guiheux

     

    Pas question ici de porter un jugement de valeur sur les catégories de voitures qui animèrent les championnats du monde de rallye ni le Rallycross au fil des décennies.

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    Heinz Bubetz, un des défenseurs de la Porsche Carrera en Rallycross européen

     

    Compte tenu de la configuration des pistes de Rallycross et des réglementations successives de la discipline, les machines qui s’y sont illustrées furent aussi des reines du rallye ou des modèles qui auraient pu y briller. Je pense par exemple aux modèles « esprit WRC » d’aujourd’hui qui ne sont pas forcément homologuées en WRC.

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    Bertrand Lenoir et sa Porsche Carrera 2,7 l furent de grands animateurs de la saison 1978

     

    Lorsque nous nous replaçons dans le contexte de 1978, nous observons que les voitures dominatrices en rallye sont des « groupe 4 » issues de voitures de Tourisme ou de Grand Tourisme. La  Porsche pilotés par Jean-Pierre Nicolas a  remporté la première épreuve de la saison, le fameux Monte-Carlo. Les voitures conçues par la firme de Stuttgart sont encore capables de jouer les premiers rôles partout.

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    Kangas à l’attaque sur sa Porsche Carrera devant Marie et Albers

     

    Rien d’étonnant donc à ce qu’aux côtés de l’impériale Lancia Stratos, les Porsche Carrera, les Alpine A 310 et Berlinettes aient été nombreuses au départ de l’édition 1978.

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    Jean de Moor et sa Berlinette, ça s’appelle de l’attaque

     

    Alpine, Porsche, Lancia, ces voitures étaient des deux roues motrices, des propulsions qui glissaient généreusement sur la terre.

     

    Solide, performante sur tous les terrains, les Porsche Carrera représentent une fraction significative du plateau en 1978.

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    De Saint-Germain sur Ille au Mans ou à Lohéac, peu importe la piste pourvu qu’on ait Raymond Tourroul et sa Porsche Carrera

     

    Parmi elles, celle de Raymond Touroul, qui illustre la polyvalence du modèle. Avec cette voiture, le Grand Raymond avait couru en course de côte, en rallye, en circuit et même aux 24 Heures du Mans. En 1976, associé à Alain Cudini, Raymond avait remporté une formidable sixième place au général avec cette Porsche atmosphérique qui venait désormais compléter son palmarès sur la terre. L’essai serai d’ailleurs transformé par de nombreuses victoires dont celle de Lohéac en 1979 ainsi que par la conquête du titre de champions de France en 1981. Pour plus de détails sur l’histoire de Raymond et de sa Porsche, je vous invite à découvrir les trois articles suivants :

     

    1976, une édition très chaude des 24 Heures du Mans

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=377:1976-une-edition-tres-chaude&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    1976 : quelques photos des pilotes de l’Ouest

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=378:1976-les-pilotes-regionaux-en-images&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/02/02/quand-raymond-touroul-faisait-gagner-une-porsche-sur-la-terr.html

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     En 1978 à Lohéac, Bentza l’a emporté dans la catégorie des GT (division 2) Il devança la Porsche Carrera d’Andersson, la Berlinette de Saby, la Porsche de Lenoir, l’Alpine A 310 de Fassbender, les Carrera de Bubetz et Touroul… Lenoir aurait sans doute pu inquiéter la Lancia Stratos. Il avait réussi le meilleur temps des essais. Mais Andersson le poussa de manière plus que discutable en finale. Les manœuvres musclées, pour ne pas dire violentes, ne sont pas rares en Rallycross. Mais malgré cet incident regrettable, le spectacle avait été sublime, comme le serait celui offert par les pilotes à chaque édition du Rallycross de Lohéac.

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    L’ambiance du Rallycross vous séduit ? Vous souhaitez la trouver dans une fiction ? C’est possible. Pour en savoir plus, cliquez sur :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/30/un-roman-a-lohéac.html

     

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    Outre David Sarel, héros de fiction récurrent, vous retrouverez quelques acteurs réels du monde automobile qui joueront les premiers rôles ce week-end, à commencer par Stéphene Dréan, le pilote du Team Hervieux et Denis Vaillant, le patron du team.

    Texte et photos

    Thierry Le Bras

     

  • La Lancia Stratos, voiture passion

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    La Lancia Stratos, reine du rallye, s’illustra aussi en circuit.

    En 1976 par exemple, celle engagée par l’Écurie Aseptogyl de Bob Neyret pour Christine Dacremont et Lella Lombardi se classera 20ème au classement général des 24 Heures du Mans.

    Elle permit aux deux femmes de remporter la Coupe des dames. La photo ci-dessus représente la Stratos Aseptogyl au Mans Classic 2004.


    Vous avez des souvenirs liés à la Stratos ? Laissez vos commentaires !

    L'origine du projet

    En 1970, le groupe Fiat sait que la Fulvia avec son moteur 1600 cm3 placé à l’avant ne pourra pas résister éternellement aux Alpine et aux Porsche. Ses dirigeants décident donc de créer une voiture destinée à devenir l’arme absolue en rallye. C’est dans ce contexte que le premier prototype de la Stratos apparaît au Salon de Turin 1970.

    Moteur central, roues proches des extrémités, la Stratos n’est pas vraiment belle malgré les efforts du carrossier Bertone. Qu’importe, elle sera diablement efficace. Depuis 1969, Ferrari a intégré le groupe Fiat. Pas besoins d’aller chercher plus loin pour trouver le propulseur de la nouvelle arme italienne. Ce sera le moteur de la Dino.

    La Stratos débute sa carrière sportive en 1973. Sandro Munari gagne le Rallye d’Espagne à son volant. Cette année-là, Alpine remportera le titre mondial. Mais Lancia fourbit ses armes !

    Née pour la victoire

    Alpine n’a pas su faire évoluer son A 310 et la Berlinette arrive en fin de développement avec son moteur 1800. Porsche a commis l’erreur de ne pas écouter Gérard Larrousse et d’abandonner la 914/6 dont l’architecture à moteur central et le moteur 2,7 litres auraient peut-être permis de riposter à la Stratos.

    Résultat, Lancia écrase la concurrence à partir de 1974. Ni les Escort, ni les 131 Abarth ni les Toyota Célica ne sont en mesure de résister au monstre italien.

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    Lancia remporte les titres mondiaux 1974, 1975 et 1976. Et si la série s’arrête en 1977, c’est surtout parce que le groupe Fiat met la Stratos en pré-retraite afin de promouvoir la 131 Abarth qui lui semble plus proche de « l’image produit » vendue au grand public.

    La Statos remporte encore de belles victoires, par exemple le Monte Carlo 1979. Une course incroyable, une nuit de folie, un exploit de Bernard Darniche qui, retardé par la stupidité des spectateurs, remonte peu à peu sur la Ford qui a profité de ses avatars et rentre à Monaco en triomphateur. Elle reste une voiture mythique dont les apparitions dans les courses de VHC enchantent les passionnés.

    Pour les techniciens, nous rappellerons les caractéristiques de la version groupe 4 officielle de 1977 :
    * Moteur Dino Ferrari 6 cylindres en V à 65° disposé transversalement en AV des roues AR ; 2.418 cm3 (92,5 x 60) ; 270 ch à 8.500 tr/mn (les dernières versions atteindront 300, puis 360 ch) ; distribution : 4 ACT (2 par rangée de cylindres) ; BV 5 à crabots et différentiel autobloquant ZF . poids : 920 kg

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    Thierry Le Bras