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  • UN CONTE DE NOËL VINTAGE

    pour passionnés de course automobile !

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    Noël est un événement particulier chaque année.

     

    Une fête magique, celle des enfants, une tradition qu’il serait ridicule d’attaquer, de vouloir abolir, avec ses symboles, ses sapins, ses décorations, ses crèches, ses mets traditionnels, à commencer par le foie gras, la volaille, la bûche, le chocolat… Et bien sûr, ses présents !!!

     

    Permettez-moi justement de vous offrir un cadeau à cette occasion. Il s’agit d’un geste bien modeste, un conte de Noël, gratuit, dont le héros est le personnage principal de mon dernier polar, VENGEANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES. L’histoire se déroule une nuit de Noël, quelques semaines avant le début du roman. Elle donne envie de croire au Père Noël, au moins quelques minutes, même si la situation de la France et les événements des derniers jours nous rendent inquiets et franchement pessimistes. Un conte de Noël à lire en cliquant ici : http://bit.ly/1cAXkvM

     

    Je vous souhaite un JOYEUX NOËL A TOUS, et comme beauocup,  je prie pour qu’aucune nouvelle catastrophe, aucun attentat, aucun fait divers, ne vienne gâcher ces fêtes de fin d’année.

     

    Thierry Le Bras

  • LA MINI 1275 GT 1973

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    1973, une grande année pour moi…

     

    Puisque ce fut celle du permis, du bac et de ma première voiture, cette Mini 1275 GT jaune à toit noir. Autant de symboles d’un changement d’univers, du passage à l’âge adulte. Un sentiment amplifié par l’entrée en fac de droit à l’automne après des vacances pleines d’enthousiasme.

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    Mon père avait été sympa. Il l’était d’ailleurs naturellement avec moi comme avec ses amis et collaborateurs jusqu’à ce qu’il se fasse retourner comme une crêpe par une sorcière aussi cupide que stupide et maléfique. Je souhaitais vraiment une Mini. A l’époque, mon père était aussi un grand fan de voitures sportives et de compétition. Il roulait au quotidien avec un coupé Alfa Romeo 2000 GTV Bertone. L’aiguille du compte-tours et celle du compteur de vitesse se promenaient tout le temps à droite, vers le bas des cadrans, là où les vrombissements déchargent  l’adrénaline qui provoque l’extase. Il m’a offert la Mini alors la plus performante sur le marché, une auto au look de petite bombe et au tempérament de compétitrice.

     

    Un vieux rêve

     

    J’adorais la Mini depuis mon enfance. En fait,  depuis que je l’avais vue en photo dans les cahiers « Compétition » de L’Automobile Magazine l’été de mes 10 ans. Car les versions Cooper S furent des reines du rallye, ne l’oublions pas. Elles ont remporté des tas de courses dont le Rallye de Monte-Carlo en 1965, 1967 et furent déclassées de façon discutable en 1966 après avoir dominé l’épreuve. Je possédais depuis sa sortie – et je l’ai encore – la miniature Corgi Toys signée par Timo Makinen et Paul Easter.

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     Alors, la 1275 GT, c’était pour moi l’héritière de la fameuse Cooper S. Une communication vantée par le réseau de concessionnaires. Une publicité un peu exagérée, il faut bien le reconnaître, car la 1275 GT ne développait que 61 cv contre 75 à sa glorieuse aînée. La faute à l’abandon du double carbu pour un seul et à un taux de compression plus faible. Mais avec son poids plume (707 kg) et son pont court (qui limitait sa vitesse de pointe à 145 km/h), elle montrait un tempérament affirmé et laissait sur place les banales R5, R12 et autres Simca 1100 ou 204. La 1275 GT Clubman était plus longue que la Mini traditionnelle de 11 cm. Son avant carré ne faisait pas l’unanimité. Moi, j’adorais car je trouvais que ça lui donnait une allure plus agressive.

     

    Au volant

     

    Ce qui surprenait d’entrée dans la Mini, c’était la position de conduite. Plus haute que dans l’Alfa de mon père ou le Coupé Fiat de ma mère. L’inclinaison (un peu comme dans un camion) du volant gainé cuir paraissait en décalage avec la prétention sportive de l’auto. Mais c’était une question d’habitude. Le conducteur s’y habituait très bien.

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    La 1275 GT exigeait un pilotage énergique. C’était un kart, maniable, efficace, qui mettait vite en confiance. Elle incitait à un dosage « on – off » de l’accélération et du freinage. Rien à voir avec les voitures aseptisées d’aujourd’hui, aux commandes onctueuses, au comportement policé. J’avais toujours envie de pousser ma 1275 GT, d’accélérer fort, de la faire monter dans les tours, de freiner tard, de prendre des appuis. Une voiture très saine, sûre, parfaite pour un jeune conducteur  certes prudent, mais quand même diablement tenté par la vitesse et qui ne rêvait que de piloter un jour en course. J’ai couru ensuite plusieurs saisons en Golf GTI et la VW m’a fait penser à la Mini. Une petite traction avant légère pensée pour l’efficacité et la performance.

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    Fin 1973, j’ai beaucoup roulé avec la 1275 GT. Ma famille habitait Saint-Malo. Je commençais ma première année à la fac de droit de Rennes mi-octobre. J’avais cours du lundi au vendredi à 8 heures 30. L’appartement dans lequel je devais m’installer à Rennes ne fut libéré par les précédents occupants qu’au moment des fêtes de fin d’année. Je partais de la Cité corsaire de bonne heure le matin et je rentrais l’après-midi ou en soirée selon les horaires des cours et TD. La route Saint-Malo – Rennes ne comportait encore qu’un petit tronçon de quatre voies. Cela m’a accoutumé  à conduire tous les jours sur route dans des conditions météo variables. A cette saison, le brouillard et la pluie ne sont pas rares. Et le matin, il fait nuit. Mais j’aimais bien ces moments passés tout seul dans ma voiture avec l’autoradio. Même s’il fallait me lever tôt que la plupart des copains. Au bout de deux mois, je connaissais toutes les ornières de la chaussée car, il faut l’admettre, la Mini n’était pas vraiment confortable. Par contre, ses qualités routières se révélaient excellentes. Un matin de décembre, je me suis retrouvé sur le verglas peu après Saint-Pierre de Plesguin. Étudiant motivé, je n’ai même pas eu l’idée de faire demi-tour. J’ai continué sur la glace jusqu’à Rennes. Sans aucun problème. La Mini était si bien équilibrée qu’elle restait saine, sûre. Et sa motricité permettait de monter les côtes sans souci malgré le miroir de verglas. Le même jour, mon père s’est fait piéger avec son Alfa. Pas de blessure mais une perte de contrôle, une immobilisation dans un fossé et un marbre pour la caisse. La puissante propulsion avec autobloquant se révélait moins véloce que la Mini quand l’adhérence devenait précaire.

     

    C’était avant

     

    Dans mon esprit, la Mini reste associée à d’excellents souvenirs. Une voiture vive, sûre, compagne fidèle des débuts de ma vie d’automobiliste. Une auto de son époque, de ma jeunesse, quand Matra gagnait au Mans, quand Michel Sardou chantait La maladie d’amour  et aussi Le jeune curé, quand  la sublime Sylvie interprétait J’ai un problème avec Johnny, quand Jean Graton publiait l’album Série Noire (une aventure de Michel Vaillant et Steve Warson), quand les Alfa 2000 GTV et les BMW 2002 Ti étaient les reines de la catégorie 2 litres en groupe 1, quand je rêvais de courir au Mans avec une Porsche Carrera RS…

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    Sur les murs de ma chambre, les posters de Porsche 917 (pas enlevés malgré la fin de son homologation à la fin de la saison 1971) voisinaient avec ceux de BMW 30 CSL groupe 2 et des photos d’Alfa, d’autres BM, d’Alpine et de Porsche que j’avais réalisées moi-même à Saint-Germain-sur-Ille, à Saint-Gouëno et au départ du Grand National Tour Auto. En ma qualité d’étudiant en droit, je lisais Le Point et aussi une partie de l’incontournable Le Monde. Mais j’attendais chaque numéro d’Échappement avec plus d’impatience, je l’avoue volontiers. Avant… Mais ça, c’était avant, comme dit la pub. Bon, mais même si c’était avant, ça a existé et ça contribue aux atmosphères de fiction que je crée maintenant dans des romans et nouvelles !

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Cooper S contre DS, un docufiction illustré évoquant leur duel au Monte-Carla 1966

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/11/06/le-retour-de-la-ds-citroen.html

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    Cooper S, de la série à la compétition, un  excellent livre d’Enguerand Lecesne paru chez ETAI (qui sera suivi dans quelques mois d’un 2ème livre signé du même Enguerrand Lecesne sur les Mini en course

    http://www.lva-auto.fr/boutique/livres/mini-cooper-s-de-la-serie-a-la-competition.html

     

    Ambiance Grand National Tour Auto 1973 à Dinard

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/05/25/ambiance-grand-national-tour-auto-1973.html

     

    Le bon temps c’est quand à votre avis ? Réponse sur 

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-le-bon-temps-c-est-quand-112754015.html

     

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    Thierry Le Bras

  • BELLES DE COURSE : de la Ford MK IV à la Lotus 38

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    « On ne perd jamais les préférences de l’enfance, dont on a depuis longtemps oublié la raison d’être », écrit le journaliste automobile Michel Lizin dans AUTOhebdo à l’occasion de l’évocation de ses modèles préférés depuis les Dinky Toys et Solido de sa jeunesse. Une chronique intéressante qui m’a ramené à mes propres préférences et à ma jeunesse.

     

    J’allais sur mes dix ans en 1964 quand Ford a commencé sa conquête de l’endurance et des 24 Heures du Mans. Et je suis tout de suite tombé amoureux de la GT 40. Une machine impressionnante, compacte, respirant la force et la rage de vaincre. A dire vrai, je n’aimais déjà pas trop Ferrari. Pourquoi ? A cause du comportement  d’Enzo Ferrari envers ses pilotes, des disgrâces aussi soudaines qu’injustes. Chez Ferrari, un champion qui avait enrichi le palmarès de la marque pouvait du jour au lendemain se voir jeter en pâture aux chiens. Le film Grand-Prix de John Frankenheimer décrit très bien cette dérive insupportable du Commandatore.

     

    Les victoires des plus Ford 

     

    Mon allergie à la Scuderia devint totale en 1966 lorsque la Scuderia humilia John Surtees aux essais des 24 Heures du Mans en mettant sa condition physique en doute. Depuis, je n’ai été heureux de voir des Ferrari en tête que lorsqu’elles étaient pilotées par Didier Pironi et Kimi Räikkönen, ou à la limite durant la période où Jean Todt insufflait son esprit droit et rigoureux au team italien.

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     La Ford MK IV victorieuse au Mans 1967 (première photo de cette note) fut à mon sens la plus belle auto de cette époque de domination Ford au Mans (4 victoires successives de 1966 à 1969). Un monstre, un fauve dont les rugissements faisaient trembler le bitume comme les écuries rivales. Il faudrait attendre les Porsche 917 versions longues avant de revoir une voiture aussi impressionnante en piste.

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     Avant de l’emporter au scratch, Ford avait déjà mis les pendules à son heure dans la catégorie des GT. Les Cobra Daytona font partie des plus belles voitures de grand tourisme jamais produites. Dès 1964, celle de  Dan Gurney – Bob Bondurant remportait sa catégorie au Mans et se classait quatrième au classement général.

    Lotus, mon mythe favori

     Lotus, ma marque favorite quand j’étais gamin. Lotus, les voitures associées à Jim Clark, mon héros absolu, devant même ceux de mes livres favoris à cette époque tels Christian d’Ancourt !

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     J’aurais pu mettre en ligne une des monoplaces qui permirent à Jim Clark de remporter ses titres de Champion du monde des conducteurs, la Lotus 25 ou la Lotus 33. Mais je me rappelle davantage encore la 38, celle avec laquelle il remporta les 500 miles d’Indianapolis 1965 Deux anecdotes me reviennent en mémoire à propos de cette victoire. D’abord, pour mettre toutes les chances de leur côté, Jim Clark et Colin Chapman avaient fait l’impasse sur le Grand-Prix de Monaco qui se disputait le même week-end. Inconcevable à notre époque et règlementairement impossible d’ailleurs ! Mais durant les sixties, si la F1 était importante, elle n’éclipsait pas l’endurance ni Indianapolis. Ensuite, la victoire de la Lotus 38 numéro 82 de Jim Clark mettait fin à une superstition. Longtemps, le monde de la course automobile avait cru qu’une voiture verte ne pouvait pas gagner les 500 miles d’Indianapolis. Un des plus grands pilotes de tous les temps débarrassait l’anneau d’Indy du signe indien. La carrosserie de sa monoplace était verte avec une large bande jaune.

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      Le nom Lotus associé à une auto de série me mettait littéralement en transe. Si je me disais qu’un jour, quand je serais grand, j’aurais forcément une Lotus Elan, je regardais les Ford Cortina Lotus avec des yeux pleins de gourmandise. La Cortina Lotus, une auto que pilotait le grand Jim Clark dans des courses de voitures de tourisme. Aussi, quand mon père décida  au début de l’année 1965 de changer sa R8 pour une Ford Taunus 12M, une Ford, essayai-je de l’influencer dans le sens d’une Cortina… Lotus. Peut-être y serais-je arrivé si les tarifs avaient été proches. Car mon père, qui adorait alors la vitesse, avait été un supporter acharné des Maserati du colonel Simon au Mans et aimait bien le look de la Cortina Lotus avec ses bandes vertes. Il ne rejeta pas la suggestion d’entrée. Ce fut quand il demanda le prospectus de la version Lotus et son prix que les espoirs d’arrivée devant la maison d’une voiture comme celle de Jim Clark s’enfuirent à la vitesse d’un Elan. Le supplément de performances apporté par la technologie Lotus avait un prix qui amenait la plus sportive des Cortina dans une toute autre catégorie que la modeste 12M.

     D’autres coups de cœur

     j’ai toujours eu un faible pour BMW. Les berlines TISA, grandes concurrentes des Cortina Lotus dans les épreuves de voitures de tourisme, me fascinaient aussi. Déjà, j’aimais le concept de courses de voitures ressemblant à celles que nous pouvions voir dans la rue au quotidien.

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     L’accroche d’une réclame (pour utiliser le vocabulaire d’époque) dans un quotidien régional me donna une idée. Elle annonçait un premier prix BMW tout à fait abordable. A défaut de s’offrir une Cortina Lotus, ma famille pourrait peut-être acheter une BMW. Une 1600 ou une 1800, ce n’était pas mal non plus. Je me précipitai sur L’Automobile Magazine à la page des tarifs. Consternation, la BMW au prix d’une voiture, c’était la petite 700 ! Les 1600 et 1800 dépassaient très sensiblement le tarif Ford de la 12M. Une déception qui ne m’empêcherait pas de m’extasier devant les photos des duels de Titans que se livraient les BMW TISA et les Ford Cortina Lotus sur les circuits. En plus, à cette époque-là, les marques arboraient des looks vraiment différents, bien moins aseptisés et uniformisés qu’aujourd’hui.

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     La Cooper S, c’était une légende, la petite auto capable de gagner le Monte-Carlo au scratch pou vu qu’il neige, et aussi une voiture de compétition performante dans sa catégorie pour les pilotes amateurs. J’ai souvent rêvé de commencer à courir sur une Cooper S. En fait, quand j’atteindrais l’âge de la compétition, elle ne serait plus compétitive de telle sorte que je ne l’envisagerais même pas parmi les choix possibles.

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     Ce qui est bien au temps de l’enfance, c’est que tout paraît possible un jour. Alors, en attendant de piloter en vrai les voitures de course qui écrivaient de belles pages de l’histoire de notre sport préféré et dont les photos illustraient les pages du cahier compétition de L’Automobile Magazine ainsi des livres édités par Marabout, je faisais comme les autres gamins, je les collectionnais au 1/43ème. En regrettant amèrement que Solido, Dinky Toys, Corgi Toys et Norev mettent beaucoup trop de temps à sortir mes modèles préférés. Il faudrait par exemple plus de deux ans à Solido pour produire les MKIV de Gurney – Foyt et McLaren – Donohue. Et je ne parle pas de la Cobra Daytona qu’aucun de ces fabricants ne prit la peine d’inscrire à son catalogue ! Un scandale, comme aurait braillé un homme politique qui ne devait pas trop chérir les sports mécaniques !  Et comme tous les fans de sports mécaniques qui aimaient aussi la lecture et les fictions, je me délectais des scenarii des albums de Michel Vaillant. Les Vaillante qui y apparaissaient étaient si belles qu’on aurait bien aimé les voir sur les routes et les pistes.

     QUELQUES LIENS A SUIVRE

     Les voitures et bateaux des sixties http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/07/26/vacances-sixties.html

    et http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/08/06/le-tourbillon-estival-et-mecanique-des-sixties.html

     Légendes, sports mécaniques et référence à Christian d’Ancourt pour ceux qui l’auraient oublié http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-g-83517093.html

     Un surf sur la vague bleue R8 Gordini  http://www.r8gordini.com

     Un hommage à Jim Clark que j’ai réalisé pour Confidentiel Paddocks http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-jim-clark-un-des-plus-grands-seigneurs-de-la-course-48083954.html

    Un petit docu-fiction humoristique sur la Lotus Elan http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/01/14/la-lotus-elan-dans-l-univers-mecanique-de-philippe-georjan.html 

     

    Thierry Le Bras