40 ans après...
1977 - 2017 la 30 CSL parmi les stars de l’épreuve.
BMW fait partie des constructeurs automobiles qui alimentent les rêves. Sûrement parce que les modèles de la lignée sont toujours restés fidèles à des valeurs de base que partagent les amoureux de la marque. Une BMW inspire confiance. Elle affiche avec classe une beauté sans ostentation qui ne se démode jamais. BMW symbolise la performance. De très grands pilotes ont piloté des BMW en compétition. Parmi eux des rois de la Formule 1 dont Didier Pironi et Ronnie Peterson. Sans oublier d’excellents pilotes d’endurance parmi lesquels Christian Éthuin, Derk Bell, Jean-Pierre Jaussaud, Henri Pescarolo, Jacky Ickx...
Et d’excellents gentlemen drivers, c’est-à-dire des pilotes qui exercent une autre profession. Certains auraient pu devenir professionnels à part entière s’ils n’avaient pas assumé d’autres responsabilités parallèlement. Ils sont si nombreux qu’il faudrait un livre, voire en encyclopédie pour citer tous ceux qui méritent d’être associés à la gloire sportive de BMW !
Un plaisir renouvelé
Des temps forts jalonnent nos existences. Les années ne s’écoulent pas de manière linéaire dans nos esprits. Certaines années restent exceptionnelles, des grands crus, tandis que d’autres laissent des souvenirs plus neutres, voire peu de souvenirs. Contrairement à une BMW !
En ce qui me concerne, 1977 fait partie des années marquantes. Mes premières victoires de catégorie en course automobile, ma maîtrise en droit privé, la participation à une expo de photos qui me tenait à cœur, le début de solides amitiés qui durent encore... Des événements moins sympathiques aussi sans doute, mais ceux-là n’encombrent pas inutilement ma mémoire.
Parmi les inoubliables de 1977, je citerai deux BMW 30 CSL. J’ai toujours adoré ces bolides préparés en groupe 2 et groupe 5. Si je les avais admirés en photo dans des livres et magazines depuis leurs premières apparitions en compétition, j’avais pu les voir rouler et les photographier à l’édition 1976 des 24 Heures du Mans. L’année 1977, une de ces magnifiques autos était engagée par La Torche (pseudo d’un pilote habitué des courses de côtes à cette époque) au Mont-Dore puis à Saint-Gouëno. Courant moi-même dans une autre catégorie, je n’ai pas eu l’opportunité de la photographier en action. Mais quel choc de la voir dans le parc fermé... La ligne de la 30 CSL est une œuvre d’art. Ses ailes larges, son aileron arrière, son spoiler soulignent sa force, son élégance, sa rage de vaincre.
Une autre BMW 30 CSL pilotée par un pilote privé se mit particulièrement à l’honneur cette année-là. Le superbe exemplaire que Jean-Hugues Hazard mena à la victoire en groupe 2 au Tour de France Auto. Je n’ai pas pu me rendre sur l’épreuve cette année-là. Mais je me rappelle très bien les photos de la magnifique BMW, ainsi que la couverture d’Échappement du mois de novembre 1977 (première illustration de cette chronique), la plus belle de l’année selon moi.
La compétition et son histoire, les meilleurs vecteurs de communication
Quelle joie pour un passionné de sport automobile d’accueillir une grande épreuve dans sa ville ! L’annonce du passage du Tour Auto à Saint-Malo m’a rempli de bonheur. Apprendre que BMW ferait partie des partenaires de l’épreuve conforta mon intense satisfaction. Voilà qui laissait augurer un spectacle somptueux, des joyaux automobiles sous les remparts de la Cité corsaire, un voyage plein d’agrément dans l’histoire automobile.
L’arrivée des BMW et autres bolides à Saint-Malo s’est révélée à la hauteur des attentes. Les BMW affectées à la mission de voitures ouvreuses préparaient la communion avec l’histoire automobile. Ari Vatanen, une légende des rallyes, pilotait une M4. Il joua le jeu et laissa au public le temps de le reconnaître et de le photographier. Comportement d’un grand monsieur, d’un authentique champion.
Les 30 CSL m’ont ramené 40 ans arrière, en 1977, quand Jean-Hugues Hazard imposait son exemplaire au Tour Auto (catégorie groupe 2).
Les 2002 m’ont transporté encore plus loin, à une époque où, adolescent, je rêvais de piloter un jour et lisais les ouvrages des Éditions Marabout ainsi que le cahier central du magazine L’Automobile. Que piloterais-je quand je serais adulte ? Peut-être une BMW série 02 aux couleurs officielles de la marque en compétition, blanc et bleu ?
Je suis convaincu que la course automobile et la célébration du passé d’une marque à forte identité font partie des meilleures publicités. Elles mettent en avant les aspects les plus attachants des modèles produits par la firme. Elles créent ou renforcent le lien affectif entre l’acheteur potentiel et la famille de modèles proposés. Certaines publicités traditionnelles agressent le client ciblé. Des chalands naïfs se laissent sans doute atteindre. Naturellement, BMW évite ces messages de communication un brin irrespectueux. La firme connaît la qualité de ses clients. Elle communique sur le thème de passions communes, du partage d’instants de convivialité, de l’appartenance à un univers d’exception qui garantit la satisfaction du pilote d’une BMW dans toutes les circonstances .Le partenariat du constructeur allemand avec Peter Auto, organisateur de l’épreuve, satisfait parfaitement cette finalité. J’ajouterais volontiers un chapitre au ROMAN DE PUB BMW http://bit.ly/2ohEuKG ; Qu’en pensez-vous, mes amis ?
QUELQUES LIENS
Une galerie de photos de BMW au Tour Auto 2017 Optic 2000 http://bit.ly/2qjls5F
En attendant le Tour Auto à Saint-Malo http://bit.ly/2or5CnW
Des BMW 30 CSL au Mans et au Mans Classic http://bit.ly/29Xp97L
Fiction Vintage, le blouson vert de Ronan, futur pilote en 1964 http://bit.ly/2pXbeKh
DESIGNMOTEUR présente l’ouvrage 100 ans de design BMW http://www.designmoteur.com/2016/02/livre-bmw-100-ans-de-design/
Vous pouvez également me retrouver sur http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/ , http://circuitmortel.com , et https://gotmdm.com/driver/
Thierry Le Bras