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  • DE LA COMMODORE GSE A LA KADETT GT/E

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     1976 marque une révolution dans le petit univers de la course automobile.  

    Non seulement la Golf GTI sera commercialisée à l'automne par VW, mais l'Opel Kadett GT/E est homologuée en groupe 1. Elle va très vite devenir la reine de sa catégorie en rallye. Son secret, un équilibre fantastique marquant un progrès considérable par rapport à ses rivales. « C'est à,la base une voiture exceptionnelle », témoigne Jean-Louis Clarr.

    Le sigle Opel intègre un éclair

    Lumière, vitesse, fulgurance, coup de tonnerre, un symbole en parfaite adéquation avec les modèles sportifs de la marque. Opel GT, Kadett Rallye, Opel Commodore GSE, Opel Ascona SR, une bien belle lignée qui aboutit au coeur des seventies à l'offre de deux autos redoutables dans la catégorie des voitures de tourisme, à savoir la Commodore GSE et la Kadett GT/E.

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    Des pilotes de grand talent ont déjà défendu les couleurs d'Opel. Parmi eux Henri Greder, Marie-Claude Beaumont, Walter Röhrl, Jean-Louis Clarr, Jean Ragnotti, sans oublier dans l'Ouest Claude Buchet et les frères Ravenel.

    Passation de pouvoir

    Jusqu'à 1975 inclus, aucun modèle ne pouvait prétendre au titre de reine incontestée du groupe 1 sur les parcours d'ES. Certes, la Commodore GSE jouait régulièrement la gagne comme celle de Jean-Louis Ravenel en photo (à l'Armor 1975) dans cette note. Mais la lecture des palmarès d'époque fait aussi apparaître de nombreuses victoires Alfa Roméo. Des garçons parmi lesquels Gérard Larrousse, Guy Fréquelin, Bernard Béguin, Francis Vincent pour ne citer qu'eux ont défendu avec brio la réputation du merveilleux coupé 2000 GTV Bertone. Mais voilà, la Kadett GT/E va tout changer (ici celle de Knapick à l'Armor 1976). Malgré un déficit de puissance (seulement 105 cv de série et 125 cv dans les premières versions groupe 1 équipées jusqu'à 1978 d'un moteur de 1897 cm3), elle se révèle d'une efficacité diabolique. Naturellement, la Commodore a de beaux restes. En côte, mais parfois même en rallye. Au Touraine 1976 par exemple, Jacky Ravenel devancera Knapick. Certes, Dorche remportera encore quelques victoires de groupe avec sa BMW 2002 TI. Mais globalement, la Kadett GT/E devient l'ogre de la catégorie.

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    Dans l'Ouest, Hervé Knapick, Jean-Louis Ravenel et Roger Bancal l'ont choisie. « Avecl'Opel Kadett GT/E, un amateur de talent a autant de chances de qu'une équipe officielle », vante Jean-Louis Clarr dans les publicités de la marque allemande. « C'est la voiture type du pilote indépendant, ajoute le pilote Opel BP Marseille. D'autant que sans sacrifier les performances, bien au contraire, la Kadett marque un arrêt bienvenu dans l'escalade financière à laquelle on assistait depuis quelques années. Elle est sensiblement moins chère à l'achat, nécessite un minimum d'entretien (souvent le poste le plus onéreux en compétition) grâce à sa robustesse et pourtant, c'est une voiture pour gagner;;; » Elle le restera longtemps, en groupe 1 comme en groupe 2, et parfois même plus tard en groupe A !

    QUELQUES LIENS A SUIVRE :

    La Commodore GSE en course de côte

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/03/02/l-opel-commodore-gse-en-course-de-cote.html

    La Golf GTI, voiture passion

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/03/26/golf-gti-voiture-passion.html

    Les reines du groupe 1

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/04/28/les-reines.html

    Thierry Le Bras

  • COURSE DE CÔTE DE SAINT-GERMAIN SUR ILLE (1973 et 1974) : LES VOITURES DE TOURISME A L’HONNEUR !

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    Si les monoplaces, les prototypes et les GT sont spectaculaires et rugirent leur puissance sur le tracé de la CC de Saint-Germain sur Ille organisée par l’Écurie Bretagne, les voitures du groupe 1 (tourisme de série) et du groupe 2 (tourisme spécial) se livrèrent aussi à de superbes passes d’armes.

    Ci-dessus l’Alfa Roméo 2000 GTV groupe de Marcel Grué, un des meilleurs pilotes du groupe 1 à cette période. Marcel accumula les victoires dans la catégorie 1601 – 2000 cm3 et enleva également des victoires de groupe. Rappelons pour ceux qui n’ont pas connu cette époque que les voitures de tourisme de série (groupe 1) devaient avoir été fabriquées à au moins 5.000 exemplaires en 12 mois consécutifs et comporter au moins 4 places, tout au moins si leur cylindrée dépassait 1000 cm3.

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    Les Commodore GSE se révélèrent redoutables pour la victoire en groupe 1. Ici celle de Jacky Ravenel (1974), terreur de la catégorie dans l’Ouest et même ailleurs. En 1973, les grosses américaines venaient quelquefois écraser les européennes de leurs cylindrées hors normes. J’y reviendrai.

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    Les BMW 30 SI furent aussi des rivales redoutables pour les Commodore. La plupart des BMW 3 litres engagées en compétition furent des coupés. Mais quelques pilotes (Zarco p.ex.) défendirent aussi leurs chances avec des versions berlines.

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    Avant de se convertir à la Commodore GSE, Jacky Ravenel avait d’ailleurs cédé aux charmes de La Chevrolet Camaro. J’ai pris cette photo en 1973, à la sortie de l’épingle de la Poste.

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    Dans la catégorie des voitures de moins de 2 litres, les BMW 2002 furent les princiaples rivales des Alfa Roméo en côte à cette période. Dans l’Ouest, les Alfa prirent généralement l’avantage, bien que des pilotes tels que Jean-Marc Jouannic (ici en 1973) se soient souvent montrés spectaculaires et compétitifs.

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    Dépassées en côte en groupe 1 faute de puissance, les Opel Ascona SR se montrèrent bien plus compétitives en rallye, surtout lorsqu’elles étaient développées en groupe 2. Ici celle de Claude Buchet en 1973. L’Ascona fut avant tout une voiture de rallymen. Ses qualités routières étaient extraordinaires et elle se révélait particulièrement saine et agréable à piloter. C’était un plaisir de voir les meilleurs du rallye faire quelques incursions à Saint-Germain sur Ille avec leurs Opel.

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    Les voitures du groupe 2 (tourisme spécial) devaient avoir été fabriquées à au moins 1.000 exemplaires en 12 mois consécutifs et comporter au moins 4 places, tout au moins si leur cylindrée dépassait 1000 cm3. Ce groupe accueillait aussi les voitures du groupe 1 ayant reçu certaines modifications et adjonctions dépassant ce qui était autorisé en tourisme de série. Les modifications visées concernaient non seulement les organes mécaniques, mais aussi les suspensions et la carrosserie, par exemple la suppression des pare-chocs et l’installation de spoilers et d’ailes élargies. L’ensemble de ces modifications les rendait plus agressives, plus belles et surtout plus efficaces. L’Ascona SR de Jean-Louis Ravenel (le frère de Jacky) ici n’a-t-elle encore pas plus l’air d’une voiture de course que celle de Claude Buchet ?

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    Avant le règne des Rallye 2 dans la catégorie des Groupe 2 de 1.001 à 1.300 cm3, il y eut Louis Sinsoulier et ses Fiat 128. Des machines dont les moteurs grimpaient allègrement dans les tours, un sens de l’attaque à donf qui enchantait le public, une recette de victoires. N’oublions pas qu’à cette époque, P’tit Louis était installé à quelques kilomètres de Saint-Germain sur Ille, ce qui en faisait un des régionaux de l’étape et un chouchou du public !

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    En côte, ce sont les petites autos qui entament le spectacle. A l’époque, les voitures les plus nombreuses à chaque épreuve étaient les Rallye 2 groupe 1. Elles étaient parfois plus de 30 au départ. Alors forcément, les pilotes sortaient la grosse attaque !

    DES LIENS A SUIVRE

    Vive les « Groupe 1 » !

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/04/28/les-reines.html

     

    L’Opel Commodore GSE en course de côte

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/03/02/l-opel-commodore-gse-en-course-de-cote.html

     

    Thierry Le Bras