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CIRCUITMORTEL - Page 225

  • DAVID SAREL RACONTE (2)

    Une anecdote stupéfiante

    Pilote automobile le week-end, David est aussi un avocat redoutable lorsqu’il revient à son bureau le lundi matin. Il nous rapporte aujourd’hui une histoire qui débuta à la remise des pris du Rallye du Pays de Vannes.

    Le Clan Vivia à la fête

                « Nick m’avait navigué, comme toujours, se rappelle David. Nous avions remporté le scratch avec la Vivia 3000 S groupe A. Nous étions super heureux parce que Denis et Éric remportaient leurs catégories respectives (groupe F 2000 et groupe GT) et qu’ils finissaient deuxième et troisième au général. Un podium exclusivement Vivia à quelques kilomètres de l’usine Vivia à Kervignach, c’était fantastique. D’autant que mes cousins Arnaud et Fabien s’imposaient en groupe N. Beaucoup d’ouvriers et d’employés de Vivia étaient venus voir le rallye. Nous leur faisions honneur.

                « L’ambiance est toujours extraordinaire au Rallye du Pays de Vannes. C’est une épreuve que j’apprécie tout particulièrement, d’autant que le Clan Vivia a noué des liens avec plusieurs membres de l’organisation et des passionnés de sport auto qui habitent dans la région.

                « Après la remise des coupes, nous avons assisté au vin d’honneur, bavardé avec les copains, prévu de nous revoir très vite.

    Des supporters très particuliers

    « Après avoir pris congé, Nick et moi, nous allions monter dans le coupé Viivia de série que j’utilisais au quotidien. Une autre qualité de ce rallye, c’est qu’il se déroule à moins d’une heure de la maison. Pas trop de route pour rentrer le dimanche soir. On arrive tôt et on peut amener nos femmes dîner au resto.

                « Alors que j’allais mettre le contact, un gars d’une vingtaine d’années frappa au carreau de la Vivia. Deux copains du même âge l’accompagnaient. Je pensai à des supporters qui voulaient nous faire signer des autographes sur le programme du rallye et je fis descendre la glace.

                - Maître Sarel, on pourrait vous voir à votre bureau ? C’est pour un copain qui a des ennuis avec les flics. Il a les moyens de payer.

                - Quel genre d’ennuis ? demandai-je.

                - Pour rester dans le sport, on pourrait parler d’une sorte de dopage.

                « Je suis avocat. Je considère donc que tout le monde a le droit d’être défendu. J’ai fixé un  rendez-vous à mes interlocuteurs au bureau de Lorient le lendemain à 13 heures 30

    C’est de la bonne

                « Ils arrivèrent à l’heure fixée. Très ponctuels les gars.

                - Bon le problème, c’est que notre copain est en garde à vue depuis dimanche matin et qu’il faut le faire sortir, annonça celui qui paraissait être le chef de bande. On n’a pas vraiment d’argent, mais on a mieux à vous offrir. Tenez, c’est de la bonne.

                Le gars posa un petit sac en matière plastique sur mon bureau.

                - De la coke de premier choix, reprit-il, l’air très fier de lui. Il y en a pour 2.000 euros.

                « Là, j’hésitais entre la fureur et l’éclat de rire.

                - Qu’est-ce qu’il a fait ton pote ? Je croyais que c’était une histoire de dopage dans le sport.

                - Ben non. On a eu peur que vous disiez non si on vous annonçait qu’il s’est fait piquer avec tout un arsenal dans sa tire. On a préféré vous faire croire que c’était une triche dans le sport. On n’a pas de fraîche, mais la poudre, elle vaut cher.

                - C’est sûrement généreux de votre part les gars. Mais je ne peux pas accepter. Et je n’aime pas beaucoup les affaires de dealers. Allez voir quelqu’un d’autre. Et si je peux vous donner un conseil, pensez que vous avez la vie devant vous. Balancez cette saloperie à la poubelle et n’en rachetez jamais.

                « Ils sont partis sans faire d’histoire. Je ne sais pas quel confrère a défendu leur copain. Ils ont sûrement trouvé une fois leur poudre transformée en espèces sonnantes et trébuchantes. Je ne sais pas non plus si ils ont écouté mon conseil. A dire vrai, j’en doute beaucoup.

                                                                                        

                                                                                                                David Sarel

    Retrouvez les aventures les plus palpitantes de David Sarel dans les romans de Thierry Le Bras publiés aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

  • DEDICACE AU SALON DU LIVRE

    BIENVENUE AU STAND ASTOURE

                Les aventures de David Sarel, tel est le titre de la série de romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Atoure (http://astoure.site.voila.fr ) ,

                Le premier roman de la série s’intitule « Circuit mortel à Lohéac » Il est disponible en librairie depuis le mois de novembre dernier.

                Le second, « Faits d’enfer à Carnac », sort de chez l’imprimeur et sent bon l’encre fraiche. Il arrivera en librairie le 16 mai 2006. Mais les amis de David pourront le trouver en avant-première au stand des Éditions Astoure au Salon du livre de Paris.

                Thierry Le Bras, l’auteur de la série, dédicacera ses livres au stand des Éditions Astoure le mardi 21 mars 2006 (toute la journée) et le mercredi 22 mars 2006 (jusqu’à 14 heures).

             Bienvenue donc au stand des Éditions Astoure au Salon du livre de Paris. Outre David Sarel, l’avocat  pilote (1), vous retrouverez les autres héros des auteurs du Team Astoure. Du suspense, des frissons, des cheveux qui se dressent sur la tête, des surprises au coin de chaque page, des heures de lectures passionnantes en perspective !!!

    (1) David est présenté dans les archives de ce blog

  • F1, CHICANES ET GRINCEMENTS DE DENTS

    GANTS DE BOXE

    AU PROGRAMME ?

                La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

                Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros  de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des aventures de David Sarel.

    SM : Freddy, la semaine dernière tu as comparé la F1 à un combat de boxe (cf. note publiée sur ce blog le 12/03/06). Certains téléspectateurs nous ont fait part de leur étonnement, voire de leur désapprobation.

    FV : Je maintiens pourtant la comparaison. Regarde le départ à Bahrein. Damien Brémant se trouve au coude à coude avec la Walcity de Carlos Sueca. Carlos donne un coup de volant et touche les roues de la Priceley. Juste à l’entrée du premier droite, Damien riposte et lui rend son coup de roues. Au prochain Grand Prix, Carlos saura qu’il ne faut pas jouer à ça avec Damien. Les pilotes s’impressionnent et se font respecter comme des boxeurs.

    SM : d’autres exemples ?

    FV : Nombreux. L’an dernier, à l’arrivée du Grand Prix d’Imola, Coulthard perdit tout flegme et ignora les bases du savoir-vivre pour s’en prendre brutalement à Felipe Massa qui l’avait doublé de manière un peu musclée. Une attitude lamentable qui rapproche davantage Coulthard des errances d’un Mike Tyson quand il mord les oreilles d’un adversaire que de la classe d’un Jim Clark. Coulthard est-il un gentleman sur la piste ? Son attitude lorsqu’il sortit son équipier Mika Häkkinen qui se battait pour le titre au premier virage d’un certain GP de Spa m’avait déjà scandalisé. A Imola, je me suis aussi rappelé son indignation au GP de Monaco 2000 où il s’était montré incapable de doubler la modeste Arrows du jeune Bernoldi. Devenu lui-même une chicane mobile à Saint-Marin, il n’aurait pas dû s’étonner de l’énervement d’un pilote brillant pénalisé par sa résistance déraisonnable. Il a réagi comme un boxeur sonné qui a perdu le contrôle de ses nerfs.

                Au fil de la saison, je te raconterai d’autres anecdotes de ce type.

    SM ; Des exemples personnels en attendant ces récits que je pressens croustillants ?

    FV : L’épisode le plus dur de ma carrière à ce niveau fut certainement la saison 1988. Nous étions plusieurs pilotes de haut niveau candidats aux victoires et aux titres. Une équipe, Madina, se comportait de manière lamentable. Le premier pilote se battait parfois au premier plan, tandis que la seconde voiture se laissait prendre des tours pour ralentir ou sortir les concurrents de la Madina compétitive. Je me suis fait envoyer dans le décor deux fois. La troisième, j’ai pilé et je me suis écarté brusquement de la trajectoire avant que le conducteur de la Madina me heurte. Il est allé se planter tout seul dans un bac à graviers…

    DS : Pour revenir à l’actualité, quelles réflexions t’inspire le Grand Prix de Bahrein ?

    FV : Ferrari est revenu à un excellent niveau. Kimi Raïkkönen fut encore le meilleur sur la piste malgré le chat noir. Mention très bien à Nico Rosberg qui a confirmé tout le bien que je pensais de lui. Je le crois même capable de remporter une course dès cette année, ce qui serait exceptionnel. Felipe Massa a fait une petite faute, mais ce n’est pas très grave. Nick Heidfeld a perdu du temps dans l’accrochage du premier tour. Il fera bientôt beaucoup mieux, c’est évident. Jenson Button joue dans le clan des meilleurs. Damien Brémant s’en approche aussi de très près. Je suis plutôt satisfait de cette première course qui nous a offert un beau spectacle.

    (Cette interview a été réalisée avant les qualifications de GP de Malaisie)