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CIRCUITMORTEL - Page 221

  • DAVID SAREL RACONTE (3)

    Dédicaces

    Pilote automobile le week-end, avocat durant la semaine, David Sarel est le héros récurrent d’une série de romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ). Cette série comprend pour l’instant deux livres : Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.

    Ce blog rapporte des informations et des anecdotes sur sa vie quotidienne.

    Aujourd’hui, une scène cocasse survenue dimanche soir dernier à la remise des prix du Rallye des vins de Loire remporté par David et son équipier Nick.

                La remise des prix venait de se terminer, raconte Nick. Nous allions nous approcher du chapiteau où le vin d’honneur était prévu. C’était la fête dans le Clan Vivia. Nous nous imposions au scratch. Notre ami Denis et les cousins de David gagnaient leurs catégories respectives. Tout à coup, une jeune femme très exubérante et très voyante vient vers nous.

                - Vous auriez des posters ? demande-t-elle. Je suis esthéticienne, je fais souvent des massages relaxants à des sportifs dans mon salon.

                Personne ne répond à ses avances à peine masquées. Le copain qui gère notre assistance distribue toujours des posters Vivia aux remises de prix. Il en avait encore quelques uns. Le poster se compose d’une photo spectaculaire de notre Vivia 3000 S – une sortie d’épingle en appui et en glisse avec la roue avant droite levée –, de vues en médaillons des autres Vivia du Clan, de tous les équipages de l’écurie et de l’équipe d’assistance. La pin-up nous donne son nom, Véronique, et nous commençons tous à dédicacer le poster sur un coin de table. Elle le prend et nous en réclame un autre. Nous lui demandons à qui le dédicacer.

                - Ce sera pour un homme, lance-t-elle mais je ne sais pas encore lequel.

                - Nous pouvons écrire une formule générale, suggère David. Pour un ami très cher, pour toi que j’attendais, pour te faire plaisir, pour que tu ne m’oublies jamais, pour combler tes désirs…

                Nous attendons la réponse de la fille. Elle réfléchit intensément, la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Elle regarde successivement le poster dédicacé et celui encore vierge, puis reprend la parole.

                - Finalement, je préfère que vous ne le dédicaciez pas. Regardez, le premier, il fait tout gribouillé maintenant avec ce que vous avez mis dessus. Qu’est-ce que vous écrivez tous mal en plus !

                - Désolé, on ne va pas vous salir le second, s’esclaffe Denis.

                Elle part en tortillant son postérieur. Visiblement, la chasse au donataire du second poster vient d’ouvrir. La navigatrice d’un autre pilote assiste à la scène et rit aux éclats.

                - Zut alors! s’exclame-t-elle. Et tous ces bieaux tableaux que des sagouins y-z-ont gribouillé dessus : Renoir, Monet, Cézanne, Picasso… Ah ils ont tout sali les belles images !

                David pleure de rire.

    - Tu te souviens de Martine Lépinour, l’esthéticienne qui faisait la saison au MSV ? me glisse-t-il. Cette fille me fait penser à elle (cf. Faits d’enfer à Carnac). Sûrement un bombe perverse et très dangereuse…

  • L'ESPRIT DU BLOG

    PILOTE ET AVOCAT

    Ce blog est dédié à David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ). Cette série comprend pour l’instant deux livres : Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac. Le prochain roman de la série sortira au début du mois d’octobre 2006.

    David Sarel est un avocat passionné de sport automobile. Durant la semaine, il plaide la cause de ses clients. Le week-end, il défend la sienne sur les circuits et les pistes de rallye.

    Ce blog apporte des informations sur la vie de David. Vous y trouverez :

    - sa biographie ;

    - son « CV » professionnel et sportif ;

    - des informations sur ceux et ce qu’il aime ;

    - des renseignements sur ses ennemis et ceux de ses proches ;

    - des anecdotes le concernant ;

    - ses coups de cœur et ses coups de gueule (qui sont aussi ceux de l’auteur qui l’a créé) ;

    - des nouvelles (au sens littéraire du terme), c’est à dire des petits récits sur des aventures qui lui sont arrivées et qui ne figurent pas dans les romans.

    Ces jours-ci, David évoque surtout des événements intervenus dans sa vie d’avocat. Au cours des prochains jours, il parlera de ses clients les plus antipathiques puis des confrères qui l’énervent.

    Mais de nombreux récits plaçant David dans l’atmosphère du sport automobile figurent aussi sur ce blog. N’hésitez pas à remonter dans les archives pour les lire.

    Vous trouverez aussi nombre d’anecdotes sur la Formule 1. Elles mettent en scène deux personnages qui font partie de l’univers de David Sarel, le journaliste Sébastien Ménier (qui apparaît dans Faits d’enfer à Carnac) et l’ancien champion du monde de F 1 Freddy Vivien, que les lecteurs de Circuit mortel à Lohéac connaissent bien.

    N’hésitez pas à m’écrire ni à laisser des commentaires sur le blog. « Les personnages de fiction vivent quelque part dans un monde parallèle », pensait Serge Dalens. David vit donc dans un univers qui est désormais le mien, et dans lequel j’espère qu’il vous entraînera bientôt.

    Bonne lecture !!!

    Et amitiés à tous les lecteurs, notamment ceux à qui j’ai eu le plaisir de dédicacer un exemplaire dles aventures de David.

                                                                                                                            Thierry Le Bras

  • DAVID SAREL : SA VIE QUOTIDIENNE (4)

                         David Sarel est le héros récurrent des romans écrits par Thierry Le Bras et parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) . Avocat  durant la semaine, David défend la cause de ses clients devant les tribunaux. Puis le week-end, il enfile sa combinaison et son casque pour défendre celle des Automobiles Vivia sur les pistes. A quoi ressemble la vie professionnelle de David ? Le récit d’une affaire somme toute assez banale pour lui en donne une idée. Pour découvrir ses aventures les plus palpitantes, n’hésitez pas à lire Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac, les premiers romans qui le mettent en scène.

                         (Les premières parties de cette histoire sont parues sur ce blog les 3, 4 et 6 avril 2006)

                            Le jour dit, Caroline et Rick arrivèrent au cabinet de David dépités.

                         - J’ai enfin reçu un message de l’enfoiré qui a écrit le torchon, se désola Rick. Il me dit d’aller me faire foutre parce que le délai de prescription en matière d’infractions de presse est de trois mois et que l’article qu’il a écrit date du 30 avril, donc quatre mois. Il a gagné. On s’est fait avoir. A moins que vous puissiez prétendre au tribunal que la nouvelle appellation du site le 2 juillet ou le refus de retirer l’article après mon mail du mois de juillet retarde le délai de trois mois. Caroline et moi, nous sommes plutôt pessimistes.

                            David sourit, à la grande surprise de ses interlocuteurs.

                            - Pas du tout, rétorqua l’avocat. Le problème se pose en matière de diffamation par voie de presse de savoir si l’infraction est instantanée ou continue. Une infraction est dite instantanée si elle s’accomplit en un trait de temps, comme un assassinat ou un vol. Elle est continue quand elle résulte d’une activité qui se prolonge dans le temps et marque la persistance d’une intention délictueuse, comme par exemple l’édification d’un bâtiment sans permis de construire qui dure pendant toute la durée des travaux. L’intérêt de la distinction est énorme. Car en matière d’infraction continue, le délai de prescription ne commence à courir que lorsque l’infraction s’arrête.

                            - Oui, mais le mec du site ajoute que les tribunaux considèrent que les trois mois courent dès la publication de l’article, avança Rick.

                            - C’est là qu’il se trompe lourdement, souligna David. C’était vrai jusqu’à l’amendement Trégouët qui a été voté par le Sénat le 8 avril 2004. Désormais, l’infraction de presse diffusée exclusivement sur Internet est considérée comme continue. La prescription commence à courir lorsque l’article est retiré du site. La question ne m’a pas échappé lorsque j’ai écouté vote cassette fin juillet. L’article était encore en ligne et il n’est toujours pas retiré à l’heure actuelle. Nous pouvons déposer une plainte avec constitution de partie civile contre le site. J’ai contrôlé leur situation sur Infogreffe. Ils ont un capital de 5 millions d’euros. Ils peuvent payer une amende et des dommages intérêts conséquents.

    - C’est vrai ? s’enthousiasma Rick.

    - Ils ont manifesté une toute particulière mauvaise foi, reprit David. Le contrôle des faits était facile, même s’ils prétendent comme c’est généralement le cas dans ce genre d’affaires, s’être faits baladés par un informateur qui a bidonné l’info. En plus, le prétendu journaliste a la stupidité de se moquer de Rick et de menacer de mettre en ligne une nouvelle info mensongère, ce qui prouvera qu’il écrit n’importe quoi. Les faits déjà rapportés sont de nature à nuire gravement à Caroline si des internautes les croyaient vrais. On va demander 300.000 euros de dommages et intérêts et je pense qu’on obtiendra environ les deux tiers. Et bien sûr, je demande en plus une publication de la condamnation sur leur site et dans des magazines grand public.

                         - Une dernière inquiétude, intervint Caroline. Felipe et Carlos ont cassé la gueule aux paparazzi à Bahreïn. Je ne voudrais pas que ces types du site  les retrouvent et les incitent à porter plainte pour coups et blessures.

                         - Le risque est infime, la rassura David. D’abord, même s’ils les retrouvent, il faudrait que les paparazzi prouvent que votre compagnon et son copain les ont frappés. Cinq mois après les faits, ils auront du mal. Ils devraient aussi prouver les dommages subis. Je suppose qu’ils sont partis sans demander leur reste et qu’ils n’ont pas fait établir de certificats médicaux. D’autre part, un tribunal français ne pourrait pas juger de cette affaire intervenue à Bahreïn. Je les vois mal aller déposer plainte là-bas. Et si vous voulez être tout à fait tranquille, montez un scénario avec vos amis. Les paparazzis sont entrés dans la chambre. Ils ont bousculé Jane pour vous photographier sur votre lit d’hôpital. Les gars vous ont crues toutes les deux en danger et vous ont protégées. C’est à peu près la vérité, je présume ?

                         - Oui, tout à fait.

                         - Contentez vous de vous rappeler les détails et de coordonner vos récits au cas où. Mais vous ne risquez rien.

                            La plainte de Caroline sera jugée par le Tribunal correctionnel de Paris au mois de mai 2006. L’avocat du site a proposé une transaction que David a refusé. Les paparazzi n’ont jamais déposé de plainte contre Felipe et Carlos.