Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fictions - Page 18

  • UNE PIGE A TRAPPES

    VISA TRAPPES 1988.jpg

     

    24 Heures de Paris à Trappes 1988,

    je fais équipe avec Ségolen au volant de cette  Visa groupe B

     

     « On n’a que de bons souvenirs en  course automobile », m’a déclaré un jour Jean-Luc Pailler. Le plus titré des pilotes de Rallycross français a raison. Quand je repense à mes saisons de courses de côtes, ma mémoire restitue effectivement quantité de bons moments. J’en ai d’ailleurs rapporté certains sur ce blog :

     

    La Golf GTI, voiture passion :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/03/26/golf-gti-voiture-passion.html

     

    Thierry Le Bras raconte des souvenirs de course automobile :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/09/24/thierry-le-bras-raconte-des-souvenirs-de-course-automobile.html

     

    Les spectateurs sont sympas :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/01/04/les-spectateurs-sont-sympas.html

     

    Outre des courses de côtes et des rallyes, j’ai aussi participé une fois aux 24 Heures de Paris sur le Circuit Jean-Pierre Beltoise à Trappes.

     

    Une idée née au resto

     

    L’idée de participer aux 24 Heures de Paris naquit de façon assez originale. Dédé Ségolen (de  son vrai nom André Gahinet), effectuait des remplacements comme médecin anesthésiste à l’époque. Parfois en Guadeloupe, parfois en métropole. Je le connaissais depuis 1976 en fait, l’année où j’ai débuté en course de côte. Dédé a participé à de nombreuses grandes épreuves comme le RAC, le Monte-Carlo, le Côte d’Ivoire, le Tour de Corse, et il a remporté le groupe 4 aux 24 Heures du Mans 1976 avec Alain Gadal et Maurice Ouvière.

    mini-Roll1_B007478-R1-10-10.JPG

    Dédé Segolen aux 24 Heures du Mans 1976

     

    Il faisait partie de l’Ecurie Bretagne comme moi. Nous avions sympathisé. Un midi de février 1988, il est passé à Rennes en fin de matinée. J’habitais alors la capitale bretonne. Nous sommes allés déjeuner au resto avec lui et Didier Caradec, un autre ami qui courait aussi. Didier s’engageait aux 24 Heures de Paris sur une Porsche qu’il partagerait avec un préparateur de la région (Le Duigou). Il en a parlé. Dédé a dit qu’il avait reçu une invitation, mais qu’il ne pensait pas y aller. Puis il a eu une idée. Nous dégustions un bon whisky au Sévigné, une excellente brasserie de l’avenue Janvier alors tenue  par un couple de passionnés de sport automobile.

     

    - Dis donc, m’a lancé Dédé, tu as l’habitude des tractions toi (j’avais couru plusieurs saisons en Golf). Si tu faisais équipe avec moi ? J’apporte l’auto et les mécanos. Tu payes l’engagement et l’hébergement sur place. Tu t’occupes aussi d’amener la voiture à Trappes et de la ramener en Bretagne. Je travaille en région parisienne en ce moment. Je ne vais pas pouvoir m’en occuper (la voiture était dans le Morbihan, pas très loin de Rennes). J’ai dit banco et c’est comme ça que je me suis retrouvé au départ des 24 Heures de Paris au volant de la Visa. Un super souvenir. Au plan financier, des partenariats avec un groupe de transport et un réseau de radios auxquels s’ajouta notre prix permirent finalement de couvrir à peu près le budget.

     

    Un week-end à Trappes

     

    La Visa des 24 Heures de Paris 1988 n’était pas une 1000 pistes mais une deux roues motrices en fait. Dédé l’avait depuis la saison 1982. Il avait couru en rallye et en course de côte avec. Il avait même disputé le Rallye de Côte d’Ivoire au volant de cette voiture. Notre Visa était équipée d’un moteur de 1440 cm3 qui développait 140 cv si je me rappelle bien. Elle n’était donc pas très puissante, mais son comportement m’a étonné. La Visa était d’une efficacité redoutable. Un plaisir à amener. Facile à se mettre en main tant elle inspirait confiance par son comportement sain. L’autobloquant ne me posa pas de problème car j’avais piloté des Golf qui en étaient équipées. La direction n’était pas assistée. Mais le circuit de Trappes ne comporte pas d’épingle. Objectivement, l’absence d’assistance ne m’a pas gêné quoique je n’aie rien d’un roi du bras de fer.

     

    Les 24 Heures de Paris étaient ouvertes à des véhicules rassemblés en 3 catégories : les 2 roues motrices, les 4 roues motrices « esprit » groupe  B et les 4x4. Chaque catégorie de véhicules disputait 5 manches. Chaque pilote disputait une des deux premières manches, puis l’équipage se relayait lors des trois dernières.

    186[1].gif

    Dans mon roman Circuit  Mortel à Lohéac,

    j’imagine une course se disputant en équipage sur la piste de Rallycross

     

    La piste de Trappes était un circuit de Rallycross et les courses en peloton étaient musclées. Imaginez une manche de Rallycross avec 20 voitures au départ. Aux essais, aller vite tout seul ne me posa aucun problème, à part 2 tête-à-queue au même endroit après une bosse lors de mes premiers tours  à cause de freinages trop tardifs en appui à l’entrée d’un gauche en descente et en dévers. Mais lors de la première des manches où j’ai pris le volant, j’avoue que la nervosité du peloton m’a perturbé et que j’ai perdu des places au départ de peur de froisser de la tôle. Lors des trois dernières manches, nous avons décidé que Dédé, que la perspective de quelques frictions avec les rivaux n’angoissait guère, prendrait le premier relais et moi le second. Là, tout s’est bien passé, et je n’ai pas hésité à fermer les portes quand c’était nécessaire. J’ai ainsi eu le plaisir de boucler une manche en seconde position. Nous avons finalement terminé quatrièmes des 2 roues motrices. Peut-être aurions-nous pu monter sur le podium sans un problème moteur qui nous a contraints à abandonner dans la cinquième manche. En  tout cas, j’avais pris beaucoup de plaisir au volant de la Visa groupe B.

     

    Le point de départ d’un roman

     

    Ce concept de courses par manches avec relais m’a bien plu. Je m’en suis inspiré quelques années plus tard pour bâtir le cadre de Circuit Mortel à Lohéac, un roman policier dont l’intrigue se déroule durant une grande épreuve disputée sur la piste de Lohéac :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/30/un-roman-a-lohéac.html#comments

     

    A Trappes heureusement, notre petite équipe put se concentrer sur la course sans avoir à dénouer d’intrigue policière. Pas de méchants romanesques dans les parages.

     

    Dans d’autres épisodes de la vraie vie par contre, il m’est arrivé de rencontrer des personnages réels aussi foncièrement mauvais que les « méchants » qui pimentent Circuit Mortel Lohéac, J’ai par exemple croisé – hélas pour moi comme pour tous ceux qui eurent à faire à elle - une femme encore plus dangereuse et diabolique que celle connue sous le doux surnom de « la morue ». La morue de Circuit mortel à Lohéac aimerait s’accommoder à la sauce piquante. C’est une gourgandine aux instincts meurtriers, fraudeuse et escroc en jupon dont la seule existence suffit à polluer des âmes dans le roman. Elle fait de l’humour sans le savoir en appelant le mari qu’elle trompe et dévalise « mon petit sous à la crème d’oseille ». Si la réalité dépasse souvent la fiction, les vrais méchants, ceux qui jouent leurs rôles de nuisibles dans le monde réel, font rarement rire. Car il existe une différence fondamentale entre les méchants des fictions et ceux du monde réel. Les nuisibles de la vie réelle sont généralement insignifiants, un peu déficients mentaux, et totalement sans intérêt. Des vraies tâches ! C’est un improbable concours de circonstances qui a placé des êtres falots et pitoyables au cœur d’une intrigue alors qu’à part un hasard phénoménal, leur mesquinerie et leurs travers les auraient condamnés au mieux à l’indifférence, au pire à devenir la risée des autres. Dans les romans au contraire, il faut un « bon » méchant, un individu machiavélique, calculateur, qui se donne du mal pour élaborer les plans diaboliques qui feront frissonner le lecteur.

    HACHIS DE MORUE.jpg

    Une morue accommodée en hachis.

    Ce n’est pas celle de Circuit mortel qui n’est pas comestible

    et dégage une odeur de poisson  pourri, un peu comme les poissons

    de Cetautomatix dans les albums d’Asterix.

    Il est vrai que l’endroit préféré de la morue de Circuit mortel à Paris,

    c’est la rue Poissonnière !

     

    Ainsi David Sarel lutte-t-il régulièrement contre un prédateur, la morue :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/01/22/recette-de-morue.html

     

    Le « bon » méchant n’est pas si facile à construire pour le romancier ou le réalisateur de cinéma. Contrairement à ce que pensent parfois des lecteurs ou spectateurs, il ne suffit pas de s’inspirer d’un personnage existant ou ayant existé. Pourquoi ? Parce ce que la hargne des vrais méchants est tellement sans bornes qu’elle ne paraîtrait pas crédible dans une fiction. Pour rester dans les comparaisons culinaires et humoristiques évoquées récemment, la mayonnaise ne prendrait pas. Le vrai méchant est trop fade pour faire recette. Il faut le savoir-faire du chef scénariste pour lui donner une saveur.

     

    Thierry Le Bras

  • ALFA ROMEO GIULIA TZ, une vraie GT

    GTZ ROUGE 2.JPG

    Au cous des années 60, l’Alfa Roméo Giulia TZ se construisit un sacré palmarès, tant sur les routes du Tour de Corse, de la Targa Florio et de la Coupe des Alpes que sur les pistes mythiques de Monza, du Mans ou du Nürburgring. De nombreux pilotes de tout premier plan s’engagèrent à son volant. Parmi cette longue liste figurent les noms de Lucien Bianchi, Nino Vaccarella, Lorenzo Bandini, Jean Rolland et Bernard Consten.

    GTZ ROUGE 1.JPG

    L’Alfa GTZ se distingue par un avant aux formes rondes et un arrière lift-back. « Plus le toit est long, plus la voiture est rapide », pensait Ercole Spada qui participa au design de l’Aston Martin DB 4 GT2 ainsi qu’à celui de la Giulia GTZ. Cette école présiderait aussi à la conception du superbe coupé AC Cobra et de sa rivale, la Ferrari 250 GTO.

    L’arrière de la GTZ paraît effectivement très haut, comme coupé à la hache, sans que cela nuise pourtant à sa beauté.

    GTZ JAUNE 3.JPG

    Au plan technologique, l’Alfa Roméo Giulia TZ était une merveille, surtout compte tenu de l’époque de sa conception. Un châssis multitubulaire, un poids de 660 kg, 4 freins à disques. Au Mans 1964, la meilleure GTZ tourna à 172 km/h de moyenne ! Il faut dire que le moteur 1.570cm3 développait 170 chevaux après préparation. Une petite merveille hurlant au son magique des mélodies Alfa Roméo qui propulsait le bolide à 270 km/h dans les Hunaudières. Soulignons que la boite 5 accouplée à un pont long contribuait largement à ces performances absolument remarquables pour une 1.600 cm3 des années 60.

    GTZ ROUGE 7.JPG

     L’efficacité d’une voiture de course suppose un bon moteur, mais surtout un bon châssis et une bonne suspension. Les liaisons au sol comptent encore plus que la puissance intrinsèque. Ce principe s’est vérifié au fil de toute l’histoire de la course automobile dans toutes les disciplines, y compris sur les gros prototypes au temps où gagner Le Mans était l’objectif principal des constructeurs les plus puissants. La F1 moderne ne fait pas mentir cette appréciation.

    L’Alfa Roméo Giulia TZ possédait tous les atouts d’une machine de course. Un ensemble châssis,, suspension, liaisons au sol superbement élaborés. Et un moteur qui respirait la santé. L’arme de guerre parfaite entre les mains des gladiateurs de la piste !

    GTZ ROUGE 8.JPG

    L’Alfa Roméo Giulia TZ joue un des premiers rôles dans « Rounds chocs pour Ronnie », une fiction qui se termine par un récit de course très réaliste au Castellet et qui est en ligne sur CONFIDENTIEL PADDOCKS, le blog de Patrice Dusablon. Outre le suspense haletant du scénario dans une atmosphère de bras de fer sauvage, vous y découvrirez, comme je l’ai mentionné dans la note précédente, les parallèles  frappants qui existent entre la course automobile et les sports de combat les plus violents ainsi que de nombreuses photos d’Alfa GTZ en compétition :

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-rounds-chocs-pour-ronnie-40060607.html

    2000 GTV 2.JPG

    Et si vous aimez Alfa Roméo, je vous invite aussi à surfer sans limite sur :

    - d’une part, l’excellent site d’Alfa Vendée où Frédérique Barteau vous fera découvrir tous les symptômes du virus Alfa, une bonne maladie qui touche les personnes sensibles, celles qui savent vivre et aiment le meilleur, l’art, la culture, le sport

    http://www.alfavendee.com

    Vous y découvrirez une autre façon de communiquer sur Alfa Roméo, sur Alfa Vendée SA Barteau… et sur tout ce qui les relie, l’Italie, le sport, la mode, le design … et les petites sorties.

    - d’autre part, un nouveau blog passionnant consacré aux Alfa Roméo d’hier et d’aujourd’hui que je viens découvrir en surfant justement sur Alfa Vendée :

    http://milanorosso.free.fr

     

    Thierry Le Bras

     

  • CONTES DE NOËL

    CADEAU DE NOEL.JPG

    Le Père Noël arrive. Les lutins affutent les derniers réglages de son traineau. Les rennes piaffent d’impatience à l’idée de fendre l’air sous l’impulsion de leur pilote à barbe blanche. Oh, le Père Noël n’est plus un jeune espoir des sports mécaniques, ce serait plutôt un pilote de VHC !!! Mais un pilote de VHC qui avance fort. Ce n’est pas incompatible, Jean Ragnotti l’a encore démonté récemment. Le Père Noël fait partie des valeurs sûres et il m’a été rapporté qu’il s’était entraîné sur les routes enneigées avec un de ses voisins cette année. Un voisin connu et vif comme le vent, Kimi Räikkönen !!!

    FOIE GRAS.jpg

    Que va-t-il nous apporter ? C’est la crise pour tout le monde. Si un repas festif semble probable pour ceux qui ont la chance d’avoir un toit sur la tête et une vie à peu près confortable, rares sont les gentlemen drivers avérés ou potentiels qui recevront la voiture de course de leurs rêves avec le budget qui va avec pour toute la saison 2010. Mais pourquoi pas un bolide en modèle réduit, celui de votre pilote préféré, ou encore la reproduction au 1/43ème d’une voiture qui vous a particulièrement marqué ? Sans compter les livres, les CD, les DVD, les produits dérivés de vos teams favoris, les stages de pilotage, les bons pour des séances de karting…

    ALPINE 9.JPG

    CIRCUIT MORTEL et CONFIDENTIEL PADDOCKS ont également décidé de vous offrir un cadeau. Il s’agit d’un présent bien modeste : un conte de Noël Vintage et gourmand illustré de nombreuses photos d’une voiture qui a écrit de très belles pages de l’histoire du sport automobile français, la Berlinette Alpine. C’est simple, il suffit de cliquer sur : http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-le-pere-noel-gate-ronnie-41311116.html

    TRAINEAU PERE NOEL.jpg

    Et, si vous ne le connaissez pas encore, c’est avec grand plaisir que je vous invite à découvrir Noël prémonitoire, un autre conte de Noël automobile en ligne sur ce blog : http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/12/20/noel-premonitoire.html

    Vous y croiserez Jim Clark, une Cooper S, une DS 21, et peut-être bien le Père Noël…

     

    Pour certains, Noël marquera le début d’une période professionnellement calme qualifiée de trêve des confiseurs. Loin de moi l’idée de vous séparer de votre famille et de vos meilleurs amis, mais si les festivités vous laissent un peu de temps, n’hésitez pas à surfer sur des sites et blogs qui assouviront votre passion de l’automobile et/ou de la compétition. Sans que cette liste soit exhaustive, je vous suggère tout particulièrement :

    SEB ET KIMI.jpg

    CONFIDENTIEL PADDOCKS :

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com  

    DS 21 MONDIAL AUTO.jpg

    LES CHEVRONS

    http://www.leschevrons.fr

    25.jpg

    R8 GORDINI

    http://www.r8gordini.com

    IMBERT ARMOR 1976 2.JPG

    ALFA VENDÉE

    http://www.alfavendee.com

     

    VIGNETTE CAMARO NOIRE.jpg

    PASSIONS MÉCANIQUES :

    http://club-3ascollection63.blog.fr

    GOLF GROUPE N ARMOR 1982.JPG

    GOLF GTI CLASSIC CLUB

    http://www.golfgticlassicclub.com

     

    mini-Roll1_B007478-R1-09-9.JPG

    Le site du Comité régional Bretagne Pays de Loire géré par Gaël Meignen

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=category&id=1&Itemid=3

     

     Je mettrai en ligne le lendemain de Noël un nouveau texte qui, j’espère, vous surprendra et vous permettra de passer un moment agréable en cette période de fêtes. Et je vous souhaite dès et à présent un Joyeux Noël !

     

    Thierry Le Bras