Au cous des années 60, l’Alfa Roméo Giulia TZ se construisit un sacré palmarès, tant sur les routes du Tour de Corse, de la Targa Florio et de la Coupe des Alpes que sur les pistes mythiques de Monza, du Mans ou du Nürburgring. De nombreux pilotes de tout premier plan s’engagèrent à son volant. Parmi cette longue liste figurent les noms de Lucien Bianchi, Nino Vaccarella, Lorenzo Bandini, Jean Rolland et Bernard Consten.
L’Alfa GTZ se distingue par un avant aux formes rondes et un arrière lift-back. « Plus le toit est long, plus la voiture est rapide », pensait Ercole Spada qui participa au design de l’Aston Martin DB 4 GT2 ainsi qu’à celui de la Giulia GTZ. Cette école présiderait aussi à la conception du superbe coupé AC Cobra et de sa rivale, la Ferrari 250 GTO.
L’arrière de la GTZ paraît effectivement très haut, comme coupé à la hache, sans que cela nuise pourtant à sa beauté.
Au plan technologique, l’Alfa Roméo Giulia TZ était une merveille, surtout compte tenu de l’époque de sa conception. Un châssis multitubulaire, un poids de 660 kg, 4 freins à disques. Au Mans 1964, la meilleure GTZ tourna à 172 km/h de moyenne ! Il faut dire que le moteur 1.570cm3 développait 170 chevaux après préparation. Une petite merveille hurlant au son magique des mélodies Alfa Roméo qui propulsait le bolide à 270 km/h dans les Hunaudières. Soulignons que la boite 5 accouplée à un pont long contribuait largement à ces performances absolument remarquables pour une 1.600 cm3 des années 60.
L’efficacité d’une voiture de course suppose un bon moteur, mais surtout un bon châssis et une bonne suspension. Les liaisons au sol comptent encore plus que la puissance intrinsèque. Ce principe s’est vérifié au fil de toute l’histoire de la course automobile dans toutes les disciplines, y compris sur les gros prototypes au temps où gagner Le Mans était l’objectif principal des constructeurs les plus puissants. La F1 moderne ne fait pas mentir cette appréciation.
L’Alfa Roméo Giulia TZ possédait tous les atouts d’une machine de course. Un ensemble châssis,, suspension, liaisons au sol superbement élaborés. Et un moteur qui respirait la santé. L’arme de guerre parfaite entre les mains des gladiateurs de la piste !
L’Alfa Roméo Giulia TZ joue un des premiers rôles dans « Rounds chocs pour Ronnie », une fiction qui se termine par un récit de course très réaliste au Castellet et qui est en ligne sur CONFIDENTIEL PADDOCKS, le blog de Patrice Dusablon. Outre le suspense haletant du scénario dans une atmosphère de bras de fer sauvage, vous y découvrirez, comme je l’ai mentionné dans la note précédente, les parallèles frappants qui existent entre la course automobile et les sports de combat les plus violents ainsi que de nombreuses photos d’Alfa GTZ en compétition :
http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-rounds-chocs-pour-ronnie-40060607.html
Et si vous aimez Alfa Roméo, je vous invite aussi à surfer sans limite sur :
- d’une part, l’excellent site d’Alfa Vendée où Frédérique Barteau vous fera découvrir tous les symptômes du virus Alfa, une bonne maladie qui touche les personnes sensibles, celles qui savent vivre et aiment le meilleur, l’art, la culture, le sport
Vous y découvrirez une autre façon de communiquer sur Alfa Roméo, sur Alfa Vendée SA Barteau… et sur tout ce qui les relie, l’Italie, le sport, la mode, le design … et les petites sorties.
- d’autre part, un nouveau blog passionnant consacré aux Alfa Roméo d’hier et d’aujourd’hui que je viens découvrir en surfant justement sur Alfa Vendée :
Thierry Le Bras