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Sport - Page 47

  • LE SPORT AUTOMOBILE

    n’est pas toujours une fête

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    Les joies terribles (paraphrase d’un titre d’Enzo Ferrari) se transforment parfois en déception, en peur, voire en drame.

     

    Bastien Brière, pilote manceau qui participait cette année aux 24 Heures du Mans pour la quatrième fois, a préfacé mon roman Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans. « J’aime comparer le monde de la course automobile à une mini-société, un résumé de la vie, en accéléré », écrivit-il dans cette préface.

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     Comme la vie en général, notre sport favori s’accompagne de bonheurs, de déceptions, d’angoisse et de malheurs. Le week-end des 16 et 17 juin 2012 a illustré les contrastes de la course. Un triomphe Audi accueilli avec un immense respect, mais aussi des épisodes que nous n’aimons pas vivre. 

     

    Déception pour Loïc Duval

     

    Circuit Mortel rapporte souvent les exploits du pilote chartrain dont la saison 2012 est bien remplie entre son programme au Japon et les épreuves d’endurance avec Audi. C’est toujours un plaisir de mettre en ligne des textes et des photos illustrant les victoires de Loïc. Mais les supporters ne doivent pas s’éloigner de leurs pilotes préférés quand les choses se passent moins bien qu’escompté.

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     La semaine mancelle s’annonçait sous les meilleurs auspices. Vainqueur à Spa le mois dernier avec ses équipiers Romain Dumas et Marc Gene, Loïc faisait partie des favoris pour la victoire. Certes, sa R18 Ultra devait être un peu moins véloce que les E-tron quattro. Mais cela ne traumatisait pas Loïc dont l’Audi N° 3 se qualifiait en seconde position, juste derrière la N° 1 de Lotterer – Tréluyer – Fässler. « La logique est respectée, expliquait-il après les qualifications. L’hybride, plus performante est en pole. Mais nous avons rempli notre objectif, être devant notre adversaire Toyota. Ça ne me gêne pas de savoir qu’ils (les hybrides) vont partir devant moi. On sait très bien qu’après le premier relais, on sera derrière. Il faut juste rester au contact, calme. »

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     Loïc prit le départ sur la numéro 3. Il fit mieux que prévu en restant second, tout près de la N° 1 de son copain Lotterer et devant l’autre hybride. Il s’empara même brièvement de la tête de la course à la faveur des ravitaillements. Hélas, une crevaison juste après son premier ravitaillement le fit rétrograder. Ce n’était pas encore très grave. Le pire restait à venir. En soirée, ce fut d’abord Romain Dumas qui sortit de la piste en doublant une GT plus lente. Un incident de course dont même un pilote de la trempe de Romain n’est pas à l’abri. Demi train avant détruit, capot arraché, l’Audi N° 3 regagnait péniblement son stand où la réparation durait plus d’une demi-heure. C’en était fini des espoirs de victoire. La N° 3 remontait cependant au classement jusqu’à la 4ème place, derrière les trois autres machines de la marque aux anneaux. Nouveau coup dur à deux heures de l’arrivée. Marc Géné sort violemment à la première chicane des Hunaudières. Nouveau retour calamiteux au stand. Nouvelle réparation, nouvelle perte de temps. La N° 3 repartira, mais elle a perdu la quatrième place. Elle terminera cinquième. Loïc mérite de gagner Le Mans. Il devra patienter un peu. Ce sont les aléas de la course.

     

    Frayeur pour Anthony Davidson

     

    Pire qu’une déception pour le sympathique et véloce pilote anglais. Beaucoup se souviennent qu’Anthony a fait partie des espoirs de la Formule 1. Il fut troisième pilote chez Honda Racing à l’époque où son compatriote Jenson Button portait les couleurs du constructeur nippon en GP. Il a aussi été essayeur chez Brawn GP en 2009, amenant sa pierre aux victoires de Jenson, Rubens et du team cette année-là.  

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     En 2011, il fut pilote d’essais pour Mercedes. Anthony est un pilote expérimenté, rapide, sûr, qui a déjà participé à plusieurs éditions des 24 Heures du Mans. Il a l’expérience d’une grande équipe en endurance. Il a fait partie de l’équipe Peugeot.

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     A 20 heures le samedi, sa course tourna au cauchemar. Les Toyota se montraient plus compétitives que prévu et donnaient une belle réplique aux Audi. La course de celle d’Anthony prit fin à Mulsanne après un accrochage  provoqué par la Ferrari d’un pilote amateur peut-être un peu « juste » pour rouler avec les géants. La voiture s’est envolée et les téléspectateurs n’oublieront pas de sitôt la violence du choc qui a suivi contre les rails. Tout le monde a eu très peur pour Anthony Davidson. « J’ai pensé être dans un avion de chasse hors de contrôle, commente l’Anglais… Cette partie de l’accident a été terrifiante… Concrètement, j’ai deux vertèbres cassées… » Il faudra trois mois pour qu’Anthony nous revienne complètement rétabli. Nous avons hâte de le revoir au volant après cet accident spectaculaire qui a fait craindre le pire et rappelé à quel point l’accident sanctionne la moindre erreur sur les circuits.

     

    Drame pour Gareth Roberts

     

    Le sport automobile est devenu plus sûr qu’au cours des années 60, 70 et 80. Mais le risque zéro n’existe pas. Les rallyes se disputent sur des routes conçues pour la circulation normale, sans aires de dégagement, sans qu’il soit possible de supprimer tous les obstacles. Robert Kubica en fit l’amère expérience lors d’une épreuve dont il ne pensait pas qu’elle lui coûterait au moins deux saisons de sa carrière en Formule 1.

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     Le week-end dernier, le sort s’est révélé encore plus impitoyable envers le jeune Gareth Roberts. « Gareth est un magicien, il est incroyable lorsqu’il annonce toutes les notes aussi rapidement. Je ne pourrais rien faire sans lui », affirmait son ami Craig Breen dont il était le copilote. Cette saison Craig et Gareth couraient en IRC sur une Peugeot 207 Super 2000. Craig (22 ans, à droite sur la photo ci-dessus)) et Gareth (24 ans, à gauche)  s’annonçaient comme de grands espoirs du rallye. Ensemble, ils avaient remporté le Ford Fiesta Sporting Trophy puis la FIA Academy en 2012. Un rail a brisé leurs rêves communs le 17 juin. L’accident s’est produit dans une spéciale de la Targa Florio, un rallye qui reprend le nom d’une épreuve magique. Leur 207 S 2000 est sortie de la route dans l’ES 8. Craig s’en est sorti indemne, mais les secours n’ont pas pu ranimer Gareth.

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     Le sport automobile est parfois très cruel, comme la vie en général. La grande famille du sport automobile ne peut hélas faire plus que présenter ses condoléances aux proches de Gareth et souhaiter à Craig de surmonter l’épreuve. Du paradis des pilotes et copilotes, Garetlh qui connaissait les risques de la course souhaite forcément très fort que Craig retrouve la joie de vivre et le goût de la victoire.

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Le livre d’or en hommage à Gareth en ligne sur le site de Craig

    http://www.craigbreen.com/

     

    Le site officiel d’Anthony Davidson

    http://www.anthonydavidson.com/

     

    Loïc Duval a déjà gagné avec Audi

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/05/08/bravo-a-loic-duval.html

     

    Hommages à des pilotes disparus

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/categorie-11165675.html

    et

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/5-categorie-11165675.html

     

    Un lien vers mon dernier livre où la passion automobile est bien présente

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-nouveaute-recueil-de-nouvelles-106512895.html

     

    Un de mes romans trouve son dénouement aux 24 Heures du Mans

    http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages

     

    Thierry Le Bras

  • VICTOIRE ALPINE AUX 24 HEURES DU MANS

    c’était en 1978, avec Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud

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     Didier Pironi a déjà participé deux fois au Mans, la première sur Porsche 934, la seconde avec le proto Alpine aux couleurs Bendix qui avait servi de laboratoire à l’équipe. Cette fois, il vient pour gagner. Il fait équipe avec Jean-Pierre Jaussaud, un papy de 41 ans qui fait de la résistance acharnée.

     

    Leur voiture est équipée d’une bulle aérodynamique qui procure un léger avantage de vitesse de pointe mais qui engendre une conséquence pénible. Le soleil qui tape sur le plexiglas transforme l’habitacle en étuve, d’autant que cette édition des 24 Heures va se courir sous un soleil de plomb.

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     Jean-Pierre et Didier adoptent un rythme défini. Didier roulera en 3’35’’ au tour, et Jean-Pierre en 3’38’’. Bob Wollek, équipier de Didier deux plus tôt sur une Porsche 934 groupe 4, pilote un proto Porsche 936. Lui aussi roule dans un rythme censé l’amener dans le peloton de tête lors des dernières heures de course. Mais un pignon de boite en décidera autrement. La Porsche restera trop longtemps arrêtée au stand pour conserver des espoirs de victoire.

     

    Un tableau de marche parfait


    Après 18 heures de course, l’Alpine A 442 B N° 2 de Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud occupe la seconde place derrière l’A 443 de Patrick Depailler et Jean-Pierre Jabouille. A 10 heures 07, la voiture sœur abandonne. Didier et Jean-Pierre prennent la tête des 24 Heures du Mans. Ils comptent 8 tours d’avance sur la Porsche de Jacky Ickx et Bob Wollek.

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     Mais au Mans, tout peut arriver. Tous les pilotes le savent. En outre, il fait chaud, très chaud. Jean-Pierre Jaussaud a confié à Martine Camus ses souvenirs de cette fin de course. « Didier ne mangeait pas, ou fort peu. Par contre, il avalait des litres d’eau. Lorsque je suis monté - ou plutôt descendu – dans la voiture, j’ai eu l’impression de glisser dans une baignoire tellement le siège était trempé ! Quant au volant, preuve que le garçon était costaud et qu’il y allait fort, la forme des doigts était incrustée dans le cuir… » Jean-Pierre Jaussaud craint que la boite, qui craque, ne lâche avant l’arrivée. Il souffre beaucoup de la chaleur et n’a pas envie de remonter dans la voiture. Il demande à Gérard Larrousse d’appeler Didier par radio et de lui demander si les vitesses craquent lorsqu’il les passe et s’il se sent assez en forme pour garder le volant et le remplacer pour le dernier relais. Didier affirme que la boite ne craque pas. Et il est d’accord pour garder le volant. A 16 heures, il reçoit la récompense de ses efforts surhumains dans le cockpit surchauffé de l’A 442 B. « Chaque fois que je descendais de voiture, j’allais manger », se souvient Jean-Pierre Jaussaud.  « Un repas complet, arrosé éventuellement d’un verre de vin. J’ai malgré tout perdu 3 kg dans cette course. Pour dire à quel point ça pompait toute l’énergie. Didier, qui était mort à l’arrivée, avait fondu de 7 kg ! Incroyable ».

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     Didier Pironi titube lorsqu’il s’extrait de l’enfer du cockpit de l’Alpine. Il s’évanouit une première fois, et fera un deuxième malaise sur le podium pendant la Marseillaise célébrant la victoire de l’équipe française. Qu’importe, Didier a remporté les 24 Heures du Mans. Il s’est révélé comme un champion au grand public. Désormais, toute le monde connaît son nom et l’associe à une grande victoire.

     

    Bain de foule et foule de conséquences

     

    Le lendemain, les vainqueurs descendent les Champs-Élysées à bord de la voiture qu’ils ont menée à la victoire. Un parcours qu’ils finiront en remorque, car le moteur chauffe. Quant à Didier, une fois cette dernière cérémonie terminée, il va rendre son permis de conduire dont un radar trop bien caché le prive pour quelques jours.

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     Puis il rentre en clinique. Les conditions de course infernales dans l’habitacle surchauffé ont laissé des séquelles. Il en ressortira en pleine forme quelques jours plus tard, prêt à en découdre à nouveau dans le peloton de la Formule 1.

     

    En 1979, Porsche lui offre de piloter une 936 aux 24 Heures du Mans en compagnie de Jacky Ickx. Une superbe chance de briller à nouveau sur la piste mancelle. Mais Ken Tyrell oppose son veto. Ce sera une grande déception pour Didier.

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     Sans doute Oncle Ken n’a-t-il pas agi par malignité, d’autant qu’il entretenait une relation forte avec son pilote. Mais le patron de l’Écurie Tyrell se souvient de l’énergie dépensée par Didier l’année précédente et de son séjour à l’hôpital. Il ne veut prendre aucun risque susceptible de compromettre sa participation dans les meilleures conditions au Grand-Prix de France, quinze jours après l’épreuve d’endurance mancelle. Didier Pironi reviendra encore une fois au Mans, en 1980, au volant d’une BMW M 1

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    QUELQUES LIENS

    A chaque Alpine son défi vers les sommets http://bit.ly/1PL3ayT

    24 Heures du Mans : voyage dans le temps jusqu’à l’époque des Renault 4cv à l’assaut des Hunaudières http://bit.ly/28WBtXx

    Voyage dans le temps des pilotes d’avant  avec des Renault R8 Gordini  http://bit.ly/2h2xZV4

    Les souvenirs épiques de Philippe Georjan, grand passionné de sport automobile http://bit.ly/2h2yxul

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    Thierry Le Bras

  • FORD SIERRA COSWORTH RS,

    la prédatrice du groupe N 

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    1987. Une nouvelle machine reçoit son homologation en groupe N. Une tueuse qui entend régner sans partage sur toutes les disciplines. 

     

    Rien, absolument rien, ne semblait prédestiner la Ford Sierra, berline familiale plutôt économique,  à une carrière sportive. Mais chez Ford, on sait s’associer à des préparateurs pour transformer  des modèles de série en bêtes de course. La recette a fonctionné avec des précédents modèles. Rappelez-vous les Mustang Shelby, les Cortina Lotus, les Capri 2600 RS et les Escort 2000 RS.

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    La Sierra Coswoth RS est un plat de choix fidèle aux bonnes vieilles  recettes Ford. Des solutions techniques simples, des looks agressifs, des moteurs puissants, des épices de performances et des saveurs de victoires.

     

    Un poids lourd sur le ring

     

    Au milieu des années 80, trois voitures dominent le groupe N, la BMW 325, le coupé Alfa GTV 6 et la R5 GT Turbo. La BMW a souvent l’avantage en côte, surtout celle d’Henri Vuillermoz. Les GTV 6 se révèlent redoutables en rallye, notamment celle de Jacques Pantiaticci. Les R5 GT Turbo, alors homologuées dans la catégorie des moins de 2 litres, s’avèrent performantes partout malgré un handicap de puissance. Plusieurs pilotes de l’Ouest la choisiront, parmi lesquels d’authentiques pointures comme Marcel Grué, Patrick Germain (vainqueur du challenge Fiat 2003) et Patrick Groheux.

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    La présentation de la Sierra Cosworth en 1986 va changer la donne. Son 4 cylindres 2 litres équipé d’un turbo Garret T3 développe 204 chevaux d’origine. Pas beaucoup plus que la BMW M3 E 30, elle-aussi homologués en groupe N, dont le moteur 2,3 litres 16 soupapes offre 200 chevaux. Mais voilà, le turbo de la Sierra permet de booster la puissance des versions développées en groupe N. Les meilleures afficheront  270 chevaux aussi vigoureux que belliqueux. Bien qu’homologuée en groupe N à peu près à la même époque et équipée également d’un turbo, l’Alfa Roméo 75 T ne tiendra pas davantage la comparaison face au rouleau compresseur de chez Ford.

     

    L’unification des titres dans toutes les catégories

     

    Dès le début de la saison 1987, les Sierra Cosworth RS groupe N font parler la poudre. La première fois que j’ai vu cette auto en course, c’était au Touraine. Pierre-César Baroni (photo inclue dans le paragraphe ci-dessus) et Jean-Pierre Rouget (première photo de la note)  jouaient les premiers rôles. Malgré une attaque sans relâche et un pilotage magnifique, ni Philippe Bugalski ni Patrick Groheux ne purent les inquiéter. Les R5 GT Turbo ne boxaient pas dans la même catégorie. Le poids des chevaux, le choc de la course à la puissance.

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    A la Course de côte du Mont-Dore, même domination des Sierra Cosworth RS groupe N. Six Sierra aux six premières places devant la première BMW, celle d’Henri Vuillermoz. Gilbert Sau, champion de France des rallyes 2ème Division 1982, faisait partie des pilotes de Sierra cette année-là. Le Rennais Gérard Rallu, Gilles Greuet, Bernard-Étienne Grobot et de nombreux autres défendraient aussi les couleurs de la Sierra RS Cosworth en côte. Henri Vuillermoz ne tarderait pas à les rejoindre. Tout comme en 1989 le jeune Serge Bermand (photo ci-dessus prise au Mont-Dore) qui piloterait très longtemps des Sierra Cosworth et deviendrait une des valeurs sûres du rallye dans le Sud-Ouest. La Sierra Cosworth RS était une bonne machine, mais pas facile à dompter et assez chère à préparer. Une voiture brutale qui ne se donnait qu’aux meilleurs pilotes !

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    QUELQUES LIENS A SUIVRES

     

    Ford Capri groupe 2, un autre monstre

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/11/19/ford-capri-groupe-2-la-rivale.html

     

    1966, Ford vainqueur au Mans

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/06/11/de-la-mk-ii-a-la-ford-gt-2010.html

     

    Une nouvelle présentation de mon roman Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans

    http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages

     

    Un pilote de Sierra Cosworth raconte la Lotus Elan (fiction et docu-fiction)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/01/14/la-lotus-elan-dans-l-univers-mecanique-de-philippe-georjan.html

     

    Une Dauphine Gordini au cœur d’une fiction illustrée

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-une-dame-un-chapeau-une-dauphine-92333449.html

     

    Thierry Le Bras