Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

automobile - Page 21

  • Un plat saignant et une addition indigeste (1/3)

    Renseignez-vous bien sur la composition du menu avant de commander…

     

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

     Comme chaque année, chers amis, je vous invite à déguster un petit texte mijoté pour célébrer la Fête de la gastronomie. Amateurs de bonne chère, d’humour pimenté  et/ou d’automobile, ce menu de lecture  en 3 plats vous attend (suite dès demain matin) !

     

    Philippe approchait de la retraite. Il se sentait dans une sorte de brouillard sinistre. Le temps avait passé depuis ses premières 24 Heures du Mans au bord de la piste. Cette année-là, Ford l’avait emporté pour la première fois.  Il était encore collégien à cette époque. Il avait vécu une belle jeunesse  avec son inséparable cousin Laurent. Avant,  ils avaient aimé les bolides, les jolies femmes, les bons petits plats, le sport, les vacances au bord de la mer, les musiques tourbillonnantes…

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Mais ça, c’était avant Tout avait changé peu à peu, au point d‘aboutir à une société sans odeur et sans saveur où la gastronomie comme l’automobile n’avaient plus droit de cité (ni de campagne non plus, d’ailleurs). Une société liberticide livrée aux desseins très flous d’un conducteur fou qui avait conditionné des QI d’huitres sans rien dans le citron.

     

    La prohibition du goût et du plaisir

     

    Les mots délice, saveur, arôme, parfum ainsi que tous leurs dérivés étaient rayés du dictionnaire. Des autodafés avaient été organisés dans toutes les communes de France afin de brûler tous les dictionnaires où ils figuraient encore, tous les ouvrages de cuisine, tous les recueils de recettes, tous les magazines traitant de gastronomie. Le chef de l’État voulait que tout soit NORMAL, ce qui excluait la recherche du meilleur, y compris et surtout en matière de cuisine et d’automobile, ses phobies.

     

    Les régions ne se partageaient plus le gâteau de la gastronomie française. Sous l’empire de la normalité uniforme, elles devaient mixer leurs ingrédients en reniant leurs particularités comme leurs frontières. Personne ne savait plus très bien selon quelle recette elles seraient découpées et cuisinées.

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Les Bretons, qui avaient la tête près du Bonnet Rouge, vomissaient ce joug aussi lourd qu’un portique écotaxe qui leur interdisait la galette, aplatissait leurs portefeuilles devenus aussi fins que des crêpes. Le ministère de la gastronomie interdisait leurs plats préférés. Fini, les délicieuses  galettes à l’andouille, au jambon, aux champignons, au lard, à la saucisse, avec des œufs, du beurre, des tomates… La galette n’était tolérée que servie avec des ingrédients originaires d’ailleurs, de la choucroute, du riz, de la pimentade, du hareng… Une brave crêpière de Plouhinec avait tenté de sauver les traditions ancestrales en détournant l’esprit des lois. Elle avait imaginé accorder ses galettes avec du jambon de Savoie, du fromage suisse, de la charcuterie allemande, des moules d’Espagne, du rhum antillais, de la confiture d’oranges marocaines, des tomates d’Israël, des ananas cultivés à l’Ile Maurice… Elle était au placard pour 9 mois fermes sans possibilité de remise de peine ni de libération anticipée. « Le temps de la gestation d’un esprit civique », avaient écrit les magistrats aux ordres dans leur jugement. Elle aurait le loisir de réaliser que rien ne devait  plus mettre en valeur la cuisine française ni ses spécialités régionales. L’établissement de la cuisinière morbihannaise était confisqué par le fisc. En sortant de taule, elle n’aurait plus de blé, plus aucune possibilité de confectionner des crêpes ou des galettes.

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Les statuettes, photos, vidéos et autres reproductions de Saint-Laurent,  Patron des cuisiniers étaient interdites dans les églises comme chez les marchands de souvenirs ou autres commerçants. Il en était de même de celles de Saint-André, Patron des poissonniers, Saint-Antoine du Désert, Patron des charcutiers, Saint-Barthélémy, celui des bouchers, Saint-Honoré, protecteur des boulangers, Saint-Michel, ami des marchands de fruits et légumes, ainsi que d’autres encore rattachés directement ou indirectement à un métier de bouche. Le petit dictateur qui s’était approprié l’Élysée avait soumis une requête au nouveau pape. Il lui demandait de décanoniser tous ces saints, attendu qu’ils ne respectaient pas les préceptes religieux plus que ceux de son parti sectaire car ils favorisaient non seulement l’inégalité face à la jouissance culinaire, mais aussi la commission du péché de gourmandise. La gastronomie était en danger dans le monde entier, tout pouvait arriver.

     

    Orage, eau, désespoir

     

    Le Journal Officiel venait de publier un nouveau décret. Utiliser une expression culinaire synonyme de plaisir était désormais incriminé et sanctionné de 3 mois de prison ferme.

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Plus question d’appeler sa compagne mon petit sucre d’orge ni mon chou (car il existait des choux à la crème). Interdit aux femmes d’appeler leurs amants mon lapin (il pourrait être cuisiné chasseur ou à la moutarde), ni mon canard (suspect  d’être délicieusement accommodé laqué ou à l’orange). Des expressions plus triviales seraient également condamnables. Par exemple ma poule (il en existe au pot et à la crème) ou ma biche (la viande de biche ayant figuré à la carte de nombreux restaurants et traiteurs).

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Encore avocat, Philippe soupira en lisant le décret. Il avait hâte de quitter le métier qui lui avait tant plu avant que le nouveau pouvoir détruise son utilité. Maintenant que les juges n’étaient plus que des valets appliquant  comme des machines automatiques des textes ridiculement répressifs, servait-il encore à quelque chose ?  Depuis des mois, tous les procès au pénal se concluaient inévitablement par le marteau de la justice écrasant le justiciable des peines maximales. Les juges tapaient aussi fort que l’administration fiscale. Les journalistes encore en fonction avaient oublié depuis longtemps toute notion de déontologie et d’information. Ils travaillaient à la propagande du dictateur et bavaient sur ses contradicteurs, ne reculant devant aucune falsification ni aucune bassesse pour les salir. Ils  soutenaient la tambouille élyséenne avec l’obséquiosité  de larbins en queue de pie dans les réceptions officielles du tyran. Un pays foutu ?

     

    - Il existe au moins une expression qu’il n’est plus nécessaire d’interdire, ironisa mentalement Philippe. Avant, on disait d’un bon vivant qu’il valait mieux l’avoir en photo qu’à table. Maintenant, avec ce qui nous reste dans les assiettes, avoir quelqu’un en photo ou à table ne change pas grand-chose. Personne ne risque de se resservir tellement les menus sont dégueulasses…

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Affamée par son  bourreau, la France était déprimée. Il ne lui restait plus qu’un seul modèle de voiture, une caisse insipide, et elle avait perdu son appétit. Quant à son économie, elle était congelée.

     

    A suivre…

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    gastronomie,fête de la gastronomie,polars,fiction,nouvelles,vintage,sixties,humour,politique,alfa romeo,ford,mont-dore,vacances,collège,camping,caravaning

    Vous voulez partager du temps avec Philippe, Laurent, Christina et les autres ? C’est possible. Ils sont les personnages principaux de VENGEANCE GLACÈE AU COULIS DE SIXTIES, un polar vintage, automobile, humoristique et gourmand à consommer sans modération au prix très light de 3,55 €  http://amzn.to/1nCwZYd

     

    66, cuisine sympathique. Alain, personnage du roman, vous parle de ses recettes http://bit.ly/M3i5uT

     

    Le clin d’œil Vintage. En 1967, Sandie Shaw remportait l Eurovision avec Puppet on a string  http://bit.ly/1rLFsYI

     

    Le premier rêve prémonitoire de Philippe, une nuit de Noël  http://bit.ly/1cAXkvM

     

    Une recette de crime parfait décryptée par  David Sarel  http://bit.ly/1l7SOft

     

    Suivez-moi sur Twitter

    https://twitter.com/ThierryLeBras2

     

    Et pourquoi pas sur Facebook ?

    http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

     

    Thierry Le Bras

  • LA PASSION AUTOMOBILE D’ALEXANDRE DEDISSE

    Vivre la course de l’intérieur

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

     « J’ai besoin des sensations que procure le pilotage, annonce Alexandre. Je n’abandonnerai jamais mon objectif qui est de devenir pilote automobile »

     

    A 19 ans, le jeune kartman de Baincthun près de Boulogne-sur-Mer vit pour la course. Et il ne ménage pas son énergie afin de  faire coïncider ses rêves avec la réalité.

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    Dans une société française tristement autophobe, allergique à la compétition et méfiante face à l’idée de récompense de l’effort, il est réconfortant de  trouver des jeunes sportifs comme Alexandre qui savent encore construire les fondations d’une carrière sportive. Notre pilote de kart aime l’automobile et s’intéresse à de nombreuses disciplines. Il apprécie un proto ou une GT des années 60. Il adore se battre roues contre  roues sur une piste de kart  et il a hâte de s’installer dans le baquet d’une monoplace.

     

    Une trajectoire tendue vers le sport auto

     

    « Le rêve absolu, c’est la F1, reconnaît Alexandre Dedisse. Mais je sais que les probabilités d’y arriver sont faibles. L’essentiel, c’est de piloter en course et d’en faire mon métier. Intégrer le plateau WTCC me comblerait aussi. Je crois beaucoup en l’avenir de cette discipline qui est médiatisée maintenant et qui attire des constructeurs et des sponsors. A dire vrai, toutes les disciplines du sport automobile me séduisent. Après le kart, piloter en monoplace me plairait bien. C’est juste une question de moyens financiers ».

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    L’argent, problème incontournable dans l’univers des sports mécaniques qui nécessitent un matériel performant et forcément coûteux. « J’aurais ben intégré l’Auto Sport Academy. J’avais 16 ans quand une chaine de télévision a diffusé un documentaire présentant son fonctionnement, témoigne Alexandre. Les caméras avaient suivi la promotion 2010 dont faisaient partie Paul-Loup Chatin et Stoffel Van Dorme. Je me suis renseigné. Et là, le coût m’a stoppé net. Il fallait réunir 140.000 € pour la saison, sans compter les conséquences d’éventuelles sortes de piste ». Alexandre se sent soutenu par sa famille. Son grand-père et son père s’intéressent à l’automobile et à la compétition. Mais accéder aux disciplines offrant des débouchés exige un investissement qui dépasse les sommes susceptibles d’être apportées par une famille, à moins qu’elle soit propriétaire d’une firme internationale.

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    Alexandre ne souhaite pas que ses parents consentent des sacrifices pour lui. Il cherche d’autres moyens d’atteindre son objectif. Parmi eux, l’exercice d’un métier au cœur des sports mécaniques. « J’ai obtenu mon Bac S option Sciences de l’ingénieur en 2013,  Je suis maintenant en 2eme année d'un BTS MCI (moteurs à combustion Interne). Après, je ne sais pas encore quelle voie je choisirai. Soit aller au Mans préparer une licence de mécano sport auto. Ou sur le circuit de Nogaro à l'École de la performance dans la préparation de véhicules de compétition.  Ou encore à l'École de l'Institut Français du Pétrole pour, j’espère, réussir dans l'ingénierie pétrolier en course auto. En tout cas, ce sera une filière qui me permettra de travailler dans le sport automobile et de piloter. »

     

    Alexandre ne manque pas une occasion d’acquérir des connaissances et de l’expérience. Stages, jobs de vacances dans le secteur de la mécanique, assistance d’un copain pilote un week-end où il ne court pas, autant d’activités qui prouvent que le jeune homme ne manque ni d’énergie ni de courage.

     

    Tout a commencé par la découverte des Grands-Prix

     

    « J’étais le seul garçon de la famille, se souvient Alexandre. J’aimais jouer aux petites voitures. Souvent le dimanche, mon père et mon grand-père regardaient la F1 à la télé. Vers 8 ou 9 ans, j’ai commencé à suivre les reportages avec eux. Je me suis immédiatement laissé captiver par les courses au point de ne plus pouvoir m’en passer.

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    « A cette époque, Schumacher gagnait tout ou presque. Il est devenu mon idole de jeunesse.

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    « Mon premier contact avec le karting date de l’année de mes 13 ans. J’étais à Berck, chez mon grand-père. Un jour de plein soleil, il m’a payé quelques tours de kart sur le petit circuit de Berck. J’ai tout de suite adoré.  Les sensations étaient magnifiques. J’ai même aimé mes tête-à-queue de débutant…  Après, à chaque séjour chez papi et mamie, je voulais retourner faire du karting encore et toujours.  Conscient de ma passion, mon père est venu me voir rouler. Par curiosité, il a regardé sur Internet le monde du karting. Nous sommes  allés voir des courses dans la région pour étudier leur déroulement et observer le matériel utilisé. Nous avons acheté mon premier kart de compétition  quand j’avais 14 ans. Nous avons  pris une licence « loisirs » pour rouler quelques week-ends. Nous  avons  progressé sur les réglages et moi, j’ai senti que mon pilotage s’améliorait.

     

    Une progression  régulière

     

    « Je ne vais pas prétendre que j’ai gagné d’entrée. La course demande un apprentissage. Je m’y suis appliqué et j’ai progressé régulièrement. Sans m’inspirer de mes pilotes de F1 préférés. En développant mon agressivité et ma technique tout seul. D’ailleurs, quand j’ai acheté mon premier casque, je n’ai pas reproduit les motifs d’un pilote renommé. J’ai choisi un modèle dont les couleurs étaient assorties à mon kart. Je n’ai jamais cherché à devenir un nouveau Michael Schumacher mais un meilleur Alexandre Dedisse. J’aime les tracés rapides, les grandes courbes. Je suis plus un pilote à l’aise dans les virages qui passent vite qu’un freineur. Attention quand même. Ce n’est pas parce que ce n’est pas mon exercice préféré que je me laisse faire si on vient me chercher au freinage…

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    « J’ai bien senti ma progression au fil des courses. Fin 2012 par exemple, j’ai couru une épreuve du  Championnat de France avec un nouveau châssis. D’entrée, j’étais dans le bon paquet. J’ai fini 5ème après avoir signé le 3ème chrono en course. Je suis monté pour la première fois sur le podium l’année suivante, en 2013. Quatre autres ont suivi la même année. Cette saison, je suis premier pour l’instant du Championnat de ligue (catégorie Nationale 160 kg). Il reste 3 courses. Je vais me battre pour conserver la tête ! »

     

    Alexandre grandit d’année en année. Il ne lui manque que des moyens financiers pour s’imposer au plus haut niveau du karting puis en automobile. Sérieux, calme, réfléchi, à l’aise dans les contacts, Alexandre Dedisse représentera un excellent vecteur de communication pour les partenaires qui s’associeront à son ascension.

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    Les Établissements Lefrancois (http://www.lefrancoistp.com/ ), entreprise de Travaux Publics et de transports située à Cleucleu l’ont déjà fait. Puissent d’autres se joindre à cette société afin de mettre en place un programme incluant des opérations de promotion et de réceptif permettant à tous les partenaires du programme de grandir ensemble grâce une synergie gérée dans l’intérêt commun de tous les partenaires.

     

    Rationnel mais humain

     

    S’il travaille sa trajectoire vers le sport automobile de manière rigoureuse et rationnelle, Alexandre n’en reste pas moins humain, attachant, et parfois même… un peu superstitieux. « A chaque fois que je m’installe dans le baquet du kart, c’est en montant du côté moteur, reconnaît-il spontanément. Objectivement, j’ai constaté que  je mettais mon casque, ma minerve et mes gants dans un ordre bien précis, toujours le même.  En outre, ma passion des sports mécaniques est une histoire familiale dans ma tête. Mon père est mon mécanicien .J’aime qu’il soit à mes côtés les week-ends de course. Une fois, il n’a pas pu venir. Il m’a manqué. Nous avons un rite tous les deux. Avant  chaque manche, il me donne une grosse poignée de main. Ça contribue à me motiver et à me mettre dans les meilleures dispositions avant la compétition. »

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    Alexandre fait aussi partie des pilotes qui manifestent des préférences quant à leurs numéros de course. « J’aime avoir un numéro comportant un 7. Mon préféré est le 17. C’était le numéro de mon père quand il participait à des compétitions de speed-sail dans sa jeunesse. Aujourd’hui, le 7 et le 17 sont souvent indisponibles  car déjà choisis par d’autres pilotes. Alors, j’ai décidé de prendre le numéro 71 qui est l'inverse du numéro 17. »

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    Au quotidien, Alexandre roule dans une Honda Prélude. Il adore cette voiture qu’il a trouvée à quelques kilomètres de chez lui. Elle l’a incité à s’intéresser à la marque et à ses modèles sportifs. Il se reconnaît volontiers sensible au mythe Ferrari. Mais si une écurie lui offre dans quelques saisons l’occasion de défendre les couleurs d’autres constructeurs, nul doute qu’il le fera avec cœur, énergie et talent. Car l’histoire d’Alexandre Dedisse et des sports mécaniques ne fait que commencer. Nous aurons l’occasion d’en reparler, c’est certain. Rendez-vous est pris pour suivre l’ascension d’Alexandre dans le monde fascinant des sports mécaniques !

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Pour en savoir plus sur Alexandre Dedisse et le contacter :

    alexandre dedisse,karting,pilotes,jeunes pilotes,monoplace,wtcc,sponsors,partenaires,communication

    * sa page Facebook : https://www.facebook.com/alexandre.dedisse.210

    * son compte Twitter : https://twitter.com/ADedisse

     

    Yoann Bonato, un des meilleurs rallymen français - dont Alexandre est supporter - développe des opérations de communication audacieuses et  efficaces avec ses partenaires ! http://www.youtube.com/watch?v=ByZnPgeQVTI

     

    L’ascension commune d’une entreprise et d’une écurie (docufiction) grâce à un partenariat sportif  http://bit.ly/1i6dakx

     

    Une autre histoire de jeunes pilotes, avant  http://0z.fr/povoC

     

    Suivez-moi sur Twitter

    https://twitter.com/ThierryLeBras2

     

    Et pourquoi pas sur Facebook ?

    http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

     

    Thierry Le Bras

  • MA PREMIÈRE FAN

    Ou la face cachée de la célébrité…

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Freddy Vivien, ancien champion du monde de F1, est un personnage récurrent des Aventures de David Sarel. Tout comme Éric Trélor, à la fois parrain, mentor et associé de David.

     

    Freddy raconte ici la passion qu’il inspira à une commerçante qui fait sans doute encore partie de ses fans inconditionnels et … un peu – comment dire – encombrants.

     

    « C’est une anecdote que j’ai longtemps gardée secrète, raconte Freddy Vivien. Par égard pour la personne concernée. Seuls mes proches étaient au courant du plan de drague que m’a fait la patronne d’un Tabac Presse de Lorient en 1976, l’année où j’ai signé pour accéder à la F1 ».

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Originaire de Fort Bloqué, à côté de Lorient dans le Morbihan, Freddy conclut son premier contrat en 1976 pour courir la saison 1977. Les sportifs de haut niveau font fantasmer les femmes. Preuve en est apportée par la mésaventure survenue à Freddy cette année-là.

     

    « 1976 fut une grande année pour moi, se souvient le pilote. Je réalisais le rêve de ma vie en signant avec une écurie de F1. J’ai rencontré la comédienne Daniéla Merle qui est devenue ma femme deux ans plus tard. Nous travaillions d’arrache-pied avec mon ami Éric Trélor et des industriels bretons au lancement du premier modèle Vivia programmé pour le début de l’année 1978.

     

    « Je voyageais beaucoup entre le siège de mon écurie, les circuits où nous faisions des essais, Paris où habitait Daniéla, et le Morbihan où serait implantée l’usine Vivia. Mais bon, je me débrouillais tout de même pour ne pas perdre trop de temps dans les avions ni sur la route. »

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Si les limitations de vitesse existaient déjà à cette époque, les radars étaient peu nombreux et les forces de l’ordre compréhensives. Ainsi, un jour où Freddy se fit radariser tout près d’Hennebont à 212 au lieu de 110 au volant de son coupé Alfetta rouge un peu gonflé, les gendarmes à la réception eurent-ils une réaction stupéfiante et sympathique :

     

    - Bonjour monsieur Vivien, déclara celui qui venait de le faire stopper d’un geste autoritaire auprès de l’Estafette bleue. Vous rouliez un peu vite. Si vous nous faites des autographes pour nos enfants, nous oublierons le PV.

     

    - Merci, répondit Freddy qui parapha une bonne vingtaine d’autographes avant de repartir, car les gendarmes ne s’étaient finalement pas contentés des signatures pour les enfants et avaient aussi pensé aux cousins, aux copains et surtout aux simples relations qu’ils voulaient épater.

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    « J’ai toujours été un gros lecteur, précise le pilote. Comme quoi, les sportifs ne sont pas forcément des illettrés qui ne s’intéressent à rien. Déjà à cette époque, je lisais beaucoup de magazines – pas seulement ceux traitant de sports mécaniques – et de romans, surtout des policiers. J’avais l’habitude, quand j’étais dans le Morbihan, de faire mes achats dans un tabac-presse de Lorient dont chacun comprendra que je ne puisse fournir l’adresse. J’en profitais pour acheter des cigares que j’offrais à mon père que je n’ai jamais pu convaincre d’arrêter de fumer. Je savais quelle marque lui faisait plaisir. La buraliste mettait le tout dans un sac que je posais généralement sur le siège passager. »

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Un jour, Freddy trouva un petit morceau de papier plié en quatre par-terre dans son Alfa. Il le déplia et trouva un texte éloquent.

     

    « J’ai rencontré un homme qui me plait. Mais il n’est apparemment pas libre. J’aimerais quand même en parler avec vous. » Le texte se terminait par une signature illisible.

     

    Freddy douta d’abord que le texte lui fût adressé. Il imagina que son ami Éric Trélor, alors avocat stagiaire, souvent passager dans sa voiture, en était le destinataire et l’avait perdu. C’était tout à fait le genre de message qu’une femme qui pensait divorcer - ou faire divorcer son amant - pouvait écrire à l’attention de son avocat.

     

    - Je ne comprends pas, répondit Éric. J’ai des dossiers de divorce, bien sûr, mais aucune cliente ne m’a écrit ça.

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Freddy pensa alors que le message avait pu être glissé dans l’Alfa à un moment où elle était en stationnement avec la vitre légèrement ouverte. Mais ce scénario ne lui fournissait aucun indice quant à l’identité de la femme qui l’avait écrit.

     

    Son père lui apporta quelques jours plus tard la réponse à cette question.

     

    - Dis donc, j’ai trouvé un message bizarre dans la boite d’allumettes qui était avec les cigares que tu m’as offerts. C’est une blague ou quoi ?

     

    Freddy reconnut immédiatement l’écriture.

     

    «  Je suis follement amoureuse d’un homme. Je crois qu’il ne s’en rend pas compte. J’aimerais qu’il m’appelle au 97.--.--. Un jeudi où un lundi matin, ce sont les jours où mon mari n’est pas là. »

     

    L’amoureuse transie, c’était la buraliste ! Une femme mariée et mère de famille d’une quarantaine d’années qui s’ennuyait avec son homme. Le premier message était tout simplement tombé du sac de journaux posé sur le siège. Puis croyant que Freddy achetait les cigares pour lui, la femme avait trouvé astucieux de placer la suite de sa prose dans une boite d’allumettes.

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Il faut dire que Freddy était plutôt beau gosse. Pas très grand, 1,76 mètre, adepte de la musculation. Il plaisait aux femmes. Les cheveux châtain clair, presque blonds, coiffés à la mode des années soixante dix - c’est à dire sensiblement plus longs qu’aujourd’hui – , le visage un peu rond, Freddy paraissait toujours calme, presque lymphatique. Mais une volonté de fer et un tempérament de feu se cachaient derrière cette apparence tranquille et bourgeoise. Son physique solide dégageait une force tranquille et une assurance inébranlable. En outre, il était naturellement élégant, qu’il porte un blouson de toile et un jean ou un smoking sombre.

     

    Les semaines qui suivirent, Freddy ne mit plus les pieds chez la buraliste.

     

    «  La situation était gênante, se souvient-il. En plus, je commençais à vivre avec Daniéla et je ne cherchais pas d’aventure, même si cette commerçante était plutôt belle femme, il faut bien l’avouer. »

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Puis Éric Trélor reçut à son cabinet une enveloppe à l’attention de Freddy.

     

    « Je suis très lié avec Éric depuis l’enfance, raconte l’ancien champion de F1. Quand il m’a téléphoné qu’il avait un courrier pour moi, je lui ai demandé de l’ouvrir. Et là, surprise. »

     

    En décachetant l’enveloppe, Éric découvrit une grande carte avec pour motif un cœur percé d’une flèche. Quant au texte, il dévoilait sans ambiguïté les sentiments de son auteur.

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    «  Freddy Vivien, je vous aime, je t’aime. L’amour est une aventure. Cette aventure, j’aimerais la traverser avec toi, Freddy Vivien. J’en rêve jour et nuit. Pour toi, je serai prête à tout, à divorcer, à laisser mes enfants à mon mari, à partir n’importe où du moment que ce soit avec toi. J’ai lu dans la presse magazine que tu avais une liaison avec une comédienne, mon Freddy, mais j’espère que ce n’est qu’une passade ou un mensonge. Certains journaux écrivent vraiment n’importe quoi. Aurai-je une réponse ? Je t’aime, je t’aime, je t’aime mon Freddy. PS : je t’écris chez ton ami Éric Trélor car j’ai lu dans le journal qu’il était ton avocat et que je sais donc qu’il te fera suivre ma carte. N’ayant pas tes coordonnées personnelles, je n’ai pas d’autre moyen de communiquer avec toi pour l’instant. »

     

    Freddy commençait à se demander jusqu’où irait son admiratrice amoureuse.

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    « Avec Daniéla, nous avons subi bien pire depuis, rapporte le pilote. Nos poubelles sont régulièrement fouillées et des objets intimes nous ayant appartenu mis en vente sur le net. Nous avons appris par exemple qu’une petite culotte de ma femme a été vendue 750 euros à un de ses fans. Mais à l’époque, Daniéla débutait sa carrière de comédienne et moi j’arrivais juste en F1. Nous ne comprenions pas que certains fans nous adulaient et  nous ne réalisions pas du tout  les aspects négatifs de la notoriété ».

     

    Bien sûr, Freddy évita le commerce de sa première fan afin de ne pas encourager son amour. Elle ne le relança plus. Mais cinq ans plus tard, elle demanda à Éric de l’assister lorsqu’elle vendit son fonds de commerce. L’avocat ne fit aucune allusion à ce qui s’était passé. Ce fut elle qui évoqua le sujet après la signature de l’acte définitif.

     

    - Si vous saviez comme j’ai aimé votre ami Freddy Vivien, confia la pauvre femme. J’aurais tout quitté pour lui. J’allais jusqu’à prier pour qu’il arrive malheur à Daniéla Merle. Ce n’est pas bien, je sais. La prochaine fois que vous verrez Freddy, dites lui bien que je serai toujours sa plus grande fan…

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Une première victoire pour Freddy Vivien http://0z.fr/UJav0

     

    Freddy supporter d’Èric et de Ronnie http://0z.fr/DwoeM

     

    F1 : Freddy, Èric et David dans un monde sauvage http://0z.fr/2zYDt

     

    Sensations F1 avec Freddy http://bit.ly/1hkn4Qu

    f1,humour,livres,fictions,nouvelles,vivia,freddy vivien,Èric trélor,david sarel,avocats,alfa romeo,amour

    Un rallye périlleux pourÈric et David http://0z.fr/JHYvp

     

    Freddy, Èric et David sont aussi les héros de CIRCUIT MORTEL A LOHÈAC, LE polar au cœur du Rallycross http://bit.ly/1lFFty7

     

    Suivez Thierry Le Bras sur Twitter

    https://twitter.com/ThierryLeBras2

     

    Et pourquoi pas sur Facebook ?

    http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

     

    Propos recueillis par

    Thierry Le Bras