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porsche 917

  • BELLES DE COURSE : LES PORSCHE 917

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    1969, Porsche engage un nouveau monstre dans les épreuves d’endurance. La 917, dont la construction des 25 exemplaires nécessaires à son homologation en catégorie Sport est achevée débarque dans la Sarthe avec de grosses ambitions. Son moteur d’une cylindrée de près de 5 litres développe 580 chevaux.

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     La bête est conçue pour frôler les 400 kilomètres/heure dans les Hunaudières. Seul problème, sa tenue de route est encore très délicate. Trois 917 seront au départ, les deux voitures officielles confiées à Stommelen – Ahrens et Elford – Attwood, ainsi qu’un modèle privé piloté par John Woolfe et Herbert Linge. Les 917 officielles de Stommelen et Elford s’emparent autoritairement de la tête de la course, ce qui n’est pas une surprise. La troisième 917 par contre ne bouclera pas le premier tour. John Woolfe sort de la piste. La Ferrari de Chris Amon percute la Porsche 917 au niveau d’un réservoir. La 917 s’embrase. John Woolfe (1) est éjecté et trouve la mort. Aucune des nouvelles Porsche officielles n’ira au bout de la course, mais les bêtes de Stuttgart reviendront.

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    La caisse nue d’une 917 ressemblait à un squale prêt à dévorer la concurrence.

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     Les plus belles 917 furent à mon sens les versions longues de 1971. L’Écurie Martini en engageait une pour l’équipage Gérard Larrousse – Vic Elford (N° 21). Celle de John Wyer en alignait deux, la N° 17 pour Jo Siffert – Derek Bell, et la N° 18 pour Ricardo Rodrguez – Jackie Oliver. D’authentiques seigneurs du Mans et de la compétition automobile en général. La  917, symbole de puissance, auréolée d’un palmarès magnifique, est peut-être la plus belle voiture de course de tous  les temps.

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    J’étais encore lycéen en 1971 et j’avoue avoir enragé de ne pas pouvoir admirer ces monstres mécaniques au bord de la piste. D’autant que la réglementation changeait à partir de 1972, limitant la cylindrée des voitures courant pour la victoire à 3 litres et condamnant de facto les 917 au musée.

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    Aux essais, Vic Elford  décroche la pole position à la moyenne hallucinante de 248 kilomètres/heure.

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     Steve McQueen, premier rôle humain du film Le Mans dans lequel il interprète le rôle du pilote d’une Porsche 917 Gulf Wyer devait donner le départ. Retenu par un tournage aux States, il se voit contraint de transmettre cette mission à l’ambassadeur des Etats-Unis. Lorsque ce dernier abaisse le drapeau tricolore qui libère la meute des furieux, Pedro Rodriguez s’impose en tête. Il imprime une allure de Grand-Prix à la première heure de course.

    Après les ravitaillements, la voiture sœur de Jo Siffert et Jackie Oliver pointe à son tour en première position. Mais les 917 longues ont mangé leur pain blanc. Une pluie d’ennuis va s’abattre sur elles. C’est d’abord la numéro 21 aux couleurs Matini qui quitte la course, moteur cassé.

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     Puis la 18 perd une demi-heure aux stands par la faute d’un arbre de roue cassé. Pedro Rodriguez repart à l’attaque, mais une canalisation cède. L’huile bouillante envahit l’habitacle. Le moteur rend l’âme. C’est l’abandon.

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    Il ne reste plus qu’une 917 longue en course et elle va vivre un vrai chemin de croix. Ennuis d’éclairage, problèmes de freins et roulement de roue cassé se succèdent pour ralentir sa course. Enfin, durant la 17ème heure de course, la voiture renonce, bloc moteur fissuré.

     Les 917 longues ne remporteront jamais Le Mans. Mais les versions courtes prennent le relais. La 917 K Martini de Helmut Marko et Gisj Van Lennep l’emporte devant la machine identique engagée par John Wyer pour Richard Attwood et Herbert Müller.

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     Cette année, le 8 juin à 11 heures, le moteur d’une Porsche 917 va rugir pour la dernière fois  dans la ligne droite des tribunes du circuit des 24 Heures. Grâce à la Fondation du Patrimoine, la 917 qui portait le numéro 17 aux 24 Heures du Mans 1971 a été restaurée et reconditionnée en version « Martini ». Avant de rejoindre le musée, elle fera quelques allers et retours devant les stands aux mains de Gérard Larrouse. Un joli spectacle en perspective !

    L’ambiance du Mans vous fascine ? Vous êtes curieux d’histoires, événements  et anecdotes au cœur de la course. Alors, je vous invite à cliquer sur les liens qui suivent en cette 24ème semaine de l’année qui n’est pas tout à fait comme les autres puisque c’est celle des 24 Heures !

     

    Le Mans, d’abord, c’est une info en continu sur le site du Comité régional Bretagne Pays de Loire géré par mon ami Gaël Meignen

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=category&id=1&Itemid=3

     

    Le Mans ensuite, c’est une longue préparation de la semaine de la course :

    Loïc Duval, pilote 908

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     http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/03/03/loic-duval-pilote-908.html

    Le Mans enfin, ce sont des pages d’histoire, par exemple :

     

    908 contre R15

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/03/03/loic-duval-pilote-908.html

     

    1965 : Johen Rindt remporte les 24 Heures du Mans :

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=363:1965-jochen-rindt-remporte-les-24-heures&catid=1:circuit&Itemid=3

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    1976, une édition très chaude des 24 Heures du Mans

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=377:1976-une-edition-tres-chaude&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    1976 : quelques photos des pilotes de l’Ouest

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=378:1976-les-pilotes-regionaux-en-images&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    Didier Pironi et José Dolhem, deux frangins sur la piste :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/06/08/didier-pironi-et-jose-dolhem-deux-frangins-sur-la-piste.html

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    Le Mans 2005 : compte à rebours pour Bastien Brière :

    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=2705

     

    Didier Pironi, ses premières 24 Heures :

    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=1647

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    Didier Pironi, pilote Porsche puis pilote BMW au Mans :

    http://www.leblogauto.com/2007/01/didier-pironi-gt-et-seventies.html

     

    Le Mans 1987 : une Porsche tout feu tout flammes

    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=2305

     

    Défi sarthois pour le Clan Vivia :

    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=2844

     

    Anecdotes sur la piste mancelle :

    http://www.leblogauto.com/2006/10/roman-de-course.html

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    Une petite fiction sur fond de 24 Heures du Mans 2008 en catégorie LMGT1 dans l’univers de David Sarel, un des principaux héros récurrents de mes romans

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/06/12/pneu-importe-le-choix-pourvu-qu-on-ait-la-vitesse.html

     

    Ainsi qu’un retour sur le mental des pilotes avec David Hallyday :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/04/28/david-hallyday-et-le-mental-des-pilotes.html

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    Hommage à Mike Hawthorn qui traversa une vie faite de rêves et de cauchemars :

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-mike-hawthorn-une-vie-de-reve-et-de-cauchemar-43343599.html

     

    Hommage à José Dolhem, qui courut régulièrement au Mans :

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-jose-dolhem-eclectique-rapide-et-fiable-48577542.html

     

    (1) et parmi les livres à lire, sur les 24 Heures du Mans, je  vous  recommande « Qui se souvient de John Woolfe » , un excellent ouvrage de Michel Boixière et Michel Fournier sur les  traces  du pilote anglais. :

    www.l-oree.org/john_woolfe.htm

    Je vous rappelle aussi  les nombreux albums de Michel Vaillant dont l’action se déroule aux  24 Heures du Mans :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/06/24/dylan-montusset-pilote-vaillante.html

    Et je ne peux pas ne pas évoquer « Chicanes et Dérapages  de Lorient au Mans », un roman que j’ai commis :

    http://www.ffsa.org/article.php?comite=comite12&titre_url=chicanes-et-derapages-de-lorient-au-mans&id=13352

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     pour aujourd’hui

     

    Texte :

    Thierry Le Bras

  • RETOUR A L’AGACI 300 AVEC DIDIER PIRONI

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    Photo : Ludovic Rougier

     

    J’ai récemment mis en ligne une note racontant la participation de Didier Pironi à l’AGACI 300 au mois d’avril 1982 :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/10/23/didier-pironi-a-l-agaci-300.html

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    Photo : Ludovic Rougier

     

    Ludovic Rougier était présent à cette épreuve. Il y a réalisé de très belles photos et je le remercie vivement de m’autoriser à les mettre en ligne. Sur l’image qui suit, vous apercevrez la fumée qui commence à s’échapper des échappements. Un incident qui contraindra Didier Pironi à s’arrêter alors qu’il menait la course.

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    Photo : Ludovic Rougier

    L’abandon de Didier laissa le champ libre à la Porsche 917 de Divk Attwood qui remporta finalement l’épreuve devant les Lola T 70 des frères Knihgt.

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    Photo : Ludovic Rougier

    Ludovic Rougier se souvient d’une anecdote survenue ce week-end d’avril 1982. « Le soir des essais du samedi au moment de reprendre sa Golf GTI, Didier Pironi s'est aperçu qu'un de ses pneus était à plat, rapporte-t-il. Il n'avait de cric. Un spectateur lui en a prêté un et lui a changé sa roue. »

     

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    Photo : Ludovic Rougier

     

    Les spectateurs sont souvent sympas sur les circuits. Les épreuves de VHC attirent un public d’authentiques passionnés et  nul doute que le spectateur qui a aidé de Didier ce jour-là l’aura fait de bonne grâce. Il fait dire aussi que c’était un temps où les meilleurs pilotes de F1 restaient accessibles et disponibles pour le public comme pour les journalistes. La participation d’un des tout meilleurs pilotes de Formule 1 du monde à une épreuve de VHC serait difficilement imaginable aujourd’hui.

     

    Thierry Le Bras