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DIDIER PIRONI ET JOSÉ DOLHEM, deux frangins sur la piste

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Didier Pironi et José Dolhem étaient demi-frères. Ils avaient le même père et leurs mères étaient sœurs. Ils furent élevés ensemble et ils entretinrent une relation très proche.

 

« Pour Didier, José, c’était le grand frère, mais aussi le père spirituel, commentera Pierre Harnois, qui travailla avec eux au sein de la société Leader. De six ans plus âgé, il l’avait initié à l’avion, à l’hélico, il lui avait donné le goût de la compétition automobile, la passion de l’aventure. L’un et l’autre, c’était pareil, les deux moitiés d’un même homme. »

 

« Ils étaient très proches, confirme leur ami Jean-Pierre Jarier. José était toujours en avance sur Didier avec les voitures, les avions, les motos et avait élevé son demi-frère un peu à la dure. Un jour, il l’a pendu par le pied à la flèche d’une grande grue de chantier, l’a soulevé et lui a fait faire un 360°. Un autre jour, avec un fusil de pêche sous-marine, il lui a tiré entre les orteils mais s’est loupé et lui a planté le harpon dans le pied ! Comme je voyais souvent José, je rencontrais de temps en temps  Didier, encore gamin. Il avait une Suzuki T 20 et faisait Paris – Melun en bravant neige et verglas. Il devait absolument faire de la compétition un jour, quelle que soit la discipline… »

 

Adolescent, Didier accompagne José sur les circuits. Il y rencontre Beltoise, Depailler et même Jim Clark. Il apprend à conduire dans des circonstances exceptionnelles. José roule en R8 Gorde au quotidien. « Avec la Gordini, nous avons passé des nuits entières sur les routes et couvert plusieurs milliers de kilomètres, racontera Didier. Parfois, José me laissait le volant et devenait pour un temps le super moniteur d’une super auto-école. Il me conseillait, m’expliquait le pourquoi, le comment, corrigeait mes défauts… »

 

« Nous aimons tout ce qui va vite avec un moteur », affirmera José Dolhem. Une phrase qui explique leurs carrières éclectiques, leur goût pour les motos, l’hélico, l’avion, le off-shore au moment où Didier se trouvera provisoirement dans l’incapacité de piloter en F1 après l’accident d’Hockenheim.

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Au Mans 1976, les deux frangins se retrouveront sur la même piste, mais hélas pas dans la même voiture. L’aîné, José, pilote une Alpine A 442 et fait équipe avec Jabouille et Tambay. Alipne- Renault est venu au Mans avec une seule voiture, pour apprendre. L’équipage démontre d’entrée son potentiel en réalisant le meilleur temps des essais, mais en course, divers problèmes vont perturber la voiture qui abandonnera finalement à la huitième heure, piston crevé.

 

Le cadet, Didier, découvre l’épreuve mancelle. Il pilote une Porsche 934 Kremer sur laquelle il fait équipe avec Bob Wollek et Marie-Claude Beaumont. Leur équipage réalise le second temps du groupe 4 aux essais. Malheureusement en course, la 934 souffre de défauts de jeunesse accentués par la canicule exceptionnelle de l’année 1976. Des problèmes d’embrayage, de tringlerie d’accélérateur et d’amortisseurs lui feront perdre beaucoup de temps. La Porsche 934 numéro 65 de Didier, Bob et Marie-Claude finira au 19ème rang, après avoir parcouru 3.863 kilomètres à une moyenne de 153,498 kilomètres heure.

 

Didier Pironi reviendra au Mans, Il y vengera l’honneur de sa famille et de la marque au losange en remportant l’édition 1978 sur Alpine-Renault  avec Jean-Pierre Jaussaud.

 

Didier et José nous ont quittés à quelques mois d’intervalle. Beaucoup trop tôt. Leurs fils respectifs célèbrent la passion mécanique de leurs pères. Cette saison, Axel Dolhem court en Bioracing Séries. Et il a offert un joli cadeau d’anniversaire à ses cousins, les jumeaux prénommés Didier-Gilles et Gilles Didier Pironi. Pour leurs 21 ans, les fils de Didier Pironi ont reçu chacun une inscription à la manche de la Coupe Caterham qui se déroulait à Nogaro mi-avril. Espérons que cette découverte du sport automobile comme pratiquants les incite à persévérer.

 

Thierry Le Bras

 

Commentaires

  • je suis MICHEL JE DEMEURE A MONT DE MARSAN JE SUIS UN COUSIN DE JOSE JE VOUDRAIS AVOIR DES NOUVELLES DE LA FAMILLE MERCI

  • Michel, Bonjour,

    Merci de votre message.

    Pour dissiper par avance tout risque de malentendu, je rappelle que je ne suis pas apparenté à Didier et José bien que j'aurais été très honoré de l'être Je suis par contre un auteur d'ouvrages qui les apprécie particuièrement et qui travaille sur leur histoire.

    Je serais ravi de m'entretenir avec vous.

    N'hésitez pas à me contacter sur mon mail :
    thierrylebras@wanadoo.fr

    Je prends quelques jours de repos jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Ne vous étonnez donc pas que je ne réponde à votre mail que la semaine suivante.

    Bien Cordialement,

    Thierry

  • Merci à vous de donner des nouvelles de Didier et Gilles Pironi junior 21 ans déjà ...............

  • Bonjour ,il se trouve que j'ai fait connaissance des fils de didier Pironi chez FERRARI a levalois-perret région parisienne, j'étais responsable de chantier a cette époque, je faisais partie de la famille puisque marié a une fille dolhem cousine de didier et josé ,
    il y a moyen de retrouver ces deux jeunes qui suivaient des études a cette époque par le biais des mécaniciens de ferrari.
    sincéres salutations

  • j'ai connu José et Didier en 1963 dans la coupe des provinces Lotus Seven( opération Ford Europe N°1 jeunesse) j'étais le chef mécanicien de la voiture d'Ile de France; il y avait 3 pilotes claude Swiètlick, Michel Ménétrier et José Dolhem, avec 9 mécanos !!! et le Coach Jacques de Montrémy. il y avait aussi Mr Lucas et Mr Crombac de Sport Auto Mr Biraud et Aroll Kea d'Europe N°1 Mr Henry Chemin de Ford France. L'ambiance de cette opération était extraordinaire j'en ai gardé un très bon souvenir, je souhaite prendre contact avec des anciens par email ou au téléphone 09.53.30.58.18 sincères salutations.

  • Ayant épouse un dolhem jean Claude je me demande. Si c est une famille proche car ce nom est rare ! 'mon fils Franck dolhem. Habite. Amiens

  • marie sais la fille de loui josé dolhme

  • Louis José était mon cousin germain, mon père et le sien étant frères, mon père Fernand étant le dernier d'une fratrie de 16 enfants.........Nous avons vécu ensemble à bord de son Cessna une aventure qui s'etait bien terminée, en 1972, son appareil dont j'étais copilote avec josé, étant rentré au Bourget, de retour de la côte d'azur, sans radio ni radar, conséquence d'une réparation à la suite d'une chute de la grue à Hambourg ou l'appareil avait été ramené, après son atterrissage forcé dans le Groënland. Pour ceux que le récit de cette aventure intéresse,j'en tiens le récit à leur disposition.

    René Dolhem

  • Louis José était mon cousin germain, mon père et le sien étant frères, mon père Fernand étant le dernier d'une fratrie de 16 enfants.........Nous avons vécu ensemble à bord de son Cessna une aventure qui s'etait bien terminée, en 1972, son appareil dont j'étais copilote avec josé, étant rentré au Bourget, de retour de la côte d'azur, sans radio ni radar, conséquence d'une réparation à la suite d'une chute de la grue à Hambourg ou l'appareil avait été ramené, après son atterrissage forcé dans le Groënland. Pour ceux que le récit de cette aventure intéresse,j'en tiens le récit à leur disposition.

    René Dolhem

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