Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CIRCUITMORTEL - Page 148

  • LE PLUS BEAU DES CADEAUX D’ANNIVERSAIRE POUR KIMI ?

    medium_KIMI_WORLD_CHAMPION.jpg
    Ce serait le titre de Champion du monde des pilotes 2007 bien sûr !

    Bien que d’un caractère naturellement discret, Kimi Räikkönen est une vraie star.

    Le Finlandais a célébré son 28ème anniversaire avant de rejoindre le Brésil. Interrogé sur les festivités organisées, il répondit sans émotion particulière à son arrivée à Sao Polo.

    « Où j’ai fêté mon anniversaire ? Dans un bon restaurant, commenta-t-il à son arrivée à Sao Polo. Rien de spécial, un jour normal… A partir d’un certain âge, l’anniversaire est juste là pour vous rappeler que vous vieillissez… Cela n’a plus rien à voir avec l’excitation d’un garçon de dix ans. »

    Dès le 17 octobre, ses supporters lui ont offert un cadeau sous forme de témoignages de leur sympathie et de leur soutien. Un forum consacré au rapide et sympathique Kimi a en effet créé une page web internationale à cette occasion :
    http://birthday.kimi.fr/

    A l’heure où nous mettons ce texte en ligne, 3245 supporters y ont laissé un message à Kimi. Le mien, posté mercredi matin en début de matinée se trouva être le 2017ème déposé.

    Mais le plus beau cadeau que pourrait recevoir le Finlandais cette année, ce serait bien sûr le titre suprême. Kimi sera champion si :
    - il gagne le Grand-Prix du Brésil, Lewis ne termine pas mieux que sixième et l’autre pilote McLaren se classe au mieux troisième ;
    - il finit second, Lewis termine au mieux à la huitième place et l’autre pilote McLaren se classe au mieux quatrième.

    Certes, son sort ne repose pas entièrement entre ses mains. Mais, comme je l’exposais hier, tout peut arriver lors d’une course. D’autant que les pilotes McLaren se détestent.

    « Vous ne voyez pas qu’ils sont potes ? », s’esclaffait hier Felipe Massa en voyant les Mclaren – boys jouer la comédie de la sympathie lors de la conférence de presse. Nul doute que des questions d’intérêt expliquent le changement d’attitude de l’Espagnol envers son team qu’il dénigrait avec acharnement depuis des semaines. Un deal serait-il déjà intervenu quant aux conditions de libération d’Alonso ? Ce contrat inclurait-il l’obligation pour lui de bien se comporter envers son équipe et de ne plus chercher à salir son image ? Cela semble assez vraisemblable. Mais le turbulent Espagnol tiendra-t-il tout le week-end ? Lui dont ni l’éducation ni le caractère naturel n’ont inclus la tenue de propos policés quand les événements le contrarient ?

    Si Kimi termine second, Lewis huitième et Alonso quatrième, les trois pilotes compteront 108 points, et le Finlandais l’emportera au nombre de victoires, cinq contre quatre à ses rivaux.

    Imaginons un petit scénario.

    Après le second ravitaillement, Kimi mène la course avec 5 secondes d’avance sur Felipe, 20 sur Lewis et 21 sur Alonso.

    Loyal vis à vis de son leader et de la Scuderia, Felipe assure. Il ne cherche pas à revenir sur lui. Derrière par contre, Alonso s’énerve de plus en plus. Non seulement il n’arrive pas à doubler son pire ennemi, mais en plus, il comprend que même s’il réussit cette manœuvre, cela ne suffira pas à l’empêcher d’empocher le titre. L’Espagnol oublie les promesses faites à Ron. Il tente le tout pour le tout, comme Schumi sur Villeneuve en 1997. Les deux McLaren se touchent, partent en tête à queue, mais reprennent la piste après leur incursion dans l’herbe.

    Nick Heidfeld a profité de l’accrochage pour passer devant l’Espagnol et l’Anglais. Lewis perd du terrain. Son train avant a souffert du choc. A son tour, Kubica le passe. Le voilà sixième. Mais Kovalainen revient sur lui. Lewis ne peut pas résister. Sa voiture blessée ne le lui permet pas. Le voilà septième, avec Nico Rosberg dans ses roues.

    Il reste deux tours. Déchaîné, Nico double son copain Lewis. Le pilote Williams se montre toujours redoutable dans les dépassements. Le patron des Rouges en informe Kimi via « Radio Todt ». Le Finlandais assure depuis quelques tours. Felipe est revenu dans ses roues. La situation n’inquiète pas Kimi. Il sait que son équipier ne tentera rien qui le prive du titre. Mais maintenant, Kimi peut concéder une place sans perdre le championnat. Felipe le sait aussi. Il le montre en faisant mine d’attaquer Kimi, prudemment, sans risquer l’accrochage. Felipe envoie un message mais il reste honnête et loyal. Il fait juste comprendre qu’il attend un petit cadeau. Rien de plus.

    Nous sommes dans l’ultime tour de ce Grand Prix. Les Ferrari vont aborder le dernier virage. Felipe se porte à la hauteur de Kimi qui ne résiste pas. Après tout, si le Brésilien tient à gagner devant son public, pourquoi pas ? Bien sûr, Kimi aurait préféré ajouter une victoire supplémentaire à son palmarès mais l’essentiel, c’est le titre. Comme le fit Senna en 1991 au Japon avec Berger, Kimi remporte le titre et offre la victoire à son équipier. Sur le podium, les deux pilotes Ferrari se congratulent sous l’œil réjoui de Jean Todt. Bientôt, des larmes de joie viendront couler sur les joues du Français de Ferrari.

    Par contre, nul ne connaîtra jamais les quelques mots qu’auront échangés les pilotes McLaren sur un ton glacial avant que l’Espagnol quitte le circuit et que Ron tente de réconforter le jeune pilote anglais, un authentique champion lui-aussi.
    ____

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile ? Vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • QUATRE POINTS …

    medium_SEBASTIEN_LOEB_PORTAIT_CORSE.jpgC’est aussi l’écart qui sépare Sébastien Loeb et Marcus Grönholm au classement pilotes du Championnat du monde des rallyes

    « 69, année érotique »,
    chantèrent Gainsbourg et Birkin

    « 2002, année très, très chaude »,
    enchaîneront les amateurs de sport automobile,

    Car 4 points, ce n’est pas seulement l’écart qui sépare les deux pilotes McLaren avant le dernier Grand- Prix de la saison (Kimi Räikkönen se trouvant quant à lui respectivement à 7 et 3 points des deux hommes), mais aussi celui qui existe entre Marcus Gronholm et notre Seb national alors qu’il reste trois rallyes à disputer. Autant dire que la Citroën C4 et la Ford Focus vont voler de courbe en courbe sur ces trois épreuves. Spectacle garanti et émotions fortes au programme ! Je ne puis m’empêcher d’exprimer ma préférence malgré l’immense respect que m’inspire Marcus Gronholm, magnifique compétiteur et authentique gentleman. Seb, le quatrième titre consécutif est tout proche !!!

    N’oublions pas non plus le Championnat LMS. Là encore, la lutte restera incertaine jusqu’au bout. Avant la dernière manche qui se disputera à Interlagos au Brésil le 11 novembre prochain, Jean-Christophe Boullion occupe la troisième place à deux points des pilotes Peugeot Pedro Lamy et Stéphane Sarrazin. Emmanuel Collard, équipier habituel de Jean-Christophe est quatrième à quatre points de son camarade, mais devant Minassian et Gene, pilotes de la marque au lion. La différence de score entre Emmanuel et Jean-Christophe s’explique par le fait qu’Emmanuel a manqué une manche du Championnat LMS pour cause d’engagement parallèle en FIA GT.

    A Interlagos, les Pescarolo-boys, Jean-Christophe et Emmanuel, se verront associer un troisième pilote, Harold Primat. Les Peugeot partiront avec l’avantage procuré par une équivalence favorable aux moteurs Diesel. Mais sur une course, tout peut arriver. Comme en F1. Alors, Jean-Christophe Boullion champion, nous y croyons très fort. Le garçon le mérite, comme son patron Henri Pescarolo et tout le team sarthois qui réalise des miracles avec des moyens limités.

    Les lignes qui suivent relèvent de la pure fiction, hélas!

    Nous sommes le 10 janvier 2008.

    Au terme de la saison 2007, l’équipe Peugeot a réalisé que le meilleur moyen d’atteindre ses objectifs de résultats en optimisant son budget compétition était d’associer ses moyens technologiques et financiers au savoir-faire incomparable d’un patron d’écurie. Un nom s’est imposé tout naturellement, celui d’Henri Pescarolo.

    Disposant enfin de moyens financiers à la hauteur de ses qualités professionnelles et humaines, Henri annonce la composition des trois équipages sélectionnés afin de remporter la victoire au Mans :

    - la première voiture sera confiée à des pilotes venus d’horizons différents ; leur talent, leur sérieux et leur sens de l’intérêt de l’équipe en font de redoutables candidats à la victoire. Il s’agit d’Olivier Panis, de Sébastien Loeb et de Sébastien Bourdais ;

    - des pilotes qui connaissent Henri Pescarolo depuis plusieurs saisons se relaieront sur la seconde voiture : les excellents Jean-Christophe Boullion, Emmanuel Collard et Didier André ;

    - quant à la troisième auto, elle sera entre les mains de jeunes pilotes dont le talent ne demande que l’occasion de s’exprimer dans de bonnes conditions : Bastien Brière, Mathieu Zangarelli et Loïc Duval.

    Durant les épreuves du calendrier LMS, compte tenu des autres engagements des deux Sébastien, Didier André rejoindra Olivier Panis sur la première voiture. Quant aux jeunes pilotes, Bastien, Mathieu et Loïc, ils sont tous engagés dans d’autres championnats, GT pour les deux premiers et GP 2 pour le troisième.

    Et si la fiction devenait réalité ? Ne serait-elle pas belle cette équipe Peugeot – Pesca 2008 ?

    ___

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile ? Vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • TROIS PILOTES POUR UN TITRE

    medium_FERRARI_DAYTONA_G4.jpg
    medium_McLAREN_F2.jpg


    FERRARI ET McLAREN, deux ténors du monde de la course automobile depuis plusieurs décennies. Ci-dessus la McLaren Formule 2 d’Yves Martin à la Course de côte de Saint-Gouëno 1975 et une Ferrari Daytona groupe 4 au Tour de France Auto 2002 (épreuve historique). Ce modèle brilla dans toutes les disciplines au début des seventies. Ces photos ne représentent pas des épisodes de l’histoire de la F1. Elles n’ont pas été prises à l’époque contemporaine. Mais les deux constructeurs ont marqué tant de disciplines depuis si longtemps qu’il est naturel de les retrouver dans de nombreux épisodes de la superbe histoire du sport automobile.

    Ce week-end encore, les trois pilotes qui se battent pour le titre pilotent pour McLaren et Ferrari.

    Le combat sera chaud au Brésil ! Les trois hommes en lice pour le titre suprême se tiennent en 7 points.

    Seul Lewis Hamilton est maître de son destin dans la mesure où il possède 4 points d’avance sur Fernando Alonso et 7 sur Kimi Räikkönen. Il ne suffit donc pas au Finlandais et à l’Espagnol de gagner pour remporter le titre. Il faut encore que Lewis se classe assez loin d’eux ou ne termine pas la course.

    A priori, la position de Lewis semble la plus confortable. Il peut se contenter de contrôler ses adversaires. Mais sur une course, tout peut arriver. Les deux pilotes McLaren ont constaté lors des deux derniers Grands Prix que si les points sont toujours difficiles à gagner, il suffit d’une fraction de seconde pour en perdre une grosse poignée. La moindre erreur se paye au prix fort en F1.

    Au Brésil, la tension sera exacerbée. Dans de telles conditions, il est facile de commettre une petite erreur. Sans compter les éventuels caprices de la météo, ceux de la mécanique, les incidents de course. Le suspense d’un tel Grand-Prix dépassera sans doute ceux imaginés par les maîtres de l’angoisse qui oeuvrent en littérature ou au cinéma.

    Les trois pilotes qui visent encore le titre manifestent des personnalités très différentes. Mais ils possèdent au moins deux points communs, un coup de volant pour gagner des Grands-Prix et une énorme volonté de remporter le titre. Nul doute que les amateurs de F1 seront nombreux devant leur poste dimanche soir.
    ____

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).