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CIRCUITMORTEL - Page 152

  • KIMI RÄIKKÖNEN, EMPEREUR DE CHINE

    medium_PORTRAIT_KIMI.3.jpgAvec cinq victoires, Kimi s’impose comme le meilleur performeur de la saison

    « J’ai vécu une belle journée, pleine de promesses, commentait Kimi vendredi soir. Cela me rend optimiste pour la course. »

    De fait, Kimi réalisa le meilleur temps des trois séances d’essais libres. Il se fit souffler la politesse en qualifications par Lewis Hamilton mais s’assura d’une place en première ligne.

    Quatrième sur la grille, Alonso restait fidèle à lui-même. Lamentations et allusions malveillantes sur son écurie sortaient de sa bouche comme un venin destiné à salir son écurie et ternir les performances de ses concurrents.

    Une nouvelle fois, la course partait sous la pluie. Lewis Hamilton prenait la tête devant Kimi, Felipe et Alonso. L’Espagnol parvenait à doubler le Brésilien qui ne s’est toujours pas débarrassé de ses complexes sur sol mouillé.

    Nous dirigions-nous vers le sacre de Lewis ? Le jeune Anglais mérite le sacre, dès cette saison. C’était sans compter sur la dégradation de ses pneus arrière lorsque la piste commença à sécher. Kimi revint dans ses roues, le doubla et l’oublia sur place.

    Les pneus de Lewis étaient rendus à la toile. A l’agonie, Lewis perdit sept secondes en un tour sur son rival interne qu’il avait pourtant relégué bien loin en début de course grâce à son pilotage impeccable. Lorsque le stand se décida enfin à le rappeler, la McLaren était devenue si inconduisible que Lewis ne parvint pas à négocier la chicane d’entrée sur la piste des stands et s’échoua dans le bac à graviers dont elle ne put pas sortir.

    Devant, Kimi assurait sa cinquième victoire de la saison. C’est lui qui a remporté le plus de courses cette année devant Lewis et Alonso (quatre chacun) et Felipe (trois). Quel dommage que la fiabilité n’ait pas été au rendez-vous chez Ferrari.

    Trois pilotes peuvent encore conquérir le titre désormais alors qu’il ne reste plus qu’un seul Grand-Prix à disputer. Lewis mène la danse avec quatre points d’avance sur Alonso et sept sur Kimi.

    Kimi n’est donc pas maître de son destin. Il ne lui suffit pas de devancer ses concurrents pour obtenir le titre. Alonso se trouve dans une situation un peu meilleure, mais il faut que d’autres pilotes s’intercalent entre lui et Lewis.

    Sur une course, tout peut arriver. Une défaillance mécanique, une météo transformant la course en loterie, une erreur d’un attardé, un sale coup d’un protagoniste peu régulier... Sans compter la pression terrible que subiront les pilotes, surtout les équipiers de McLaren où Alonso a rendu l’atmosphère infernale. Certains penseront que je manque d’objectivité face à ce pilote ? Qu’ils n’oublient pas que l’an dernier, ses relations avec Renault étaient loin d’être idylliques et qu’il se plaignait aussi que le team ne le soutenait pas. C’est donc une constante chez lui. Qu’ils reconnaissent aussi qu’Alonso bénéficie toujours d’un excellent matériel malgré ses déclarations fracassantes et son attitude hostile à son équipe. Qu’ils reconnaissent enfin que leur pilote préféré a toujours eu la garantie d’être traité à égalité avec l’autre pilote du team, comme ce fut toujours le cas chez McLaren, ce qu’il ne pouvait pas ignorer. Ce qu’il ne supporte pas, c’est d’avoir un équipier compétitif plutôt qu’un deuxième couteau incapable de se battre pour la victoire.

    Que se passera-t-il au Brésil ? Ce matin sur TF1, Jacques Laffite n’hésitait pas à envisager le risque d’un accrochage entre les équipiers ennemis de McLaren. Franchement, ce serait dommage pour le jeune Anglais qui a réalisé une saison époustouflante.

    Kimi ou Lewis, le Champion 2007 sera un très beau champion !

    Je ne commenterai pas la troisième possibilité. Je suis sur un blog, mon blog après tout. J’ai donc le droit d’exprimer mes préférences sans souci d’un lectorat ciblé par un patron de presse désireux de satisfaire un lectorat composé de supporters de tous les pilotes.

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    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible. Découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel, un personnage au caractère très fort :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • F1, LA SAISON 2007 VUE PAR FREDDY VIVIEN

    medium_VIGNETTE_SAUBER.5.jpgDOCU-FICTION

    La F1 fait partie intégrante de l’univers de l'avocat-pilote David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans (**).

    Freddy Vivien, un des personnages récurrents des Aventures de David Sarel, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, qui joue lui-aussi un rôle important dans plusieurs épisodes des Aventures de David Sarel.


    Sébastien Ménier : Qu’as-tu aimé cette saison ?

    Freddy Vivien : Beaucoup de choses.

    * Kimi Räikkönen : un vrai guerrier sur la piste, le meilleur coup de volant du plateau. En plus, Kimi est un homme loyal, honnête et courageux. Il ne se plaint jamais de son écurie, quoiqu’il arrive. Un pro, un vrai seigneur, dans la victoire comme dans la difficulté.

    * Nico Rosberg : son talent s’épanouit. Il a atteint le niveau des rois de la discipline. Il ne lui manque qu’une bonne voiture pour remporter des Grands-Prix. En plus, ce garçon irradie le bonheur et l’enthousiasme quand il pilote. Avec lui, la F1 redevient une fête.

    * Damien Brémant (*) : lui-aussi un jeune pilote qui arrive à maturité avec le Team Priceley. Il est entré dans la Cour des grands.

    * Jenson Button : digne dans la difficulté, prêt à saisir la moindre occasion de briller, un vrai champion qui mérite le matériel pour s’exprimer.

    * le duel de Jenson Button et Nico Rosberg à Monza : un spectacle magnifique entre deux grands pilotes. Pas de coups bas, pas de cadeaux non plus, deux pilotes à la limite qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Combatifs, superbes.

    * Nick Heidfeld et Robert Kubica : toujours à l’attaque. Des résultats pour des pilotes discrets mais très performants et attachants.

    * Jarno Trulli, égal à lui-même. Un super pilote à qui il manque le bon matériel. La course automobile est cruelle. Le talent ne suffit pas. Il faut un petit coup de pouce du destin au bon moment.

    * Lewis Hamilton : époustouflant tout simplement pour sa première année dans la discipline. Il s’est montré au moins l’égal de son équipier, le plus souvent supérieur, alors qu’il ne disposait ni du même bagage technique, ni de la même connaissance des circuits, ni de l’expérience de la gestion d’une saison. En plus, contrairement à l’autre pilote McLaren, Lewis aime son équipe et fut affecté par les problèmes qui la touchaient, d’où une pression psychologique supplémentaire.

    * Les jeunes comme Kovalainen, Vettel, Suttil, qui promettent. Du sang neuf qui ne saurait mentir au cours des prochaines saisons.

    * L’annonce de l’arrivée de Sébastien Bourdais en F1. Enfin. Sébastien a tout pour réussir : rapide, sérieux, loyal, travailleur, capable de s’intégrer dans une équipe et d’en respecter l’esprit. Cette opportunité, il la méritait dès son titre en F 3000. Mais le mérite ne suffit pas en F1. Les Français n’y sont plus les bienvenus. Question de stratégie et de marketing liée à l’autophobie ambiante et à la rareté des gros sponsors prêts à soutenir nos jeunes pilotes.

    * Petite satisfaction d’amour propre, la confirmation de la fiabilité de mon pronostic quand, seul contre presque tous, j’annonçais dès avant le début de la saison que le torchon brûlerait très vite entre Alonso et McLaren à cause de la personnalité de l’Espagnol. A pareille époque l’an dernier, les relations n’étaient pas idylliques entre lui et Renault non plus. Mais avec McLaren, c’est encore pire.

    * la sécurité des F1 contemporaines : quelques très grosses sorties de piste en course et en essais sans blessures pour les pilotes. Pourvu que ça dure. A ce niveau au moins, la FIA a fait du bon travail, mais il ne faut pas jamais s’endormir. Les performances augmentent sans cesse, donc la sécurité doit continuer à progresser elle-aussi.

    Sébastien Ménier : Qu’as-tu moins aimé ?

    Freddy Vivien : Beaucoup de choses aussi.

    * Le défaut de fiabilité des Ferrari qui a lourdement pénalisé Kimi. Toujours chez Ferrari, que Jean Todt ne désigne pas d’entrée Kimi comme seul numéro 1. Felipe est un bon pilote, mais dans certaines conditions, ses limites apparaissent. Sous la pluie par exemple, bien qu'il ait semblé en progrès au Japon. Une discipline d’équipe en faveur de Kimi aurait constitué la meilleure stratégie.

    * Voir Ron Dennis traîné dans la boue par les salariés de luxe qui l’ont trahi. Je n’ai jamais cru à sa culpabilité dans le Stepney Gate. Et je n’y crois toujours pas. Qu’une entreprise et son patron payent pour les malversations des salariés, c’est normal, mais que ces derniers s’en tirent sans aucune peine parce qu’ils se sont conduits comme des mafieux repentis, c’est lamentable. J’aurais souhaité une amende quatre fois moins lourde pour McLaren, une perte de 10 à 20 points pour Lewis qui n’a pas participé sciemment à l’exploitation du fruit de l’espionnage, une perte de tous ses points pour Alonso qui l’a fait, et une suspension de licence de 2 ans pour De La Rosa et Alonso, une sanction parallèle à ce qui est infligé au cycliste Landis, convaincu lui-aussi d’avoir triché.

    * Certaines basses critiques contre Lewis, ses fréquentations estivales et les prétendus traits de caractère que lui prêtent certains détracteurs abjects, supporters inquiets d’un rival sans doute. Difficile de ne pas s’interroger sur le rapport entre ces attaques ignobles et le fait que Lewis soit un homme de couleur. Poser la question, c’est y répondre en fait. Mais tout le monde n’accepte pas que la société évolue, apparemment…

    * Honda et Toyota à la peine. Très dur pour les pilotes qui méritent vraiment mieux.

    * Les critiques de Flavio Briatore envers Heikki Kovalainen en début de saison. Un jeune pilote a besoin de se sentir en confiance au sein de son team. Les petites phrases assassines n’ont jamais fait gagner une seconde au tour, bien au contraire. Je pense d’ailleurs que Kova est très bon.

    * Voir Alonso refuser de changer le haut de sa combinaison claire souillée par la transpiration et la poussière après les Grands-Prix, ce qui signifie refuser de se présenter propre devant la presse et sur les podiums. Un détail, penseront certains. Je dirai plutôt le signe d’une « « «« éducation » » » et d’une conception particulière de ses obligations vis à vis d’un employeur et de sponsors qui lui donnent 22,7 M€ par an et sont en doit d’attendre, à ce prix, qu’il fasse un petit effort pour leur image et ne s’acharne pas à les salir ou les dénigrer dès qu’il voit un micro ou une caméra. L’illustration d’une mentalité qui explique beaucoup de choses qui se sont passées cette saison.

    * l’attitude de certains supporters d’Alonso qui hurlent rageusement sur Internet que ceux qui ne le considèrent pas le pilote espagnol comme un Dieu vivant ne connaissent rien à la F1. Une conception bien arrogante du débat et une multiplication d’attaques personnelles qui frôlent dangereusement le fanatisme. Dangers des dérives de la vénération religieuse sans doute. C’est dommage.

    * A Spa, que Lewis cède face à Alonso dans le premier virage. La F1 , c’est comme un combat de rue. Tous les pilotes ne sont pas des gentlemen. Il faut savoir se faire respecter quand l’adversaire dépasse la limite. Et il vaut parfois mieux perdre une course en partant au tas que de laisser l’autre penser qu’il a pris un ascendant psychologique qui le mettra en confiance pendant tout le reste de la saison, voire plus. Lewis est jeune. Il est normal qu’il commette quelques erreurs face à un type qui a sept ans d’expérience en F1 et qui est payé vingt fois plus que lui. Le contraire serait lamentablement navrant pour le plus expérimenté. En plus, Lewis est un garçon responsable. Il n’a pas eu envie de risquer l’élimination des deux voitures du team dans le premier tour. Mais là, ça s’est retourné contre lui. Par contre, il s’est repris au Japon en infligeant une véritable leçon à son rival interne.

    * Les performances de Fisico et Ralph, franchement décevantes à part quelques rares exceptions. Démotivation, malaise dans leurs équipes, usure de la F1 ? L’heure de la retraite a peut-être sonné. N’oublions pas que ces garçons ont gagné des Grands-Prix. Ce ne sont pas des manches. Loin de moi l'idée de les dénigrer et d'oublier les grandes perforances qu'ils ont réalisées auparavant. Mais ont-ils encore l’envie ? Eux-seuls le savent.

    * La circulation de rumeurs dont certaines totalement invraisemblables. Mais ce n’est pas nouveau, ça a toujours existé. A titre d’exemple, début 1982, une rumeur s’était mise à circuler selon laquelle Ferrari quitterait la F1 en cours de saison. C’était il y a 25 ans, et Ferrari est toujours là.
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    (*) personnage de l’univers de David Sarel
    (**) Circuit Mortel à Lohéac, Faits d’enfer à Carnac, Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans (parus chez Astoure, éditeur diffusé par Breizh)

  • Yoann Bonato prend goût au Mondial

    medium_YOANN_BONATO_6.4.jpg
    Yoann Bonato participe ce week-end à son troisième rallye mondial au volant de la Citroën C2 R2.

    Yoann Bonato et son équipier Benjamin Boulloud courent sous les couleurs de l’Équipe de France FFSA, avec le soutien de la structure de préparation PH Sport et du manufacturier BFGoodrich.

    Déjà vainqueur de la catégorie R2 au volant de la Citroën C2 qui lui était confiée en Finlande et en Allemagne, le jeune pilote isérois se frottera à nouveau aux concurrents du Citroën C2 Junior Expérience et du Championnat Junior de la FIA.

    Quelles furent vos premières impressions en terminant les reconnaissances du Rallye Catalunya ?
    « Tout d’abord, il s’agit d’un rallye que je découvre ! Avant d’arriver en Espagne, j’aurais parié sur un parcours rapide… En fait, ce n’est pas du tout le cas. Les spéciales sont globalement assez lentes et tracées sur des routes recouvertes d’un très bel enrobé. Ce qui ne me gêne d’ailleurs absolument pas. D’abord, je trouve l’épreuve hyper chouette ! Ensuite, je pense pouvoir m’y adapter sans trop de difficultés."

    Justement, ce rallye est-il aussi ‘particulier’ que ceux de Finlande ou d’Allemagne auxquels vous venez de participer ?
    « Non ! Il ressemble beaucoup à ce que j’ai connu lors de mes saisons en Championnat de France. Disons que ses spéciales se rapprochent assez de celles d’un Lyon Charbonnières ou d’un Limousin mais en version lente… Je crois que nous serons donc beaucoup moins dépaysés qu’à Jyvaskyla ou à Trèves. Mais il faut toujours prendre garde aux terrains qui peuvent paraitre familiers. En fait, ils exigent une attention encore plus élevée ! »

    Vous avez emporté la catégorie R2 avec la Citroën C2 en Finlande, puis en Allemagne. Vous venez de gagner votre première manche en Sukuzi Rally Cup FFSA en France. Tout semble vous réussir en ce moment. Comment l’expliquez-vous ?
    « Déjà, on se réjouit de notre situation du moment, Benjamin (Boulloud, son copilote, ndlr) et moi. Surtout qu’il n’y a pas si longtemps que cela, on se demandait quel allait être notre sort… C’est en tous les cas la meilleure façon de remercier, dans le cadre de notre programme ‘Equipe de France’, la FFSA, PH Sport et BFGoodrich qui nous ont accordé leur confiance ! Maintenant, comment l’expliquer ? Je ne sais pas trop en fait… Il n’y a pas eu plus de déclic qu’à d’autres moments. La seule différence, c’est que ces derniers temps, nous avons eu un peu plus de réussite que d’habitude ! »

    Visez-vous une troisième victoire en catégorie R2 ?
    « Pourquoi pas ! En tous les cas, la meilleure place dans la catégorie, oui. Il faut juste que je me remette dans le ‘bain’ de la C2 mais elle est tellement facile à emmener que je n’ai aucune inquiétude. Nous devrions être dans le bon rythme assez rapidement. Par contre, nous allons retrouver des garçons comme le Luxembourgeois Schammel et le Belge Auquier qui ont prouvé qu’ils allaient vite sur l’asphalte… Ce rallye promet d’être intéressant. J’espère que nous en repartirons forts d’une expérience aussi enrichissante qu’en Allemagne et en Finlande ! "

    Le Rallye Catalunya en direct avec l’Equipe de France FFSA sur : http://www.ffsa.org

    D’après un Communiqué de presse FFSA
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    Pour tout savoir sur Yoann Bonato et Benjamin Boulloud, rendez sur leur site :
    http://perso.orange.fr/yoann.bonato/accueil.htm __

    La course automobile nous offre parfois des scénarii pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

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