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  • BON ANNIVERSAIRE KIMI

    Kimi Räikkönen fête aujourd’hui ses 28 ans  

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    Précocité, fiabilité, rapidité, solidité, convivialité, cinq qualités qui font la force de l’extraordinaire pilote finlandais

    Une belle précocité

    Décembre 2000. Noël approche. Je me souviens encore très bien de l’Elf Masters de karting organisé à Bercy par l’ancien pilote de Formule 1 Philippe Streiff.

    Parmi les participants à l’épreuve, un jeune Finlandais encore inconnu du pilote français attire mon attention par son coup de volant incisif. Il s’appelle Kimi Räikkönen. Le garçon possède déjà un beau palmarès en karting il est vrai. De 9 à 20 ans, il a remporté des courses dans toutes les catégories par lesquelles il est passé. L’année de son vingtième anniversaire a consacré son passage à la monoplace. Troisième de sa première épreuve, il remportera ensuite quatre courses. Il entre dans le XXIème siècle avec une furieuse envie de gagner. En 2000, il participe à 10 épreuves du championnat britannique de Formule Renault et en remporte 7 après avoir signé 6 pôle positions et 7 meilleurs tours en course. Son programme comprend aussi 3 manches du championnat européen de Formule Renault. Il réalise positions de pointe, 2 victoires et 2 meilleurs tours en course.

    Le Père Noël prépare un beau cadeau pour Kimi. L’homme qui apporte la joie dans les foyers le 24 décembre et le pilote sont voisins, il est vrai. Et surtout, Kimi a été sage et il a bien travaillé à l’école de la monoplace. Il a donc mérité le passeport pour un essai en Formule 1 chez Sauber. Le test se déroule au Mugello. Kimi convaincra Peter Sauber, le patron du team. Après 17 courses seulement en monoplace, il devient pilote titulaire en F1 au côté de Nick Heidfeld.

    La FIA se fait un peu tirer l’oreille pour lui accorder sa Super-licence. Il l’obtient finalement pour une sorte de « période d’essai » de six courses. Et comme dès son premier Grand Prix, il se classe sixième et marque son premier point, l’examen de passage se réussit sans difficulté.

    Pendant ce temps chez McLaren, le double Champion du monde Mika Häkkinen vit un calvaire chez McLaren. Des problèmes de fiabilité incessants gâchent sa saison. Kimi a sympathisé avec Mika. Les deux compatriotes discutent souvent ensemble. Mais le cadet au caractère bien réfute trempé réfute toute aide de l’aîné. Interrogé sur les éventuels conseils qu’il pourrait demander à son compatriote, Kimi répond sans ambiguïté. « Un pilote de F1 ne demande pas à un autre pilote ce qu’il faut faire ni les meilleures trajectoires. S’il le faisait, il n’aurait pas sa place en F1. »

    Au terme de cette année cauchemardesque, Mika se retire. Et Ron Dennis choisit un nouveau Finlandais volant pour remplacer celui qui s’éloigne du tumulte de la discipline reine. Après seulement une saison, Kimi entre dans un top team. En 2002, il devient donc l’équipier de l’expérimenté David Coulthard. Le challenge ne l’effraie pas.

    Un fiabilité à toute épreuve

    Kimi, c’est le symbole de la loyauté vis à vis de son employeur. Une qualité que les patrons de teams apprécieront encore plus après les troubles de la saison 2007 au sein d’un autre team.

    « J’apprécie Kimi car c’est un pilote talentueux, rapide, courageux et qui ne se plaint jamais », commente Jean Todt à son sujet.

    Ce respect, Kimi l’avait aussi conquis chez McLaren – Mercedes.

    « Même dans les pires moments, il n’a jamais critiqué l’écurie pour son manque de fiabilité », constate Norbert Haug.

    Pourtant, les problèmes récurrents de la McLaren coûtèrent le titre au performant finlandais en 2005. Cette année-là en effet, Kimi se montra régulièrement le plus rapide en course. Injustice du destin, Iceman accusait début septembre un retard de 27 points au championnat sur un pilote Renault. Or, d’après une étude du quotidien L’Équipe, Kimi avait perdu un minimum de 30 points à cause de problèmes mécaniques qui ne lui étaient pas imputables. Malgré tout, en fin de saison, Kimi ne comptait plus que 21 points de retard… Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le manque de fiabilité de la McLaren coûta le titre 2005 au très performant Kimi. Le manque de fiabilité de sa voiture l’offrit au clan Renault.

    D’autres pilotes auraient laissé transparaître leur déception et se seraient fendus de quelques déclarations peu amènes sur leur écurie. Pas le loyal Finlandais. Jamais, il ne formula le moindre reproche ni la moindre critique sur son team. Un type bien, tout simplement.

    Felipe Massa, son équipier cette année, confirme les qualités de Kimi.

    « Kimi est un mec réglo. Je ne l’ai jamais vu jouer le moindre tour politique, témoigne le Brésilien. Il est clair. Clair dans le boulot, clair dans ses rapports avec les autres. Évidemment, je suis extraverti et il est tout le contraire. Donc nos relations ne se développent pas vraiment sur le plan amical, mais sur le plan professionnel, elles sont excellentes et c’est très bien ainsi. Nous travaillons ensemble. Nous échangeons nos informations. Il sait ce que je fais sur ma voiture. Je sais ce qu’il fait sur la sienne…"

    Kimi va-t-il jusqu’à endosser des erreurs de son team ? Probablement. A Monza cette année, lors des essais du samedi matin, sa voiture décroche si brutalement que l’équipe technique et de nombreux observateurs croient à une rupture mécanique.

    Kimi soutient une version contraire et revendique une faute de pilotage.

    « Qu’est-ce qui s’est passé ? Je suis sorti. Sur une bosse, les roues arrière ont délesté, se sont bloquées sur le freinage, et à la réception, l’auto est partie sur la droite. J’espérais qu’elle partirait sur la gauche pour un simple tête à queue… »

    Que s’est-il vraiment passé ? La casse mécanique n’est pas exclue. En tout cas, si Kimi a commis une erreur, il assume ses responsabilités sans chercher d’excuses. Et si il a été victime d’une défaillance, il protège la Scuderia. Dans toutes les hypothèses, le pilote se montre admirable.

    Une rapidité qui en fait le meilleur coup de volant du plateau

    Dès son premier Grand-Prix chez Ferrari en Australie, Kimi réalise le week-end parfait. Pole position, meilleur tour en course et victoire. Une première depuis Fangio en 1956 !

    Cinq victoires en 2007, contre quatre à Lewis et à l’autre pilote McLaren et trois à Felipe. Kimi est le meilleur performeur de la saison 2007.

    Parmi les victoires 2007 de Kimi figure le Grand-Prix de Belgique, C’est la troisième fois que Spa, circuit d’hommes par excellence, consacre le phénoménal Finlandais

    Cette année encore, Kimi mérite le titre. « Sans nos erreurs, Kimi serait champion du monde", témoignait Stefano Domenicali, directeur sportif de la Scuderia à l’arrivée du Gand-Prix de Chine.

    Il reste encore une chance au Brésil dimanche, mais Kimi, à sept points du leader, Lewis Hamilton, qui est lui-aussi un pilote génial d’ailleurs, ne sera pas le seul maître de son destin dans la mesure ou il ne lui suffira pas de devancer l’Anglais pour remporter le titre.

    Une solidité … indestructible

    Kimi n’abdique jamais. Sur la plus haute marche du podium, il ne se montre pas exubérant. Mais en cas de pépin, il ne se décourage pas. Il se présente à chaque Grand-Prix avec la volonté de gagner. Sans état d’âme, sans émotions qui le submergent, sans rancœur contre l’équipe si elle l’a mal servi ni aucune agressivité personnelle vis à vis de son équipier s’il se montre menaçant.

    N’oublions pas que le surnom de Kimi, c’est Iceman. Un tempérament que ses supporters respectent et que ses détracteurs vilipendent. Inutile de compter sur le Finlandais pour enflammer la presse et le paddock par des déclarations fracassantes. Ce n’est pas son caractère, tout simplement. Il est là pour piloter et il le fait à merveille. Quelque part, cette attitude lui permet de consacrer toute son énergie sur l’exercice de son métier.

    A Spa après sa victoire, Kimi ne s’enflamme pas. « Nous ferons tout pour gagner les courses restantes, déclare-t-il. Mathématiquement, ce n’est pas terminé, donc je n’abandonnerai pas. Nous travaillerons pour faire de notre mieux. »

    Face à des pilotes McLaren qui évoluent dans un contexte de pression extrême et qui se détestent, la solidité de Kimi sera une force au Brésil. D’autant que lui bénéficie du respect de son équipier qui pourrait, pourquoi pas, l’aider durant cette dernière course de la saison.

    Une réelle convivialité

    Certains s’étonneront de la mention de cette qualité pour un garçon réputé froid et qui ne laisse jamais transparaître ses sentiments.

    Et pourtant, un cœur d’or bat sous le self-contrôle à toute épreuve du pilote Ferrari.

    Une anecdote démontre la gentillesse naturelle de Kimi et une capacité à l’échange que ne soupçonnent pas toujours les journalistes qui l’interviewent après les Grands-Prix.

    Le samedi du Grand-Prix de Monza 2006, AUTOhebdo teste le caractère « cool » ou non des stars du paddock en envoyant un gamin de 11 ans qui parle plusieurs langues leur demander des autographes. Voici le texte de l’encadré concernant Kimi :
    « La conversation s’engage assez simplement. Kimi et Daniel (l’enfant « espion ») s’aperçoivent qu’ils habitent, en Suisse, des villages voisins. Ils parlent de moto, de karting et d’eux. Si bien que Daniel oublie de lui demander son autographe. Sans plus de précautions, l’enfant se pointera à l’entrée du box, juste avant les essais. Et Kimi, très cool, de le lui signer avant de partir en piste. Rappelons qu’il signait à 14 heures la pole position. »

    A l’écart des caméras, sans calcul pour son image car il croit avoir affaire à un jeune fan anonyme, Kimi se montre très simple, très naturel, et lui fait naturellement plaisir. C’est ça, un grand champion !

    Thierry Le Bras
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    A l’occasion de l’anniversaire de Kimi Räikkönen, un forum consacré au rapide et sympathique pilote finlandais a décidé de créer une page web internationale.

    AINSI, TOUS LES FANS DE KIMI DANS LE MONDE ENTIER PEUVENT LUI LAISSER UN MESSAGE D’ANNIVERSAIRE ET DE SOUTIEN.

    Une excellente initiative quatre jours avant le Grand-Prix du Brésil où le fantastique pilote Ferrari tentera de coiffer la couronne mondiale.

    Rendez-vous sur :
    http://birthday.kimi.fr/

    Ainsi que sur :
    http://forum.kimi.fr/

    Les nouvelles publications de CIRCUIT MORTEL sont désormais mises en ligne sur http://circuitmortel.com


     

  • DIDIER PIRONI VOIT ROUGE #FERRARI

    medium_DP_LIGIER_2.jpg1980, une grande année pour Didier qui remporte sa première victoire en F1 au Grand-Prix de Belgique

    « La voiture a marché parfaitement, déclare-t-il à l’arrivée. Après avoir pris la tête dès le départ et une certaine avance sur Jones, je suis resté à un certain rythme et je n’ai jamais été inquiété. »

    D’autres grandes performances suivront. Mais le Grand-Prix d’Angleterre mi-juillet marquera un tournant dans les relations entre Guy Ligier et Didier Pironi. Le vainqueur du Grand-Prix de Belgique réalise la pole devant Jacques Laffite. Il part en tête et domine la course jusqu’à ce qu’une crevaison du pneu arrière gauche le stoppe au 18ème tour. La même mésaventure arrêtera bientôt Jacques. Didier repart le couteau entre les dents et remonte jusqu’à la quatrième place. Une nouvelle crevaison le stoppe, définitivement cette fois.

    Guy Ligier entre dans une fureur noire. « Les pilotes sont payés pour rouler sur la piste et non pas sur les bas-côtés », hurle-t-il devant tous les médias francophones.

    « Me battre comme je l’ai fait et entendre de telles choses est inadmissible ! » enrage Didier en privé. Le pilote a raison. Les problèmes subis par les Ligier proviennent des jantes qui ne supportent pas les contraintes d’appuis.

    Habitué aux coups de sang de Guy Ligier, Jacques laisse passer l’orage. Mais Didier ne pardonnera pas. Ferrari s’intéresse à lui. Il le sait depuis le 6 mars précédent. La 126 C à moteur turbo représente l’avenir. Il en est convaincu.

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    Didier prépare son choix pour 1981. « C’est à la fin du mois d’août que j’ai pris la décision de quitter l’équipe Ligier-Gitanes, commentera-t-il quelques semaines plus tard. J’en ai immédiatement informé Guy Ligier qui a été le premier prévenu du résultat de ma réflexion. ».
     
    Le vendredi 12 septembre, premier jour des essais du Grand-Prix d’Italie à Imola, Didier annonce sa décision de conduire pour Ferrari la saison suivante.

    1981 se profile sous de nouvelles couleurs et avec une nouvelle technologie. « Je crois profondément en l’avenir du moteur turbo, annonce Dider. Je peux même dire que je ne crois qu’au turbo pour l’avenir de la F1 si, bien évidemment, la réglementation reste ce qu’elle est. »

    NOTE MODIFIÉE LE 11 OCTOBRE 2014

    F1 – premier Grand-Prix : pour Didier Pironi, ce fut en Argentine http://bit.ly/NhvIWL

    Didier Pironi au volant d’une Ferrrari P4  http://bit.ly/1lQ37YC

     

    Retour à l’AGACI 300 avec Didier Pironi http://bit.ly/LPhifU

     

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    Thierry Le Bras

  • LE PRINCE BLANC

    medium_PRINCE_BLANC_COUV.jpgDans cet album, Jean Graton imagine l’impensable (enfin, à l'époque...). Quelqu’un triche en F1 !

    Ce fut le trentième des soixante-dix albums  mettant en scène Michel Vaillant dans sa première saison. Le plus titré des pilotes français se trouve en concurrence avec un pilote inconnu dont la voiture se montre nettement supérieure aux autres.

    Michel observe que la monoplace de son adversaire s’avère incroyablement efficace en ligne droite, au point de sortir la Vaillante de son aspiration. Il se refuse à imaginer l’impensable. Nous sommes en F1, un univers d’hommes d’honneur et de pilotes bien élevés.

    Bien sûr, Michel et Steve se sont déjà heurtés à des teams et pilotes peu scrupuleux. Le Leader et ses nervis ne leur ont pas fait de cadeaux. Ils ignorent le sens du mot loyauté. Mais jusqu’à cette date (ça arrivera plus tard), Leader n’a pas encore sévi en Formule 1. Pour Michel, on ne triche pas dans la discipline reine. Ses adversaires sont des gentlemen, comme lui.

    Plus pragmatique, son père, l’homme d’affaires Henri Vaillant, perçoit la situation sous un autre angle. Et il demande le démontage de la monoplace concurrente. Là, coup de théâtre ! La cylindrée du moteur de l’adversaire n’est pas conforme. 3,5 litres au lieu de 3 litres, cylindrée alors en vigueur.

    Michel et les siens ne sont pas au bout de leurs surprises. Les méfaits du Prince blanc dépassent, et de loin, tout ce qu’ils auraient pu imaginer.

    Qui veut jouer le rôle du Leader dans la F1 contemporaine ? Et celui de l’arrogant et méprisant Prince blanc ?

    L’album Le Prince blanc est paru  en 1977. Les temps ont changé. Il existe désormais  des manières plus élaborées de manipuler une course.  Les génies de l’informatique  chercheront des solutions dans l’espionnage de leurs rivaux. Une écurie qui, pour des raisons obscures, veut faire gagner un de ses pilotes et pénaliser l’autre se servira de l’informatique et de l’électronique. Un volant qui ne fonctionne pas, un  accélérateur qui ne répond plus, un moteur qui casse au moment opportun… Ou une  erreur dans la pression des pneus qui dégradera le comportement de la voiture. Ou l’envoi du pilote en piste à un mauvais moment lors de la phase clé des qualifications. Ou encore un incident (ou l’apparence d’un problème) orchestré dans le but sournois de déconcentrer le pilote au moment du tour de chauffe afin de lui faire rater son départ.

    Serait-ce de la fiction ? Toute ressemblance avec les agissements de marques existant ou ayant existé est-elle le fait du hasard et de l’imagination ? Hummmm….  Si la réponse  est positive, une riposte s’imposera. BOYCOTTER LA MARQUE ne servant pas loyalement ses deux pilotes ! Car il faudrait être bien naïf pour imaginer qu’une firme qui se comporte mal avec un des pilotes de son écurie de F1 traitera correctement des clients anonymes s’ils connaissent le moindre souci avec leur voiture de tourisme.

    NOTE MODIFIÉE LE 20 OCTOBRE 2015

    Les nouvelles publications de CIRCUIT MORTEL sont désormais mises en ligne sur http://circuitmortel.com

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

    Ce qui aurait pu arriver après le StepneyGate  http://bit.ly/1DXHDOA

    Vous voyez encore la F1 comme un combat sportif ? Pas moi et voici pourquoi  http://bit.ly/19gVB57

    Confidences d’auteur après LE PACTE DU TRICHEUR, un roman sur fond de malversations en sport automobile  http://0z.fr/9TDz8

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    Thierry Le Bras