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alfa romeo - Page 7

  • DUEL AU SOLEIL DES COTEAUX (2)

    FEUILLETON AUTOMBILE

    Courses de côtes, Alfa Romeo, 2000 GTV, Talbot Rallye 2,  groupe 1, Simca 1200 S, groupe 3, Pouillé les Coteaux, camping, feuilleton, fiction

    Suite du premier épisode  mis en ligne ICI http://bit.ly/1trq9Df 
     
    Quelques fictions en plus d’infos sur la course auto, tel est le programme du blog CIRCUIT MORTEL Bien sûr, les histoires qui se déroulent dans l’univers de David Sarel, le héros récurrent de mes romans, sont privilégiées. Éric Trélor, parrain de David Sarel, raconte ici au journaliste Sébastien Ménier une course de côte qui l’a particulièrement marqué au début de sa carrière de gentleman driver.

    Sébastien Ménier : Tu te présentes à Poullé-les-Coteaux dans quelles dispositions ?
    Éric Trélor : Très serein et très confiant dans mes chances de victoire. Je suis arrivé assez tard le vendredi soir, vers minuit, avec Mikaël Mermant qui me naviguait en rallye et m’accompagnait toujours sur les courses de côtes. Je roulais au quotidien avec un coupé Alfa 1600 à cette époque. Je m’en servais aussi souvent pour les reconnaissances. Le coupé 1600 possédait la même caisse que le 2000 GTV et un comportement assez semblable. Notre équipe d’assistance, composée de Michel Nopert et André Galliard était déjà là. Ils avaient amené le 2000 GTV sur plateau derrière un fourgon Peugeot J9. Avec Mikaël, nous avons monté notre tente en quelques minutes et nos sommes allés dormir. Ces années-là, nous campions tous dans le parc fermé et nous utilisions les douches et les sanitaires du terrain de foot municipal.

    Sébastien Ménier : Pas de grasse matinée au programme, je présume.
    Éric Trélor : Non. A 6 heurs 30, je reconnaissais le circuit avec le 2000 GTV avant que les gars chargés de mettre les bottes de paille n’arrivent. Je n’étais pas le seul d’ailleurs. D’autres pilotes, comme Jacky Ravenel qui engageait une Opel Commodore GSE, reconnaissaient très tôt le matin.

    Courses de côtes, Alfa Romeo, 2000 GTV, Talbot Rallye 2,  groupe 1, Simca 1200 S, groupe 3, Pouillé les Coteaux, camping, feuilleton, fiction

    Sébastien Ménier : Pas Jacques Dumoulin.
    Éric Trélor : Non. Lui, il avait reconnu la veille au soir. Au fait, je me rappelle qu’il tournait encore quand nous étions arrivés le vendredi. Par contre, d’autres copains faisaient comme moi. Luc Crillon, par exemple, qui courait sur une Talbot Rallye 2 rouge. Sans oublier Ronan, qui était surnommé Ronnie, parce qu’il était blond et assez costaud comme Ronnie Peterson. Lui pilotait un coupé Simca 1200 S en groupe 3. Nous nous connaissions très bien depuis l’enfance. D’ailleurs, comme il ne courait qu’en côte, il nous faisait souvent l’assistance en Rallye. Et j’allais oublier Christine Verrec, qui pilotait une Triumph Dolomite rouge et noire. Mess relations avec elle étaient tendues. Elle ne m’avait jamais battu malgré la puissance de sa voiture et les bons résultats qu’elle avait collectionnés en circuit. En fait, sa Triumph manquait de rendement en course de côte et il aurait fallu la piloter très brutalement, ce qu’elle se refusait à faire. Alors, elle nous accusait Jacques et moi de courir avec des voitures non conformes – ce qui était faux – et menaçait avant chaque course de nous faire contrôler, ce qu’elle n’a finalement jamais osé entreprendre bien que nous l’ayons toujours battue.

    Sébastien Ménier : L’ambiance était bonne en général ?
    Éric Trélor : En général, oui. Les courses de côte représentaient une vraie fête de la course auto à cette époque. Nous étions souvent plus de 120 au départ. Beaucoup de jeunes s’essayaient à la compétition. Bernard Tapie par exemple, un peu plus vieux il est vrai, a tâté de la course dans sa jeunesse. Luc Crillon, que je citais tout à l’heure, avait aussi été élève dans le même lycée que moi. Nous nous amusions vraiment bien et nous nous prenions moins au sérieux que les pilotes d’aujourd’hui. Sans doute parce que la course coûtait moins cher.

    Sébastien Ménier : Pour en revenir à ce week-end de juillet 1977 donc, tu commences les reconnaissances très tôt.
    Éric Trélor : Nous nous organisions avec les autres pilotes. Nous montions en nous suivant à quelques secondes. Des membres de nos équipes se postaient à tous les virages et nous indiquaient si la piste était libre. Puis nous redescendions tous ensemble et nous recommencions.

    Sébastien Ménier : Les riverains ne se plaignaient pas ?
    Éric Trélor : Non, au contraire. Ils nous aidaient à organiser la circulation. De temps en temps, des jeunes du pays nous demandaient si nous pouvions les amener faire une montée. Je faisais toujours les premières montées avec Mikaël pour qu’il m’annonce les notes comme en rallye. Puis après, quand je connaissais le circuit par cœur, j’acceptais d’embarquer des passagers. Ça faisait plaisir aux gens de la région. Ils devenaient de sacrés supporters pour le week-end. Souvent, ils se mettaient en quatre pour nous aider et trouver quelque chose à faire qui nous fasse plaisir. D’année en année, ils revenaient nous voir. C’était un aspect vraiment très sympa de la compétition qu’on ne retrouve plus beaucoup aujourd’hui, à l’exception de quelques épreuves comme le Rallye du Pays Vannetais à Malansac.

    Sébastien Ménier : La suite du programme ?
    Éric Trélor : A 8 heures 00, j’avais fini les reconnaissances. Et là, je commets une erreur. J’étais fatigué. Je dis à Mikaël, je vais me reposer un peu sous la tente. Réveille moi vers 9 heures 30. Je m’allonge sur mon sac de couchage et je me rendors. A l’heure convenue, Mikaël me réveille. Il était allé cherché des croissants et le journal au village. André et Michel avaient préparé le café. Mais je ne me sentais pas bien du tout. Le soleil tapait déjà fort. J’avais attrapé un début d’insolation sous la tente.

    Sébastien Ménier : Tu comptais courir quand même ?
    Éric Trélor : Bien sûr. Pas question de renoncer. Il fallait gérer. Mikaël m’a amené à une pharmacie. Une préparatrice m’a donné quelques médicaments. Nous sommes revenus sur le circuit. Nous avons passé la voiture aux vérifications techniques. Il faisait de plus en plus chaud et je me sentais de plus en plus mal. Je me suis efforcé de boire beaucoup, de suivre les prescriptions de la préparatrice et de rester à l’ombre. Les essais commençaient à 14 heures. Il fallait que je fasse au moins une montée pour avoir le droit de courir le dimanche. Nous avons décidé que je tenterais une montée dès l’ouverture de la piste pour le cas où mon état s’aggraverait. Puis j’attendrais la fin de l’après-midi. Si ça allait mieux, je ferais ma deuxième montée d’essais. Sinon, je la zapperais. Notre copain Stéphane Paulin et sa compagne sont arrivés en fin de matinée. Stéphane avait monté avec son père la biscuiterie Ker Etel deux ans plus tôt. Il faisait partie de nos sponsors. Non seulement sa pub était sur la voiture, mais il distribuait des crêpes et galettes Ker Etel ainsi que des posters au public les jours de courses et d’essais. Il faisait aussi de la pub dans les journaux locaux et à la sono du circuit. Il s’occupait enfin de l’intendance de l’équipe. C’était lui, avec sa compagne, qui préparait tous les repas de l’équipe. Stéphane et sa compagne étaient beaucoup plus que de simples sponsors ; ils étaient et sont restés des amis fidèles et des partenaires privilégiés.

    Sébastien Ménier : As-tu pu effectuer tes montées d’essais ?
    Éric Trélor : Comme prévu, je me suis présenté parmi les premiers sur la ligne de départ à 14 heures. Il faisait une chaleur infernale dans la voiture. Je transpirais. J’étais limite d’avoir des nausées. Je n’ai pas attaqué du tout. Mikaël avait prévenu le speaker afin qu’il mentionne mon indisposition. Je ne voulais pas que le public pense que je n’avançais pas. D’autant que ça n’aurait pas été valorisant pour les produits de Stéphane ni les autres sponsors. Après chaque montée, nous redescendions par le circuit. La direction de course venait nous chercher quand il y avait une trentaine de voitures en haut. J’ai eu la surprise d’être très applaudi en redescendant, comme si j’avais fait une super-perf. J’ai garé la voiture au parc fermé et je me suis allongé sur un matelas pneumatique à l’ombre du J9. Toute l’équipe m’a chouchouté, Mikaël en tête.

    Sébastien Ménier : As-tu pu réaliser ta seconde montée ?
    Éric Trélor : A 17 heures, je me sentais beaucoup mieux. Pas encore la forme des grands jours, mais capable de faire une vraie montée.

    A suivre...

    NOTE MODIFIEE LE 13 AOÛT 2015

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Courses de côtes des 70’s, ou le temps des copains http://bit.ly/1eNpUwy

     

    Première sortie de piste pour Ronan  http://bit.ly/1vAtOq5

     

    Communication, storytelling, histoire d’un partenariat  sportif performant http://bit.ly/Nnwk6Y

     

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    Thierry Le Bras

  • DUEL AU SOLEIL DES COTEAUX

     FEUILLETON AUTOMOBILE

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    La course amateur dans les sixties trouve aussi sa place dans l’Univers de David Sarel.
     
    Quelques fictions en plus d’infos sur la course auto, tel est le programme du blog CIRCUIT MORTEL Bien sûr, les histoires qui se déroulent dans l’univers de David Sarel, le héros récurrent de mes romans, sont privilégiées. Éric Trélor, parrain de David Sarel, raconte ici au journaliste Sébastien Ménier une course de côte qui l’a particulièrement marqué au début de sa carrière de gentleman driver.

    Sébastien Ménier : Pourrais-tu nous raconter un souvenir de course de côte à l’époque où tu commençais la compétition, avant la création du Team Vivia, lorsque tu courais en pur amateur ?
    Éric Trélor : J’ai beaucoup de bons souvenirs de mes premières saisons en courses de côtes,. Mais puisqu’il faut en choisir un, je raconterai la Course de côte de Pouillé les Coteaux en juillet 1977, dans la région d’Ancenis en Loire Atlantique. Je courais avec un Coupé Alfa Roméo 2000 GTV groupe 1 à cette époque, une voiture très sympa qui développait à peu près 150 chevaux. Mais les autos des seventies étaient moins collées au bitume que celles d’aujourd’hui. Tu te faisais déjà plaisir avec une bonne groupe 1, c’est à dire une voiture de tourisme de série équipée, outre les accessoires de sécurité, d’amortisseurs et de ressors plus durs, d’une boite de vitesses à rapports courts, d’un échappement libre, de quelques améliorations raisonnables de la mécanique et de pneus slicks.

    Sébastien Ménier : Pourquoi choisis-tu cette course plus qu’une autre ?
    Éric Trélor : Pour plusieurs raisons. D’abord, j’aimais beaucoup le tracé. A Pouillé, tu partais dans une descente. Après deux virages à fond, tu arrivais sur un gauche qui nécessitait un gros freinage, t’amenait à plonger dans le bas-côté au point de corde et à ressortir très fort en dérive au ras des bottes de paille à l’extérieur. Après, quand tu abordais la montée, tu attaquais une enfilade rapide que tu gérais en plaçant la voiture d’un gros appui sur l’autre, toujours en jouant avec les accotements et en frôlant les bottes de paille. Comme le revêtement n’était pas d’une qualité exceptionnelle, les copains te racontaient qu’ils entendaient les gravillons crépiter sous les ailes. La course se terminait par des courbes rapides qui t’amenaient à l’arrivée.

    Sébastien Ménier : Un tracé où les sorties de piste étaient interdites, j’ai l’impression, sous peine de gros dommages pour la voiture.
    Éric Trélor : J’étais justement sorti en haut du circuit l’année précédente, en 1976. Il faisait très chaud. Je suis entré trop fort dans le droite, l’avant m’a échappé sur le goudron qui fondait J’ai levé brutalement pour délester l’arrière et le faire décrocher aussi. Puis j’ai remis les chevaux. J’ai presque rattrapé la voiture. Mais il manquait quelques centimètres. Je suis allé frotter les bottes de paille à gauche. La voiture est montée dessus. J’ai fait une aile, un pare-choc et un triangle. Et il a fallu redresser un longeron. Je n’avais même pas 22 ans à l’époque. Je m’en voulais parce que j’avais tourné très fort aux essais le samedi après-midi. J’espérais vraiment remporter ma première victoire de classe.

    Sébastien Ménier : Tu as attendu longtemps pour l’obtenir cette première victoire ?
    Éric Trélor : Non, en fait c’est venu quinze jours plus tard, à la course de Landivisiau.
    Sébastien Ménier :Il faut croire que tu étais effectivement prêt à gagner.
    Éric Trélor : Sans doute.

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    Sébastien Ménier : L’édition 1977 se présentait un peu comme une revanche ?
    Éric Trélor : Tout à fait. Je voulais effacer ma sortie de route de l’année précédente. En outre, je faisais une bonne saison. J’avais gagné le groupe 1 au Rallye de Touraine, fait troisième à l’Armor dans des conditions complètement dantesques, gagné le groupe aussi à la Course de côte de Saint-Germain sur Ille, à celle des M d’Avranches, remporté la classe 2 litres à celle de Bais Montaigu. Je me sentais très fort. Je m’étais toutefois incliné à Hébécrevon et à Pluméliau face à Jacques Dumoulin qui pilotait aussi un coupé 2000 GTV. Chaque fois d’un rien alors que quand je l’avais battu, les écarts étaient plus nets. Jacques avait le même âge que moi. Nous nous connaissions très bien car, quelques années plus tôt, nous fréquentions le même lycée. C’était un sacré rival en course. Après un début de saison équilibré, j’étais convaincu que j’allais prendre l’avantage sur lui. Je savais pourquoi il m’avait battu – d’un cheveu, moins d’un dixième de seconde – à Pluméliau la semaine précédente. J’avais failli me sortir en reconnaissances dans un droite très rapide à Pluméliau, dans le dernier tiers du parcours. J’avais du mal à ne pas soulager un peu plus que lui dedans durant les premières montées de course. Dans la dernière montée, j’avais retrouvé toute ma confiance, même un peu trop. J’ai plongé à la corde à fond absolu. En prenant la banquette, l’Alfa a levé d’un mètre. J’ai été un peu secoué quand elle est retombée… L’alfa rouge, la mienne, contre l’Alfa blanche, la sienne, c’était un duel que les spectateurs attendaient à chaque course cette année-là.

    A suivre ….

    NOTE MODIFIEE LE 13 AOÛT 2015

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    A la même époque, lors d’une vraie course de côte http://bit.ly/1bddtrb

     

    Éric, Ronnie et les autres sur une autre course de côte http://bit.ly/1muWeWR

     

    Un roman policier sur fond de rallye dont Éric est un des héros http://bit.ly/1jJxj4l

     

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    Thierry Le Bras

  • HISTOIRE D'UN PARTENARIAT

    KER Étel et Vivia, 2 entreprises qui ont grandi ensemble

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     L'histoire d'un sponsoring gagnant - gagnant entre des entreorises et des pilotes. 

    La Biscuiterie Ker Étel fait partie des sponsors historiques du Team Vivia. Quelques jours avant les 24 Heures du Mans, son président, Stéphane Paulin, expliqua l’origine de ce long partenariat au jeune journaliste Sébastien Ménier.

    Stéphane Paulin, le président du conseil d’administration de la Biscuiterie Ker Étel, fit la connaissance d’Éric Trélor lorsqu’ils étaient en sixième au collège Henri Vallon, rue Anatole France à Lanester. Fils d’un boulanger pâtisser, Stéphane créa son entreprise de biscuiterie avec son père en 1974. Il devint très vite sponsor d’Éric.

     

    Un partenariat de longue date

     

    A défaut de pouvoir dépenser des fortunes pour sa communication, un patron astucieux cherchera des solutions originales. Stéphane adhéra à une idée sympathique pour donner un maximum de visbilité à son entreprise.

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    - Éric a débuté comme pilote en rallye au volant d’une Alfa 2000 GTV avec Mikaël Mermant comme navigateur en mai 1976, raconta-t-il au journaliste  Sébastien Ménier avec qui il buvait un café au Bistrot des Jacobins le lundi matin précédant l’épreuve mancelle. J’ai passé mon premier contrat de sponsoring avec eux. Je leur ai donné 1.500 francs et je me suis occupé de nourrir le pilote, le co-pilote et les deux copains qui s’occupaient de leur assistance tout le week-end. A l’époque, nous nous contentions de sandwichs et d’un ragoût réchauffé sur le camping gaz dans le fourgon J9. En contrepartie, ils ont collé un panneau des crêpes et galettes Ker Étel sur la voiture. En plus, j'ai distribué gratuitement des échantillons de nos crêpes et de nos galettes aux spectateurs qui arrivaient voir les épreuves spéciales. Pendant ce temps-là, ma compagne mettait des prospectus sous les essuie-glaces des voitures des spectateurs. Puis nous avons perfectionné le système. Le week-end de l’épreuve, Ker Étel prenait un pavé de pub dans le quotidien régional du coin et faisait diffuser des annonces à la sono du circuit. Nous avons commencé à exposer la voiture dans des galeries marchandes entre les courses et à faire gagner des posters aux gamins. Nous avons répété l’opération sur presque toutes les courses auxquelles participait Éric pendant trois ans. En 1978, Éric a remplacé l’Alfa par une Vivia 1600 groupe 3, le premier modèle de la marque. Nous avons poursuivi notre sponsoring. Ces actions nous ont bien aidés à nous faire connaître du public. Après, nous avons grandi avec Vivia et son écurie en adaptant nos actions et nos programmes de communication à nos croissances parallèles.

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    Un partenariat évolutif

    « Maintenant, nous travaillons vraiment à une autre échelle, pousuit le président de Ker Etel. Mais le but reste le même. Nous sommes référencés dans toutes les centrales d’achat des grandes surfaces. Mais il faut que le public nous connaisse. C’est lui qui fournit l’acheteur final dont nous voulons qu’il aille vers Ker Étel plutôt que vers une autre marque quand il remplit son caddie et s’arrête devant les gondoles où sont nos produits. Nous continuons à utiliser deux sports comme vecteurs de communication, la compétition automobile et la course au large. Avec Vivia en plus, nous sommes voisins. Ils sont à Kervignac, nous sommes à Étel. Nous sommes fiers de montrer que des Morbihannais progressent et réussissent ensemble. Et comme les Bretons sont les meilleurs marins du monde, nous soutenons deux skippers. Un professionnel de haut niveau qui s’est illustré sur les sept mers du globe, le Lanestérien André Lebreton, et un amateur éclairé, le Lorientais Stéphane Larivière, qui est par ailleurs le principal associé d’Éric et de David quand il ne barre pas son bateau.

    - En fait, c’est une vieille histoire d’amitié qui s’est poursuivie dans les affaires, commenta Romain, le cameraman de Sébastien.

    - Tout à fait, approuva le président de Ker Étel. La course automobile et la voile comptent beaucoup d’histoires d’amitiés. Tu te fais plus de vrais amis sur les circuits et sur les pontons que dans les bistrots. Tu verras quand tu auras mon âge que les vieux copains que tu fréquenteras encore, ce seront ceux avec qui tu as partagé des trucs autour d’activités fortes, pas ceux avec qui tu as pris une ronflée en boite de nuit.

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    Une fidélisation des clients

    Aux 24 Heures du Mans, la Biscuiterie Ker Étel assure toujours la logistique du Team Vivia au niveau de la fourniture des repas de l’équipe et de ses invités. Il s’agit là de l’une des clauses du partenariat entre les deux sociétés. Mais que les futurs convives du Team Vivia sur le circuit de la Sarthe se rassurent. Ils ne dégusteront pas que des crêpes morbihannaises et des galettes au beurre – au demeurant excellentes – au réceptif Vivia.. Si la Biscuiterie Ker Étel utilise l’opportunité d’offrir un échantillon de ses produits à chaque convive, elle prévoit des menus variés qui satisfont tous ses hôtes !

    - Les actions impliquant les partenaires au coeur d'une manifestation sportive offrent  quelque chose que rien, pas même la télévision, ne peut apporter, conclut Stéphane. Le but est que les clients, les employés, les fournisseurs, deviennent des supporters des skippers et des pilotes qui portent nos couleurs. Le jour où ils ne disent plus la Vivia est en tête, mais nous sommes en tête, c'est gagné. Un lien affectif s'est établi. Nous avons créé une fidélité que nos concurrents auront du mal à contrer. Même si la course ne se passe pas comme espéré, ce n'est pas grave. Ils se sentent  intégrés à notre  entreprise. Ils font partie de notre équipe. Ils nous resteront fidèles.

    Vous venez de lire une fiction !

    Les personnages qui intervienent sont tous des acteurs de romans et nouvelles écrits par Thierry Le Bras.

    De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas. Les partenariats liés au sport sont productifs. Ils véhiculent des valeurs positives. Une bonne communication repose sur l'écriture d'une belle  histoire qui séduira le public visé. L'association d'entreprises à des sportifs répond à cette finalité et diverses solutions se révèlent compatibles avec les contraintes de budget.

     Le contexte de l'histoire prise en exemple est issu des premières pages de "Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans", un roman policier de Thierry Le Bras.

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     Ce roman est bien sûr présenté sur Circuit Mortel : http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/05/25/romans-recits-fictions-et-sport-automobile.html

     Et oui, je n'alais pas manquer l'occasion de faire un peu de u pour un de mes romans quand même !

    Si cette histoire vous donne des idées pour votre communication, c'est à dire la construction de l'histoire qui vous fera vendre plus, n 'hésitez pas à me contacter. Je me réjouis par avance de décliner votre success-story au rythme de la compétition sportive ou d'autres solutions originales, humour, gourmandise, biographie., histoire racontée sur les réseaux sociaux... Vous pouvez me joindre par mail : thierrylebras@wanadoo.fr . Je vous répondrai très rapidement.

    NOTE MODIFIÉE LE 8 JUIN 2014

    Interviewé par Le Pilote Auto  http://www.le-pilote-automobile.com/2014/12/04/un-polar-aux-epices-de-24-heures-du-mans/

    Une montre Baume et Mercier pour célébrer le titre mondial de la Cobra en 1965 http://bit.ly/1LT9YKl

     

    Dérapages, passages dans les bacs à graviers et autres figures acrobatiques sur la piste du Mans  http://bit.ly/1JsIT0Q

     

    Quand  Françoise Sagan contribuait au prestige de Rolls Royce, Jaguar, Ferrari…  http://bit.ly/1IG7PSz 

     

    Suivez-moi sur Twitter  https://twitter.com/ThierryLeBras2

     

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    http://www.facebook.com/thierry.lebras.18

    Thierry Le Bras