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  • YOANN BONATO ET LE CHALLENGE CORSE

    medium_YOANN_BONATO_7.jpgVainqueur de la catégorie R2 du Citroën C2 Junior Expérience et meilleur ‘rookie’ du Championnat Junior de la FIA en Finlande puis en Allemagne, Yoann Bonato participera au prochain Rallye de France – Tour de Corse.

    En partenariat avec PH Sport et BFGoodrich, la FFSA a cette fois décidé (quelques jours après la Catalogne qu’il disputera à nouveau sur une C2 R2) de lui confier une C2 Super 1600.

    Le modèle le plus sportif de la gamme Citroën C2 permettra ainsi au pilote des Deux Alpes d’affronter ponctuellement les candidats au titre de Champion Junior de la FIA 2007 armes égales !

    Que représente pour vous le fait d’avoir participé aux Rallyes de Finlande et d’Allemagne, et de disputer prochainement ceux d’Espagne et de Corse ?
    « La Finlande, c’est par excellence l’épreuve mythique. Celle où, quand on est pilote de rallye, il faut être au moins une fois dans sa carrière ! J’y ai pris un énorme plaisir. L’Allemagne, c’est le rallye sur asphalte qui ressemble le moins aux autres rallyes sur asphalte… Rouler là-bas est vraiment très compliqué et demande une concentration énorme pour éviter les millions de pièges qui vous tendent les bras. Puisque je ne connais pas le Catalogne, même en spectateur, je n’ai donc pas franchement d’avis. Par contre, le Tour de Corse est un super beau rallye. Moins sinueux qu’on ne l’imagine. J’ai adoré l’an passé déjà lors de ma première expérience mondiale, déjà initiée par la FFSA… »

    Quel bilan tirez-vous de vos deux premières participations mondiales en 2007 ?
    « Le challenge était très difficile à relever parce que je n’avais absolument pas le droit à l’erreur ! Mais c’était aussi très motivant, dans le cadre du C2 Junior Expérience et de la catégorie R2, d’être confronté à des pilotes étrangers. Nous avons réussi à gagner la catégorie R2 en Finlande alors que je découvrais la C2 R2 et que je renouais avec la terre après une dernière expérience remontant à plus de trois ans…Puis, nous l’avons de nouveau emporté en Allemagne sur l’asphalte, paradoxalement dans des conditions un peu plus difficiles… Mais surtout, j’ai appris beaucoup de choses lors de ces deux rallyes. Maintenant, j’espère que j’en apprendrai encore plein d’autres lors des deux prochains ! »

    Dans quel état d’esprit, abordez-vous votre prochaine échéance, le rallye de Catalogne ?
    « De la même façon que pour les deux autres : il faudra soigner les reconnaissances de manière à disposer de notes qui me permettent de me ‘lâcher’ petit à petit au fil du rallye ! Partant de là, j’espère être en mesure de réaliser des chronos sympas et de viser à nouveau la victoire en R2. »

    La FFSA, PH Sport et BFGoodrich ont dernièrement décidé de vous confier les commandes d’une Citroën C2 Super 1600 en Corse. Comment avez-vous réagi à cette nouvelle ?
    « J’étais déjà super content quand ils m’ont appris que je participerai au Rallye de Catalogne. Alors quand ils m’ont dit que je roulerai aussi en Corse, et ce coup-ci sur une C2 Super 1600, c’est devenu tellement énorme que j’ai cru qu’ils plaisantaient… C’est carrément géant ! J’aimerais aussi pouvoir renvoyer ce bonheur aux dirigeants et acteurs de la FFSA. C’est quand même extra qu’une Fédération s’investisse pour la promotion des nouvelles générations de pilotes. »

    Comment allez-vous appréhender ce nouveau challenge ?
    « Dans un premier temps, il sera nécessaire que je m’adapte à la Super 1600. J’espère que cela me prendra le moins de spéciales possible et que je pourrai gravir rapidement cette marche dans ma progression pour ensuite pouvoir me battre avec les pilotes de pointe du Championnat Junior de la FIA. Il faut juste que je pense que pour ne pas me brûler les ailes, il ne faudra pas que je brûle les étapes ! »

    D’après un communiqué de la FFSA
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    Pour tout savoir sur Yoann Bonato et Benjamin Boulloud, rendez sur leur site :
    http://perso.orange.fr/yoann.bonato/accueil.htm __

    La course automobile nous offre parfois des scénarii pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • FORMULE LIBRE

    medium_FORMULE_LIBRE.2.jpg
    Elle est rouge mais ce n’est pas une Ferrari…

    Nous sommes au milieu des seventies (1974 ou 1975).

    Une curieuse petite monoplace fait son apparition en course de côte. Châssis de kart, moteur de moto 750 cm3, carrosserie et aileron fabriqués par son constructeur-pilote, cette petite bombe vrombit rageusement sur le bitume.

    Les temps sont impressionnants, surtout lorsqu’on considère qu’il s’agit d’une machine artisanale développée par un pilote passionné qui n’a pas les moyens de s’offrir une Formule 2.

    Cette voiture ne recevrait sans doute plus l’autorisation de courir aujourd’hui. Les temps changent. Les normes de sécurité deviennent plus sévères. Or, mieux vaut ne pas envisager une sortie de piste entre les talus ou contre un rail avec cette monoplace.

    Si un Internaute en sait plus sur cette sympathique petite voiture ou/et son pilote (je me rappelle qu’il attaquait très fort, possédait un gros cœur, mais je ne retrouve pas son nom), qu’il n’hésite pas à laisser ses commentaires.

    La course auto reste une histoire de passionnés, qu’elle se dispute au volant de voitures prestigieuses ou de machines artisanales. Tout le monde a une place dans la fête.
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    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • QUELLE IMAGE POUR ALONSO APRÈS LE STEPNEY GATE ?

    medium_VIGNETTE_RENAULT_F1.5.jpgVéritable Dieu vivant pour ses fans qui le remercient de ses révélations dans le Stepney Gate, Alonso a-t-il amélioré ou détérioré son image auprès du public ?


    Sur les sites et forums érigés ou transformés à sa gloire, ses supportrices et supporters lui crient tout leur amour. Auprès d’eux, il restera toujours la Divinité qui irradie leurs week-ends de F1.

    Mais qu’en est-il en dehors des fan-clubs du pilote espagnol ?

    La réponse semble plus nuancée.

    Sur www.auto.365.com , un sondage a été mis en place. La question est simple : que pensez-vous de l’attitude d’Alonso dans l’affaire d’espionnage ? A 18 heures le 19 septembre, les réponses se répartissaient comme suit :

    * Scandaleux, la FIA devait le sanctionner : 13,14%

    * McLaren devait le punir sévèrement : 4,01%

    * Les 2 réponses ci-dessus : 53,37%

    * Il a raison, tout est bon pour quitter McLaren : 7,69%

    * Il a raison d’utiliser des infos qu’il n’a pas volées : 11,22%

    * Les deux raisons ci-dessus : 10,58%

    Une grande majorité des votants n’approuvent donc pas l’immunité accordée au pilote coupable de manœuvres discutables.

    Si la décision clémente du Conseil mondial peut se comprendre en ce qui concerne Lewis Hamilton qui n’a pas triché sciemment (rien ne prouve en effet son implication ni celle de Ron Dennis et je crois qu’il reste possible de faire confiance à Alonso sur un point, sa volonté de nuire à son équipe et à son rival interne pour le titre. Nul doute que s’il avait détenu l’ombre d’un indice impliquant Lewis Hamilton ou Ron Dennis, Alonso l’aurait communiqué à la FIA et au monde entier), Alonso a bénéficié d’un avantage aussi stupéfiant qu’inéquitable et sans précédent. Le Super-cadeau de la FIA correspond à peu près à ce qu’accorderait les Fédérations de cyclisme et d’athlétisme en accordant à des athlètes dopés une impunité fondée sur le fait qu’elles ne mesurent pas l’importance du dopage dans leurs performances. La majorité des votants n’approuvent pas l’ampleur de l’impunité. Sans doute auraient-ils mieux accepté que la FIA se contente de ne pas lui retirer sa super-licence.

    De nombreux médias sont restés réservés dans le commentaire de la décision. Si sur les blogs et les forums, les passions se sont inévitablement déchaînées, la presse officielle, pour sa part, s’est montrée beaucoup plus nuancée et circonspecte. Par devoir d’objectivité ? Sans doute, mais pas seulement. Par simple intérêt économique aussi. Les médias ne vivent pas de leurs lecteurs ou auditeurs mais de la publicité. Or, toutes les écuries ont comme actionnaires, motoristes, sponsors ou partenaires des groupes qu’aucun patron de presse n’a envie de se mettre à dos. Les journalistes trop engagés en faveur de telle ou telle partie se font immédiatement rappeler à l’ordre. Les rédacteurs en chef et les directeurs de rédactions savent qu’il ne faut pas placer dans le rédactionnel des bombes qui explosent à la figure des régies publicitaires. C’est une question de responsabilité, tout simplement. Des emplois et des niveaux de salaires en dépendent. Voilà des arguments de poids pour apaiser les passions de certains journalistes !

    Certains commentateurs ont tout de même souligné que le Conseil avait calqué son raisonnement sur ce que pratique la justice italienne avec les mafieux repentis. Tout le monde n’aime pas les tricheurs. Et les dénonciateurs n’apparaissent généralement pas sympathiques.

    Rien d’étonnant donc à ce que l’immunité accordée à Alonso crée un malaise, sauf bien sûr au sein de ses supporters les plus inconditionnels.

    Ex et très probablement futur pilote Renault, Alonso a toujours bénéficié d’un statut privilégié dans l’Hexagone où beaucoup l’ont assimilé à un pilote Français. Un journal allemand se montre moins policé que ses confrères français.

    The Bild (édition du 17 septembre) dénonce sévèrement l’attitude du petit toro des Asturies.

    « C'est lui que l'on appelle champion du monde " titre le journal allemand. Le quotidien sollicite clairement que l'écurie McLaren-Mercedes résilie son contrat sur le champs. La FIA a sanctionné l'équipe de l'Espagnol parce qu'il avait assuré que les pilotes >>"connaissaient les informations confidentielles provenant de Ferrari".

    Le périodique traite le pilote espagnol Fernando Alonso "d'escroc et de maître chanteur" et "exige que McLaren-Mercedes l'expulse de ses rangs".

    "Et quoi encore, il va être récompensé une autre fois par un titre de champion du monde?" intitule The Bild. Le texte ajoute : " Alonso n'a pas sa place chez les Flèches d'argents".

    La note commence avec un Gros titre "Ca Suffit Maintenant !" et affirme que l'Espagnol "était détenteur d'informations secrètes sur Ferrari comme le démontrent ses courriers électroniques". >"Alonso a utilisé le chantage sur Mercedes pour être libre de son contrat. " Il n'agit en aucune façon comme un véritable champion. Mercedes doit maintenant intervenir avec dureté".

    Triple Champion du monde de Formule 1, Niki Lauda se montre aussi fort critique envers le pilote McLaren. Dans une interview pour le site Internet F1 Total, il affirme que Fernando Alonso est pire qu’Alain Prost sur les questions politiques au sein d’une équipe. " Les pilotes sont des égoïstes, le plus important est d’être le meilleur sur la piste, déclare l’Autrichien. D’autre part certains pilotes sont en marge de leur équipe pour renforcer leur position . " Alain Prost était pas terrible en politique. Mais Alonso est encore plus mauvais. »

    Que restera-t-il de cette affaire ?

    Nul doute que les conseillers d’Alonso vont hurler au complot mondial et généralisé. Les supporters les plus acharnés de l’Espagnol vont prendre d’assaut les rubriques des lecteurs de la presse écrite, les blogs et les forums pour lui hurler tout leur soutien. Mais il s’agit-là de clients déjà acquis à sa cause…

    L’affaire produira-t-elle des conséquences sur la valeur publicitaire d’Alonso ? Que penseront les patrons de grandes équipes de son attitude et de sa « loyauté » à ses employeurs ?

    Réponse dans quelques mois.