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  • La Lancia Stratos, voiture passion

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    La Lancia Stratos, reine du rallye, s’illustra aussi en circuit.

    En 1976 par exemple, celle engagée par l’Écurie Aseptogyl de Bob Neyret pour Christine Dacremont et Lella Lombardi se classera 20ème au classement général des 24 Heures du Mans.

    Elle permit aux deux femmes de remporter la Coupe des dames. La photo ci-dessus représente la Stratos Aseptogyl au Mans Classic 2004.


    Vous avez des souvenirs liés à la Stratos ? Laissez vos commentaires !

    L'origine du projet

    En 1970, le groupe Fiat sait que la Fulvia avec son moteur 1600 cm3 placé à l’avant ne pourra pas résister éternellement aux Alpine et aux Porsche. Ses dirigeants décident donc de créer une voiture destinée à devenir l’arme absolue en rallye. C’est dans ce contexte que le premier prototype de la Stratos apparaît au Salon de Turin 1970.

    Moteur central, roues proches des extrémités, la Stratos n’est pas vraiment belle malgré les efforts du carrossier Bertone. Qu’importe, elle sera diablement efficace. Depuis 1969, Ferrari a intégré le groupe Fiat. Pas besoins d’aller chercher plus loin pour trouver le propulseur de la nouvelle arme italienne. Ce sera le moteur de la Dino.

    La Stratos débute sa carrière sportive en 1973. Sandro Munari gagne le Rallye d’Espagne à son volant. Cette année-là, Alpine remportera le titre mondial. Mais Lancia fourbit ses armes !

    Née pour la victoire

    Alpine n’a pas su faire évoluer son A 310 et la Berlinette arrive en fin de développement avec son moteur 1800. Porsche a commis l’erreur de ne pas écouter Gérard Larrousse et d’abandonner la 914/6 dont l’architecture à moteur central et le moteur 2,7 litres auraient peut-être permis de riposter à la Stratos.

    Résultat, Lancia écrase la concurrence à partir de 1974. Ni les Escort, ni les 131 Abarth ni les Toyota Célica ne sont en mesure de résister au monstre italien.

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    Lancia remporte les titres mondiaux 1974, 1975 et 1976. Et si la série s’arrête en 1977, c’est surtout parce que le groupe Fiat met la Stratos en pré-retraite afin de promouvoir la 131 Abarth qui lui semble plus proche de « l’image produit » vendue au grand public.

    La Statos remporte encore de belles victoires, par exemple le Monte Carlo 1979. Une course incroyable, une nuit de folie, un exploit de Bernard Darniche qui, retardé par la stupidité des spectateurs, remonte peu à peu sur la Ford qui a profité de ses avatars et rentre à Monaco en triomphateur. Elle reste une voiture mythique dont les apparitions dans les courses de VHC enchantent les passionnés.

    Pour les techniciens, nous rappellerons les caractéristiques de la version groupe 4 officielle de 1977 :
    * Moteur Dino Ferrari 6 cylindres en V à 65° disposé transversalement en AV des roues AR ; 2.418 cm3 (92,5 x 60) ; 270 ch à 8.500 tr/mn (les dernières versions atteindront 300, puis 360 ch) ; distribution : 4 ACT (2 par rangée de cylindres) ; BV 5 à crabots et différentiel autobloquant ZF . poids : 920 kg

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    Thierry Le Bras

  • LA FIA FLINGUE FERRARI

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    Les vrais perdants du Stepney Gate, ce sont la Scuderia et ses pilotes, trahis par la FIA et vilipendés par les Adorateurs d’Alonso sur le Net

    Stupéfaction dans l’affaire McLaren – Ferrari ! La FIA a bien mis en ligne la retranscription des audiences du 13 septembre. Avec un luxe de détails de surcroît ! Notamment le système de freinage très efficace de la Ferrari avec ses deux maîtres cylindres à l’arrière, reliés par un ressort afin de retarder la décélération. Ce faisant, la FIA rend publiques quelques précieux secrets de Ferrari. Les autres patrons d’écuries se frottent les mains.

    La divulgation pourrait passer pour accidentelle, la mise en ligne et l’envoi à la presse d’un document non protégé dont certains passages auraient dû être masqués. Simple négligence ou vengeance sournoise contre une écurie – la Scuderia - qui a maintenu son action alors que les hommes forts du F1 – show faisaient pression pour qu’un arrangement intervienne entre les écuries rivales ? Cette allusion à la pression provient d’un article d’Anne Giuntini, la plus grands supportrice d’Alonso dans la presse écrite, une femme qui ne saurait être suspectée de favoriser Ferrari dans ses commentaires. Chacun se fera son opinion sur les buts poursuivis par la FIA…

    Dans un précédent article « Pour comprendre la décision du Conseil mondial » (cf. les archives récentes du blog) , j’exposais comment la FIA avait inventé une notion juridique, la culpabilité sans responsabilité, pour sauver McLaren au mois de juillet dernier. J’expliquais aussi à quel point la décision du 13 septembre était clémente envers McLaren et ses pilotes, tout au moins Alonso et De La Rosa.

    Les derniers événements viennent conforter cette thèse.

    D’abord, McLaren ne fait pas appel. Le conseil d’administration ne considère pas la firme comme innocente. Sinon, il aurait tout fait pour ne pas supporter la sanction financière des 100 M$ prise à son encontre. Mais Ron et ses associés ont pris conscience du risque d’un appel et compris l’authentique miracle qui protégeait ses pilotes espagnols et l’écurie. Car victime des agissements de deux pilotes et d’un ingénieur indélicats, McLaren échappe au pire, l’interdiction de courir. Je reste persuadé que Ron Dennis fut lui-même victime des agissements de ses employés de luxe. Plusieurs décennies de probité ne s’oublient pas aussi facilement. Ron a déjà affronté des situations de concurrence aussi fortes qu’en 2007 sans franchir la ligne jaune. Pourquoi l’aurait-il fait en cette année ? Ce n’est pas crédible. Mais il sait qu’un patron est responsable des malversations commises par ses employés dans l’exercice de leurs fonctions et il estime lui-même la décision du Conseil mondial bien peu sévère.

    D’autre part, la Cour d’Arbitrage Américaine a rendu une décision contre un autre sportif de haut niveau la semaine dernière. Ici, pas de méthodes parallèles à celles utilisées avec les mafieux repentis. Pas d’immunité a priori pour les tricheurs. L’Américain Landis a été formellement déchu de son titre de vainqueur de La Grande Boucle 2006 et suspendu pour deux ans. Deux ans ! la fin d’une carrière.

    Quelle différence avec le sort réservé à Alonso et De La Rosa !

    Par le passé, de jeunes pilotes amateurs furent suspendus six mois pour avoir fumé du cannabis. Pas les jours de course, mais simplement parce qu’il restait quelques traces montrant qu’ils avaient fumé un joint plusieurs jours auparavant. Ils n’en avaient tiré aucun bénéfice dans la pratique de leur sport et payèrent au prix fort des erreurs de jeunesse commises dans l’euphorie d’une soirée festive.

    Ils ne suscitaient pas de phénomène quasi-religieux autour d’eux, il est vrai. La foudre s’abattit donc sur eux.

    <Dans la McLo Benz,
    Le temps passe…


    Alonso peut rouler tranquille. Sa chance légendaire ne l’abandonne pas. Sur le net, ses fans lui crient toujours leur amour, que dis-je leur immense foi en lui. Pire, les évangélistes les plus dévoués à sa cause oublient toute décence au point d’oser critiquer Ferrari. Empêcheuse de tricher en rond, la Scuderia commit, il est vrai, un grand crime de lèse-SAS et mérite d’être brûlée publiquement sur le bûcher des adorateurs d’un adversaire.

    Pendant ce temps qui passe dans la McLo-Benz, une question essentielle passe totalement inaperçue. Un sportif de haut niveau a-t-il le droit de tricher impunément ?

    De la réponse à cette question dépend la morale de notre société. La FIA apporte un premier élément de réponse. Elle se prononce pour l’affirmative en ce qui concerne deux pilotes. Que décideront le public et les patrons d’écuries ?

    Pour l’heure, convaincu d’avoir sciemment triché en utilisant des informations obtenues illégalement, Alonso garde tous ses points au championnat des pilotes. Et comme le patron des Gris, Ron Dennis est un homme d’une intégrité remarquable – n’oublions pas que rien, absolument rien, n’a été prouvé contre Ron Dennis et Lewis Hamilton - , il procurera au pilote espagnol un matériel parfait jusqu’à la fin de la saison.

    La réalité dépasse parfois la fiction. Qui osera encore prétendre que le crime ne paye pas ?

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    La course automobile nous offre des scénarii pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • LA FERRARI DE MAGNUM

    medium_FERRARI_MAGNUM_2.jpgmedium_FERRARI_MAGNUM_1.jpgCelle qui partagea la vedette avec Tom Selleck dans la fameuse série télévisée fit aussi la joie des pilotes


    Voulez-vous devenir l’heureux propriétaire de la Ferrari de Magnum ? C’est possible en écoutant Nostalgie ces jours-ci.

    Si vous êtes le gagnant du jeu organisé par Nostalgie, vous éprouverez bientôt le bonheur intense de piloter une Ferrari 308 en tout point identique à celle qui donna des frissons à Magnum et des soucis à Higgins. Rien ne vous interdira bien sûr de partager votre joie avec une superbe créature digne de faire de la télévision…

    Le moteur 8 cylindres 32 soupapes de 2926 cm3 développe 255 cv. Il vous propulsera à 252 kilomètres heure (sur circuit) dans une admirable symphonie d’échappements et de soupapes en Vroaaaaarrrrrrrrr majeur.

    Car votre superbe machine ne s’est pas contentée d’un statut de star du petit écran. Elle brilla aussi sur les routes de rallye comme sur de nombreux circuits. Les photos ci-dessus, prises en 1982 et 1983, représentent la voiture du pilote mayennais « Panic ». Elle s’illustra dans les rallyes et les courses de côtes de l’Ouest de la France.

    En 1981 et 1982, la Ferrari 308 servit de voiture de fonction aux deux pilotes de la Scuderia, Didier Pironi et Gilles Villeneuve.

    De nombreuses anecdotes circulèrent sur l’utilisation qu’ils en firent. Je n’ai pas pu toutes les vérifier, mais compte tenu des personnalités des deux hommes, elles semblent fort vraisemblables.

    Il se dit par exemple qu’après une séance d’essais sur le Paul Ricard, Didier et Gilles partirent tourner sur le circuit avec leurs 308 et s’y livrèrent une course folle jusqu’à ce que le V 8 de la machine de Gilles rende l’âme dans un nuage de fumée blanche.

    J’ai aussi lu dans un magazine à l’époque qu’ils empruntèrent un jour un secteur d’autoroute dont la vitesse était limitée. Ils roulaient dans la même 308 entre l’usine de Maranello et un circuit sur lequel ils devaient mener des essais. L’autoroute était en travaux. Au péage, des carabinieri contrôlaient la vitesse moyenne des usagers en comparant l’heure d’entrée et celle de sortie avec le kilométrage parcouru. La Ferrari 308 de Didier et Gilles avait roulé à une moyenne de … 227 kilomètres heure. L’exploit valut aux deux pilotes un passage par le poste de police. La légende raconte qu’il aurait fallu une intervention personnelle du Commendatore pour les en faire sortir…

    Inutile toutefois d’imiter Didier et Gilles si vous devenez le propriétaire de la 308 offerte par Nostalgie. De nos jours, les forces de l’ordre ne plaisantent pas avec les excès de vitesse… En outre, réparer de telles voitures coûte cher lorsqu’on ne dispose pas des mécaniciens de la Scuderia.
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    Pour savoir comment gagner la Ferrari de Magnum, écoutez Nostalgie !
    Sauf erreur de ma part, la participation au jeu n’implique pas de travailler pour Higgins ni de nourrir Apollon et Zeus, ses dobermans.
    Davantage de précisions sur :
    http://www.nostalgie.fr/jeux/jeux_jeux.php?id=11800 _

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    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).