aux 12 Heures de Sebring
Pour sa première course avec Audi en endurance, Loïc Duval a confirmé tout le bien que le monde la course automobile pense de lui.
En sport automobile, l’humilité est la marque des meilleurs. Interviewé quelques jours avant les 12 Heures de Sebring par T. Villemant d’AUTOhebdo, Loïc soulignait l’humilité du Team Audi malgré son impressionnant palmarès.
Un état d’esprit qu’il partageait pleinement. « L’objectif du week-end, confirmait-il la veille de la course, c’est d’abord de bien m’intégrer, de faire une belle course et d’arriver au bout. Je ne cherche pas particulièrement à gagner, l’idée générale est plutôt d’amener les trois voitures aux trois premières places pour qu’Audi soit satisfait de son résultat et de ses pilotes. A titre personnel, j’aurai le temps de me fixer des objectifs de victoire un peu plus tard. »
L’esprit d’équipe
Loïc n’arrivait pas en terre inconnue chez Audi. Il y retrouvait deux amis connus au Japon, André Lotterer et Benoît Treluyer. Ces trois-là ont passé des vacances ensemble nonobstant les duels qu’ils se sont souvent livrés en course. « On s’apprécie beaucoup et cela a facilité mon intégration », explique-t-il. Pas de problème non plus avec ses deux équipiers sur la voiture N° 3, Romain Dumas et Timo Bernhardt, qualifiés de « plutôt cools ».
Le premier week-end de Loïc Duval en qualité de pilote Audi s’est bien passé. En début de course, l’Audi des futurs vainqueurs, celle des vétérans Kristensen - McNish - Capello avance son premier ravitaillement en plongeant dans les stands dès la sortie de la première voiture de sécurité. Celle sur laquelle court Loïc rentrera plus tard et se retrouvera distancée par la voiture sœur. En fin de course, un accrochage avec un retardataire lui fera perde du temps au stand. Mais l’Audi N°3 de Loïc se classe tout de même deuxième. « Il fallait que je fasse mon boulot et je crois l’avoir fait », résume le pilote. Un bon début. chez Audi pour le Chartrain qui avait refusé une proposition de Peugeot afin de conserver ses chances de rejoindre Audi, « le summum ».
Le coup d’œil dans le rétro
Un petit flash-back avec des Audi à l’honneur. Voici quelques photos que j’ai prises à Hockenheim les 31 juillet, 1er et 2 août 1981.
Une course de voitures de tourisme spécial faisait partie des épreuves organisées le même week-end que le Grand-Prix d’Allemagne de Formule 1.
Parmi les machines engagées, de nombreux coupés Audi. Ils se battirent contre des Ford Escort Cosworth, BMW 320…
Notons que parmi les concurrentes de Audi figuraient une Toyota Celica.
Toyota, une marque que Loïc connaît bien aussi, pour défendre ses intérêts en Championnat Super GT au Japon !
QUELQUES LIENS A SUIVRE :
Loïc Duval, vainqueur à Sebring en 2011
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/03/24/un-pilote-a-l-honneur-loic-duval.html
Les 12 Heures de Sebing 1970, avec Steve McQueen en haut de l’affiche !
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/03/24/908-contre-r15.html
Le blog de Sébastien Sarraude, auteur de nouvelles ainsi bientôt que de romans dans le monde de la course automobile et passionné de sport. Outre des informations sur ses textes, vous trouverez dans les notes récentes quelques photos qui vous rappelleront des souvenirs d’une autre époque : une BMW 535 production du Garage du Bac, une Formule Ford, une Golf GTI groupe 1 1977 (la mienne)…
Le blog de Loïc Duval
http://loic-sblog.over-blog.com
Question de vocabulaire. En pleine campagne présidentielle, chacun mesure chaque jour la sauvagerie du monde politique. Le combat électoral, c’est un ring de boxe, pire, une impitoyable bagarre de rue sans règles où tous les coups sont permis, surtout ceux en-dessous de la ceinture. Dans un tel contexte, nous en oublierions presque la violence du vocabulaire du sport, à savourer comme un bon petit plat. Une piqûre de rappel sur Polars, Sports et Légendes…
http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-question-de-vocabulaire-81262654.html
Thierry Le Bras