Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • F1, ESCALE A MONACO (3)

    JEUNES POUSSES

             La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

             Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

    (Suite du texte mis en ligne le 30/05/2006)

    SM : Le programme de Monaco comprenait bien sûr le Grand Prix de Formule 1, mais aussi d’autres courses, notamment celles de GP2 et .de Formule Renault 3,5 litres cette année. Ont-elles intéressé le public ?

    FV : Il faut l’espérer. Je pense que oui, car ces épreuves sont traditionnellement acharnées. Seul regret, l’accident de l’excellent Nicolas Lapierre. J’espère qu’il se remettra très vite. Tout le monde veut gagner à Monaco, encore plus qu’ailleurs. Cela implique d’ailleurs de temps en temps des frictions, des accrochages et des carambolages.

    SM : Cette volonté de gagner à tout prix est-elle justifiée dans les formules de promotion qui opposent de jeunes pilotes ? Une victoire à Monaco apporte-t-elle plus qu’une première place à Magny-Cours, Silverstone ou Hockenheim ?

    FV : A Monaco, les jeunes pilotes courent devant les représentants les plus importants du monde du sport automobile. Les plus gros sponsors sont là aussi. C’est l’occasion idéale de se mettre en valeur. D’où une pression énorme pour les jeunes pilotes et les incidents de course qui en découlent.

                Quand j’ai gagné en Formule 3 ici, j’ai eu l’occasion le soir même de discuter avec plusieurs patrons d’écurie, dont ceux qui m’ont engagé en F1 deux ans plus tard. Je pense qu’avant cette course, ils ne connaissaient même pas mon nom. En une heure, je suis passé du stade de parfait inconnu à celui de valeur à suivre.

    SM : Ton fils Aurélien court cette année en F3 Euroseries au sein du Team breton Brocéliande. Quand le vois-tu arriver en F1 ?

    FV : Aurélien a 20 ans. Il en veut. Il a un super coup de volant. Maintenant, la F1 est un sport cruel. Peu de places pour beaucoup d’appelés. Il faut trouver la bonne voiture au bon moment. Aurélien va terminer la saison de F3 Euroseries – pour l’instant, il a gagné 2 courses, ce qui est parfait - , faire une ou deux saisons de GP2, et s’il tient ses promesses, je m’efforcerai de l’aider à trouver un bon baquet en F1. Sinon, il faudra qu’il trouve une autre raison de vivre. Sans doute en continuant à courir dans d’autres disciplines. D’excellents pilotes se sont trouvés bloqués aux portes de la F1 alors qu’ils méritaient d’y accéder. Philippe Tranech et Yvonnick Le Squernach qui pilotent maintenant chez Vivia, l’un en proto et l’autre en GT, en sont des exemples. Tout comme Sébastien Bourdais qui prouve aux USA qu’il est un pilote remarquable. Je pense pour ma part qu’il n’a rien à envier à un Alonso et qu’il ne ferait qu’une bouchée d’un Fisichella ou d’un Montoya. Mais le monde de la F1 n’est pas toujours d’une logique rigoureuse. Ceci dit, en père persuadé du talent exceptionnel de son fils, j’y crois.

    SM : Tu joues en partenariat avec le d’avocats Éric Trélor - David Sarel et associés le rôle d’agent auprès du pilote de F1 Damien Brémant. Comptes-tu poursuivre cette mission une fois qu’Aurélien arrivera en F1 ?

    FV : A priori, oui. Damien a cinq ans de plus qu’Aurélien. Il est déjà en F1 et est entré cette année dans le Club des vainqueurs de Grands Prix. Ils ne seront pas concurrents d’entrée. Après, s’ils font tous les deux partie des candidats au titre, tant mieux !

    SM : Comptes-tu former un club des anciens Champions du monde de F1 pères de pilotes avec Keke Rosberg ?

    Rires

    FV : Je préférerais constituer avec Keke le Club des Champions du monde de F1 pères de pilotes Champions du monde. Si Nico devient Champion du monde, ce que je crois probable à moyen terme car c’est un garçon extraordinairement doué, et qu’Aurélien se montre aussi brillant que lui, c’est un club auquel je cotiserai avec grand plaisir.

    SM : En incluant Nicolas Prost, le fils d’Alain, qui court en actuellement en F3 espagnole.

    Moue dubitative

    FV : Alain fut un excellent pilote, je ne peux pas le nier. Mais je n’ai jamais accroché avec lui au plan humain. Alors, le retrouver au sein d’un club…

    SM : Tu as évoqué Philippe Tranech, qui a été accidenté à Spa durant la course des 1000 kilomètres. Comment va-t-il ?

    FV : Philippe se remet doucement. Il sortira de l’hôpital en début de semaine prochaine et entamera sa rééducation à Kerpape. Comme cela, il sera tout près des bases du Clan Vivia et se sentira entouré. Il devrait reprendre le volant en course dans trois mois. Ses blessures le priveront malheureusement des 24 Heures du Mans cette année.

    SM : Connaît-on la cause de l’accident ?

    FV : La faute de pilotage est écartée. La défaillance technique semble hautement improbable. Tout laisse penser à un attentat contre l’Écurie Vivia. Des ennemis nous menacent depuis le mois de décembre, c’est à dire depuis l’annonce de notre présence en force aux 24 Heures du Mans avec des Vivia prototypes et GT. Ils ont tort de s’acharner sur nous. Nous ne renoncerons pas. Les auteurs des attentats à notre encontre sont des lâches, des vermines méprisables, des minables qui se dissimulent en rampant derrière le paravent de l’anonymat de leurs menaces. Ils ne nous font pas peur. Nous les dévoilerons. Et en tout état de cause, nous allons renforcer les mesures de protection afin de les empêcher de nuire. Ils iront - ou pour certains retourneront – très vite derrière les barreaux. J’en suis convaincu.

    Pour tout savoir sur les attentats et menaces qu’évoquent Sébastien et Freddy, il faudra attendre le mois d’octobre 2006, date de sortie du troisième volet des Aventures de David Sarel. En attendant, Sébastien Ménier, Freddy Vivien et Daniéla Merle participent déjà aux premières aventures de David Sarel. Retrouvez les dans ses romans !

  • F1, ESCALE A MONACO (2)

    L’AFFAIRE DES DIAMANTS

             La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

             Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

    (Suite du texte mis en ligne le 23/05/2006)

    SM : Les téléspectateurs sont friands d’anecdotes savoureuses. Au Grand Prix de Monaco, la présence de people, de véritables stars les fait rêver, tout comme l’univers de luxe que symbolise la Principauté. J’aimerais donc que tu nous parles de cette ambiance.

    FV : Une histoire récente illustre parfaitement l’univers monégasque au moment du Grand Prix, ce curieux mélange de démesure, d’excentricité et de fête qui fait rêver le public et enchante tous les participants.

                En 2003, l’Écurie Jaguar signe un accord de partenariat avec Steinmetz, réputé comme étant le joaillier qui crée les diamants les plus fins du monde.

    SM : L’image prestigieuse de Jaguar semble en effet parfaitement s’accorder avec celle d’un grand joaillier.

    FV : Pour célébrer cet accord et lui donner une belle dimension médiatique, Steinmetz crée deux diamants roses de 59,6 carats chacun destinés à être incrustés sur les capots des Jaguar au Grand Prix de Monaco. Toute la presse s’empare de l’événement. Chaque pièce vaut 250.000 £, ce qui fait dire à Mark Webber, pilote Jaguar à cette époque, qu’à Monaco, la sortie de piste coûtera encore plus cher qu’ailleurs.

    SM : Une somme impressionnante. Quelle taille représentaient ces pièces ?

    FV : Environ celle d’un bouton de chemise. Un détail qui présente son importance. Car dès le premier tour, Klien sort et tape le rail. Il abandonne sa monoplace à Mirabeau. Lorsqu’elle est ramenée au stand après la course, le diamant a disparu. Personne ne le trouvera non plus sur les lieux du choc. A-t-il roulé dans une bouche d’égout ? Fut-il volé par une pie attirée par son incomparable éclat ? Fait-il le bonheur de quelqu’un qui l’aura trouvé par hasard et s’en sera servi comme d’un billet de loto gagnant ? Mystère.

    SM : Les diamants sont éternels. Il réapparaîtra un jour, là où personne ne l’attendra.

    FV :Le plus drôle est que cette année-là, la Jaguar de Klien était peinte aux couleurs du film « Ocean’s 12 » dont le scénario raconte justement une histoire de vol de diamants !

    SM : Les diamants sont les meilleurs amis des femmes, si on en croit Marylin Monroe, mais sûrement pas des voitures. De quoi décourager les sponsors d’orner les monoplaces de bijoux.

    FV : Plus ou moins. Car l’année suivante, un joaillier a créé pour Kimi Räikkönnen et Juan-Pablo Montoya des casques sur lesquels leurs prénoms apparaissaient sertis de diamants.

    SM : La leçon avait porté ses fruits. Les diamants étaient plus abrités.

    FV : Oui. A condition bien sûr que Juan-Pablo Montoya ne perde pas la tête… D’ailleurs cette année, ce fut sur les volants des deux McLaren que le joaillier décida d’incruster ses diamants.

    SM : Pour rester dans le domaine du luxe, que penser de la nouvelle perle de Shumacher en Principauté ?

    FV : Absolument inacceptable. A mon sens, Schumacher aurait dû être exclu du Grand Prix de Monaco puis suspendu au moins jusqu’au Grand Prix de France à Magny Cours. Comme je le prévoyais, Schumi disjoncte et se comporte comme un voyou sur la piste dès qu’il ne domine plus. Samedi dernier, il essaie de faire perdre du temps à Alonso dans son tour le plus rapide afin de fausser les qualifications et de le faire rétrograder sur la grille. Personne ne croira qu’un pilote du talent de Schumi ait vraiment raté son freinage et calé. Après les précédents qui l’ont opposé à Damon Hill et à Jacques Villeneuve, il est navrant de constater qu’il n’ a toujours pas changé. C’est pour cette raison qu’à mon sens Schumacher n’a pas sa place dans la galerie des seigneurs du sport auto malgré son palmarès exceptionnel. Je ne veux pas parler de moi et m’inclure dans des comparatifs, mais j’affirme que jamais un Juan Manuel Fangio, un Stirling Moss, un Jim Clark, un Jackie Stewart ou un Ayrton Senna ne se serait comporté comme Schumacher.

    Sébastien Ménier, Freddy Vivien et Daniéla Merle participent aux aventures de David Sarel. Retrouvez les dans ses romans !

  • F1, ESCALE A MONACO

             La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

             Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

    SM : Freddy, tu as gagné plusieurs fois à Monaco. Est-ce que cette course représente quelque chose de particulier par rapport aux autres ?

    FV : Monaco est un Grand Prix incomparable, pour plusieurs raisons. Pour nous Français, c’est un peu un second Grand Prix à domicile. Comme de nombreux pilotes résident à Monaco, les deux tiers du plateau considèrent d’ailleurs qu’ils courent à la maison.

    SM : L’événement mondain ne nuit-il pas à la course ?

    FV : Monaco présente en effet cette double particularité d’être à la fois une des courses automobiles les plus célèbres du monde et- un lieu où la haute société aime se montrer. En outre, Monaco se court à l’époque du Festival de Cannes. Pour ma part, je ressentais d’autant plus cette particularité qu’à plusieurs reprises, mon épouse Daniéla qui est comédienne, était au Festival pour présenter un film pendant que j’effectuais les essais du GP. Mais attention, événement mondain ou pas, c’est un circuit très difficile. A Monaco, les pilotes roulent à quelques centimètres, souvent même quelques millimètres des rails. Le tracé procure des impressions que tu ne trouves nulle part ailleurs. La moindre erreur se paye cash. Celui qui gagne Monaco a géré un week-end absolument parfait. C’est à cause de cette difficulté extrême que tu vois au palmarès quelques pilotes qui ne disposaient pas des meilleures voitures du plateau mais dont le coup de volant méritait la plus belle reconnaissance.

    SM : Par exemple ?

    FV : Je pense notamment à Jean-Pierre Beltoise qui remporte la course sous la pluie en 1972 au volant d’une BRM et à Olivier Panis qui gagne en 1996, également sous la pluie, avec une Ligier.

    SM : A l’inverse, certains grands noms manquent-ils au palmarès de la course ?

    FV : Au moins deux. Jim Calrk d’abord, à qui Monaco n’a jamais réussi alors qu’il fait partie des plus grands pilotes de l’histoire de la F1. Et Didier Pironi, lui aussi un des plus grands pilotes de tous les temps, qui méritait de gagner en 1980 et en 1982 mais qui, les deux fois, fut trahi par la technique.

    SM : As-tu une anecdote particulière à nous raconter sur Monaco ?

    FV : Je commencerai par une anecdote étrangère à la compétition. Une année, je gagne le Grand Prix au volant de ma Priceley. Daniéla qui était à Cannes, avait quitté le Festival le dimanche matin pour me rejoindre à Monaco. En attendant son taxi devant le Carlton, elle pose ses bagages et signe quelques autographes à des fans. Lorsqu’il partent, elle se rend compte que ses bagages ont disparu. Plus rien. Heureusement encore qu’elle avait ses papiers et sa carte de crédit dans son sac à main…

    SM : Il y a décidément des voleurs partout, même dans les lieux les plus réputés.

    FV : Dans le cas des vedettes du show-bizz, les voleurs sont souvent des fans qui veulent à tout prix posséder des objets ayant appartenu à la star qu’ils vénèrent. Souvent, nos poubelles ont été vidées par des admirateurs fétichistes. Nous avons même appris qu’une petite culotte de Daniéla trouvée dans notre poubelle a été revendue 5.000 Francs en 1987.

    SM : Incroyable !

    FV : Mais vrai. Pour en revenir au week-end que j’évoquais, Daniéla arrive tout de même au circuit en fin de matinée et assiste à la course depuis notre stand. Comme je gagne, nous sommes invités au dîner de gala avec la famille princière. Mais les robes de soirée de Daniéla étaient dans les bagages qui lui ont été volés. Elle n’avait pas d’autres vêtements que l’ensemble en toile sportswear qu’elle portait depuis le matin. Une tenue décontractée, parfaite pour assister à la course, mais déplacée pour un dîner de gala. D’autant que nous savions par expérience, comme j’avais déjà gagné à Monaco, que le vainqueur et son épouse sont placés à la table d’honneur avec la famille princière.

    SM : Comment Daniéla a-t-elle fait ?

    FV : Système D. Nous avons demandé au patron de l’hôtel où j’étais descendu de nous aider. Il a prêté une robe du soir appartenant à sa fille. Une des femmes de chambre était excellente couturière. Elle s’est occupée des retouches. La robe tombait parfaitement. Nous avons donné 10.000 Francs de pourboire à la femme de chambre qui a fait les retouches. Elle le méritait bien, d’autant qu’elle s’était montrée très gentille et n’avait rien demandé. Le soir, personne n’a remarqué que Daniéla portait une robe d’emprunt…

    Sébastien Ménier, Freddy Vivien et Daniéla Merle participent aux aventures de David Sarel. Retrouvez les dans ses romans !