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F1, ESCALE A MONACO (2)

L’AFFAIRE DES DIAMANTS

         La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

         Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

(Suite du texte mis en ligne le 23/05/2006)

SM : Les téléspectateurs sont friands d’anecdotes savoureuses. Au Grand Prix de Monaco, la présence de people, de véritables stars les fait rêver, tout comme l’univers de luxe que symbolise la Principauté. J’aimerais donc que tu nous parles de cette ambiance.

FV : Une histoire récente illustre parfaitement l’univers monégasque au moment du Grand Prix, ce curieux mélange de démesure, d’excentricité et de fête qui fait rêver le public et enchante tous les participants.

            En 2003, l’Écurie Jaguar signe un accord de partenariat avec Steinmetz, réputé comme étant le joaillier qui crée les diamants les plus fins du monde.

SM : L’image prestigieuse de Jaguar semble en effet parfaitement s’accorder avec celle d’un grand joaillier.

FV : Pour célébrer cet accord et lui donner une belle dimension médiatique, Steinmetz crée deux diamants roses de 59,6 carats chacun destinés à être incrustés sur les capots des Jaguar au Grand Prix de Monaco. Toute la presse s’empare de l’événement. Chaque pièce vaut 250.000 £, ce qui fait dire à Mark Webber, pilote Jaguar à cette époque, qu’à Monaco, la sortie de piste coûtera encore plus cher qu’ailleurs.

SM : Une somme impressionnante. Quelle taille représentaient ces pièces ?

FV : Environ celle d’un bouton de chemise. Un détail qui présente son importance. Car dès le premier tour, Klien sort et tape le rail. Il abandonne sa monoplace à Mirabeau. Lorsqu’elle est ramenée au stand après la course, le diamant a disparu. Personne ne le trouvera non plus sur les lieux du choc. A-t-il roulé dans une bouche d’égout ? Fut-il volé par une pie attirée par son incomparable éclat ? Fait-il le bonheur de quelqu’un qui l’aura trouvé par hasard et s’en sera servi comme d’un billet de loto gagnant ? Mystère.

SM : Les diamants sont éternels. Il réapparaîtra un jour, là où personne ne l’attendra.

FV :Le plus drôle est que cette année-là, la Jaguar de Klien était peinte aux couleurs du film « Ocean’s 12 » dont le scénario raconte justement une histoire de vol de diamants !

SM : Les diamants sont les meilleurs amis des femmes, si on en croit Marylin Monroe, mais sûrement pas des voitures. De quoi décourager les sponsors d’orner les monoplaces de bijoux.

FV : Plus ou moins. Car l’année suivante, un joaillier a créé pour Kimi Räikkönnen et Juan-Pablo Montoya des casques sur lesquels leurs prénoms apparaissaient sertis de diamants.

SM : La leçon avait porté ses fruits. Les diamants étaient plus abrités.

FV : Oui. A condition bien sûr que Juan-Pablo Montoya ne perde pas la tête… D’ailleurs cette année, ce fut sur les volants des deux McLaren que le joaillier décida d’incruster ses diamants.

SM : Pour rester dans le domaine du luxe, que penser de la nouvelle perle de Shumacher en Principauté ?

FV : Absolument inacceptable. A mon sens, Schumacher aurait dû être exclu du Grand Prix de Monaco puis suspendu au moins jusqu’au Grand Prix de France à Magny Cours. Comme je le prévoyais, Schumi disjoncte et se comporte comme un voyou sur la piste dès qu’il ne domine plus. Samedi dernier, il essaie de faire perdre du temps à Alonso dans son tour le plus rapide afin de fausser les qualifications et de le faire rétrograder sur la grille. Personne ne croira qu’un pilote du talent de Schumi ait vraiment raté son freinage et calé. Après les précédents qui l’ont opposé à Damon Hill et à Jacques Villeneuve, il est navrant de constater qu’il n’ a toujours pas changé. C’est pour cette raison qu’à mon sens Schumacher n’a pas sa place dans la galerie des seigneurs du sport auto malgré son palmarès exceptionnel. Je ne veux pas parler de moi et m’inclure dans des comparatifs, mais j’affirme que jamais un Juan Manuel Fangio, un Stirling Moss, un Jim Clark, un Jackie Stewart ou un Ayrton Senna ne se serait comporté comme Schumacher.

Sébastien Ménier, Freddy Vivien et Daniéla Merle participent aux aventures de David Sarel. Retrouvez les dans ses romans !

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