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  • JEAN TODT, UN VRAI GENTLEMAN

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    Denis Vaillant, manager du Team Hervieux, avec son pilote Stéphane Dréan

    Denis Vaillant, que les amateurs de Rallycross connaissent bien comme manager du Team Hervieux qui fait courir Stéphane Dréan, s’occupa en 1994 de l’équipe bretonne Chotard qui engageait une Porsche 962 aux 24 Heures du Mans.

    « J’en ai gardé de super souvenirs, raconte volontiers Denis. Par exemple, j’ai rencontré Jean Todt au début de la semaine. A l’époque, il n’était pas encore chez Ferrari. Il gérait le programme des Peugeot 905 en endurance. C’est un homme charmant en plus d’être un grand manager. En sortant d’un briefing auquel j’étais assis à côté de lui, il m’a demandé si j’avais compris toutes les instructions données aux équipes. Ce n’était pas le cas, loin de là. C’était la première fois que je dirigeais un team au Mans. Alors, Jean Todt a pris le temps de tout m’expliquer et m’a donné ses conseils pour la course. A la fin, il m’a proposé son aide si nous avions besoin de quelque chose et m’a donné une carte de visite signée de sa main avec le message de l’appeler immédiatement si je le demandais. Cela signifiait que si nous avions un problème, nous pouvions aller voir le patron de l’équipe Peugeot ! Dans la nuit du samedi au dimanche justement, nous avons connu un problème de freins sur la 962. J’ai fait arrêter la voiture. Nous étions une équipe de gentlemen drivers. Nous étions là pour nous faire plaisir, pas pour finir la course dans un rail. Je me suis souvenu de l’invitation de Jean Todt. Je suis allé chez Peugeot avec ma carte de visite signée. Quelques secondes après l’avoir présentée à l’entrée, Jean Todt est arrivé. Il était super occupé puisqu’il était en train de gagner les 24 Heures avec les 905, mais il a quand même pris le temps de m’écouter. Je lui ai expliqué mon problème. Il m’a dit, tu vas aller chez Porsche (1) avec un de mes gars, ils vont envoyer quelqu’un voir ta voiture. Je me suis retrouvé avec un des mécanos de Peugeot qui avait travaillé auparavant chez un des teams que Stuttgart suivait de près. Et là, un des gars de chez Porsche est venu voir notre voiture pendant que le mécano délégué par Jean Todt repartait au stand Peugeot. Le mécanicien de chez Porsche a examiné notre 962 et nous a conseillé de la faire repartir. Nous ne risquions rien pour le moment. Il nous a expliqué les signes auxquels il faudrait prendre garde si ça s’aggravait. Il nous a bien conseillés, notre voiture est allée au bout sans problème. Comme quoi l’esprit d’entraide dans le sport auto n’est pas un vain mot. »

    (1) il s’agissait d’un des teams privés proches de la firme de Stuttgart

    NOTE MODIFIÉE LE 13  NOVEMBRE 2012

     

    Denis Vaillant, team manager, et Stéphane Dréan, pilote de Rallycross, sont non seulement des acteurs réels du monde de la course automobile, mais aussi des personnages de roman. Proches du Clan Vivia dans deux romans de Thierry Le Bras, ils jouent leurs rôles respectifs de Team-manager et de pilote.

    Jean Todt, F1, Le Mans, 24 Heures du Mans, Team Hervieux, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Team Vivia

     Dans « Circuit Mortel à Lohéac », le Team Hervieux engage une Porsche 911 4 roues motrices aux 24 Heures de Lohéac, une épreuve disputée sur une série de manches se déroulant de 16 heures le samedi à 16 heures le dimanche. Stéphane Dréan et Didier Caradec, pilotes de la 911 aux couleurs blanc et rouge de l’entreprise O.Hervieux, s’avèrent les rivaux les plus dangereux de la Vivia GT de leurs amis Freddy Vivien et Eric Trélor. Mais ce que Denis, Stéphane et Didier ignorent le jour de l’épreuve, c’est que l’équipe Vivia est sous le coup de terribles menaces et que ses membres risquent la mort avant la fin du week-end s’ils ne découvrent pas l’identité de leurs ennemi : http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/30/un-roman-a-lohéac.html 

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    Dans « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », le Team Hervieux engage une Vivia Côte Sauvage dans les épreuves du Championnat LMS et aux 24 Heures du Mans. Les Automobiles Vivia entendent frapper fort aux 24 Heures. Aussi, en plus des trois voitures officielles engagées en LMP2, LMGT1 et LMGT2, Vivia apporte son soutien à deux écuries privées, le Team Hervieux de Denis Vaillant et l’Écurie Calymoun de Caty Caly dont la Vivia Côte Sauvage arbore les couleurs roses et noires de la marque de vêtements de fitness en fibre bio cent pour cent bambou créée par Caty et son associé Moundir (un ancien de Koh-Lanta). Mais une fois encore, l’avocat pilote David Sarel, son parrain Éric Trélor, l’ex-champion de Formule 1 Freddy Vivien et tous leurs proches sont frappés par le sort. Car un ennemi diabolique ne recule devant rien pour empêcher les Vivia de prendre le départ. Un ami de David a été assassiné à l’usine Vivia. L’ennemi ne plaisante pas. Qui veut encore la peau du Clan Vivia ? http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages 
     
    Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Caty Caly ne sont pas les seuls acteurs réels du monde du sport automobile dans ce scénario. Au fil des pages, le lecteur croisera aussi Bastien Brière, Julien Mouthon, Pierre-Yves Prié et quelques autres pilotes.

    Ces livres sont édités par les Éditions Astoure (diffusées pas Breizh).

    Thierry Le Bras

  • UN FORUM DÉDIÉ A KIMI

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    Cliquez sur http://icemanf1.xooit.com/portal.php


    Le pilotage de Kimi Räikkönen vous enchante ? Vous n’êtes pas les seuls. Kirai, fan du pilote finlandais, met sa parfaite connaissance de tout ce qui concerne Iceman à votre service. Tout comme Children of Raiko et quelques autres passionnés de F1 qui l’ont rejoint pour animer de saines discussions autour de l’extraordinaire guerrier qu’est Kimi Räikkönen sur la piste.

    « Kirai raconte quantité d’anecdotes passionnantes concernant Kimi, expose Ckildren of Räikkö.. Moi, je m’efforce d'apporter une contribution par rapport aux réactions de personnalités de la F1 et d'ailleurs, comme Hakkinen ou Montoya. Bien informés, passionnés, ouverts au débat, nous voulons faire de http://icemanf1.xooit.com/portal.php le rendez-vous incontournable des fans de Kimi !

    « Kimi m'a d'abord impressionné par sa simplicité et son sang froid, poursuit notre interlocuteur. Il ne s'énerve jamais, même quand sa voiture le trahit. Il accepte de se remette en question, admet ses erreurs et se re-concentre immédiatement su la prochaine course si les choses ne se sont pas passées comme il l’espérait. En outre, il ne formule jamais le moindre reproche à l’encontre de son écurie. C’est tout simplement un type loyal.

    « Le forum réunit des passionnés de F1 et des supporters de Kimi, mais les fans des autres pilotes y sont les bienvenus, poursuit Children of Raïkko. Y compris bien sûr ceux d’Alonso. C’est un pilote très différent de Kimi. L’Espagnol a le sang chaud et "se la joue superstar". Ses supporters ne se montrent généralement pas tendres avec les autres pilotes. Mais il faut un maximum de participation et un peu de controverse pour animer le débat à l'intérieur du forum. Donc, vous êtes tous les bienvenus sur http://icemanf1.xooit.com/portal.php

    « Saviez-vous que lorsqu’il arriva en F1 à l’âge de 20 ans, sortant directement de la Formule Renault, la fédération n’accorda sa super-licence à Kimi Räikkönen que pour une période d’essais de quatre Grands Prix ?

    « Non ? Vous le découvrirez, ainsi que bien d’autres informations, sur http://icemanf1.xooit.com/portal.php »

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    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible. Découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel, un personnage au caractère très fort :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • DEUX PILOTES EN GUERRE

    medium_VIGNETTE_RENAULT_F1.4.jpgUn pilote est un salarié de luxe de son écurie. Il doit respecter ses consignes.

    RETOUR SUR LES RELATIONS DÉGRADÉES AU SEIN DU TEAM MCLAREN


    Un pilote est un salarié de luxe de son écurie. Il doit respecter ses consignes. Dès lors, Hamilton ne respecte pas la règle du jeu lorsqu’il ignore une consigne de son team. S’il a réellement agressé verbalement Ron Dennis en le menaçant de « se casser », il manque aussi de gratitude envers un monstre sacré de la F1 qui le soutient depuis son enfance.

    Maintenant, le jeu d’Alonso avec son team depuis plusieurs mois est très sombre. Alonso est payé 22,7 M€ par an pour piloter, mais aussi pour donner une image positive de son team à chaque fois qu’il prend la parole. Un cadre payé 50 K€/an se ferait virer pour beaucoup moins que ça, et ce serait normal. Lorsque quelqu’un a une responsabilité dans une entreprise, surtout si ses fonctions comportent une part de représentation, il doit donner une image positive à chaque fois qu’il en parle. Ignorer cette obligation n’est pas un signe de personnalité, c’est un simple manquement à ses obligations contractuelles et au bon sens. On voit mal pourquoi un pilote de F1 se placerait au-dessus de cette loi (j’écris sciemment loi car « le contrat vaut loi entre les parties » et que des conventions signées entre les teams et les pilotes traitent forcément de ces problèmes d’image). Contrairement aux cadres, les pilotes du team McLaren se sentent au-dessus de ces obligations et de leur hiérarchie. L’un argue de son palmarès passé, l’autre de l’éclosion précoce d’un talent éblouissant.

    De la part d’Hamilton, c’est sans doute avant tout une erreur de jeunesse et le résultat de l’euphorie résultant de son début de carrière éblouissant en F1 qui l’ont conduit à quelques écarts. N’a-t-il pas plus ou moins consciemment testé les limites au point de se croire dispensé d’obéir aux ordres car il sentait que le feeling ne passant pas entre Alonso et McLaren, il s’accorder définitivement et impunément l’avantage au sein du team en choisissant délibérément une stratégie de guerre qui lui assurerait une nouvelle fois une meilleure place sur la grille qu’Alonso ?

    Concernant Alonso, j’avais annoncé sur ce blog dès avant la première course de l’année que ses relations avec McLaren exploseraient dès la première saison. A l’évidence, c’est fait. L’Espagnol ne récolte-t-il pas les fruits de la discorde qu’il a semée en se plaignant ? Car contrairement à Lewis, l’ex-pilote Renault connaît le milieu, ses rouages et ses coups bas depuis longtemps. Au point de signer avec Ron Dennis un an à l’avance et derrière le dos de Briatore à qui il doit tout de même beaucoup.

    Alonso chez McLaren en 2008, cela semble de plus en plus impossible. L’Espagnol ne cache pas son malaise. Pour lui, la meilleure solution serait un retour chez Renault avec un second pilote qui ne le menace pas. Une chance pour Fisichella ? Peut-être, car Alonso exigera un vrai numéro 2 à ses côtés.

    Certes, Alonso est lié pour trois ans avec McLaren. Mais nous sommes en F1. Les hommes d’affaires et les avocats ne manquent pas d’imagination pour trouver des solutions originales. D’autant que si la situation dégénère encore, Ron Dennis envisagera vraisemblablement une résiliation amiable du contrat d’Alonso. Si les sponsors espagnols l’acceptent bien sûr. Car leur poids dans l’ombre de la gestion de l’avantage accordé à Alonso samedi mériterait sans doute quelques interrogations. Tout comme l’iritation de Ron Dennis dès avant le « coup de gueule d’Hamilton » alors que sa préférence affective va à son jeune compatriote.

    Mais même les commanditaires s’inquiéteront d’une rivalité si exacerbée entre deux pilotes qu’elle risque de causer des dommages, et pas seulement psychologiques. Que se passera-t-il si ces deux-là arrivent roues contre roues au premier freinage d’un Grand Prix ? Passeront-ils tous les deux ou s’accrocheront-ils, entraînant l’élimination simultanée des deux voitures du team ? Une image ridicule dont McLaren n’a pas besoin en ce moment. Parions sans risque de perdre que ce scénario catastrophe fait partie des cauchemars de Ron Dennis.

    Ce dernier se souvient très bien de la rivalité entre Senna et Prost. Il n’a sûrement pas envie de revivre des moments pareils. Quitte à accorder sa liberté à Alonso ? L’Équipe, dans son édition de ce matin, évoque une autre possibilité qu’il qualifie de « pire » solution, une année sabbatique pour Alonso. Rappelons que Prost s’était trouvé réduit à cette solution en 1992 après avoir qualifié devant la presse sa Ferrari de camion, ce qui lui avait valu une éviction immédiate de la Scuderia puis une saison sans volant.

    Max Mosley et les instances du sport automobile ne souhaitent sûrement pas une F1 sans Alonso en 2008. Ils mettront tout leur poids dans la balance pour éviter ce cas de figure. Pour la même raison, je ne crois pas une seconde à l’exclusion de McLaren des Championnats 2007 et 2008. Certes, Tyrell a subi une telle sanction en 1984. Mais il ne s’agissait plus d’une des écuries phares du plateau. Les titres de champion du monde de Jackie Stewart au sein de l’équipe appartenaient à un passé bien lointain, tout comme la présence de pilotes de très haut niveau comme François Cevert, Jody Shekter, Patrick Depailler et Didier Pironi. En 1984, la F1 pouvait se passer de Tyrell. En 2007 et 2008, un Championnat sans McLaren engendrerait une perte de recettes pour tous les acteurs du grand cirque de la F1. Donc cette sanction ne sera pas appliquée. Une perte de points pour McLaren, oui, une sanction financière, également, mais pas de grilles de départ sans les voitures grises ni sans Alonso. D’ailleurs, tout le monde constatera la clémence des officiels au Hungaroring. Car dès lors qu’ils reconnaissaient Alonso coupable de manœuvres préjudiciables à l’image de la F1 et à son équipier, ne le rétrograder qu’en troisième ligne constituait une peine bien légère. L’an dernier à Monaco, c’était de la dernière ligne que Schumacher s’était élancé après une manœuvre incriminée.

    Dans ce contexte, je confirme plus que jamais mon pronostic d’un retour d’Alonso chez Renault en 2008.

    Toutefois, même débarrassé d’Alonso au sein de son équipe, Hamilton devra lui aussi faire des efforts. Des pilotes comme Mika Häkkinen, David Coulthard, Kimi Räikkönen, Pedro de la Rosa, ont respecté l’image de McLaren, ne se plaignant jamais de rien. Lorsque Montoya est devenu ingérable, Ron l’a écarté. Il ne supportera pas d’autres incartades de son poulain s’il ne le respecte plus.

    Bruce McLaren, pilote de grand talent et véritable gentleman doit se retourner dans sa tombe en voyant les querelles intestines au sein du team qui porte encore son nom. Lui qui s’entendait à merveille avec son équipier Dennis Hulme n’imaginait sûrement pas tel scénario entre pilotes McLaren.
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    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

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