Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • JEAN RÉDÉLÉ NOUS A QUITTÉS

    medium_BERLINETTE.jpgJean Ragnotti au Tour de France Auto Historique

    Quel point commun entre Didier Pironi, José Dolhem, Jean- Pierre Jaussaud, Michèle Mouton, Marie-Claude Beaumont, Lella Lombardi, Marie-Charlotte Verney, Patrick Depailler, Jean-Pierre Jabouille, Gérard Larrousse, Alain Serpaggi, René Arnoux, Jean Ragnotti, Éric Comas, Gérard Larrousse, Jean-Claude Andruet, Jean-Luc Thérier, Jean-Pierre Nicolas, Jacques Henry, Guy Fréquelin, Bruno Saby, Jean-Pierre Beltoise et bien d’autres pilotes de très haut niveau ?

    A un moment ou l’autre de leur carrière, ils ont tous piloté une Alpine. Pas forcément une Berlinette, parfois une A 310, ou une voiture de circuit comme par exemple la A 442 B avec laquelle Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud s’imposèrent aux 24 Heures du Mans 1978.

    La Berlinette fit aussi la joie de plusieurs générations de gentlemen drivers souvent très rapides. N’est-ce pas messieurs Pierre Désilles, Marcel Grué, Maurice Nusbaumer, Jacques Cauchy, Pierre Prié, Patrick Bourdais (le papa de Sébastien), Didier Calmels, Noël Guittet, Panic, et je sais que j’en oublie beaucoup.

    Jean Rédélé, créateur des Alpine s’est éteint le 10 juillet 2007 à l’âge de 85 ans des suites d’une longue maladie.

    Sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.

    Jean Rédélé ne disparaît pas tout à fait. Il survivra au travers de son œuvre, la Berlinette et la longue lignée de ses descendantes.

  • FRANCIS DOSIÈRES, UN ROI DE LA MONTAGNE

    medium_DOSIERES.2.jpgFrancis Dosières à l’édition 2002 de la CC du Mont-Dore au volant d’une Osella PA 205

    Ce week-end se déroule en Auvergne la fameuse Course de côte du Mont Dore comptant pour le Championnat d’Europe et le Championnat de France de la discipline. Le Mont-Dore – Chambon sur Lac, c’est une course fabuleuse, magique, sur une piste de cinq kilomètres dans un panorama majestueux. Un souvenir inoubliable pour tous les pilotes qui l’ont disputée au moins une fois, et une ligne prestigieuse dans le palmarès de ceux qui l’ont remportée.

    L’occasion de mettre en ligne le portrait de Francis Dosières, plusieurs fois vainqueur de groupe au Mont-Dore et grand animateur de la discipline depuis plus de trente ans.

    NOM : DOSIÈRES PRÉNOM : FRANCIS
    VOITURES : Simca 1000 Rallye 2 ; Ford Escort 2000 RS ; BMW 323 ; BMW 528 ; BMW 635 ; BMW M 3 ; LUCCHINI ; OSELLA ; PEURGEOT 306 Kit Car ; BMW 320 ST
    Né le 7 février 1952
    PALMARÈS : 5 fois Champion d’Europe de la Montagne, 1er groupe CN au Championnat de France de la Montagne, Champion de France groupe A 2003 ; 1er des voitures de production aux CF 2004, 2005 et 2006 ; 2 fois vainqueur au scratch du Rallye de Picardie…

    « S’il fallait désigner un Roi de la montagne, ce serait Francis Dosières qui écume les pistes de l’Hexagone depuis 1974 et n’a pas hésité à sortir des frontières pour se battre avec les meilleurs pilotes d’Europe. »

    La première fois que j’ai vu Francis Dosières, c’était en 1977 au Mont Dore. Je courais alors sur une Golf GTI. La lecture d’Échappement m’avait appris que c’était un bon. Ses temps le confirmèrent. Ahurissants pour une Simca Rallye 2 1300 cm3 ! Cette année-là, Francis a remporté sa classe devant Henri Vuillermoz, une autre pointure.

    La Ford Escort s’affirme prometteuse. Au Mont Dore justement, celle de Stenger a fait trembler l’invincible Jacky Ravenel et son Opel Commodore. Francis choisit donc de s’aligner sur une Escort les années suivantes. Il ne tarde pas à devenir un des gros bras d’un groupe de furieux qui compte notamment Pradel, Rossi, Brazey et Vuillermoz. Francis s’y construit un palmarès impressionnant.

    L’Escort vieillit. Les nouvelles réglementations bannissent les Groupe 1. En 1983, le pilote se tourne vers une BMW 323 groupe N. Il domine la catégorie. Car Francis jouit d’un sens de la trajectoire et de l’attaque qui lui confèrent à la fois une efficacité redoutable et un style superbe.

    Les Groupe N lui semblant trop aseptisées, il acquiert une BMW 528 groupe A. Une fois encore, il truste les victoires, parvenant même à surprendre Rossi et sa 635 beaucoup plus puissante. Il troque d’ailleurs la 528 pour une 635 en 1985. Les victoires s’enchaînent, tant en Championnat de France qu’en Championnat d’Europe. Le passage de la 635 à la M 3 s’effectuera sous les meilleurs auspices, ceux des premières places.

    Francis se lance un nouveau défi au milieu des années 90. N’ayant plus rien à prouver avec une voiture fermée, il achète un prototype et démontre aussi son talent dans cette nouvelle catégorie.

    Revenu aux voitures fermées depuis 2003, Francis Dosières continue à truster les victoires. Sympathique, discret malgré son palmarès exceptionnel, il fait partie des pilotes que nous espérons voir encore longtemps sur les lignes de départ.

    Ce week-end, nul doute qu’il briguera une nouvelle victoire de groupe au volant de sa BMW 320 ST sur les pentes du Col de la Croix Saint-Robert.
    ____

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel, lequel avoue d’ailleurs respecter certaines superstitions :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog (dont certaines dans l’atmosphère des Course de côtes) ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • NICO ROSBERG RESTERA SANS DOUTE CHEZ WILLIAMS EN 2008

    medium_VIGNETTE_NICO_ROSBERG.21.jpg« Je suis absolument certain que Frank veut me garder dans l'équipe l'année prochaine ! » affirme Nico Rosberg

    Que se passera-t-il si un top team fait une offre à Franck Williams pour racheter le contrat de son jeune prodige. Le parton du team anglais la rejettera-t-il ?

    « Il le doit, si je ne veux pas m’en aller, répond Nico. Il ne peut pas me forcer à aller quelque part. Au bout du compte, c'est moi qui décide pour qui je veux conduire ».

    Pourtant, s’il se sent bien dans son équipe, le jeune prodige allemand ne cache pas son ambition d’intégrer une grande écurie à terme.

    « J'ai roulé avec lui (Lewis Hamilton) en karting et nous étions au même niveau. Nous avons ensuite tous les deux a gagné le championnat GP2. Ce serait grand de se retrouver aux avant-postes et se battre pour des victoires. Mais ce n'est pas ma situation actuelle. Je dois l’accepter et faire tout ce que je peux afin d'obtenir une position semblable à Lewis ! »

    En professionnel responsable, Nico refuse de s’épancher sur les problèmes techniques des Williams: « Tout que je dirai, c’est que la fiabilité est un problème, mais ce n'est pas mon travail de critiquer. Mon travail c’est de piloter aussi vite et bien que possible. »

    Une attitude saine et réfléchie qui doit rendre Ron Dennis jaloux de son confrère Franck Williams !