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laurent bourgnon

  • LAURENT BOURGNON PILOTE AUTOMOBILE

     notamment à Lohéac !

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     Tout le monde connaît Laurent Bourgnon, un des meilleurs skippers des dernières décennies, le double vainqueur de la Route du Rhum. Le plus français des Suisses est aussi un pilote automobile au coup de volant incisif !

    « Mener un bateau de course moderne, c’est du pilotage », affirme Laurent. Ceux qui se souviennent de Laurent à la barre de Primagaz ne démentiront pas. Rappelez-vous  les premiers bords des Routes du Rhum 1994 et 1998. En équilibre sur une coque, le Primagaz de Laurent Bourgnon vole de vague en vague devant le reste de la flotte. Et il arrivera en tête à Pointe à Pitre.

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     Réflexes de roi, adresse diabolique, courage, détermination et rage de vaincre, des qualités qui caractérisent les coureurs au large comme les pilotes automobiles, des dons et des talents que possède Laurent Bourgnon.

     

    De l’Andros au Dakar et au Rallycross


    En 2000, Laurent Bourgnon a plusieurs projets parmi lesquels la construction d’un multicoque géant. Il aime tout ce qui va vite et procure des sensations. La course automobile fait donc partie de ses passions, comme l’ULM, l’avion et la voile. Laurent a testé son coup de volant au Challenge Andros quelques années plus tôt. Il s’est aussi lancé dans l’aventure du Dakar sur un Nissan du Team Dessoude. Il s’est classé 13ème. Un bon résultat pour une première participation. Le virus s’est installé. Il reviendra régulièrement en rallye-raid et rentrera dans le top 10 du Dakar dès 2001.

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     C’est justement au Dakar 2000 qu’est née l’idée de participer au Rallycross de Lohéac. A la rentrée des classes de la discipline, le week-end des 2 et 3 septembre, Laurent Bourgnon s’aligne au volant d’une Citroën ZX 4 roues motrices engagée en D1. L’auto est une des voitures de Michel Gambillon qui pilote quant à lui une nouvelle Xsara. La ZX est une vraie machine de course, une voiture d’homme. Elle développe 500 chevaux. Laurent n’éprouve aucune difficulté à la maîtriser et confirme ses qualités de pilote. Qui sait si nous ne le reverrons pas bientôt derrière le volant d’un bolide ?

     

    Souvenirs de Lohéac 2000

     

    Je me souviens encore très bien de de cette participation de Laurent au Rallycross de Lohéac 2000 pour des raisons personnelles. Cette épreuve coïncidait avec la sortie de « 20 ANS D’AVENTURES TRANSATLANTIQUES DE SAINT-MALO A POINTE-A-PITRE », une histoire de la Route du Rhum que j’avais écrite (sous le pseudonyme Thierry Georjan) avec la participation de François Thominet, grand passionné de course au large. Mon co-auteur a choisi de s’installer à Saint-Malo après avoir ressenti un coup de cœur pour la Cité corsaire en découvrant le Lada Poch de Loïc Peyron dans le port avant l’édition 1986 de la Route du Rhum.

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     J’avais demandé à Laurent de le préfacer notre livre consacré à la Route du Rhum. Il avait très gentiment accepté. Non seulement il rédigea une excellente préface, mais il nous invita à dîner à Carnac quelques semaines après la sortie.

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     Entre temps, j’avais aussi rencontré Laurent à Lohéac le jour de la présentation de l’épreuve et le week-end ou elle se déroulait. Lors du déjeuner servi à La Gibecière après la présentation, Laurent dédicaça à Patrick Germain, président du Rallycross et de l’Écurie Bretagne l’exemplaire de  « 20 ANS D’AVENTURES TRANSATLANTIQUES DE SAINT-MALO A POINTE-A-PITRE » que je lui avais offert quelques heures plus tôt.

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     Cette année-là, Patrick Germain m’avait chargé avec Didier et Jacques Caradec de trouver un pilote de notoriété qui prendrait le volant de la Formule France mise à la disposition de l’organisateur. La tâche se révéla plus compliquée que prévu. Le week-end de Lohéac, de nombreux pilotes couraient dans d’autres disciplines. Certains auraient volontiers répondu présents, à commencer par David Terrien (en photo ci-dessus), notre premier choix. Mais David courait en endurance pour JMB sur une Ferrari 333 SP (il remporterait avec son équipier Christian Pescatori le championnat FIA Sportscar en fin de saison) et n’obtint pas le feu vert de son team-manager qui redoutait un accident susceptible de gâcher sa fin de saison. Emmanuel Collard se heurterait au même problème. Ce serait finalement le rallyman Bertrand Ballas qui serait le premier à accepter la proposition. David Terrien nous rendrait tout de même visite au réceptif le dimanche. Il y déjeunerait et capterait l’attention des invités présents à notre table par son approche particulièrement intelligente et réfléchie de tous les aspects du sport automobile.

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     Pour moi, changement de décor le lundi. Je prenais la route de Paris dès 6 heures du matin. J’animais alors la rédaction du groupe GFD qui éditait notamment les magazines PME commerces et entreprises, L’Essentiel du Commerce Associé et un Spécial Vendée Globe 2000 - 2001 pour lequel nous avions conclu un partenariat avec Philippe Jeantot. Après une réunion à notre siège de la rue Robert Estienne sur des questions juridiques et financières le matin, j’avais rendez-vous avec Catherine Chabaud l’après-midi dans les bureaux de son agence de com. J’utiliserais l’interview réalisée pour finaliser son portrait dans le numéro spécial Vendée Globe dont la sortie était programmée quelques semaines plus tard. Les vents d’Ouest me portaient naturellement de l’ambiance des circuits à celle de la course au large.

     

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    GARE A LA MAIN DU DIABLE, un roman-jeunesse teinté de fantastique  dans le milieu de la course au large que j’ai publié (sous mon nom patronymique) en 2011

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-nouveaute-polar-81824882.html

    et :

    http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/article-g-83517093.html

     

    Des autos, des bateaux, des vinyles, des livres et des petits plats d’origine sixties garantie

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/07/26/vacances-sixties.html

     

    Didier Pironi, vainqueur sur terre et sur mer

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/02/14/didier-pironi-alain-colas-deux-trajectoires-parallèles-iii.html

    et

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/02/16/didier-pironi-alain-colas-deux-trajectoires-parallèles-iv.html

     

    Le pif d’un skipper breton  au secours de pilotes automobiles (nouvelle)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/06/12/pneu-importe-le-choix-pourvu-qu-on-ait-la-vitesse.html

     

    Quelques réflexions sur l’aérodynamique, dont une anecdote vécue par David Terrien

    http://confidentielpaddocks.over-blog.com/article-gang-de-requins-le-retour-44474481.html

     

    Thierry Le Bras

  • DAKARGENTINE, BUENOS AIRES !

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    Le Dakar repart … en Amérique du Sud ! De quoi désespérer le corps enseignant qui va hurler face au pied de nez du Rallye Raid à la géographie.

     

    Qui a eu cette idée folle

    Un jour d'inventer l'école ?

    C'est ce sacré Charlemagne

    Sacré Charlemagne

    De nous laisser dans la vie

    Que les dimanches, les jeudis,

     

    protesta France Gall en 1964. La future lauréate du Grand-Prix de l’Eurovision s’indignait contre la tyrannie de l’école sous les applaudissements des jeunes et les huées des maîtres des écoles. Nul doute que le transfert du Dakar va provoquer une levée de boucliers comparable à celle de la diffusion de « Sacré Charlemagne » sur les ondes.

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    J’avais 10 ans à l’époque de la chanson « Sacré Charlemagne ».  Je me souviens encore de l’allergie de mon instituteur  à  France Gall. Mon maître du CM1 - CM2 à l’École Henri Barbusse à Lanester en 1964 – 1965. Un sacré bonhomme avec son mauvais caractère et son bon cœur. J’ai repensé à cette période récemment et j’ai d’ailleurs mis une photo de la classe en ligne sur Copains d’avant et Trombi.com.

     

    Je conserve finalement des bons souvenirs de cette année, même si mon voisin - qui était aussi mon meilleur copain - et moi avons subi quelques retenues de sa part sous prétexte que nous aurions été trop bavards. Quoique je doive l’avouer maintenant qu’il y a prescription, nous travaillions bien, mais nous étions un rien dissipés. Pourtant, nous parlions de sujets intéressants derrière le dos du maître. Avouez que Michel Vaillant, Jim Clark, le duel Ford – Ferrari, ça valait bien l’arithmétique et la géographie ! Sans compter l’évocation de nos prochaines courses sur des Lotus et Ferrari motorisées par … Scalextric et le roman que j’avais commencé à écrire. J’y mettais en scène une bande de jeunes qui construisaient dans le garage du grand-père de l’un d’entre eux une petite série de GT. Le héros et un de ses amis en piloteraient une au Mans et se battraient vaillamment contre les AC Cobra et les Ferrari 250 GT. Je crois que je me projetais un peu dans le futur avec des copains. Naturellement, dix ans plus tard, nous ne ressemblerions pas à ce que j’avais imaginé. Je n’ai jamais fini ce roman et je ne sais pas ce que sont devenus les cahiers où je l’avais commencé. Je n’avais que dix ans quand même…

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    Je ne savais pas encore que j’inventerais David Sarel et Philippe Georjan, des personnages de roman qui évoluent dans le milieu de la course auto, l’un, David, à l’époque contemporaine, et l’autre, Philippe, à celle du tourbillon des sixties.

     

    Et ce que je n’envisageais  pas non plus malgré une imagination assez débordante, c’était l’intérêt, l’engouement même, que susciteraient les rallyes-raids.

     

    Thierry Le Bras