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course de côte de saint-gouëno

  • UNE BMW 2002 GROUPE 1 A LA COURSE DE CÔTE DE SAINT-GOUËNO

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    1973, Jean-Marc Jouannic fait partie des animateurs de la classe 1601 – 2000 cm3 du groupe 1 dans les épreuves de l’Ouest. Le voici dans le dernier gauche à la course de côte de Saint-Gouëno.

    Sobre, sympathique, la 2002 joua un rôle important dans la progression de BMW sur le marché. Apparue en 1968, elle laissa sa place à la 320 en 1976. Ses feux arrière ronds ne devaient rien au hasard. Le designer Michelotti leur avait offert ce dessin pour symboliser des réacteurs ! Tout un programme à une époque où BMW axait ses publicités sur un slogan incitant les conducteurs à venir acheter un de ses modèles en concession s’ils en avaient assez de se faire doubler lorsqu’ils voyaient une calendre de la marque apparaître dans leurs rétroviseurs.

    La 2002 ne se contenta pas de séduire une clientèle d’amateurs de voitures performantes. Elle prouva aussi sa valeur en compétition, tant en groupe 1 qu’en groupe 2. Avec 130 cv d’origine pour 990 kg, le modèle de base jouissait d’arguments de nature à convaincre pilotes et préparateurs. D’ailleurs, parmi les vainqueurs du groupe 1 ou de la classe 2 litres en 1972 dans l’Ouest, on retrouve des pilotes bien connus pilotant des BMW 2002 Tii, notamment Jacky Ravenel et René Jouan.

    Dans l’Ouest, l’Alfa Roméo 2000 GTV séduisit dès 1973 la plupart des pilotes les plus performants engagés en moins de 2 litres groupe 1. Marcel Grué, Dominique Pigeon, Philippe Esnaut, Jean Ruallem et d’autres encore défendirent les couleurs de l’Alfa. Un peu plus tard, d’autres têtes d’affiche céderaient au charme de la belle Italienne, notamment Philippe Fonteneau, Giovanni Rossi, Philippe Bernier, Jacques Coquet, Christian Galopin, Christian Rio… René Jouan se tournerait quant à lui vers l’Escort 2000 RS.

    Jean-Marc Jouannic ferait partie des derniers à se battre pour les victoires de classe 2 litres en Bretagne avec une BMW 2002 Tii groupe 1. Une belle auto qu’il pilotait dans un style généreux avant de s’orienter vers une Fiat X 1/9 groupe 3 si ma mémoire est bonne.

    En lisant quelques palmarès de courses de côtes dans d’autres régions de France, il apparaît que la BMW 2002 y a mieux résisté que dans l’Ouest à sa rivale italienne. En 1975, des BMW 2002 remportèrent encore des victoires de classe devant des Alfa 2000 GTV, par exemple Chambon à Vuillafans et Augias à Turkheim. BMW 2002 contre Alfa 2000 GTV, il restera dans nos mémoires les souvenirs de fabuleux combats de voitures exceptionnelles dont les coûts de préparation restaient à peu près raisonnables.

    QUELQUES LIENS A SUIVRE

     

    Un peu de rêve pour Béhèmistes avec  d’autres images et anecdotes sur des BM en course

    Quelques BMW à la CC du Mont-Dore / Chambon sur Lac

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2009/08/07/quelques-bmw-a-la-course-de-cote-du-mont-dore-–-chambon-sur.html 

     

    Dream Team BMW (1)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/10/08/dream-team-bmw-1.html

     

    Dream Team BMW (2)

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/10/13/dream-team-bmw-2.html

     

    D’autres BMW 2002, préparées en groupe 2 celles-là, sur le site de Jean-Claude Besse (du beau spectacle)

    http://club-3ascollection63.blog.fr/2009/06/29/la-bmw-2002-groupe2-dans-tous-ses-etats-6420985

     

    Deux notes enfin évoquant la participation des frères Ravenel aux 24 Heures du Mans 1976 au volant d’une BMW  30 CSL groupe 2

    1976, une édition très chaude des 24 Heures du Mans

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=377:1976-une-edition-tres-chaude&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    1976 : quelques photos des pilotes de l’Ouest

    http://www.sportauto-comite12.org/index.php?option=com_content&view=article&id=378:1976-les-pilotes-regionaux-en-images&catid=1:circuit&Itemid=3

     

    Thierry Le Bras

  • SORTIES DE PISTE EN COURSE DE CÔTE

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    Par définition, un pilote se donne à fond et va chercher l’extrême limite à chaque freinage, à chaque appui, à chaque réaccélération. Résultat, de temps en temps, il dépasse la limite.

    La sortie de route cause plus ou moins de dégâts selon la vitesse, la présence ou non d’une zone de dégagement et le facteur chance. Les indulgences de Saint-Christophe sont limitées, écrivit un jour Ludovic Bellanger en commentant un rallye dans Presse Océan. Rares sont donc les pilotes qui ne cassent pas une auto de temps en temps. De toute façon, un pilote qui ne sort jamais est un pilote qui ne se donne pas à fond, déclara Jacques Cheinisse lorsqu’il dirigeait l’Écurie Alpine. La Simca 1000 Rallye 2 ci-dessus a connu un moment difficile à la Course de côte de Saint-Gouëno 1973. De la tôlerie et de la mécanique en perspective avant de revenir limer le bitume.

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     Sortie  un peu large. Puis les ennuis vont commencer...

     Une touchette, et un capot détruit.mini-Roll1_B012986-R1-08-8.JPG

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    Dans la note précédente, j’ai inséré une photo du prototype Gerbout à la Course de côte de Saint-Germain sur Ille 1973. C’était une photo réalisée à la deuxième montée de course. Voici qui explique pourquoi la Gerbout termina la course avec un coefficient aérodynamique modifié. Le capot avant avait trop souffert à la sortie de l’épingle de la Poste, plus traitre qu’il n’y paraît.

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    Au Mont-Dore 1983, un excès d’optimisme du pilote de cette Lola se traduisit aussi par la perte d’un capot…

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    Ce n’est jamais drôle de rentrer de week-end avec une auto pliée sur le plateau. Croyez-moi, j’en sais quelque chose. La Golf cassée, c’est la mienne à Pluméliau en 1980. Un choc violent dans le dernier droite où se situait la ligne d’arrivée. . Des chocs violents, devrais-je dire. Décrochage de l’arrière à fond absolu, premier choc de l’arrière gauche contre le talus avec perte d’une roue, renvoi dans le fossé de droite comme une bille de flipper, retour sur le goudron en tonneau par l’avant… Résultat, une caisse, un petit passage par la case hôpital de Pontivy pour le pilote et… une victoire de classe quand même car je suis sorti après la ligne d’arrivée tracée dans ce fameux dernier droite !

    Vous pouvez également me retrouver sur http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/ , http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/


    Thierry le Bras

  • LE VIRUS ALFA

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    Je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans au moins ne peuvent pas connaître, celui où l’automobile n’était pas considérée par la population française comme un objet banal ne dépassant pas l’intérêt d’un bête réfrigérateur.

      En ce temps-là, mon bon monsieur, il existait des « voitures passions », des belles machines qui créaient l’émotion !

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     Parmi elles, les Alfa Roméo. Au cours des années 70, le constructeur italien axa de nombreuses campagnes de publicité sur « le Virus Alfa », un virus qui provoquait une saine maladie, le besoin impérieux de rouler en Alfa Roméo.

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     Le virus Alfa se révéla particulièrement virulent dans la mesure où il se propagea par plusieurs modes de contamination. Certains l’attrapaient par l’appareil auditif. Le bruit magique des moteurs Alfa couplés à des échappements qui les laissaient respirer librement causa bien des dépendances. D’autres sentirent leurs yeux atteints au premier regard. L’acuité visuelle ne baissait pas. Mais les yeux imprimaient de manière indélébile des images d’Alfa dans le cerveau. D’autres encore cédèrent à leur odorat et aux délicieuses odeurs d’huile ricin que dégageaient des versions de compétition dont les pilotes faisaient vrombir les moteurs. N’oublions pas ceux dont les cœurs s’affolèrent à l’instant où leurs doigts frôlèrent la carrosserie sensuelle d’un belle Italienne. Ni ceux que le goût subtil du pilotage d’une Alfa Roméo envoûta.

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    CC de Saint-Gouëno VHC 2004

    Le virus Alfa m’a contaminé à plusieurs reprises. J’ai utilisé plusieurs Alfa Roméo comme voitures de tourisme et je ne le regrette pas. J’ai fait de l’Alfa 2000 GTV une héroïne de fiction dans plusieurs nouvelles (au sens littéraire du terme) que j’ai écrites. J’ai éprouvé l’envie d’engager une 2000 GTV Bertone groupe 1 en course de côte en 1977, mais je lui ai préféré finalement une VW Golf GTI, autre voiture très attachante quoique traction avant. Le coupé Alfa arrivait en fin de développement en groupe 1, ce qui motiva mon choix pour la voiture allemande.

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     J’ai toujours éprouvé un gros faible pour les coupés Alfa Roméo Bertone des années 60 et 70, qu’il s’agisse des versions GTA groupe 2, 2000 GTV groupe 1 ou groupe 2, sans oublier les 1300, 1600 et 1750 qui excitèrent tous nos sens en ébullition.

     Je reparlerai de l’Alfa Roméo 2000 GTV. En attendant, rien que pour le plaisir des yeux, quelques photos.

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    Marcel Grué à l’Armor 1975

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    Jacques Coquet à la CC de Landivisiau 1975

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    Je crois qu’il s’agit ici de Durand à l’Armor 1975

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    Armor 1975

    Toutes ces voitures étaient engagées en groupe 1. Je continue à scanner mes archives pour revenir avec d’autres 2000 GTV sur d’autres épreuves.

     

    En attendant, la semaine prochaine, je vous promets quelques photos de Lotus Elan (celle des sixties) et la semaine suivante, un essai d’une voiture de course fort originale, un essai signé Ludovic Bellanger, grand spécialiste de la course automobile, bien connu dans l’Ouest pour ses excellentes chroniques dans Presse Océan !

     

    Thierry Le Bras