Une voiture de rêve pour Noël ?
Le Jour J approche. Dans trois jours, le gentil Monsieur habillé en rouge avec sa grande barbe blanche va descendre dans les cheminées apporter ses cadeaux à ceux qui auront été sages toute l’année.
Gageons qu’il affolera les radars, fixes ou mobiles, tant il faudra qu’il mène son traîneau à la limite pour satisfaire les enfants de tous âges. Mais comme aucune plaque d’immatriculation n’est apposée sur son véhicule, personne ne pourra verbaliser le Père Noël ni lui retirer des points.
Magiques les fêtes de fin d’année ? Sans doute, malgré le spleen de Noël de plus en plus régulièrement évoqué par les médias et les psys, le partage entre les branches des familles qui imposent une surenchère pesante, les difficultés supplémentaires liées aux familles recomposées, les souvenirs des disparus qui nous manquent encore plus que d’habitude. Pourtant, Noël est une fête où il convient d’être gai, surtout pour permettre à ceux qui partagent le 24 et le 25 décembre avec nous de retomber en enfance en laissant éclater leur joie. Le premier cadeau sera donc de se montrer enjoué et épanoui, quitte à forcer un peu le trait et à simuler le bonheur parfait. Nos proches méritent bien ce petit effort, surtout les maîtresses de maisons qui vont se mettre une pression infernale afin de réussir un festin à faire rougir les plus grands chefs.
Les cadeaux de Noël représentent souvent un véritable casse-tête. Qu’offrir à nos proches ? Entre ceux qui ont déjà tout, ceux à qui rien ne plaît, ceux qui affichent un petit sourire navré exprimant poliment mais fermement que vous êtes encore passé à côté, il y a de quoi s’arracher les cheveux. Que suggérer par ailleurs à celles et ceux qui aspirent à nous faire plaisir ?
Je me limiterai aujourd’hui aux cadeaux susceptibles de réjouir les amateurs de course automobile. Comment les satisfaire ?
Avec une Aston Martin qui a brillé au Mans au début des sixties ? La BMW M3, la Ferrari 430, la Porsche dernier modèle ? Oui. Ça fait toujours plaisir. Mais c’est un peu cher pour la plupart des bourses. « Onéreux d’une façon pécuniaire », comme disait Fernand Reynaud dans un sketch inoubliable.
A moins bien sûr de l’offrir en modèle réduit. Les boutiques ne manquent pas.
Une montre Tag Heuer comme celle de Kimi Räikkönen, le superbe Champion du monde des conducteurs 2007 ? Pas mal aussi. Moi, c’est un cadeau qui me ferait très plaisir…
Ou encore des produits dérivés des pilotes et écuries. Attention toutefois à ce que vous offrez. Si vous savez que la personne à qui vous voulez faire plaisir aime la F1 sans plus de précision, interrogez la discrètement sur ses préférences. Le supporter acharné d’un pilote ou d’une écurie n’appréciera pas forcément un produit à l’effigie du rival et l’erreur nuira à l’ambiance du réveillon.
Si quelqu’un qui lit ces lignes veut me faire un cadeau, je rappelle que parmi les pilotes les plus renommés, j’apprécie tout particulièrement Didier Pironi, Olivier Panis, Sébastien Loeb, Kimi Räikkönen , Nico Rosberg et Jenson Button… J’aime aussi Beppe Gabbiani, Franck Mailleux, Yoann Bonato, Caty Caly, Michèle Mouton, Bastien Brière, Loïc Duval, Mathieu Zangarelli ainsi que tous les pilotes réels qui apparaissent dans l’univers de David Sarel, héros récurrent de mes romans…
AUTRE idée de cadeau, le livre. Les albums richement illustrés sur la saison 2007 envahissent les rayons. Des valeurs sûres.
Et je me permets de suggérer un roman, une aventure de David Sarel, par exemple « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », un scénario qui conduit le lecteur au cœur du monde de l’endurance et trouve son dénouement aux 24 Heures du Mans.
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/05/25/romans-recits-fictions-et-sport-automobile.html
Ou encore « Circuit mortel à Lohéac », une histoire pleine de suspense dans le monde du Rallycross :
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/30/un-roman-a-lohéac.html
Le destinataire du cadeau aime à la fois la course et la BD ? Michel Vaillant est incontournable :
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/06/24/dylan-montusset-pilote-vaillante.html
Il préfère les histoires vraies, les biographies. Orientez-vous vers celle d’un pilote. Pourquoi pas l’histoire d’Olivier Panis, un livre qui raconte comment un gamin passionné de football devient pilote professionnel. Olivier vous fera partager sa vie quotidienne, celle d’un homme qui a subi des pressions énormes et s’est efforcé sans relâche de faire progresser son équipe. Un homme très attaché à sa famille, simple, loyal, sincère, épris de valeurs traditionnelles, même s’il exerce un métier particulier.
« Olivier PANIS, Passion F1 »
par Thierry Le Bras
Préface de Mika Häkkinen (Champion du monde F1 1998 et 1999)
Hêtre Éditions
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/12/17/olivier-panis-veut-gagner-au-mans.html
Autre biographie à lire, celle de Brian Joubert.
Brian est à la fois un immense champion et un garçon attachant. Il a tout remporté en 2007, les Grands-Prix, les Championnats d’Europe, les Championnats du monde Il partage notre passion des sports mécaniques. Verrons-nous un jour Brian au départ d’une course automobile ? Les exemples de champions d’un autre sport se distinguant en compétition automobile ne manquent pas. N’est-ce pas Messieurs Jean-Claude Killy, Luc Alphand, Guerlain Chicheritt, Laurent Bourgnon et Valentino Rossi (le pilote italien s’est déjà essayé au rallye à défaut de s’engager en F1) !
Alors, pourquoi pas Brian Joubert ? Le champion poitevin convertira-t-il son pote Alban Préaubert au sport auto ? Difficile d’émettre des pronostics pour l’instant même si un équipage Brian Joubert – Alban Préaubert sur une GT dans des épreuves d’endurance réjouirait le public.
Dans quelques années bien sûr, car d’ici là, Brian et Alban ont encore de beaux challenges à relever sur la glace où les attendent de nombreuses médailles, à commencer par l’or et l’argent aux championnats du monde de Tokyo cette semaine et aux JO de Vancouvert en 2010 !
En attendant, n’hésitez pas à offrir ou à vous faire offrir l’excellent :
« Brian Joubert, le feu sur la glace »
de Brian Joubert avec Loïc Leplay et Céline Longuèvre
préface d’Alain Calmat
Éditions Jacob-Duvernet
Et si le bénéficiaire de votre cadeau se laisse charmer par les beaux magazines, vous pouvez ajouter au pied du sapin l’abonnement à un excellent magazine consacré à l’automobile : Gentlemen Drivers
Gentlemen Drivers, c’est la passion des bonnes choses, sans sectarisme, de l'automobile ancienne ou moderne, des modèles de série ou fabriqués à l'unité. Toutes les autos sont belles !
Tous les deux mois, l’équipe de Gentlemen Drivers partage avec ses lecteurs un Art de Vivre autour de l’automobile haut de gamme et des sports mécaniques :
Essais, shopping, compte-rendus sportifs, miniatures, évènements, etc…
Vivez avec l’équipe de Gentlemen Drivers ces moments forts au travers de photos de qualité et d’une mise en page moderne.
Pour en savoir plus :
http://www.gentlemendrivers-mag.com/v3/index.php
JOYEUX NOËL A TOUS !!!
Et à très bientôt.
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DIDIER PIRONI FUT LE PLUS JEUNE PILOTE D’AVION DE FRANCE
Dès son seizième anniversaire, Didier Pironi passe son brevet. Nous sommes en 1968. Didier devient le plus jeune pilote d’avion de France
Qui l’a initié à l’aviation ? Son demi-frère José Dolhem bien sûr.
« Pour Didier, José, c’était le grand frère, mais aussi le père spirituel, commentera Pierre Harnois, l’un de ses associés. De huit ans plus âgé, il l’avait initié à l’avion, à l’hélico. Il lui avait donné le goût de la compétition automobile, la passion de l’aventure. L’un et l’autre, c’était pareil, les deux moitiés d’un même homme. » (1)
Jean-Pierre Jarier fut l’ami de José et de Didier. Il rapporte quelques anecdotes sur la « folie » des deux frères, leur goût du flirt permanent avec le danger, leur volonté de montrer leur courage.
« Ils étaient très proches, rapporte Jean-Pierre. José était toujours en avance sur Didier avec les voitures, les avions, les motos et avait élevé son demi-frère un peu à la dure. Un jour, il l’a pendu par le pied à la flèche d’une grande grue de chantier, l’a soulevé et lui a fait faire un 360°. Un autre jour, avec un fusil de pêche sous-marine, il lui a tiré entre les orteils mais s’est loupé et lui a planté le harpon dans le pied ! Comme je voyais souvent José, je rencontrais Didier, encore gamin de temps en temps. Il avait une Suzuki T 20 et faisait Paris – Melun en bravant neige et verglas. Il devait absolument faire de la compétition un jour, quelle que soit la discipline… » (2)
A cette époque, Jean-Pierre ignorait encore que Didier et lui deviendraient coéquipiers en1979 chez Tyrell. Par contre, il ne se trompait pas sur l’esprit de compétition qui animait Didier. Avant de devenir pilote, lorsqu’il était étudiant, Didier devint Champion de Paris universitaire de natation.
(1) propos extraits de La fureur de vivre, Les héros de notre génération
Loïc Sellin et Bertrand Tessier
JC Lattès - 1993
(2) propos extraits de Didier Pironi, La flèche brisée
Martine Camus
Éditions du Palmier - 2004 -
OLIVIER PANIS VEUT GAGNER AU MANS
«Après la F1, je souhaitais m’impliquer dans un projet de haut niveau technique, avec une équipe très motivée mais à dimension humaine, et capable de relever un véritable challenge »,
« Le projet ORECA correspond parfaitement à cet objectif, poursuit l’ancien vainqueur du Grand Prix de Monaco. D’autant plus qu’il s’articule sur une épreuve mythique. Aucun pilote n’est insensible à l’attrait magnétique exercé par les 24 Heures du Mans. J’ai été totalement séduit par l’enthousiasme d’Hugues et de son équipe autour de ce superbe projet.»
Olivier a découvert Le Mans en 2006 alors qu’il commentait l’épreuve pour Canal +.
« A cette occasion, j’ai découvert l’ambiance incroyable qui règne autour de cette course, témoigne-t-il. un truc magnifique dont je n’avais pas conscience avant. Quand on vient de la F1, on a des a priori sur l’endurance. Ce n’est pas la même philosophie. »
Après son retrait de la F1, Olivier s’est engagé dans le Challenge Andros avec Toyota. Il revient avec un programme complet sur trois ans pour un superbe défi au plus haut niveau de l’endurance. « En fait, l’adrénaline de la course, on ne peut pas s’en passer », reconnaît-il.
« Recruter un pilote du calibre d’Olivier PANIS est un atout majeur pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés, annonce Hugues de Chaunac, le patron du Team Oreca – Courage. En plus des qualités du pilote et de l’homme, le bagage technique hérité de son expérience en F1 sera l’interface idéale pour optimiser le travail de notre bureau d’études. Nous sommes impatients de commencer nos essais et, dès le mois de janvier, nous annoncerons les autres pilotes qui compléteront notre commando ».
L’objectif commun d’Olivier Panis et de Hugues de Chaunac, remporter les 24 Heures du Mans à l’échéance 2010.
« Le but est de se rapprocher le plus possible des deux grands constructeurs que sont Audi et Peugeot pour intéresser l’an prochain à notre tour un grand constructeur et nous battre par la suite avec les meilleurs, précise Olivier Panis. C’est cela le challenge. Mais il faut être humble. On ne va pas gagner en six mois. Pourtant, on ne donnera certainement pas notre part aux chiens. On peut créer la surprise. »
Seuls trois pilotes jusqu’à présent ont remporté à la fois le Grand-Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans dans leur carrière . Olivier Panis pourrait bien devenir le quatrième.
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Vous voulez en savoir plus sur Olivier Panis ? N’hésitez pas à lire sa biographie officielle :
« Olivier PANIS, Passion F1 »
par Thierry Le Bras
Préface de Mika Häkkinen (Champion du monde F1 1998 et 1999)
Hêtre Éditions