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  • Yoann Bonato prend goût au Mondial

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    Yoann Bonato participe ce week-end à son troisième rallye mondial au volant de la Citroën C2 R2.

    Yoann Bonato et son équipier Benjamin Boulloud courent sous les couleurs de l’Équipe de France FFSA, avec le soutien de la structure de préparation PH Sport et du manufacturier BFGoodrich.

    Déjà vainqueur de la catégorie R2 au volant de la Citroën C2 qui lui était confiée en Finlande et en Allemagne, le jeune pilote isérois se frottera à nouveau aux concurrents du Citroën C2 Junior Expérience et du Championnat Junior de la FIA.

    Quelles furent vos premières impressions en terminant les reconnaissances du Rallye Catalunya ?
    « Tout d’abord, il s’agit d’un rallye que je découvre ! Avant d’arriver en Espagne, j’aurais parié sur un parcours rapide… En fait, ce n’est pas du tout le cas. Les spéciales sont globalement assez lentes et tracées sur des routes recouvertes d’un très bel enrobé. Ce qui ne me gêne d’ailleurs absolument pas. D’abord, je trouve l’épreuve hyper chouette ! Ensuite, je pense pouvoir m’y adapter sans trop de difficultés."

    Justement, ce rallye est-il aussi ‘particulier’ que ceux de Finlande ou d’Allemagne auxquels vous venez de participer ?
    « Non ! Il ressemble beaucoup à ce que j’ai connu lors de mes saisons en Championnat de France. Disons que ses spéciales se rapprochent assez de celles d’un Lyon Charbonnières ou d’un Limousin mais en version lente… Je crois que nous serons donc beaucoup moins dépaysés qu’à Jyvaskyla ou à Trèves. Mais il faut toujours prendre garde aux terrains qui peuvent paraitre familiers. En fait, ils exigent une attention encore plus élevée ! »

    Vous avez emporté la catégorie R2 avec la Citroën C2 en Finlande, puis en Allemagne. Vous venez de gagner votre première manche en Sukuzi Rally Cup FFSA en France. Tout semble vous réussir en ce moment. Comment l’expliquez-vous ?
    « Déjà, on se réjouit de notre situation du moment, Benjamin (Boulloud, son copilote, ndlr) et moi. Surtout qu’il n’y a pas si longtemps que cela, on se demandait quel allait être notre sort… C’est en tous les cas la meilleure façon de remercier, dans le cadre de notre programme ‘Equipe de France’, la FFSA, PH Sport et BFGoodrich qui nous ont accordé leur confiance ! Maintenant, comment l’expliquer ? Je ne sais pas trop en fait… Il n’y a pas eu plus de déclic qu’à d’autres moments. La seule différence, c’est que ces derniers temps, nous avons eu un peu plus de réussite que d’habitude ! »

    Visez-vous une troisième victoire en catégorie R2 ?
    « Pourquoi pas ! En tous les cas, la meilleure place dans la catégorie, oui. Il faut juste que je me remette dans le ‘bain’ de la C2 mais elle est tellement facile à emmener que je n’ai aucune inquiétude. Nous devrions être dans le bon rythme assez rapidement. Par contre, nous allons retrouver des garçons comme le Luxembourgeois Schammel et le Belge Auquier qui ont prouvé qu’ils allaient vite sur l’asphalte… Ce rallye promet d’être intéressant. J’espère que nous en repartirons forts d’une expérience aussi enrichissante qu’en Allemagne et en Finlande ! "

    Le Rallye Catalunya en direct avec l’Equipe de France FFSA sur : http://www.ffsa.org

    D’après un Communiqué de presse FFSA
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    Pour tout savoir sur Yoann Bonato et Benjamin Boulloud, rendez sur leur site :
    http://perso.orange.fr/yoann.bonato/accueil.htm __

    La course automobile nous offre parfois des scénarii pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.

    Vous aimez les émotions que procure la course automobile et vous souhaitez les retrouver dans des fictions ?

    C’est possible, découvrez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

  • SHANGHAI GP FICTION

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    CHINA MOON , l'album qui confère une nouvelle dimension à Michel Vaillant

    Michel Vaillant et Steve Warson, les meilleurs pilotes du monde selon Jean-Pierre, participent au premier Grand-Prix de Chine.

    Pour Renault comme pour Ferrari l’enjeu est énorme. Des intérêts industriels considérables s’appuient sur la course auto, plus encore que lors des autres épreuves du championnat.

    Ils ne le savent pas encore en arrivant en Chine, mais Michel et Steve vont découvrir que Jean-Pierre Vaillant leur réserve une surprise de taille. Vaillante s’est associée avec l’équipe du professeur Zhud pour concevoir et mettre au point la Xing-Oiu, la première voiture à hydrogène prête à être produite en série.

    Cette voiture est totalement propre. Elle ne rejette que de l’eau ! Elle représente la solution aux problèmes de pollution et de limites naturelles des ressources de pétrole, surtout dans un contexte d’explosion du marché automobile chinois comme de ceux de nombreux pays émergents. Il existe d’autres solutions que d’inspirer la peur, la culpabilisation, le reproche permanent et le catastrophisme défaitiste aux amateurs d’automobile et de compétition. Grand merci à Philippe Graton de l’évoquer dans ses fictions.

    A Shanghai, Michel Vaillant doit présenter la voiture révolutionnaire à l’issue du Grand-Prix. Il lui faut donc d’abord réaliser une grande performance pour séduire le public chinois. L’avenir de la planète est en jeu ! Et des évènements mystérieux viennent contrarier les plans des frères Vaillant…

    China Moon, un excellent scénario signé Philippe Graton d’après les personnages et l’univers créés par Jean Graton. Avec cet album, Michel Vaillant prend une autre dimension. Pilote d’exception, détective à ses heures, symbole de loyauté, Michel Vaillant devient aussi un modèle économique préoccupé par l’avenir de la planète et les grands défis du XXIème siècle. Un nouveau virage, le plus difficile de sa carrière peut-être, que Michel Vaillant négocie avec brio sous la plume de Philippe Graton.

    Soulignons d’ailleurs que plusieurs constructeurs travaillent avec acharnement à des solutions d’avenir, à commencer par BMW et Toyota.

    J’ai souvent exprimé mon enthousiasme pour les Aventures de Michel Vaillant sur ce blog comme sur d’autres supports. Il n’est pas près de s’arrêter. Et le Grand-Prix de Chine ce week-end constituait une belle occasion d'exprimer un coup de coeur pour China Moon !
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    Autre ouvrage de fiction intégrant la stratégie des constructeurs face aux problématiques des pays émergents et de la réduction de la pollution, « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », un roman de Thierry Le Bras publié aux Éditions Astoure (diffusées par Breizh).

    Dans cette histoire, nous plongeons dans le monde de l’endurance, celui du Championnat LMS et des 24 Heures du Mans.

    Un petit constructeur plein de talent et de savoir-faire va chercher de nouvelles alliances en Inde pour assurer sa pérennité. L’écologie n’est pas absente des plans de la firme installée en Bretagne, à quelques kilomètres de Lorient. Mais là encore, la saison de course ne se déroule pas au rythme d’un long fleuve tranquille. Meurtres, menaces et actes de malveillance se succèdent autour de l’avocat-pilote David Sarel et de l’écurie créée par l’ancien champion du monde de Formule 1 Freddy Vivien.

  • SOUVENIRS DES SEVENTIES

    medium_MUSTANG_SEVENTIES.jpgEn ce temps-là, des courses de côtes étaient organisées chaque week-end dans toutes les régions de France.

    La préparation des voitures du Groupe 1 (tourisme de série) restait simple et permettait à leurs propriétaires de les utiliser quotidiennement sur la route. La course automobile ne focalisait pas encore l’hostilité des pouvoirs publics.


    De nombreux pilotes s’adonnaient à leur passion sans arrière pensée quant à leur avenir et celui de leur famille car le coût de la course demeurait relativement raisonnable.

    Parmi eux, certains choisirent au début des années 70 de concilier sport automobile et rêve américain. Ils firent l’acquisition de puissantes américaines qu’ils engagèrent en compétition.

    Pendant quelques années, ces monstres venus d’outre Atlantique remportèrent de nombreuses victoires, dominant grâce à leur puissance phénoménale les BMW 2002, Alfa 2000 GTV, Opel Kadett Rallye et autres Simca 1000 Rallye qui constituaient l’essentiel du plateau des voitures de tourisme de série. « Leurs roues arrière fumaient quand ils mettaient les chevaux, se souvient un ancien pilote d’Alfa. S’il pleuvait, ils restaient sur place. Mais sur les circuits rapides, on ne pouvait rien faire. C’était foutu pour le groupe. Il ne nous restait plus qu’à nous battre entre nous pour la classe 2 litres ».

    Par rapport à leurs concurrentes, elles faisaient figure de dragsters. Moins agiles dans les parties sinueuses, d’un comportement routier approximatif, elles s’assuraient un avantage considérable sur chaque tronçon de ligne droite.

    Leur poids contraignait les pilotes à une grande finesse de conduite. « Les freinages tardifs ou les appuis brutaux étaient irrémédiablement sanctionnés par une sortie de route », explique Jean-François, qui passe l’essentiel de ses week-ends sur les circuits depuis plus de trente ans. « J’ai vu des Chrysler Cuda basculer sur le toit après que le pilote les ait engagées un peu trop brutalement dans un virage à angle inférieur à 90 degrés. Même les meilleurs comme Chemin n’étaient pas à l’abri. »

    « Le public les aimait bien, poursuit notre mémoire ambulante des sports mécaniques. Les rugissements des moteurs et les nuages de fumée sous les pneus amusaient les spectateurs. J’ai discuté avec certains de leurs pilotes à l’époque. Ils assuraient qu’elles étaient intéressantes au niveau budget. Car si elles coûtaient un peu cher à l’achat et consommaient pas mal de litres de Super, leur robustesse à toute épreuve autorisait un maximum de compétitions sans interventions mécaniques. »

    En quelques années, plusieurs constructeurs, par le biais de fiches d’homologation particulièrement fournies, transformèrent les voitures dites de tourisme de série en véritables bêtes de course.

    J’ai bien connu cette époque. En 1977, j’ai remporté 7 victoires de classe avec un Golf GTI dont la préparation m’avait coûté 10.000 Francs. En 1978, la préparation imparfaite (très imparfaite…) d’une Escort 2000 RS à tenue de route si fantaisiste m’a coûté 40.000 Francs. Et en 1980, revenu à mes premières amours - la bonne vieille Golf - j’ai renoncé à payer 17.000 francs hors taxes une boite de vitesse à 5 rapports spéciale montagne.

    Cette époque déraisonnable marqua la fin de la carrière des belles américaines dans nos courses de côte et nos rallyes, ainsi d’ailleurs que le déclin de la pratique de ces disciplines par les pilotes amateurs.

    Trente ans après, les belles américaines ont abandonné ces catégories de compétitions. Elles ne sont malheureusement pas les seules.

    Heureusement pour les amateurs de V 8 que Magnussen et ses équipiers ont terrassé les Ferrari au Mans trois années de suite avec leur Chevrolet Corvette en remportant la catégorie LMGT1 !

    Thierry Le Bras
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    Les sixties et le début des seventies constituèrent un véritable âge d’or pour l’automobile.

    Carburant à prix raisonnable, pas d’inquiétude pour le pétrole ni la pollution, insouciance d’une société en pleine expansion qui croyait en son avenir, ignorait le chômage et vivait dans une sorte de tourbillon d’enthousiasme…

    Mon prochain roman se déroule en 1966, durant cette fabuleuse époque des 30 glorieuses. Le narrateur raconte un épisode de sa vie à cette époque où il profitait de son adolescence. Il est un des héros de l’histoire avec un jeune pilote qui participe pour la première fois aux 24 Heures du Mans. Le scénario se déroule sur fond de mystère policier.

    Une magnifique jeune femme à la peau satinée et aux longs cheveux bruns y joue un rôle important. Chaussée de bottes de cuir ressemblant furieusement à celles que portait Diana Rigg, l’interprète d’Emma Peel, la nouvelle partenaire de John Steed dans la série Chapeau melon et bottes de cuir, elle conduit sa Triumph Spitfire pieds nus, imitant ce que fait Françoise Sagan au volant de sa puissante Jaguar.

    Je vous parlerai bientôt de la programmation de la sortie de ce roman. Un livre où le lecteur retrouvera au fil des pages les superbes voitures qui firent la joie des conducteurs et pilotes des sixties, de la Lotus Elan à la Mercedes 280 SL, en passant par la Jaguar MK II, la sauvage AC Cobra, la Ferrari 275 GTB, la Porsche 911, la Facel Vega, sans oublier la Cooper S ni la Ford Mustang.

    Nostalgie, quand tu nous tiens. Les constructeurs automobiles ne me contrediront pas à une époque où la nouvelle Mini, Camaro et Mustang conquièrent les cœurs, tout comme bien sûr les modèles inspirés des fameuses VW Coccinelle ou Fiat 500 !