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  • ALONSO PRIVE DE COURONNE MONEGASQUE ?

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    LA CHANCE TOURNERAIT-ELLE ? LES DIEUX DE LA F1 S’INTÉRESSERAIENT-ILS ENFIN AUX AUTRES PILOTES ?


    Nous n’en sommes pas encore à la mise hors course d’Alonso à Monaco. Mais la FIA a tout de même ouvert une enquête sur les éventuelles consignes données par Ron Dennis à ses pilotes dans l’intérêt exclusif d’Alonso.

    Pourquoi Alonso serait-il favorisé aux dépens d’Hamilton alors que Ron Dennis apprécie beaucoup le jeune Anglais ? Mais pour des raisons de retour sur investissement bien sûr. Plusieurs sponsors espagnols ont apporté leur dîme à l’écurie en raison de la présence du chanceux double champion du monde. Vodafone soutient McLaren parce que l’équipe a engagé le Taureau d’Asturie. Ces apporteurs de capitaux n’apprécient sûrement pas que leur « investissement » soit régulièrement bousculé par les ruades d’un débutant, fût-il génial. De là à modifier les règles pour rétablir une valeur boursière en chute, il n’y a qu’un pas facile à franchir.

    La F1 n’est pas qu’un challenge sportif, c’est aussi une partie de poker qui se joue au rythme du dollar, avec des mises considérables…

    Peut-être les Dieux de la F1, après avoir beaucoup aidé Alonso dans ses luttes contre Kimi et Schumi, réagissent-ils à l’arrogance de l’Ibère qui snobe même ses clubs de supporters ?

  • GRAND PRIX DE MONACO 2007 : UNE PARTIE DE ROULETTE RUSSE QUI COURONNE ALONSO

    medium_VIGNETTE_KIMI.jpgKIMI RÄIKKÖNEN PEUT-IL REDRESSER LA BARRE ?

    Très chanceux lors des Championnats 2005 et 2006, dominé par Lewis Hamilton lors des deux dernières courses, l’Espagnol Alonso rafle encore la mise au casino cette année.

    Kimi, le transfuge des Gris aux Rouges, va-t-il redresser la barre ?
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    Il en a le potentiel, dans la mesure où il possède sans doute le meilleur coup de volant du plateau.
    Que lui manque-t-il alors ?

    Un peu de chance, sûrement. Le chat noir ronronne toujours hypocritement dans son sillage, comme on l’a constaté en Espagne. En outre, la limitation des régimes moteurs cette année retire une sacrée épine du pied à McLaren au niveau fiabilité. A l’inverse, Ferrari vit une année de transition après plusieurs départs et peut-être une relative lassitude de Jean Todt dont le rôle s’est élargi chez Ferrari.

    Un peu de confiance, probablement aussi. Car n’oublions pas que Massa est managé par un certain Nicolas Todt, fils unique du patron de l’écurie Ferrari, qu’il en connaît tous les rouages pour avoir été pilote d’essais puis second pilote de la Scuderia. En outre, la stratégie de la Scuderia a plusieurs fois avantagé Massa qui a effectué ses qualifs avec moins d’essence que Kimi.
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    Que va faire Jean Todt ? Que Kimi ait commis une bourde lourde de conséquences en qualifications, c’est indéniable. Sans doute le poids d’une situation qu’il sent inconfortable au sein de l’écurie. Dans un sport aussi dur et exigeant que la F1, le moindre doute se traduit par des pertes de centièmes et des erreurs. Kimi n’est pas un émotif pourtant. Mais ce n’est sûrement pas évident pour un Finlandais au sang froid de se retrouver au sein d’une équipe à l’esprit latin dévouée à la cause de son équipier.
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    Maintenant, Jean Todt devra réfléchir à une problématique. Si Kimi n’est pas en grande forme morale, Massa a montré ses limites. Il peut être excellent, mais pas dans toutes les circonstances. A Monaco, circuit de rois, Kimi a prouvé en essais libres qu’il pouvait lutter en vitesse pure avec les McLaren qui sont très rapides cette année. Pas Massa. A aucun moment durant le GP, il n’a donné l’impression de pouvoir se mêler à la lutte des voitures grises. Massa ne se présente jamais à son avantage à Monaco, circuit qu’il reconnaît ne pas aimer. Il est aussi peu à son aise sous la pluie. Or, les conditions météorologiques séviront bien deux ou trois fois d’ici la fin de la saison.
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    Si Jean Todt veut remporter les championnats constructeurs et pilotes, il serait urgent qu’il remette Kimi en confiance. C’est lui le plus capable de battre les très performantes McLaren.
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    Occasion perdue aussi pour Hamilton ce week-end. Grandement en raison d’une stratégie d’équipe favorable à Alonso. Si on en croit le quotidien L’Équipe, Lewis pouvait faire six tours de plus que son équipier espagnol avant de ravitailler et effectuer un seul arrêt. Voilà qui explique sa deuxième place sur la grille (voiture plus lourde) et ses difficultés à suivre le rythme de l’autre McLaren en tout début de course. Mais avec un seul arrêt, le résultat aurait été inversé à l’arrivée. Dommage !
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    Autre victime des aléas de cette course, le très brillant Nico Rosberg. Résident monégasque, le jeune pilote Williams entendait bien briller sur ses terres. De fait, Nico réussit une qualification exceptionnelle et hissa sa modeste monoplace au cinquième rang. Un authentique exploit compte tenu de la différence de performances qui existe entre les McLaren, Ferrari, BMW et autres Renault par rapport aux Williams. Nul doute qu’avec une voiture de Top Team, Nico jouerait en première ligne comme son camarade Lewis qu’il côtoya d’ailleurs lorsqu’ils étaient adolescents.

    Hélas, un Fisico pour une fois rapide et agressif au volant d’une Renault fort efficace au démarrage lui coûta très cher.

    Après, Nico se trouva bloqué par Heidfeld, grand bénéficiaire de la manœuvre du pilote Renault puisqu’elle lui permit de dépasser la Williams (les deux voitures se touchèrent), puis de la contenir jusqu’à son ravitaillement alors qu’il était nettement moins rapide que le pilote Williams.

    « Ce fut vraiment une course décevante, regrette Nico Rosberg. J’ai pris un bon départ, mais Fisichella m’a claqué la porte au nez au premier virage et j’ai dû ralentir. Ma première réaction fut d’éviter de taper la rail mais, après coup, j’aurais peut-être dû insister. J’aurais pu ainsi avoir la chance de marquer des points. Je me suis rendu compte que la course était compromise quand je me suis retrouvé coincé derrière Heidfeld – que je n’ai pas eu l’opportunité de passer. Ma stratégie était bonne, mais être dans le trafic a tout ruiné. Notre cadence en course était bonne, et c’est vraiment dommage de ne pas avoir marqué de points. »_

    La F1 nous offre parfois des scénarios pleins de suspense.

  • F1, pilotes de pères en fils

    medium_VIGNETTE_SAUBER_2.2.jpgFICTION

    A la veille du Grand Prix de Monaco, l’ancien pilote de F1 Freddy Vivien répond aux questions du journaliste Sébastien Ménier.



    Sébastien Ménier : Le programme de Monaco comprend bien sûr le Grand Prix de Formule 1, mais aussi d’autres courses, notamment celles de GP2 et .de Formule Renault 3,5 litres cette année. Intéressent-elles le public ?
    Freddy Vivien : Il faut l’espérer. Je pense que oui, car ces épreuves sont traditionnellement acharnées. Pour ma part, je suivrai la course avec d’autant plus d’intérêt que mon fils Aurélien y participe et qu’il est on ne peut mieux placé sur la grille. Bon, je sais que tout le monde veut gagner à Monaco, encore plus qu’ailleurs. Cela implique d’ailleurs de temps en temps des frictions, des accrochages et des carambolages. J’espère qu’Aurélien n’en sera pas victime et qu’il pourra défendre ses chances jusqu’au bout.
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    Sébastien Ménier : Cette volonté de gagner à tout prix est-elle justifiée dans les formules de promotion qui opposent de jeunes pilotes ? Une victoire à Monaco apporte-t-elle plus qu’une première place à Magny-Cours, Silverstone ou Hockenheim ?
    Freddy Vivien : A Monaco, les jeunes pilotes courent devant les représentants les plus importants du monde du sport automobile. Les plus gros sponsors sont là aussi. C’est l’occasion idéale de se mettre en valeur. D’où une pression énorme pour les jeunes pilotes et les incidents de course qui en découlent.
    Quand j’ai gagné en Formule 3 ici, j’ai eu l’occasion le soir même de discuter avec plusieurs patrons d’écurie, dont ceux qui m’ont engagé en F1 deux ans plus tard. Je pense qu’avant cette course, ils ne connaissaient même pas mon nom. En une heure, je suis passé du stade de parfait inconnu à celui de valeur à suivre.
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    Sébastien Ménier : Ton fils Aurélien court cette année en GP 2 au sein du Team breton Brocéliande. Quand le vois-tu arriver en F1 ?
    Freddy Vivien : Aurélien a 21 ans. Il en veut. Il a un super coup de volant. Maintenant, la F1 est un sport cruel. Peu de places pour beaucoup d’appelés. Il faut trouver la bonne voiture au bon moment. Aurélien va terminer la saison de GP2 – pour l’instant, il a gagné une course, ce qui est très bien. Je m’efforcerai de l’aider à trouver un bon baquet en F1. Si nous n’y parvenons pas, il faudra qu’il trouve une autre raison de vivre. Sans doute en continuant à courir d’ailleurs, mais dans d’autres disciplines. D’excellents pilotes se sont trouvés bloqués aux portes de la F1 alors qu’ils méritaient d’y accéder. Philippe Tranech et Yvonnick Le Squernach qui pilotent maintenant chez Vivia en proto et en GT, en sont des exemples. Tout comme Sébastien Bourdais qui prouve aux USA qu’il est un pilote remarquable. Je pense pour ma part qu’il n’a rien à envier à un Alonso et qu’il ne ferait qu’une bouchée d’un Fisichella ou d’un Coulthard. Mais le monde de la F1 n’est pas toujours d’une logique rigoureuse. Ceci dit, en père persuadé du talent exceptionnel de son fils, j’y crois.
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    Sébastien Ménier : Tu joues en partenariat avec le d’avocats Éric Trélor - David Sarel –Stéphane Larivière et associés le rôle d’agent auprès du pilote de F1 Damien Brémant. Comptes-tu poursuivre cette mission une fois qu’Aurélien arrivera en F1 ?
    Freddy Vivien : A priori, oui. Damien a cinq ans de plus qu’Aurélien. Il est déjà en F1 et est entré cette année dans le Club des vainqueurs de Grands Prix. Ils ne seront pas concurrents d’entrée. Après, s’ils font tous les deux partie des candidats au titre, tant mieux !
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    Sébastien Ménier : Comptes-tu former un club des anciens Champions du monde de F1 pères de pilotes avec Keke Rosberg ?
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    Rires
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    Freddy Vivien : Je préférerais constituer avec Keke le Club des Champions du monde de F1 pères de pilotes Champions du monde. Si Nico devient Champion du monde, ce que je crois très probable à assez court terme car c’est un garçon extraordinairement doué, et qu’Aurélien se montre aussi brillant que lui, c’est un club auquel je cotiserai avec très grand plaisir.
    Sébastien Ménier : En incluant Nicolas Prost, le fils d’Alain, qui court lui-aussi ?
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    Moue dubitative
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    Freddy Vivien : Alain fut un excellent pilote, je ne peux pas le nier. Mais je n’ai jamais accroché avec lui au plan humain. Alors, le retrouver au sein d’un club…
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    Sébastien Ménier : Qui vois-tu remporter la course demain ?
    Freddy Vivien : Damien Brémant bien sûr, devant Nico Rosberg et Nick Heidfeld.. Un très beau podium sur lequel il manquera sans doute Kimi, victime d’une touchette pendant les qualifications, ce qui le fera partit très loin. Je le vois bien remonter jusqu’à la cinquième place.
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    Sébastien Ménier : Pas Alonso ni Massa ?
    Freddy Vivien : Non, je suis persuadé que la pression d’Hamilton lui sera fatale ici. Alonso est un pilote extrêmement chanceux comme l’ont montré les coups de pouce du destin qui lui ont permis de gagner des titres mérités par Kimi et Schumi, mais il y a tout de même des limites. Et je ne vois pas Massa s’imposer non plus.

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    Pour tout savoir sur Freddy Vivien, David Sarel, Sébastien Ménier et les autres personnages créés par le romancier Thierry Le Bras, rendez vous sur les posts précédents ! Les personnages de fiction cités participent tous à « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », le roman de Thierry Le Bras présenté hier sur ce blog.