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  • SOUVENIRS DE LA COURSE DE CÔTE DU MONT-DORE – CHAMBON SUR LAC

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    Il faudra rentrer moins fort en course

    (1981 – 2nde montée d’essais pour le pilote de cette VW Scirocco groupe 2)

     

    L’épreuve du Mont-Dore – Chambon-sur-Lac représente une véritable institution dans le petit monde de la course de côte. Elle compte pour le championnat de France et pour le championnat d’Europe de la discipline, ce qui lui assure un plateau de grande qualité chaque année. En outre, comme elle se déroule début août, en pleine période de vacances estivales, des pilotes qui ne disputent pas l’intégralité du championnat faute de temps ou de budget profitent des vacances pour venir se frotter aux gros bras. Autant dire que les spectateurs ne sont pas déçus du spectacle qui se déroule dans un cadre grandiose.

     

    La Course de côte du Mont-Dore Chambon-sur-Lac 2009 se déroule le week-end prochain. Un moment propice à une petite plongée dans le passé de l’épreuve.

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    Une petite frayeur pour Vladimir Barras en 2002

     

    Et comme en matière de sport automobile, le choc des photos illustre parfaitement le poids des mots, voici quelques photos du gauche du transformateur en bas du parcours. C’est la première difficulté après 400 mètres d’accélération sur un tracé qui développe 5 kilomètres. A chaque édition, plusieurs pilotes s‘y font piéger.

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    Contrairement aux apparences, Jean-Luc Moreau n’est pas en perdition

    Il pilote simplement sa R5 Alpine groupe 2 à la Finlandaise, tout en travers.

    Un régal permanent pour les spectateurs (édition 1981)

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    Un habitué  de la discipline, Biancone  sur Porsche 934 groupe 4 Almeras
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    La Porsche 924 que pilotaient les frères Almeras au Mans 1981 sera pilotée par Jacques, le cadet, sur la pente du Col de la Criox Saint-Robert

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     Reboul fut un pilier de l’équipe Almeras

    En 1983, sa groupe F au look de 935 joue les épouvantails dans la catégorie

     

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     La bagarre fait rage dans toutes les catégories.

    Ici, Christian Dzierdzbicki, une pointure lui-aussi,

    au volant de Rallye 3 groupe A en 1983

     

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    Francis Dosières au volant de sa BMW 635 groupe A en 1985.

    Il remportera le groupe A dans toutes les courses du championnat cette année-là

     

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    Après la destruction de sa M1,

    Marc Thilloy dispute l’édition 1985 au volant de cette 635 groupe A de location

     

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    Le nom de Serge Bermant figure souvent en bonne place dans les colonnes d’Échappement.

    Le  pilote du Sud-Ouest reste associé à la Sierra Cosworth.

    Le voici en 1989, qui était, je crois,  sa première  saison

     

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    Sur le site de Chevallier Compétition consacré à la course de côte,

    Anthony Gasquet termine sa présentation par une citation de

    JM Fangio : « il faut toujours chercher à devenir meilleur, mais il ne faut

    jamais croire qu’on l’est devenu. » Anthony fait aujourd’hui partie

    des pilotes de F 3000 en course de côte. Au Mont-Dore 2002, il s’alignait

    sur une Lucchini équipée d’une moteur 1600. Bien sûr, cette figure ne fut pas

    exécutée lors de sa meilleure montée. Mais avec la devise qu’il s’est choisi, nul doute

    que le jeune pilote qui possède un beau coup de volant continuera à progresser

    et jouera un jour la victoire au scratch

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    Avant de devenir constructeur, Yves Courage fut pilote,

    et un .fameux pilote

    Il remporta l’édition 1980 de la CC du Mont-Dore.

    Le voici en 1981

     

    Vous aimez la course de côte et plus particulièrement l’atmosphère très particulière de celle du Mont-Dore ? Moi-aussi, vous l’aurez compris. J’ai d’ailleurs rédigé une fiction – presque un docu-fiction – qui se déroule durant l’édition 2002. Vous y trouverez un des personnages de mes romans au départ au volant d’une groupe N 2 litres. Pour découvrir cette course au sein de la course, cliquez sur :

    http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2007/08/12/mont-dore-chambon-sur-lac-une-sacrée-course-de-côte.html

     

    Dans quelques jours, je mettrai en ligne un nouveau texte sur le Mont-Dore. Vous y trouverez quelques superbes BMW qui s’y sont illustrées.

     

    Mais avant, je ne résiste pas au plaisir de clore cette note sur la seule photo mise en ligne aujourd’hui dont je ne suis pas l’auteur. Je ne l’ai pas prise, parce que je suis sur la photo, assis sur le plateau, à droite au premier rang. C’était l’été 1977. Je participais à l’épreuve sur une Golf GTI groupe 1 que je tractais avec une Opel Ascona SR. Cette année-là, j’ai remporté la classe 1301 – 1600 cm3 à 7 des 11 épreuves auxquelles j’ai participé. Le Mont-Dore fait hélas partie des 4 déceptions quant au résultat. Mais ce fut tout de même une belle expérience d’y participer.

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    Je suis en bas à droite sur la photo

    Derrière moi, c’est Guénaël Le Saux, qui assura fidèlement l’asssistance toute la saison

    avec Hervé Mouraud assis de l’autre côté du plateau

     

    En arrière-plan les Commodore GSE, Simca 1000 Rallye 2, Peugeot J7, DS, Alpine, Kadett GTE, illustrent oarfaitement l’atmosphère courses de côtes de l’époque, tant au niveau du plateau des concurrents que des véhicules tracteurs.

     

    NOTE MODIFIÉE LE 8 AOÛT 2014

     

    La course de côte du Mont-Dore m’a inspiré un polar dans l’univers de la course automobile. L’histoire s’intitule LE PACTE DU TRICHEUR. Elle se déroule en Auvergne. La course emprunte le tracé de la route du Col de la Croix Saint-Robert. 

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    Après la fiction, des annexes abordent la question des superstitions des pilotes en se fondant sur des anecdotes véridiques mettant en scène des pilotes d’hier et d’aujourd’hui.

     

    Le livre est disponible en cliquant sur http://amzn.to/1jAhsoF

     

    Je vous invite également à lire (gratuitement) cette courte histoire illustrée qui se déroule pendant une édition de la course de côte du Mont-Dore Chambon-Sur-Lac http://0z.fr/U10ZB

     

    Thierry Le Bras

  • COURSES DE CÔTES VINTAGE

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    La Berlinette de Le Bihan à la CC VHC de Saint-Gouëno en 2005

     

    Les amateurs de sport auront suivi avec intérêt cette semaine les explications sur le Tour de France entre les sympathiques frangins Schleck, les frères ennemis de la machine à rouler Astana, ainsi que d’autres grimpeurs décidés à se montrer aux avant-postes.

     

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    Avant de briller en endurance, Matra produisit la Jet

    (ici celle de Pierre Moeglen  au Mont-Dore VHC 2002)

     

    Mais si la montagne sert de terrain de jeu aux géants du cyclisme, elle représente aussi un terrain privilégié pour les pilotes de courses de côtes automobiles.

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    Flash-back sur 1975 où les Berlinettes brillent dans les groupes 3, 4 et 5

     

    Cette discipline a malheureusement perdu de sa popularité au fil des ans pour des raisons que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer sur ce blog. Mais durant les années 60 et 70, été rimait avait Forêt d’Auvray, Pluméliau, Pouillé les Coteaux, Landivisiau, Mont-Dore, Haut-Cantal, Saint-Ursanne Les Rangiers, Saint-Gouëno, Turkheim, Neuvy Le Roy et bien d’autres épreuves encore.

     

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    La De Tamaso Pantera menée à la limite par le fils de Panic

    au Fer à cheval de Saint-Gouëno en août 2005

     

    Heureusement, il reste quelques épreuves mythiques qui nous offrent encore des duels de géants de la montagne. Certains Titans de la course de côte ont traversé les décennies comme Francis Dosières. D’autres, souvent fils de pilotes, grimpent à leur tour vers les sommets, comme Lionel Régal, Sébastien Petit et Anthony Neveu.

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    Sébastien Petit à la Pommeraye en 2003

     

    Certains organisateurs de courses de côtes nous offrent désormais une épreuve VHC en prologue de ‘épreuve moderne.

     

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    Le jeune Thomas Nowaczyk sur Volvo 122 S

    au Mont-Dore VHC 2002

     

    Les voitures devenues Vintage s’affrontent sur les pentes où elles conquirent leur gloire durant leur jeunesse. Les pilotes retrouvent leur sens de l’attaque. Ces épreuves sont de vraies courses et pas des défilés de pièces de collection. J’ai ressorti quelques images de mes archives pour appuyer mes propos. Car en l’espèce, le choc des photos vaut plus que le poids des mots. Alors, si vous avez l’occasion d’assister à une course de côte VHC cet été, saisissez-la. En outre, une voiture de course vintage dans la verdure de la campagne bretonne ou dans un paysage de montagne, c’est superbe !

     

    Thierry Le Bras

     

     

  • JOUR DE TONNERRE

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    La plupart des passionnés de sport automobile de l’Ouest connaissent Ludovic Bellanger qui couvre régulièrement les épreuves de notre région pour Presse Océan. Ludovic nous emmène aujourd’hui à bord de la Race Car de 450 ch sur le circuit de Fay-de-Bretagne.

    Leader du championnat national de Race Car, le king Vertavien Sylvain Noël lui a en effet confié son bolide pour un essai exclusif.

     

    Inaugurée cette saison en France et inspirée de la NASCAR américaine, la Race Car est une compétition unique en Europe.

     

    Le sport-auto à l’état pur

    Esthétiquement, le modèle Chevy frappé du n°11 du pilote régional impose sa carrure de footballeur US. Large et basse, posée sur ses pneus slicks à flancs hauts, la berline se distingue par son encombrement interminable (5m15 de long et 2m de large).

    Dotée d’un châssis tubulaire et d’une carrosserie en fibre de verre, la Race Car affiche une conception minimaliste, et des peintures de guerre évocatrices. Pont arrière rigide, moteur V8 5.7 litres de 450 ch, boîte de vitesses à crabots à 4 rapports, le sport-auto à l’état pur, sans concession électronique ou aérodynamique.

    À bord, ambiance 100% NASCAR. Après quelques contorsions pour passer par la vitre latérale, callé entre les larges tubes de l’arceau, le regard fait face à une série de manomètres. Compte-tours, températures d’eau, d’huile… Les choses sérieuses peuvent commencer.

     

    Une sonorité rageuse envoûtante

    Volant en place, filet de protection latérale accroché et harnais bouclé, il ne reste plus qu’à actionner le démarreur. La Race Car dévoile alors sa sonorité rauque et rageuse. Envoûtant. Le premier rapport se passe dans un claquement sourd, et la belle, où plutôt la bête de course, se mue dans quelques soubresauts pour partir à l’assaut du circuit de Fay-de-Bretagne.

    D’apparence docile, elle se révèle vive et brutale à la moindre sollicitation. Les disques en acier non-assistés sifflent au premier freinage, le maniement de la boîte de vitesses est ferme et impose des rétrogrades tardifs sous peine de bloquer le pont arrière, l’échappement claque, et les accélérations sont assourdissantes.

    Au fil des tours, la chaleur envahit l’habitacle. La Race Car apparaît véritablement physique à emmener dans ses derniers retranchements. « C’est du brutal ». La monture idéale des tontons flingueurs des circuits.

    Un pilotage authentique, un bolide qui se vit, la Race Car procure des sensations inégalées. Gentlemen, start your engine !

     

    Ludovic Bellanger

     

    Renseignements : www.motorsport-academy.fr