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CIRCUITMORTEL - Page 212

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    JOUR J

    Suspense oblige, nous ne vous fournirons aucune indication sur les aventures extra-sportives du Clan Vivia aux 24 Heures du Mans. Tout au plus révélerons-nous qu’elles sont inquiétantes, surprenantes, palpitantes… Une fois de plus, le Clan Vivia relève un rude défi. Vous saurez tout sur cette troisième Aventure de David Sarel au mois d’octobre prochain. Le nouveau roman de Thierry Le Bras, toujours publié par les Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ), sortira en effet aux 24 Heures du livre du Mans.

    Pour vous donner toutefois un avant goût de la fabuleuse ambiance des 24 Heures, quelques extraits d’une interview accordée la semaine dernière par Éric Trélor au journaliste Sébastien Ménier.

    SM : Éric, comment as-tu découvert les 24 Heures du Mans ?

    ET : Petit déjà, les seuls jouets qui m’intéressaient étaient les automobiles miniatures. C’est en tous cas ce que racontaient mon père et mon grand-père. Sur un vélo, un manège ou dans une voiture, la vitesse m’enchantait. Je devais avoir sept ans lorsque mon père écouta un reportage radiophonique sur le départ des 24 Heures du Mans.

                Le vrombrissement des moteurs me subjugua. Les noms magiques de Ferrari, Maserati et Porsche prononcés par la voix enthousiaste de Tomy Franklin, le speaker de France Inter, firent monter en moi une véritable exaltation. C’était décidé, quand je serais grand, je serais pilote de course.

    SM : Comment a réagi ta famille ?

    ET : Mon grand-père, qui était un sacré personnage, trouvait l’idée excellente. Dans un premier temps, cette passion amusa aussi mon père. Tous deux m’offrirent divers livres et revues consacrés au sport automobile. Je vouais une admiration sans limite à Jim Clark et je considérais Michel Vaillant comme le meilleur personnage de fiction jamais créé avec les enfants Gautier du Club des cinq et Christian d’Ancourt. Je me sentais plus mûr que mes camarades qui ne savaient pas ce qu’ils feraient de leur vie. Moi, je me tiendrais à mon ambition, gagner les plus grandes courses du monde. Mon meilleur ami d’enfance, Freddy Vivien, se passionnait aussi pour la course auto. Cette passion ne nous a jamais quittés.

    SM : Donc, enfant, Freddy et toi, vous pensiez déjà à la course.

    ET : Grâce à note imagination, nous vivions dans un rêve. Pour ma part, je m’installais fréquemment au volant d’une Lotus F1 , dominant tous mes adversaires et fonçant vers des victoires magnifiques sous les applaudissements du public et les regards admiratifs de mes copains. De temps en temps, Freddy gagnait une course aussi. Mais c’était le seul pilote qui pouvait se battre avec moi à la régulière. Je me voyais partageant le volant d’un GT 40 avec lui aux 24 Heures. Bien sûr, nous pulvérisions les Ferrari et les autres Ford.

    SM : Crois-tu que cette passion a joué t’a aidé à réaliser tes ambitions par la suite ?

    ET : Sans aucun doute. Un jour, j’ai lu dans un magazine spécialisé une phrase de Stirling Moss qui resterait à jamais gravée dans ma mémoire : « ce qui m’intéresse avant tout c’est de gagner, de me surpasser. Je cours pour faire mieux que les autres et c’est l’unique raison qui m’incite à me lever le matin ». Ma passion pour la course m’a aidé à sortir de l’insouciance de l’enfance car elle m’a enseigné que lorsqu’on veut quelque chose, il faut se battre pour aller le chercher ! Je devais avoir à peu près douze ans à cette période et mon envie de courir n’amusait plus du tout mon père, bien qu’elle fasse toujours plaisir à mon grand-père.

    SM : Tu as souffert de l’attitude paternelle ?

    ET : Pas vraiment. Je continuais à rêver de courses. Simplement, j’en parlais moins à mon père. Ce fut l’époque ou Freddy et moi avons commencé à dessiner les esquisses d’une petite GT, sans imaginer qu’elle verrait le jour quelques années plus tard (cf : Circuit mortel à Lohéac). Nous échafaudions les plans les plus insensés. Nous inventions par exemple un scénario où nous sympathisions avec un camarade imaginaire dont le père possédait une écurie automobile, construisait une voiture selon nos plans, et nous engageait comme pilotes dès l’âge de dix-huit ans. Bien entendu, il alignait un proto aux 24 Heures du Mans. La course se déroulait dans des conditions météorologiques épouvantables. Sous la pluie battante, nous nous révélions des pilotes redoutables. Normal ! Courant aussi bien en rallye qu’en circuit, nous n’avions pas peur des pièges du revêtement détrempé. Nous connaissions si bien le tracé que le manque de visibilité dû aux projections d’eau des autres voitures ne nous gênait même pas. Nous mettions la météo à profit et nous dominions les pilotes d’usine. Mon équipier perdait bien un peu de temps lorsqu’il assurait les relais. Nous remportions l’épreuve avec dix tours d’avance sur le second.

    SM : Quand as-tu décidé de piloter pour ton plaisir sans chercher à en faire un métier ?

    ET : Les années passant. Je réalisais que peu de personnes vivent de la course. En outre, j’aimais le lycée et je me débrouillais bien en classe. Des projets d’avenir plus traditionnels, notamment celui de devenir avocat. Au fond de moi, je restais déterminé à courir, mais comme amateur. Parallèlement, Freddy voulait de plus en plus devenir pilote professionnel. Notre avenir se dessinait.

    SM : Te souviens-tu de ta première course ?

    ET : Oui, très bien. Freddy étant de deux ans mon aîné, j’ai commencé par le naviguer en rallye. Avant même d’avoir le permis moi-même. Puis quand il est arrivé en F2, j’ai récupéré son Alfa 2000 GTV avec le budget d’un sponsor. A vingt et un ans, je me suis aligné au départ d’une première course de côte. L’année suivante, je commençais à remporter des victoires de catégorie au volant de l’Alfa. Courir les 24 Heures dans une écurie privée faisait encore partie de mes rêves. C’est arrivé quand j’avais vingt six ans. Depuis que Freddy a arrêté la F1, j’ai souvent couru avec lui en GT. Ce sera encore le cas cette année, avec le bonheur supplémentaire de voir mon fils Arnaud au sein de l’équipage.

    Pour tout savoir sur la prochaine Aventure de David Sarel qui comporte des scènes aux 24 Heures du Mans, il faudra attendre le mois d’octobre prochain. Car bien sûr, des événements mystérieux vont troubler la course de nos amis. Mais en attendant, plongez-vous dans l’atmosphère des premières aventures de David Sarel, le héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ». Vous y retrouverez Éric Trélor, Sébastien Ménier, Freddy Vivien et vous apprendrez tout – ou presque – sur l’histoire du Clan Vivia.

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    Dernier texte de la série d ‘infos consacrées aux 24 Heures du Mans 2006 au sein du Team Vivia, l’interview d’Aurélien Vivien. Le jeune pilote français, fils cadet de Freddy Vivien (personnage récurrent des Aventures de David  Sarel) participe à ses premières 24 Heures du Mans. Il répond ici aux questions du journaliste Sébastien Ménier. Précisons que l’entretien a été enregistré le lundi 12 juin.

    Comme dans les autres fictions rapportant des courses du Team Vivia, pilotes réels et personnages de fiction se côtoient dans le roman qu’écrit actuellement Thierry Le Bras, l’auteur des Aventures de David Sarel et du Clan Vivia. Dans ce roman, Aurélien fera équipe avec deux pilotes réels, Stéphane Dréan et Didier Caradec. Les trois pilotes seront encadrés par un team-manager bien réel lui-aussi, Denis Vaillant, que les amateurs de sport automobile connaissent bien, surtout ceux qui fréquentent le milieu du Rallycross. L’équipage pilotera une Vivia LM GT2 engagée par le Team Hervieux.

    SM : Aurélien, que ressens-tu à l’approche du départ des 24 Heures ?

    AV : C’est la réalisation d’un rêve. Quand j’étais gamin, je me voyais ici, sur le circuit du Mans. Ça y est, le grand jour approche. J’ai 20 ans, je fais Le Mans. C’est merveilleux.

    SM : Tu pilotes depuis le début de la saison en Formule 3 Euro Series. Tu as gagné plusieurs courses. Ici, tu vas te retrouver dans des conditions très différentes.

    AV : La F 3 est une monoplace légère et très vive. Tu vois les roues, tu ressens chaque vibration de suspension. La GT est une voiture fermée, plus lourde. Elle vire moins à plat, elle ne réagit pas de la même manière quand tu l’inscris dans une courbe. Les zones de freinage sont plus longues. Il fait beaucoup plus chaud à l’intérieur. Chaque relais dure plus longtemps qu’une course de F 3, et ce sera encore plus vrai la nuit lorsqu’on doublera ou qu’on triplera les relais: Je me suis préparé à ces différences. J’ai tourné plusieurs fois en essais privés et j’ai roulé fin mai sur une Vivia GT identique à Brno en Championnat GT FIA. Je faisais équipe avec Yvonnick Le Squernach et nous avons gagné en GT 2 donc, sans prétention, je pense que je serai dans le coup.

    SM : Tu vas te trouver dans une situation particulière dans la mesure où ton père, Freddy Vivien, court aussi les 24 Heures.

    AV : Le plus original, c’est qu’il part également sur une Vivia LM GT2. Nous serons donc adversaires. Mon père a été plusieurs fois champion du monde de F1, il a gagné Le Mans au scratch à la fin des années 70. Il devrait me devancer. Mais bon, sur une course de 24 Heures, tout peut arriver.

    SM : Pourquoi justement ne fais-tu pas équipe avec lui ?

    AV : Mon père partira avec Éric Trélor et son fils Arnaud qui connaissent bien Le Mans. Il préférait que je fasse mes armes au sein d’une autre structure car il considère que l’expérience sera plus formatrice. Ceci dit, je pars dans une excellente équipe. La Vivia LM GT 2 du Team Hervieux dispose des mêmes évolutions que la voiture d’usine. Mes équipiers Didier Caradec et Stéphane Dréan sont des pilotes expérimentés et rapides. Denis Vaillant organise l’équipe de façon remarquable. Tout le monde m’a bien accueilli dans le team. Je vais courir au Mans  dans des conditions plus que privilégiées.

    SM : As-tu déjà couru de nuit ?

    AV : Une fois, en rallye. La nuit du Mans sera une grande découverte. Je compte sur Denis Vaillant et les autres pilotes du team pour me conseiller quant au rythme à adopter. Je t’en dirai plus dimanche matin.

    SM : une angoisse particulière,

    AV : Plusieurs. Il ne faudra aps que j’oublie de regarder tout le temps dans les rétros. En F3, tu te bats avec des gars qui sont dans le même tour que toi. Et ceux qui sont derrière, tu ne vas pas les aider à dépasser. Ici au Mans, les protos vont nous doubler régulièrement. Il ne faut pas les gêner, surtout éviter de fausser leur course. Mais ma plus grande peur, ce sera de faire une bêtise qui pénalise l’équipe. Je ne suis que l’invité du Team Hervieux dont Didier Caradec et Stéphane Dréan sont les pilotes permanents. Je  n’aimerais pas trahir la confiance que Denis Vaillant et son équipe m’ont accordée. Une touchette, un passage dans un bac à graviers, tue peux tout perdre en une fraction de seconde… Mais une fois dans la voiture, je serai concentré à cent pour cent et je n’y penserai pas. Quand tu veux être pilote professionnel, il faut savoir donner le meilleur de toi-même et vaincre ton émotivité.

    Pour tout savoir sur la prochaine Aventure de David Sarel qui comporte des scènes aux 24 Heures du Mans, il faudra attendre le mois d’octobre prochain. Car bien sûr, des événements mystérieux vont troubler la course de nos amis. Mais en attendant, plongez-vous dans l’atmosphère des premières aventures de David Sarel, le héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

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    J – 3

    Nous vous avions promis la semaine dernière de mettre en ligne après le pesage la composition de l’équipage de la Vivia LMP 2 qui visera une place sur le podium lors des 24 Heures du Mans 2006. Comme lors d’autres Aventures de David Sarel dans l’univers des sports mécaniques, pilotes réels et personnages de fiction se côtoieront dans le prochain roman de Thierry Le Bras.

    La voiture de pointe du Team Vivia sera donc pilotée par :

    - Bastien Brière ;

    - Damien Brémant ;

    - Oucha Predipe.

    Bastien Brière est un pilote bien réel. Il sera d’ailleurs l’auteur de la préface de la prochaine Aventure de David Sarel dont la sortie est programmée pour les 24 Heures du livre au mois d’octobre prochain.

    Bastien est né au Mans le 24 mai 1983. Comme Sébastien Loeb, il a découvert la compétition à travers la gymnastique sportive qu'il a pratiquée très jeune (à partir de 5 ans), puis par les compétitions de karting qu'il pratique depuis l'âge de 13 ans. Il a effectué la saison 1998 en catégorie Cadet, puis la saison 1999 en catégorie PROMO 2 et la saison 2000 en PROMO JUNIOR (réservée aux jeunes âgés de 16 à 20 ans). Il a suivi une formation et une progression régulière qui lui a permis d'obtenir de très bons résultats.

    En juillet 2000, Bastien s'est inscrit à l'école de pilotage sur monoplace (Formule Renault) de l'AUTOMOBILE CLUB DE L'OUEST, au Circuit Bugatti du MANS. Le stage de formation qu'il a effectué lui a permis d'accéder aux sélections, puis à la finale qui a eu lieu en décembre 2000. Classé second de cette finale, il a pu incorporer la FILIERE FFSA et participer en 2001 au Championnat de France de FORMULE RENAULT ELF CAMPUS. En 2002 et 2003, il a participé au Championnat de France de FORMULE RENAULT, puis l’année suivante au Championnat WORLD SERIES LIGHT de FORMULE NISSAN avec l'équipe française EPSILON SPORT. Bastien a réalisé d’excellentes performances en monoplace, notamment des pole positions et plusieurs podiums.

    Comme tout pilote manceau, Bastien Brière rêve des 24 Heures du Mans depuis l’âge où il  jouait encore aux petites voitures sur le parquet de sa chambre. Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas pour ce jeune homme sérieux et déterminé. En 2003, il devient le plus jeune pilote européen à participer aux 24 HEURES DU MANS au sein de l'équipe WELTER RACING (WR) en prototype. Il retrouvera l’équipe aux 1000 kilomètres du Mans 2003 puis aux 24 Heures 2004. En 2005, il intègre l’équipe Courage.

    En 2006, le Team Vivia décide de faire de lui un de ses pilotes de pointe pour le Championnat LMS. Bastien pilote le proto Vivia LMP 2 dans toutes les manches du championnat.

    Damien Brémant remplace au pied levé Philippe Tranech, l’équipier habituel de Bastien sur le proto LMP 2. Contrairement à Bastien, Damien et Philippe sont des personnages de fiction. Il faudra donc attendre la sortie du prochain roman de Thierry Le Bras pour connaître la cause de l’indisponibilité du Vannetais Philippe Tranech aux 24 Heures… Vous imaginez bien qu’elle est liée au scénario !

    Heureusement pour le Team Vivia, la date du Grand Prix du Canada ne coïncide pas avec celle des 24 Heures cette année. Cela permet à Damien, pilote de Formule 1, de courir au Mans.

    A 25 ans, Damien Brémant fait partie des valeurs sûres du sport automobile français. Il a remporté son premier Grand Prix cette saison au volant d’une Priceley. Managé par Freddy Vivien depuis le début de sa carrière, ce jeune Lorientais très proche du Clan Vivia – il est depuis l’école primaire le meilleur ami d’Arnaud Trélor, un des cousins de David - entend respecter sans réserve la stratégie de l’équipe aux 24 Heures. Pas question pour lui de surpiloter en début de course aux dépens de la mécanique.

    « Je veux vraiment gagner, mais pour passer la ligne d’arrivée en tête, il faudra d’abord que la voiture roule encore dimanche après-midi, affirme-t-il. Avec Bastien, nous nous sommes bien entendus d’entrée. Nous formerons un équipage solide. Je ne connaissais pas Oucha avant les essais préliminaires, mais il n’y a pas de raison pour qu’elle ne fasse pas sa part de boulot. »

    Oucha Predipe est aussi un personnage de fiction. Incroyablement belle et sensuelle, terriblement mystérieuse, cette jeune femme de nationalité indienne vit la plupart du temps à Londres. Son rêve, devenir la première femme à piloter régulièrement en Formule 1. En attendant, Oucha participe au Championnat de F 3 britannique et à quelques épreuves d’endurance. Si des accords commerciaux importants ne sont pas étrangers à son incorporation au  Team Vivia, les temps qu’elle a réalisés en essais privés montrent que sa place dans l’équipe n’est pas usurpée.

    Pour tout savoir sur cette prochaine Aventure de David Sarel, il faudra attendre le mois d’octobre prochain. Mais en attendant, plongez-vous dans l’atmosphère des premières aventures de David Sarel, le héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».