« Son importance (NDLR : dans le team) est fondamentale, déclare Franck Williams. Nous avons une très haute opinion de lui et nous sommes confiants quant au fait que s'il dispose du bon matériel, il gagnera des courses. »
Franck Williams est un grand connaisseur en matière de pilotes. N’a-t-il pas fait courir Ayrton Senna et Alain Prost, les monstres sacrés, sans oublier Keke Rosberg, Alan Jones, Nelson Piquet, (Sr), Jacques Laffite, Nigel Mansell, Ricardo Patrese, Carlos Reuteman, Jenson Button, Juan Pablo Montoya, Ralf Schumacher (au temps où il gagnait), Jacques Villeneuve, Damon Hill, Heinz-Harald Frentzen, des garçons qui possèdent un point commun nonobstant leurs personnalités différentes et leur appartenance à plusieurs générations : tous font partie du club très fermé des vainqueurs de Grands-Prix et plusieurs s’enorgueillissent d’au moins un titre suprême dans la discipline reine.
Autant dire que Franck Williams sait analyser le potentiel des pilotes. Alors, quand il nous annonce que Nico fait partie de la race des seigneurs de la discipline, celle des gagneurs, celle de ceux qui vont inscrire leur nom en haut des classements sur les tablettes des organisateurs, il convient de lui faire confiance et de le croire.
Dès cette année avec Williams ? Pourquoi pas. L’écurie anglaise semble bien partie pour livrer bataille dans le peloton des furieux qui partiront juste derrière les Ferrari et les McLaren. Tous les espoirs sont permis aux admirateurs du sympathique et performant Nico.
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La F1 nous offre parfois des scénarios pleins de suspense. Les enjeux financiers comme les stratégies d’investissement les plus sauvages y jouent un rôle considérable.
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C’EST SPEEDY LOEB !
38ème victoire en Mondial pour Sébastien Loeb et Daniel Elena au pays de Speedy Gonzales
Si les pilotes Ford voulaient jouer le jeu de Grosso Minetto avec la Citroën C4 de Sébastien Loeb au Rallye du Mexique, ils ont réussi leur interprétation. Malgré leurs efforts, le Champion du monde en titre leur a filé entre les griffes.
Les choses commencèrent pourtant mal pour l’équipage franco-monégasque puisqu’il fallut changer le moteur de la C4 avant le départ, ce qui priva les favoris de l’épreuve d’un shakedown disputé dans des conditions normales.
- Le fait de n’avoir pu faire qu’un seul passage au shakedown nous a empêchés de partir sur de bons acquis, confirme Seb.
Résultat, Latavala devança la C4 au terme de la première journée de course. Malgré une attaque de tous les instants, Seb perdait du terrain sur la Focus dans les parties lentes.
Le samedi, le pilote français fit modifier ses réglages de suspension. De nouveaux ressorts améliorèrent le comportement de la Citroën. Seb reprit du terrain à son rival finlandais, passa en tête et s’assura 20 secondes d’avance. Un problème de turbo frappa alors la Ford qui rétrograda au classement.
« En m’élançant dimanche avec une minute d’avance, je pouvais me permettre de souffler un peu, le plus dur était fait, commentait Seb. Même si je n’étais pas à l’abri d’un pépin mécanique, toujours possible évidemment, cette marge de sécurité me garantissait une marge pour doser mon pilotage en fonction des difficultés du parcours. Tout s’est bien passé. »
Sébastien Loeb pointe désormais à la seconde place du classement provisoire du championnat du monde à un point de Hirvonen et 4 points devant Latvala. Il reste naturellement le grand favori du championnat. Mais la course au titre promet d’être plus disputée que prévue. Car les pilotes Ford entendent bien assurer dignement la succession de Marcus Grönholm. Latvala s’est montré très rapide en début d’épreuve et Hirvonen est lui-aussi un pilote dangereux.
Un constat qui n’étonne pas notre Sébastien national. « J’avais raison de mettre un bémol quand c’était du tout cuit pour moi cette année, fait-il observer. Il est évident que ça ne va pas être le cas. La preuve, je dois vraiment me donner à fond pour y arriver. Ici, Latvala m’en a fait voir de toutes les couleurs en début de course. En fonction des rallyes, je m’attends à avoir quelqu’un dans les pattes à chaque fois et ce championnat, à mon avis, n’aura rien de facile. »
Seb oublia une précision dans les interviews qu’il accorda après la course avec la gentillesse, la simplicité et la disponibilité qu’on lui connaît. A la sortie de la dernière spéciale, Daniel lança-t-il son fameux « terminé pour Daniel » ou un « Ay Caramba » emprunté à Speedyy Gonzales ? -
A1 GRAND PRIX : LE MARATHON SUD-AFRICAIN DE LOÏC DUVAL
Retenu par ses obligations au Japon où il court pour l’équipe Nakajima Racing, Loïc Duval a mis le pied sur le territoire sud-africain après un périple de 14.000 kilomètres en avion deux heures seulement avant le début des essais libres du samedi 23 février dernier.
Ses équipiers du Team France, Jonathan Cochet et Nicolas Prost, s’étaient chargés la veille de la mise au point de sa monoplace.
Durban est un circuit en ville. Sur de telles pistes encore plus que sur des circuits conventionnels, il est important de beaucoup tourner en essais pour prendre confiance et claquer des temps.
Une nouvelle fois, Loïc Duval étala son talent exceptionnel. Il se classa troisième de cette séance d’essais libres alors qu’il effectuait ses premiers tours de roues sur ce tracé cette année. Du grand art. Mais ce n’est pas pour rien que ce garçon fut Champion de France Formule Campus et de Formule Renault avant de s’exiler – provisoirement espère-t-on – au Japon.
Loïc allait-il rééditer son exploit d’Eastern Creek, hisser la France sur la première marche du podium et l’installer seule en tête du championnat ? A cet instant précis, tous les espoirs étaient permis. A juste titre.
Hélas, des aléas, des grains de sable, dérèglent parfois les plus belles mécaniques. Lors de la qualification de la course sprint, un drapeau rouge puis un drapeau jaune gênèrent la progression de Loïc qui ne réalisa que le 17ème temps. Des problèmes que le Team France décida d’éviter à tout prix en envoyant le Français en piste dès le tout début de la qualification de la Feature Race. Loïc se qualifia sur la quatrième ligne.
Malgré une attaque de tous les instants et sept places remontées dans la course sprint, Loïc ne marqua pas de point lors de cette première manche. Difficile de s’élancer loin dans le peloton derrière des concurrents plus lents sur un circuit en ville. Il en fallait plus pour décourager le jeune Chartrain qui s’élança dans la course longue le couteau entre les dents, bien décidé à arracher de gros points.
Pour la stratégie, Loïc put compter sur l’expérience d’Olivier Panis, directeur sportif de l’équipe. « Nous voulions limiter la casse, explique l’ancien pilote de Formule 1. Nous avons fait mieux que cela en montant sur le podium pour rester à la deuxième place du championnat. L’équipe a fait un formidable travail. »
Loïc se plaça au quatrième rang à la mi-course. Puis aidé par sa stratégie de ravitaillements décalés, il pointait au troisième rang après son deuxième arrêt. L’objectif podium prenait forme.
En fin de course, Robert Wickens, alors deuxième, partait à la faute. Loïc en profitait pour gagner une place.
« Le week-end se termine mieux qu’il a commencé, conclut Loïc Duval. Dans la seconde course, une attaque permanente et une stratégie parfaite nous ont permis de monter sur le podium Je rends le volant du A1 Team France avec le sentiment du devoir accompli, et j’espère que l’équipe pourra décrocher le titre en fin de saison. Elle le mérite. »
Le Team France pointe désormais à la seconde place du classement général, derrière la Suisse et devant la Nouvelle-Zélande. Il reste trois manches. Loïc Duval ne pourra malheureusement plus y plaider la cause de la France. D’autres « clients » l’attendent sur les pistes nippones où nous continuerons à le suivre.
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Pour tout savoir sur Loïc Duval, visitez :
http://www.loicduval.com/home.htm
Un site très complet, agrémenté de nombreuses photos et d’un graphisme agréable.
Loïc Duval en F1 ? C’est que lui souhaitent tous ses supporters. Et si ce bonheur lui arrivait dès 2009 ? Pour ma part, je n’ai pas hésité à l’imaginer dans un scénario que vous découvrirez sur :
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2008/01/07/course-en-fête-5.html
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Le monde de la course automobile offre parfois des scénarios pleins de suspense.
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- d’autres dans les archives de ce blog ;
- les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).