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    LE MENTAL D’UN PILOTE

             Le Team Vivia va vivre dans les prochains jours un épisode capital de son histoire. Outre le défi sportif qui fait partie du jeu normal de la compétition, le Clan Vivia doit gérer sa sécurité face aux menaces incessantes adressées à ses membres depuis six mois.

             Le journaliste Sébastien Ménier vivra la semaine du Mans à l’intérieur du Clan Vivia. David Sarel accepté de répondre à ses questions.

    SM : Avant de parler plus précisément des 24 Heures, quelques questions sur ce que ressent un pilote. D’abord, qu’est-ce qui fait qu’un pilote va vite, qu’il est devant les autres ?

    DS : Pour être devant, il faut d’abord avoir très envie de gagner, le vouloir plus que les autres. C’est largement une question de volonté.

    SM : Mais tous les pilotes ont envie de gagner.

    DS : Certains plus encore que d’autres. Il ne faut jamais se relâcher, se concentrer à fond, ne penser qu’à ça à partir du moment où tu arrives sur le circuit, te dire qu’il n’y a aucune raison pour que quelqu’un reste devant toi. Un pilote, c’est ¨par définition un égoïste. Dès qu’il arrive sur le circuit, il doit fédérer l’énergie de l’équipe autour de lui et donner le maximum.

    SM : Qu’est-ce qui fera la différence entre plusieurs compétiteurs acharnés disposant du même matériel ?

    DS : Cette volonté de gagner justement, comme dans tous les sports. Pourquoi un garçon comme Rafaël Nadal gagne-t-il autant de matchs ? Parce qu’il le veut plus que n’importe qui. Parce qu’il sait se faire mal pour aller gagner des points. Parce qu’il analyse le match et son adversaire. Parce qu’il montre à l’autre qu’il en veut et qu’il va le bouffer. C’est pareil en course auto. Tu dois montrer aux autres que tu es là pour gagner. La victoire, c’est d’abord une question de mental.

    SM : Et les aléas ?

    DS : Ils sont toujours possibles en sport mécanique. Tu n’es jamais à l’abri d’un incident technique. Ni d’une évolution d’une voiture qui offre à ton concurrent un matériel supérieur au tien. Mais même quand tu es dominé, il faut t’accrocher et te battre. Ton concurrent peut sortir de la piste, casser son moteur… Plus tu le pousses, plus tu vas l’amener à tirer sur la mécanique et à prendre des risques. Et dans une course d’endurance, si tu as pépin, tu peux toujours te dire que tant que la voiture roule, tu conserves des chances. Le sort frappera peut-être tes adversaires avant l’arrivée.

    SM : La chance joue-t-elle un rôle ?

    DS : Il faut bien reconnaître que oui. Elle intervient principalement avant la course, au moment du jeu des chaises musicales pour les baquets. La course aux sponsors conditionne le déroulement d’une saison. Et là, certains facteurs incontrôlables troublent le jeu. Si un pilote a rendez-vous avec un sponsor à 10 heures et qu’à 9 heures 30, le chef d’entreprise qui le reçoit s’est engueulé avec sa femme, s’est fait larguer par sa maîtresse, a perdu un gros marché ou vient d’apprendre par le représentant syndical qu’une grève s’annonce dans son usine, l’entretien sera difficile quelle que soit la volonté du pilote de convaincre son interlocuteur. Si au contraire, celui qui le reçoit vient d’apprendre que son fils sort major de sa promo, ça se passera beaucoup mieux. Mais de toute façon, celui qui décroche des contrats, c’est quelqu’un qui sait se battre pour convaincre. Il repart à la conquête de nouveaux partenaires quand il reste sur la touche. S’il garde la rage de vaincre et de convaincre, il aura cent fois plus de chances d’y arriver que celui qui se laisse vivre.

    SM : Considères-tu que tu as eu ta part de chance dans le milieu du sport auto ?

    DS : A l’évidence oui. Le Clan Vivia m’a donné ma chance de faire mes preuves en compétition quand j’étais encore étudiant. Maintenant, je cours régulièrement en GT au plus haut niveau. Mais dès que je monte dans la voiture, je fais tout pour gagner. Même quand je me bats contre la Corvette de Jan Magnussen ou l’Aston Martin de Stéphane Ortelli, je ne fais aucun complexe.

    SM : La Vivia LM GT1 te semble-t-elle à la hauteur de tes ambitions ?

    DS : C’est une excellente voiture. Je pense que nous pourrons tenir le rythme des Aston et des Corvette. Le Mans a changé. Il n’est plus question de faire une course d’attente en attendant que les autres cassent. Il faut rester au contact, accepter l’épreuve de force dès les premiers tours de roues. Je prévois une lutte de Titans en LM GT1. Tant mieux. On va se faire plaisir derrière le volant.

    Nous ne vous en dirons pas beaucoup plus sur la prochaine aventure de David Sarel qui se termine aux 24 Heures du Mans 2006. Pour tromper votre impatience, nous vous invitons à lire ou à relire les premières aventures de David Sarel, le héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

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    VEILLÉE D’ARMES

    Chaque vingt-quatrième semaine de l’année, de sympathiques fous roulant dans leurs drôles de machines se retrouvent au Mans pour disputer la course automobile la plus médiatisée du monde. Cette année, la semaine mancelle commencera le lundi 12 juin. Le Mans 2006 représente un événement particulier pour le Clan Vivia. Le team a mis toute son énergie en œuvre pour réaliser de grandes performances.

    Vivia engage trois voitures officielles aux 24 Heures :

    - un  proto LMP 2 qui vise un podium, voire la victoire au scratch. Nous publierons l’identité de ses pilotes sur ce blog après le pesage ; signalons dès aujourd’hui qu’un jeune pilote manceau très performant fait partie de l’équipage ;

    - une Grand Tourisme LM GT1 confiée à l’équipage David Sarel – Denis Grenier – Yvonnick Le Squernach ;

    - une Grand Tourisme LM GT2 qui sera pilotée par Freddy Vivien – Éric Trélor – Arnaud Trélor ;

    Vivia soutient aussi trois équipages privés de premier plan :

    - la LM GT1 engagée par l’Italien Felipe Mosso ;

    - la LM GT2 du Team Hervieux, pilotée par Didier Caradec – Stéphane Dréan – Aurélien Vivien ;

    - une LM GT2 dont l’équipage est entièrement féminin ; qu’on ne s’y trompe pas, les filles inscrites sur cette voiture sont des pilotes très rapides et visent la victoire dans leur catégorie au même titre que leurs collègues masculins.

    Bien sûr, nous ne vous disons par tout. Pour connaître les détails de cette nouvelle aventure de David Sarel, il va falloir être patient et attendre jusqu’au mois d’octobre 2006. Bon, puisque vous insistez, nous fournirons quelques détails la semaine prochaine, mais jusque quelques petites infos… De toute façon, comme affirme une pub télévisée contemporaine, c’est meilleur quand on attend.

    Et pour tromper vote impatience, nous vous invitons à lire ou à relire les premières aventures de David Sarel, le héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

  • HUMOUR EN F1 (3)

    F1 : FRANCHE RIGOLADE

             La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ), notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

             Vous l’avez lu dans HUMOUR EN F1 , la note parue le 6 mars sur ce blog, David a souvent plaisanté avec Edmond au sujet de Jean Alesi. En 2001, David et Edmond prirent l’habitude d’échanger des mails de pronostics des résultats des Grands Prix. Des messages que David, avec sa verve d’avocat, agrémenta de quelques traits d’humour que n’auraient pas reniés les Guignols de l’Info. Quelques extraits qui sortiront agréablement les lecteurs de l’ambiance foot qui va s’instaurer pour un mois.

    GRAND PRIX DE BARCELONE

    * Jean ALESI : abandon au deuxième tour, sur sortie de piste  ; « Bien sûr, plus tôt j’abandonne, plus tôt je rentre à Avignon, gémit le spécialiste incontesté des bacs à graviers, les yeux embués de larmes. Mais quand même, Alain m’a fait un sale coup. Gaston (Mazzacane) était le seul pilote du plateau que je pouvais battre à la régulière. Maintenant, avec Burti dans l’écurie, tout le monde va voir que je suis nul et qu’ma carrière fut une imposture. C’est dur à quelques semaines de la retraite. Déjà que je suis malade quand j’entends d’autres dire que je suis un charlot et qu’avec les voitures que j’avais au début, la moitié du plateau aurait gagné au moins un titre de champion du monde, ajoute-t-il, la voix brisée par des sanglots et l’air boudeur…»

    CLASSEMENT DU GRAND PRIX DU CANADA

                * Jean Alesi (abandon au sixième tour, sur … sortie de piste) : «j’peux quand même pas gagner au Canada tous les ans », gémit-il lors d’une interview accordée derrière les « puits » après la course. « En plus j’ sais aller vite qu’avec le numéro 27, celui de Feu Gilles Villeneuve, et ces abrutis de la FOA m’ont mis le 22 », ajoute-t-il devant un Jacques Villeneuve éberlué. « Enfin, c’qu’est bien chez Prost, c’est qu’j’ai pas la pression, conclut-il. Quand j’étais dans de grandes écuries, on voulait qu’je fasse des résultats, sous prétexte que plein d’autres auraient été champions du monde avec mes voitures. Maintenant, quand j’marque un point, on m’prend pour un héros. Le seul problème, c’est qu’si un miracle me fait réaliser une perf, ça va retarder ma retraite de quelques semaines et que Kumiko va devoir changer nos billets pour les vacances ».

    * Pedro Diniz (futur président de Prost Grands Prix) :  « j’aurai bientôt de bonnes nouvelles à vous annoncer », confie-t-il à des journalistes brésiliens. En aparté, il fait allusion à la prochaine élimination des obstacles à la progression de l’écurie Prost : Alain Prost et Jean Alesi, à qui il propose un nouveau défi à leur mesure, parcourir l’équivalent de a distance Paris – Londres sur un tandem (une épreuve très à la mode depuis quelques jours en raison de l’animation de Loft Story).

    GRAND PRIX D’EUROPE

    * Jean Alesi (abandon au premier virage sur … sortie de piste) : « j’suis juste venu m’entraîner à ne pas louper les bacs à graviers, histoire de ne pas décevoir mes derniers supporters lors du Grand Prix de France dimanche. Objectif atteint ! »

    * Pedro Diniz (futur président de Prost Grands Prix, et soupirant en évoquant le cas désespéré d’Alesi devant des  journalistes brésiliens) :  « Heureusement qu’il n’a pas de voiture de fonction fournie par l’écurie ; personne ne voudrait plus nous assurer… »

    GRAND PRIX DE FRANCE

    * Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste) : « Vous plaignez pas, hurle-t-il à des journalistes narquois en tapant du pied par terre. J’suis juste venu parce qu’Air Liberté - AOM avait annulé nos vols pour Tahiti. Sinon, à quelques jours de la retraite, j’n’allais quand même pas travailler en plein été. »

    * Pedro Diniz (futur Président de Prost Grands Prix à compter du 2 juillet 2001) :  « J’ai désormais les pleins pouvoirs au sein de l’écurie. Prost et Alesi vont disparaître sans délai du paysage de la Formule 1… »

    GRAND PRIX D’ANGLETERRE

                 * Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste) : « Adieu, monde cruel de la Formule 1, lance l’Avignonnais, l’air désabusé, en accompagnant ses paroles d’un théâtral revers de la main. J’sais qu’j’suis viré d’un jour à l’autre. Z’envoie des CV aux équipes de cascadeurs. P’têt ben qu’y vont m’prend’ pour TAXI 3. Comme ça, j’s’rai payé pour faire c’que j’fais l’mieux. Casser des bagnoles. L’rêve. J’pars content. Michael va battre le record du nombre de victoires. Mais personne n’réussira à égaler mon nombre de passages dans les bacs à graviers.  »

             David Sarel n’aime pas le foot. Si vous êtes comme lui, et si tous vos proches sont scotchés devant la télé pendant quatre semaines, consolez vous en vous plongeant dans la lecture des aventures des héros créés par les auteurs publiés aux Éditions Astoure. Rendez- vous sur http://astoure.site.voila.fr où vous pourrez consulter la liste de tous les titres ! Et si vous aimez le foot, consultez aussi le catalogue. A la fin du Mondial, lorsque la vie quotidienne reprendra ses droits, lorsque les soirées sans foot vous laisseront triste et déprimé, vous vous consolerez en vous plongeant dans les scénarii passionnants imaginés par les auteurs des Éditions Astoure.