F1 : FRANCHE RIGOLADE
La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ), notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».
Vous l’avez lu dans HUMOUR EN F1 , la note parue le 6 mars sur ce blog, David a souvent plaisanté avec Edmond au sujet de Jean Alesi. En 2001, David et Edmond prirent l’habitude d’échanger des mails de pronostics des résultats des Grands Prix. Des messages que David, avec sa verve d’avocat, agrémenta de quelques traits d’humour que n’auraient pas reniés les Guignols de l’Info. Quelques extraits qui sortiront agréablement les lecteurs de l’ambiance foot qui va s’instaurer pour un mois.
GRAND PRIX DE BARCELONE
* Jean ALESI : abandon au deuxième tour, sur sortie de piste ; « Bien sûr, plus tôt j’abandonne, plus tôt je rentre à Avignon, gémit le spécialiste incontesté des bacs à graviers, les yeux embués de larmes. Mais quand même, Alain m’a fait un sale coup. Gaston (Mazzacane) était le seul pilote du plateau que je pouvais battre à la régulière. Maintenant, avec Burti dans l’écurie, tout le monde va voir que je suis nul et qu’ma carrière fut une imposture. C’est dur à quelques semaines de la retraite. Déjà que je suis malade quand j’entends d’autres dire que je suis un charlot et qu’avec les voitures que j’avais au début, la moitié du plateau aurait gagné au moins un titre de champion du monde, ajoute-t-il, la voix brisée par des sanglots et l’air boudeur…»
CLASSEMENT DU GRAND PRIX DU CANADA
* Jean Alesi (abandon au sixième tour, sur … sortie de piste) : «j’peux quand même pas gagner au Canada tous les ans », gémit-il lors d’une interview accordée derrière les « puits » après la course. « En plus j’ sais aller vite qu’avec le numéro 27, celui de Feu Gilles Villeneuve, et ces abrutis de la FOA m’ont mis le 22 », ajoute-t-il devant un Jacques Villeneuve éberlué. « Enfin, c’qu’est bien chez Prost, c’est qu’j’ai pas la pression, conclut-il. Quand j’étais dans de grandes écuries, on voulait qu’je fasse des résultats, sous prétexte que plein d’autres auraient été champions du monde avec mes voitures. Maintenant, quand j’marque un point, on m’prend pour un héros. Le seul problème, c’est qu’si un miracle me fait réaliser une perf, ça va retarder ma retraite de quelques semaines et que Kumiko va devoir changer nos billets pour les vacances ».
* Pedro Diniz (futur président de Prost Grands Prix) : « j’aurai bientôt de bonnes nouvelles à vous annoncer », confie-t-il à des journalistes brésiliens. En aparté, il fait allusion à la prochaine élimination des obstacles à la progression de l’écurie Prost : Alain Prost et Jean Alesi, à qui il propose un nouveau défi à leur mesure, parcourir l’équivalent de a distance Paris – Londres sur un tandem (une épreuve très à la mode depuis quelques jours en raison de l’animation de Loft Story).
GRAND PRIX D’EUROPE
* Jean Alesi (abandon au premier virage sur … sortie de piste) : « j’suis juste venu m’entraîner à ne pas louper les bacs à graviers, histoire de ne pas décevoir mes derniers supporters lors du Grand Prix de France dimanche. Objectif atteint ! »
* Pedro Diniz (futur président de Prost Grands Prix, et soupirant en évoquant le cas désespéré d’Alesi devant des journalistes brésiliens) : « Heureusement qu’il n’a pas de voiture de fonction fournie par l’écurie ; personne ne voudrait plus nous assurer… »
GRAND PRIX DE FRANCE
* Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste) : « Vous plaignez pas, hurle-t-il à des journalistes narquois en tapant du pied par terre. J’suis juste venu parce qu’Air Liberté - AOM avait annulé nos vols pour Tahiti. Sinon, à quelques jours de la retraite, j’n’allais quand même pas travailler en plein été. »
* Pedro Diniz (futur Président de Prost Grands Prix à compter du 2 juillet 2001) : « J’ai désormais les pleins pouvoirs au sein de l’écurie. Prost et Alesi vont disparaître sans délai du paysage de la Formule 1… »
GRAND PRIX D’ANGLETERRE
* Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste) : « Adieu, monde cruel de la Formule 1, lance l’Avignonnais, l’air désabusé, en accompagnant ses paroles d’un théâtral revers de la main. J’sais qu’j’suis viré d’un jour à l’autre. Z’envoie des CV aux équipes de cascadeurs. P’têt ben qu’y vont m’prend’ pour TAXI 3. Comme ça, j’s’rai payé pour faire c’que j’fais l’mieux. Casser des bagnoles. L’rêve. J’pars content. Michael va battre le record du nombre de victoires. Mais personne n’réussira à égaler mon nombre de passages dans les bacs à graviers. »
David Sarel n’aime pas le foot. Si vous êtes comme lui, et si tous vos proches sont scotchés devant la télé pendant quatre semaines, consolez vous en vous plongeant dans la lecture des aventures des héros créés par les auteurs publiés aux Éditions Astoure. Rendez- vous sur http://astoure.site.voila.fr où vous pourrez consulter la liste de tous les titres ! Et si vous aimez le foot, consultez aussi le catalogue. A la fin du Mondial, lorsque la vie quotidienne reprendra ses droits, lorsque les soirées sans foot vous laisseront triste et déprimé, vous vous consolerez en vous plongeant dans les scénarii passionnants imaginés par les auteurs des Éditions Astoure.