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  • DEDICACE AU SALON DU LIVRE

    BIENVENUE AU STAND ASTOURE

                Les aventures de David Sarel, tel est le titre de la série de romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Atoure (http://astoure.site.voila.fr ) ,

                Le premier roman de la série s’intitule « Circuit mortel à Lohéac » Il est disponible en librairie depuis le mois de novembre dernier.

                Le second, « Faits d’enfer à Carnac », sort de chez l’imprimeur et sent bon l’encre fraiche. Il arrivera en librairie le 16 mai 2006. Mais les amis de David pourront le trouver en avant-première au stand des Éditions Astoure au Salon du livre de Paris.

                Thierry Le Bras, l’auteur de la série, dédicacera ses livres au stand des Éditions Astoure le mardi 21 mars 2006 (toute la journée) et le mercredi 22 mars 2006 (jusqu’à 14 heures).

             Bienvenue donc au stand des Éditions Astoure au Salon du livre de Paris. Outre David Sarel, l’avocat  pilote (1), vous retrouverez les autres héros des auteurs du Team Astoure. Du suspense, des frissons, des cheveux qui se dressent sur la tête, des surprises au coin de chaque page, des heures de lectures passionnantes en perspective !!!

    (1) David est présenté dans les archives de ce blog

  • F1, CHICANES ET GRINCEMENTS DE DENTS

    GANTS DE BOXE

    AU PROGRAMME ?

                La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

                Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros  de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des aventures de David Sarel.

    SM : Freddy, la semaine dernière tu as comparé la F1 à un combat de boxe (cf. note publiée sur ce blog le 12/03/06). Certains téléspectateurs nous ont fait part de leur étonnement, voire de leur désapprobation.

    FV : Je maintiens pourtant la comparaison. Regarde le départ à Bahrein. Damien Brémant se trouve au coude à coude avec la Walcity de Carlos Sueca. Carlos donne un coup de volant et touche les roues de la Priceley. Juste à l’entrée du premier droite, Damien riposte et lui rend son coup de roues. Au prochain Grand Prix, Carlos saura qu’il ne faut pas jouer à ça avec Damien. Les pilotes s’impressionnent et se font respecter comme des boxeurs.

    SM : d’autres exemples ?

    FV : Nombreux. L’an dernier, à l’arrivée du Grand Prix d’Imola, Coulthard perdit tout flegme et ignora les bases du savoir-vivre pour s’en prendre brutalement à Felipe Massa qui l’avait doublé de manière un peu musclée. Une attitude lamentable qui rapproche davantage Coulthard des errances d’un Mike Tyson quand il mord les oreilles d’un adversaire que de la classe d’un Jim Clark. Coulthard est-il un gentleman sur la piste ? Son attitude lorsqu’il sortit son équipier Mika Häkkinen qui se battait pour le titre au premier virage d’un certain GP de Spa m’avait déjà scandalisé. A Imola, je me suis aussi rappelé son indignation au GP de Monaco 2000 où il s’était montré incapable de doubler la modeste Arrows du jeune Bernoldi. Devenu lui-même une chicane mobile à Saint-Marin, il n’aurait pas dû s’étonner de l’énervement d’un pilote brillant pénalisé par sa résistance déraisonnable. Il a réagi comme un boxeur sonné qui a perdu le contrôle de ses nerfs.

                Au fil de la saison, je te raconterai d’autres anecdotes de ce type.

    SM ; Des exemples personnels en attendant ces récits que je pressens croustillants ?

    FV : L’épisode le plus dur de ma carrière à ce niveau fut certainement la saison 1988. Nous étions plusieurs pilotes de haut niveau candidats aux victoires et aux titres. Une équipe, Madina, se comportait de manière lamentable. Le premier pilote se battait parfois au premier plan, tandis que la seconde voiture se laissait prendre des tours pour ralentir ou sortir les concurrents de la Madina compétitive. Je me suis fait envoyer dans le décor deux fois. La troisième, j’ai pilé et je me suis écarté brusquement de la trajectoire avant que le conducteur de la Madina me heurte. Il est allé se planter tout seul dans un bac à graviers…

    DS : Pour revenir à l’actualité, quelles réflexions t’inspire le Grand Prix de Bahrein ?

    FV : Ferrari est revenu à un excellent niveau. Kimi Raïkkönen fut encore le meilleur sur la piste malgré le chat noir. Mention très bien à Nico Rosberg qui a confirmé tout le bien que je pensais de lui. Je le crois même capable de remporter une course dès cette année, ce qui serait exceptionnel. Felipe Massa a fait une petite faute, mais ce n’est pas très grave. Nick Heidfeld a perdu du temps dans l’accrochage du premier tour. Il fera bientôt beaucoup mieux, c’est évident. Jenson Button joue dans le clan des meilleurs. Damien Brémant s’en approche aussi de très près. Je suis plutôt satisfait de cette première course qui nous a offert un beau spectacle.

    (Cette interview a été réalisée avant les qualifications de GP de Malaisie)

  • 12 HEURES DE SEBRING : DAVID AU DEPART

    PILOTE ET AVOCAT,

    DES CAUSES A DÉFENDRE

                Le week-end, David Sarel défend la cause du Team Vivia sur les circuits. La semaine, il enlève sa combinaison et revêt sa robe d’avocat pour défendre celle de ses clients. David Sarel est un héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac »

                Il répond ici aux questions de son ami Sébastien Ménier, un journaliste qui tient un rôle important dans ses aventures à partir de « Faits d’enfer à Carnac ».

    SM : David, tu as été victime d’un attentat au Rallye de Deauville ou un tireur a pris ta voiture pour cible durant une épreuve spéciale. As-tu du nouveau sur cette affaire ?

    DS : La police enquête. Comme tu le sais, les derniers mois ont été pénibles. Pour moi comme pour mes proches. Menaces de mort et attentats se sont succédés dans notre entourage. J’espère que ces affaires seront résolues au plus vite.

    SM : La seconde épouse de ton père et sa fille ont été placées en garde à vue. Sont-elles impliquées dans les tentatives de meurtre dont tu as été l’objet ? (1)

    DS : L’enquête le dira. Cette femme, ma belle-mère, a l’habitude des gardes à vue… Elle a toujours souhaité ma mort dans le but de capter tout le patrimoine de mon père qui l’avait pourtant déjà beaucoup gâtée et lui a donné quasiment toute sa fortune. De nombreux témoignages en attestent. Elle l’appelait « mon petit sou à la crème d’oseille » et ne cachait pas qu’elle ne l’avait épousée que par intérêt. Sa fille tente une carrière dans le cinéma mais elle n’a tourné que dans des films X pour l’instant. Je ne peux pas en dire beaucoup. Mon statut d’avocat m’interdit de laisser échapper certains propos qui se bousculent dans mon esprit…

    SM : Le Team Vivia semble aussi visé ?

    DS : Depuis l’annonce de nos ambitions pour les prochaines 24 Heures du Mans, nous recevons des lettres anonymes de menaces. Les retombées de nos projets pour les Automobiles Vivia semblent déranger des intérêts. Ni la police, ni les enquêteurs privés missionnés par le team n’ont trouvé l’origine des menaces à ce jour. Hélas. Le monde des affaires et de la finance entretient parfois des liaisons dangereuses avec le milieu. Mais nous saurons nous défendre. Nos ennemis doivent savoir que les membres du Team Vivia ne sont pas des agneaux qui attendent de se faire dévorer par un loup. Nous savons que la vie est une jungle et nous ne laisserons personne nous impressionner ni nous décourager. Nous serons présents aux 24 Heures du Mans avec de grosses ambitions quoiqu’il arrive d’ici là.

    SM : Dans ce contexte, comment te sens-tu à la veille des 12 Heures de Sebring ?

    DS : Parfaitement serein. Dès que je m’installe dans le baquet de la Vivia GT 1, j’oublie tout le reste. Je suis concentré sur la course et c’est tout. C’est d’ailleurs la même chose quand je plaide devant un tribunal ou que je reçois un client au cabinet. Je ne suis pas quelqu’un d’émotif ni d’impressionnable.

    SM : Une partie des ennuis qui t’on frappé ces dernières semaines vient d’ailleurs de ton métier d’avocat.

    DS : Absolument. J’ai plaidé comme partie civile dans un procès d’assise très chaud. Je défendais les victimes d’une bande de canailles. Ils ont juré de me faire la peau à la fin des audiences. Quelques jours après, ils se sont évadés pendant un transfert. Je crois que c’est une affaire classée aujourd’hui.

    SM : Pour en revenir à la course de Sebring, quelles sont tes ambitions ?

    DS : Sebring est une course d’endurance de 12 Heures. C’est une bonne préparation en vue des 24 Heures du Mans et des épreuve de LMES. En plus, Vivia se bat pour la conquête de marchés aux Etats-Unis. Nous partons donc avec l’ambition affirmée de gagner la catégorie GT 1.

    SM : Qui seront tes équipiers ?

    DS : Cette saison, je ferai équipe avec Denis Grenier dans toutes les courses d’endurance en GT. Denis est un pilote très rapide et très sûr. Nous nous entendons très bien. Lorsque nous étions adolescents, tout le monde parlait de Nick - maintenant le designer de Vivia -, de Denis et de moi en nous appelant les trois mousquetaires. Quelque part, il faut croire que nous avons mis nos épées au service de Vivia… A Sebring, Philippe Tranech fera équipe avec nous. Il a disputé plusieurs courses de GP 2 l’an dernier. C’est un pilote très performant. Il a intégré le Team Vivia cette année. Il fera équipe avec Bastien Brière sur le proto dans les épreuves du championnat LMES. Comme le proto ne part aux USA, il était disponible pour piloter la GT avec nous.

    SM : Denis et toi, vous faites partie des rares pilotes de haut niveau à exercer des activités professionnelles extérieures à temps plein. N’est-ce pas trop difficile à gérer ?

    DS : Nos emplois du temps sont serrés, c’est certain. En ce qui me concerne, je m’y suis habitué. C’est sûrement plus dur pour ma femme qui ne me voit pas beaucoup. Mais d’autres pilotes ont travaillé en dehors de la course. A une époque encore récente, David Terrien menait de front une superbe carrière en endurance – il y fut champion du monde – et un vrai job à la FFSA. L’allemand Bscher fut à la fois banquier et pilote de GT. Bob Wollek dirigeait des concessions automobiles. Bousquet était en même temps avocat et pilote officiel Renault en Supertourisme. Fabien Giroix pilota au plus haut niveau dans de nombreuses disciplines sans abandonner ses activités de dirigeant de sociétés. Rien n’est impossible. C’est une question de volonté et d’organisation.

    SM : Sebring est-elle une course difficile ?

    DS : Toute épreuve de sport mécanique comporte des aléas. Sur les circuits américains, le plus grand danger vient de la réunion de nombreuses voitures très différentes. Avec la Vivia GT 1, on tournera autour d’un peloton de voitures beaucoup moins rapides, et il faudra se rappeler que les protos nous doubleront de temps en temps. Le tout en nous battant contre les Corvette, les Ferrari et les Aston Martin pour gagner dans notre catégorie. Autant dire tout de suite que nous vivrons des moments très chauds. C’est un peu dangereux. Mais c’est la course.

    (1) pour tout savoir sur les dangers qu’affronte David Sarel, découvrez ses aventures dans livres de Thierry Le Bras édités par les Éditions Astoure    Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ), notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac »

    Le troisième roman de la série sortira en octobre 2006. Nous vous en reparlerons.