exige un mental de gagneur
qu’il s’agisse d’une machine de course ou de la vie professionnelle
"Ce qui m'intéresse avant tout, c'est de gagner, de me surpasser. Je cours pour faire mieux que les autres et c'est l'unique raison qui m'incite à me lever le matin », affirmait Stirling Moss lorsqu’il était un des acteurs majeurs du monde de la course automobile.
Remporter des défis est la motivation des plus volontaires dans le secteur professionnel où il faut s’imposer parmi les meilleurs.
Comme Stirling, tous les pilotes de F1 jouissent d’une volonté extraordinaire qui leur permet de se surpasser sur la piste, mais aussi de se rééduquer plus vite que d’autres lorsqu’ils sont blessés dans leur chair. Je pense par exemple au retour de Niki Lauda après son terrible accident du Nürburgring en 1976 ainsi qu’à ceux d’Olivier Panis et de Michael Schumacher après leurs sévères blessures aux jambes, sans oublier bien sûr Didier Pironi qui avait un contrat de F1 en poche lorsqu’il trouva la mort en off-shore le 23 août 1987.
Le moral et le mental jouent encore un rôle important dans le résultat. Quelle différence de temps au tour entre un pilote qui se sent en confiance et un pilote qui doute ? Deux dixièmes ? Trois dixièmes ? Plus ?
En tout état de cause, le pilote n’est pas un homme tout à fait comme les autres. « Je crois que si on transforme les circuits en Scalextric, les spectateurs fuiront par milliers, affirma Peter Jopp. La course a bel et bien un aspect combat de gladiateurs ». Le monde professionnel également et il deviendrait terne sans les luttes qu’il suppose. Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours ni même dans une aventure du Club des 5.
Quant à Enzo Ferrari, il définissait les pilotes comme « des hommes qui cherchent dans le frémissement de la victoire le sens de leur vie… » Un bien beau programme !
La volonté des pilotes, leur rage de vaincre, c’est une philosophie, un idéal qui récompense la concentration, le travail, la mobilisation de la volonté vers un objectif déterminé. Ce n’est pas pour rien que les pilotes automobiles restent des modèles et des sources d’inspiration dans une société hélas moins automobile que par le passé.
Les valeurs d’effort qu’inspire la course automobile se cristallisent dans le respect des tâches de toute une équipe. Les déclarations de Loïc Duval – un pilote remarquable que j’ai toujours plaisir à citer - après sa victoire aux 12 Heures de Sebring 2011 reflètent cet état d’esprit : « Partager ce genre d’émotions avec une équipe et d’autres pilotes, c’est quelque chose que je ne connaissais pas en monoplace, a-t-il confié à l’arrivée. Gagner avec Oreca qui m’avait mis le pied à l’étrier, et avec mes deux potes Nico (Lapierre) et Olive (Panis), c’est génial… » L’esprit d’équipe pour réussir, là encore comme dans le monde professionnel !
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NOTE MODIFIÉE LE 5 JANVIER 2015
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Thierry Le Bras