clin d’œil au passé sarthois de la marque
Avant même, la production de la nouvelle Alpine, un proto reprend le nom créé par Jean Redelé au Mans.
Ce sera dès cette année, avec une machine engagée par Signatech. Le team de Philippe Sinault et Didier Calmels défendra la marque éternelle Alpine
Signe du destin, Alpine revient au Mans avec un team dont un des associés, Didier Calmels, pilota lui-même une Alpine Renault en rallye et en course de côte, une magnifique Berlinette à la préparation soignée et à la présentation impeccable.
"Pour moi c'est un aboutissement ! confirme-t-il. Après la F1, Alpine en endurance … je ne pouvais pas rêver mieux dans ma vie de chef d'entreprise et de passionné. Tellement d'images me reviennent à l'esprit ... Mes premiers rallyes en Berlinette, Didier Pironi, Gérard Larrousse qui fut mon associé en F1 et aujourd'hui ce retour avec Philippe Sinault ... C'est fantastique pour nous ! Je suis tellement content pour Philippe qui est à l'initiative de ce projet !"
Souvenirs, souvenirs
Quand je repense à Alpine au Mans, je revois naturellement la victoire de Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud en 1978. Mais pas seulement.
Alpine au Mans, ce furent d’abord des petites cylindrées 1000, 1300, 1500 cm3 qui se battaient dans leur catégorie ainsi que pour l’indice de performance et l’indice énergétique. Des souvenirs d’enfance et d’adolescence. Des pilotes qui, pour certains atteindraient les sommets et qui, tous, symbolisaient l’époque du tourbillon des sixties : Henri Grandsire, José Rosinski, Jean Vinatier, Jean-Claude Andruet, Mauro Bianchi, Robert Bouharde, Jean-Claude Andruet, Alain Serpaggi, Jean-Luc Thérier, Bob Wollek, Peter Revson, Pauli Toivonen (le papa d’Henri)… Et Gérard Larrousse sur la 3 litres en 1968 bien sûr.
Alpine au Mans, c’est aussi dans ma mémoire un superbe livre écrit par Bernard Clavel. Parti au Mans pour écrire un reportage sur un milieu qu’il ne connaissait pas, celui de la course automobile, l’écrivain serait tellement impressionné par l’atmosphère de la course qu’il s’attacherait à la retranscrire dans un récit sorti en 1968 chez Robert Laffont. Un témoignage poignant dans l’univers romanesque de notre sport préféré qui se révèle si propice aux fictions et témoignages captivants.
Des temps forts. La rencontre avec Dan, le jeune homme qui rêve qu’un jour, il sera sur la piste et espère que quelqu’un lui confirme qu’il a bien une tête de champion. Des angoisses aussi. Celles des femmes de pilotes. Celles de tous les proches des pilotes et des membres du team quand un accident se produit sur la piste avant que les informations révèlent qui sont les pilotes impliqués. La cruauté du sport automobile quand la nouvelle tombe, terrible pour certains, source de soulagement pour les autres qui, quoique sensibles au sort des autres concurrents, pensent d’abord à celui pour qui ils tremblent dès qu’il roule.
Un témoignage émouvant car Bernard Clavel s’est investi émotionnellement dans son reportage et qu’il raconte sans artifices tout ce qu’il a ressenti. Il prouve d’ailleurs à quel point la course automobile inspire les histoires romanesques et passionnantes.
QUELQUES LIENS A SUIVRE
Le retour d’Alpine avec Signatech :
http://www.automotivpress.com/2013/03/alpine-de-retour-en-endurance-et-aux-24.html
L’Alpine Berlinette New Rallymen de Diider Calmels
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2011/05/05/la-berlinette-alpine-new-rallymen-de-didier-calmels.html
Le site R8 Gordini, indissociable de l’histoire Alpine
http://www.r8gordini.com/
Un polar aux 24 Heures du Mans, j’ai osé. Et je vous le recommande si vous ne l’avez pas encore lu !
http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages
Suivez-moi sur Twitter
https://twitter.com/ThierryLeBras2
Et pourquoi pas sur Facebook ?
http://www.facebook.com/thierry.lebras.18
Thierry Le Bras