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CIRCUITMORTEL - Page 129

  • MONTE-CARLO, RALLYE PRINCIER (2)

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    DOCU – FICTION

    En attendant les résultats de l’édition 2008, partagez les souvenirs des membres du Clan Vivia

    - Au fait, pourquoi n’avez-vous jamais tenté quelque chose au Monte Carlo tous les deux ? demande David à Éric et Freddy.
    - L’occasion ne s’est jamais vraiment présentée, répond Freddy. Quand je courais en rallye et en course de côtes avec l’Alfa 2000 GTV de 1973 à 1975, c’était envisageable.
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    - C’est moi qui te naviguais à l’époque, rappelle Éric. J’étais étudiant. Le Monte Carlo se déroule en janvier. Or, fin janvier, je passais les partielles du premier semestre. Inconcevable de concilier Monte Carlo et examens.

    - En 1973, nous avons préféré nous engager au Grand National Tour Auto qui se disputait en septembre, reprend Freddy. Nous avons reconnu les spéciales au mois d’août après le Mont Dore. Ce fut un superbe rallye. En plus, cette année-là, il partait de Dinard, en Bretagne, pas si loin de ça de chez nous. De toute façon, je courais aussi dans les formules de promotion. Il fallait des budgets. Le Monte Carlo coûtait très cher, notamment à cause du budget pneumatiques. On risque de casser l’auto sur la neige ou le verglas, ce qui ampute le budget annuel dès le mois de janvier, donc nous ne l’avons jamais inscrit au programme.
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    Éric intervient à son tour.
    - Quand Freddy est arrivé en F 2 et que j’ai repris l’Alfa en courses de côtes et en rallye en 1976, je ne me sentais pas mûr pour le Monte Carlo. En plus, j’étais encore étudiant, en 4ème année, donc indisponible au mois de janvier. Il en allait de même de Mikaël (1) qui était aux Beaux Arts à cette époque. Début 77, la fièvre du jeu à Monte Carlo nous a travaillés. J’étais en DEA et je pensais pouvoir me libérer pour la course. Nous avons étudié un plan de reconnaissances pendant les fêtes. Mais nous nous demandions comment l’Alfa se comporterait face aux Kadett GTE sur la neige et le verglas. Bien sûr, Gérard Larrousse avait remporté le groupe 1 avec un coupé 2000GTV au Monte Carlo 1973, mais c’était quand même Gérard Larrousse, ex pilote Alpine et Porsche en championnat du monde, plusieurs fois vainqueur au Mans. Et puis en 1973, la Kadett GTE n’existait pas encore.
    medium_KADETT_GTE.jpgFin 1977, nous avons sérieusement pensé au Monte Carlo 1978 avec la Kadett GTE groupe 1 avec laquelle j’ai couru le début de la saison jusqu’à la l’homologation de la première Vivia en groupe 3. Mais là encore, le temps de préparation de l’épreuve et le budget nous ont fait reculer. En plus, nous n’étions pas habitués aux rallyes sur les routes de montagne. Les purs montagnards sont surpris quand ils découvrent certains tracés de rallyes en plaine comme le Touraine. Pour nous, courir à flan de montagne en plein hiver ça aurait été une découverte et un apprentissage. Nous rentrions dans la vie professionnelle. Nous avons remis le projet à plus tard.
    - Et après, pas de tentation avec une Vivia ?
    - Si, une fois, en 1984, reconnaît Éric. Nous avons vraiment étudié de près la participation semi-officielle de deux voitures, une que j’aurais pilotée avec Mikaël, et l’autre pour Felipe Mosso, notre copain italien qui court toujours sur Vivia avec son navigateur Marco. La Vivia groupe B allait très bien sur le goudron. C’était la mère de la Côte sauvage actuelle. Avec son moteur central 6 cylindre double compresseur, c’était un régal à piloter. J’ai beaucoup couru avec, en côte, en rallye, en circuit, y compris au Mans avec Felipe justement.
    - Je me rappelle bien, dit David.
    - Nous avons vraiment hésité, se souvient Éric. Mais nous avons écouté la voie de la sagesse et nous avons renoncé au projet. D’abord, si Felipe comme moi, nous étions capables de gagner des scratch en France ou en Italie, nous ignorions comment les choses se passeraient en mondial. Un rallye du championnat du monde, c’était quand même partir dans les mêmes spéciales que Rohrl, Mikkola, Andruet, Bettega, Thérier et les autres. Et surtout, la Vivia GT était une deux roues motrices. Or au Monte Carlo, la plupart du temps, il neige. En plus, les conditions sont changeantes. Je n’étais pas sûr de bien gérer le rallye. L’aventure tentait beaucoup Mikaël malgré tout. Mais après réflexion, nous avons renoncé.
    medium_vivia.3.jpg - Il faut dire en plus que le Team Vivia ne s’est jamais engagé en mondial, ajoute Freddy. Nous misions beaucoup plus sur les épreuves comme Le Mans où nous savions que des pilotes comme Éric et Felipe pouvaient tirer leur épingle du jeu dans leur catégorie.
    - Felipe et Marco ont tout de même décidé de partir, raconte Éric.
    - L’usine a participé discrètement à leur assistance, complète Freddy.
    - Nous sommes allés voir la première nuit de course, ajoute Éric. Nous rentrions de Genève où nous avions rencontré un équipementier. Et là, le pire cauchemar météorologique pour nos voitures s’est réalisé.
    A SUIVRE …
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    (1) Mikaël Mermant apparaît régulièrement dans les Aventures de David Sarel.
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  • MONTE-CARLO, RALLYE PRINCIER (1)

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    DOCU-FICTION

    En attendant les résultats de l’édition 2008, partagez les souvenirs des membres du Clan Vivia

    Retour dans l’univers de l’avocat-pilote David Sarel. Les scènes qui suivent se déroulent le mercredi 24 janvier 2007, en fin d’après-midi dans le bureau parisien de Freddy Vivien. L’ex-champion de Formule 1 mène une belle reconversion depuis sa retraite sportive. Président des Automobiles et du Team Vivia, il dirige en outre une agence qui gère les carrières de pilotes et s’occupe de rapprocher des intervenants du monde automobile, fournisseurs d’accessoires et constructeurs, propriétaires de brevets et industriels… Il s’entretient ici avec ses amis Éric Trélor et David Sarel, qui sont aussi ses avocats.

    - Superbe, la victoire de Seb au Monte-Carlo 2007, lance David. C’est génial qu’il gagne avec une nouvelle voiture et après sa blessure à l’épaule. J’espère qu’il obtiendra son quatrième titre dès cette année ; il le mérite vraiment. Chaque année, il fête dignement la Saint Sébastien (1).
    - A mon sens, c’est le plus grand pilote de rallye de tous les temps, enchérit Éric. Qu’en penses-tu Freddy ?
    - Je suis d’accord, approuve Freddy. Des pilotes comme Sébastien Loeb, il en existe un par génération. Et encore ! Seb allie talent, intelligence, polyvalence, charisme et gentillesse. Il est de la race des Clark, Stewart, Pironi, Senna.
    - Tu pourrais te citer, note David.
    - Je veux rester modeste, reprend Freddy. Ce qui est extraordinaire avec Seb, c’est que pour une fois, un pilote issu d’une autre discipline que la F 1 fait vibrer les foules. L’enthousiasme des spectateurs lors de ses participations aux 24 heures du Mans en a apporté la preuve irréfutable. Combien de billets vendus pour voir Seb ? Et surtout, quel bonheur au bord de la piste à chacune de ses apparitions. Sa popularité ne se dément pas. Chaque contact avec le public la renforce. Il ne déçoit jamais ses supporters.

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    Freddy Vivien va dans le sens de l’opinion générale. Sébastien Loeb fait l’unanimité autour de lui.
    David se souvient de l’état d’esprit du Team Vivia aux 24 Heures du Mans 2006.
    - Nous disions tous, si ce n’est pas le proto Vivia qui gagne au scratch, souhaitons que ce soit la Pecarolo de Loeb.

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    - C’est vrai, reconnaît Freddy. Pourtant, nous ne manquions pas de préoccupations avec les attentats autour du Team Vivia (2). Pour en revenir à Sébastien, je ne serais pas plus étonné que ça s’il osait un challenge extraordinaire, qu’il est le seul à pouvoir réussir.
    - Lequel ? s’enquiert Éric.
    - Pourquoi pas la F1 ? répond Freddy. Ce serait un défi à sa mesure dans deux ou trois ans. Surtees était passé des GP moto à la Formule 1 où il devint champion du monde. Rossi a hésité. Seb montra des qualités d’adaptation absolument incroyables lorsqu’il débarqua en endurance. La première année, en 2004, il fut le pilote le plus rapide en piste pendant une vingtaine de minutes lors de son premier relais le samedi soir. Je le crois capable de réaliser ce que personne n’a encore réussi avant lui. Arriver en F1 et devenir un des rois de le discipline après avoir battu tous les records en rallye.
    - Pourquoi pas ? admet David. C’est un pilote tellement extraordinaire. Au fait, pourquoi n’avez-vous jamais tenté quelque chose au Monte Carlo tous les deux ?
    A SUIVRE...
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    (1) la Saint Sébastien, c’est le 20 janvier et elle tombe souvent en plein Rallye de Monte-Carlo. Une date de fête que David connaît puisque c’est aussi celle de son ami Sébastien Ménier, le journaliste qui partage ses aventures dans Faits d’enfer à Carnac et Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans.

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    (2) cf. Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans.

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  • NICO ROSBERG PEUT Y CROIRE

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    Troisième temps hier à Valencia pour la nouvelle Williams-Toyota FW 30 de Nico Rosberg

    "Nico a pris le volant de la FW30 pour lui faire faire sa première vraie journée d'essais privés, commenta Sam Michael, le directeur technique de l’écurie. Après avoir passé un peu de temps en matinée à contrôler certains systèmes et à travailler sur la cartographie, il a effectué quelques longues séries de tours l'après-midi afin de contrôler la stabilisation de la température dans le nouveau système de refroidissement."

    Résultat, un troisième temps derrière les deux Ferrari, mais devant les McLaren, la nouvelle Renault et les BMW notamment.

    Certes, il serait imprudent de tirer des conclusions hâtives de ces tests où les écuries ne suivent pas le même programme de travail. Il n’en demeure pas moins vrai que la Williams Toyota FW 30 en est au tout début de son développement et que ce chrono démontre qu’elles est bien née. Nico Rosberg a toujours affirmé sa confiance envers son team, sa volonté de participer à la progression de Williams et son bonheur au sein de l’écurie. Bénéficiera-t-il cette année d’une monoplace capable de viser les podiums voire la victoire dans des circonstances favorables ? Je n’ai jamais caché ma sympathie pour Nico et Kimi. Alors, j’espère bien que la réponse sera affirmative !

    Vous aimez les émotions que procurent les plus belles automobile et la compétition ? Vous aspirez à les retrouver dans des fictions ?

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    C’est possible, lisez les nouvelles et romans rédigés par Thierry Le Bras qui mettent en scène l’avocat –pilote David Sarel :
    - des nouvelles (fictions courtes) et des docu-fictions sont en ligne dans les archives de ce blog ;
    - les romans, pour l’instant « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » ont été édités par les Éditions Astoure (diffusées par Breizh).
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