qui a recueilli tous les suffrages à Spa
Loïc (à droite brandissant sa coupe sur les photos), aura remporté la victoire au deuxième tour, c’est-à-dire dès sa deuxième course chez Audi.
Audi alignait quatre voitures aux six heures de Spa, deux nouvelles hybrides quatre roues motrices (e-tron quattro) et deux modèles classiques thermiques (R 18 Ultra).
La météo incertaine sur les Ardennes belges semblait favoriser les quattro. Tout comme de possibles consignes d’équipe si des modèles à technologies différentes se trouvaient roues dans roues car Audi aurait bien aimé que sa nouvelle hybride s’impose dès sa première course, impératif marketing oblige.
Stratégie et attaque
Loïc Duval partait sur un modèle classique, la R 18 Ultra numéro 3. Il était associé à Romain Dumas et Marc Gené. « Durant les essais, la voiture n’était pas complètement satisfaisante », avouera Loïc. L’équipage de la numéro 3 se contentera de la quatrième position sur la grille de départ. Mais les pilotes et l’équipe technique du Team Audi travailleront les moindres détails jusqu’au dernier moment. Ils apporteront des petites modifications. Avec succès. « En course, notre voiture s’est montrée parfaite », commentera le pilote français.
C’est Marc Gené qui prendra le départ sur la numéro 3. La piste est mouillée. Les deux e-tron quattro s’échappent. Mais dès que la piste commence à s’assécher, la 3 est la première à passer les slicks. « C’était le bon moment, nous en étions convaincus et ça a marché ! » s’enthousiasme Loïc Duval. Marc remonte en deuxième position. Il passe alors le volant à Loïc pour un double relais. Le Chartrain se montre irrésistible. Il remonte sur l’e-tron quattro de tête et double Treluyer qui la pilote à ce moment-là. Romain Dumas parachèvera le travail de ses équipiers en creusant l’écart en fin de course. Loïc n’aura pas mis longtemps à fêter son arrivée chez Audi par une victoire ! Et comme il reste humble et appliqué, il pense déjà à améliorer les performances de l’auto pour le futur.
L’autre actualité du week-end se révéla hélas moins satisfaisante pour les amateurs de sports mécaniques. Le Grand-Prix de France est à nouveau en grand danger. Et sans doute tous les sports mécaniques à assez court terme, y compris les pistes de kart qui seront accusées de contribuer au réchauffement climatique. Car si François Fillon aime le sport automobile et souhaite la renaissance d’un Grand-Prix national, il n’en est pas de même de M Hollande. Il l’a confié à au moins deux reprises durant la campagne électorale. Accords avec l’amère Joly et résurgences de symboliques obsolètes obligent, les sports mécaniques deviennent des cibles, au même titre apparemment que la grande finance. J’y reviendrai prochainement, avant que nous soyons rappelés aux urnes pour les législatives.
QUELQUES LIENS A SUIVRE
Le blog de Loïc Duval avec quelques photos complémentaires de sa superbe victoire en Belgique
http://loic-sblog.over-blog.com/
Loïc Duval aux 12 Heures de Sebring 2012
http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2012/03/21/contrat-rempli-pour-loic-duval.html
(avec un clin d’œil à 1981 étranger à toute symbolique)
Gare au clavier de l’auteur…
Oh rage, oh désespoir, oh président ennemi des circuits
http://www.dailymotion.com/video/xakjwz_francois-hollande-les-circuits-de-f_news
Un ennemi des sports mécaniques explose les chronos sur route ouverte
http://www.motorevue.com/site/insolite-huchon-enfonce-le-clou-62852.html
(rappelons-nous que le triste sire récidiviste qui fend la circulation à tombeau ouvert s’était opposé avec une combativité de pit-bull à un projet de circuit en Ile de France…)
Thierry Le Bras